Données précliniquesL'amitriptyline inhibe, à des concentrations micromolaires, les canaux ioniques responsables de la repolarisation dans le cœur (canaux hERG) se trouvant dans la plage supérieure des concentrations plasmatiques thérapeutiques. L'amitriptyline peut donc potentiellement augmenter le risque de troubles du rythme cardiaque (voir rubrique Mises en garde et précautions).
Génotoxicité
Le potentiel génotoxique de l'amitriptyline a été analysé dans diverses études in vitro et in vivo. Bien que les résultats soient partiellement contradictoires, un potentiel d'induction d'aberrations chromosomiques, entre autres, ne peut pas être exclu.
Carcinogénicité
Jusqu'à présent, aucune étude de long terme sur la carcinogénicité n'a été menée.
Toxicité sur la reproduction
Aucun effet tératogène n'a été observé dans les études sur la reproduction menées avec des souris, des rates et des lapines ayant reçu de l'amitriptyline par voie orale à des doses allant de 2 à 40 mg/kg/jour (soit jusqu'à 13 fois la dose maximale d'amitryptyline recommandée chez l'homme de 150 mg/jour ou 3 mg/kg/jour pour un poids corporel de 50 kg). Toutefois, des données issues de la littérature démontrent un risque de fausse-couche et un retardement de l'ossification chez les souris, les hamsters, les rats et les lapins à des doses 9 à 33 fois supérieures à la dose maximale recommandée. Chez les rates, il existait une association potentielle avec un effet sur la fertilité (prenant la forme d'une baisse du taux de fertilité). Le motif de cet effet sur la fertilité est inconnu.
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