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Effets indésirables

Études cliniques
L'adalimumab a été étudié chez 9238 patients au cours d'études contrôlées et en ouvert pendant une durée allant jusqu'à 60 mois ou plus. Les données présentées sont fondées sur les études pivots contrôlées et incluent 5963 patients traités par l'adalimumab et 3689 patients ayant reçu un placebo ou un comparateur actif pendant les phases contrôlées des études.
La part des patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables au cours de la phase contrôlée en double aveugle des études pivots a été de 6,0% dans le groupe adalimumab et de 5,5% dans le groupe contrôle.
Les effets indésirables (tant cliniques que touchant des paramètres biologiques) rapportés avec l'adalimumab pendant les études cliniques et dans des rapports spontanés après la commercialisation chez les patients adultes et pédiatriques sont classés ci-dessous par système d'organes et par fréquence (très fréquents ≥1/10; fréquents ≥1/100, <1/10; occasionnels ≥1/1000, <1/100; rares ≥1/10'000, <1/1000 et cas isolés (la fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles)). Les informations concernant spécifiquement les enfants sont présentées à la suite de la liste générale. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets secondaires sont classés par degré de gravité décroissant. En se basant sur le regroupement de termes médicaux apparentés, le calcul des fréquences englobe tous les événements qui sont au moins en relation causale possible avec le traitement par l'adalimumab. La fréquence la plus élevée des effets indésirables observés dans chaque indication au cours des essais cliniques est indiquée. Un * placé après un système d'organes signale que d'autres informations figurent dans les rubriques «Contre-indications», «Mises en garde et précautions» ainsi que «Effets indésirables». Un ** signale que l'effet indésirable survient chez les patients traités par un antagoniste du TNF (y compris adalimumab). Les pourcentages sont indiqués pour les effets indésirables très fréquents.
Effets indésirables rapportés au cours des études cliniques et rapportés spontanément
Infections et infestations*
Fréquents: infections de l'appareil respiratoire (y compris infections des voies respiratoires inférieures et supérieures, pneumonie, sinusite, pharyngite, nasopharyngite et pneumopathie virale à Herpes), infections buccales (y compris herpès simplex et herpès labial), infections de la peau et des tissus mous (y compris paronychie, impétigo, fasciite nécrosante, panniculite et zona), infections des voies urinaires (y compris pyélonéphrite), infections systémiques (y compris septicémie et candidose).
Occasionnels: infections de l'oreille, infections intestinales (y compris hépatite, gastroentérite virale), infections articulaires, infections de l'appareil génital (y compris mycoses vulvo-vaginales), mycoses, infections bactériennes, abcès.
Rares: infections abdominales (y compris diverticulite), infections des yeux (y compris herpès simplex), infections opportunistes et tuberculose (y compris histoplasmose et infections par le complexe Mycobacterium avium), méningite virale, infestations parasitaires sévères.
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)*
Occasionnels: néoplasie bénigne.
Rares: lymphome, mélanome malin, cancer cutané, sauf mélanome (y compris carcinome squameux), néoplasies solides d'organes (y compris cancer du sein, des ovaires et des testicules), leucémie.
Cas isolés: carcinome à cellules de Merkel (tumeur neuro-endocrine cutanée), lymphome hépatosplénique à lymphocytes T.
Affections hématologiques et du système lymphatique*
Fréquents: leucopénie (y compris neutropénie et agranulocytose).
Occasionnels: anémie, thrombocytopénie, lymphadénopathie, leucocytose.
Rares: purpura thrombocytopénique idiopathique, pancytopénie.
Affections du système immunitaire*
Occasionnels: hypersensibilité, réactions allergiques sérieuses, y compris anaphylaxie et angiœdème.
Rares: sarcoïdose, allergies (y compris saisonnières).
Affections endocriniennes
Rares: hypothyroïdie, goitre.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Occasionnels: taux de cholestérol élevé, hypokaliémie, anorexie, appétit accru, hyperglycémie.
Rares: natrémie anormale, hypercalcémie, hypocalcémie, hyperuricémie.
Affections psychiatriques
Occasionnels: variations d'humeur (y compris dépression), anxiété (y compris nervosité et agitation), insomnie.
Affections du système nerveux*
Fréquents: céphalées, paresthésies, obnubilation.
Occasionnels: troubles de la conscience, tremblements, événements cérébrovasculaires.
Rares: maladies démyélinisantes (p.ex. sclérose en plaques, névrite optique, syndrome de Guillain-Barré), troubles des réflexes, syndrome lumbago-sciatique, syncope, troubles de l'équilibre, troubles de l'attention, paralysie faciale.
Affections oculaires
Occasionnels: conjonctivite, yeux gonflés, troubles visuels, glaucome.
Rares: blépharite, iritis, panophtalmie, iridocyclite.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Occasionnels: troubles de l'oreille (y compris douleur et tuméfaction), vertiges, acouphènes.
Rares: surdité.
Affections cardiaques*
Occasionnels: tachycardie, palpitations, infarctus du myocarde.
Rares: arythmie, fibrillation auriculaire, insuffisance coronaire, bruits cardiaques, arrêt cardiaque, insuffisance cardiaque décompensée, épanchement péricardique.
Affections vasculaires
Occasionnels: hypertension, flush.
Rares: sténose aortique, artériopathie oblitérante, vasculite, hématomes, lymphœdèmes, thrombophlébite, anévrisme aortique.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales*
Fréquents: toux.
Occasionnels: asthme, dyspnée, dysphonie, rhinorrhée, râles crépitants, épistaxis.
Rares: œdème pharyngé, pneumonie interstitielle, pleurésie, pneumonie, obstruction des voies respiratoires supérieures, ulcères du nez, insuffisance respiratoire, irritation de la gorge, embolie pulmonaire, épanchement pleural.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: diarrhée et troubles de la motilité, douleurs abdominales, douleurs oropharyngées, nausées.
Occasionnels: dyspepsie, saignements gastro-intestinaux, reflux gastro-œsophagien, syndrome de Gougerot-Sjögren, ulcération buccale, maladie inflammatoire intestinale.
Rares: gastrite, obstruction intestinale, pancréatite, diverticules, dysphagie, douleurs dentaires, saignements de gencives, prurit oral, chéilite, décolorations de la muqueuse buccale, œdème facial, perforation intestinale.
Affections hépatobiliaires*
Fréquents: élévation des enzymes hépatiques.
Occasionnels: hépatotoxicité (y compris nécrose hépatique, stéatose hépatique).
Rares: cholélithiase, bilirubine élevée dans le sang, réactivation d'une hépatite B, défaillance hépatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: éruption cutanée (y compris érythème squameux), prurit, dermatite.
Occasionnels: chute des cheveux, acné, eczéma, psoriasis (y compris psoriasis palmo-plantaire pustuleux), hématomes (y compris purpura et ecchymoses), hyperhidrose, sudation nocturne, troubles de la pigmentation cutanée, urticaire.
Rares: dermatite acnéiforme, anomalies capillaires et unguéales, indurations de la peau, irritation cutanée, vascularite cutanée, érythème polymorphe, angiœdème, réaction cutanée lichénoïde**.
Cas isolés: syndrome de Stevens-Johnson, détérioration des symptômes d'une dermatomyosite.
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Fréquents: arthrite, douleurs musculosquelettiques.
Occasionnels: crampes musculaires (y compris élévation de la créatine phosphokinase sérique).
Rares: syndrome lupus-like, lupus érythémateux systémique, rhabdomyolyse, tendinite, myosite, sensation de lourdeur.
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnels: hématurie, troubles de la vessie et de l'urètre.
Rares: douleurs rénales, nycturie, protéinurie, insuffisance rénale.
Affections des organes de reproduction et du sein
Occasionnels: troubles vulvo-vaginaux, troubles du cycle menstruel.
Rares: kystes et sensibilité mammaires, dysfonction érectile, troubles utérins.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration*
Très fréquents: réactions au site d'injection (y compris douleur, tuméfaction, rougeur ou prurit) dans 13% (contrôle 7%).
Fréquents: fatigue (y compris asthénie et malaise).
Occasionnels: douleurs thoraciques, fièvre, œdèmes, symptômes pseudo-grippaux, douleurs, frissons, augmentation de poids.
Rares: inflammations, énergie accrue, sensation anormale, inflammation de muqueuses, sensation de chaleur.
Investigations
Occasionnels: allongement du temps de thromboplastine partielle activée, détection d'auto-anticorps (y compris anticorps ADN double brin), élévation du taux sanguin de lactate-déshydrogénase.
Rares: analyses urinaires anormales.
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures*
Occasionnels: blessure accidentelle, guérison difficile d'une plaie.
Rares: complications dues à l'utilisation.
Hidradénite suppurée
Le profil de sécurité d'une administration hebdomadaire d'adalimumab chez les patients atteints d'hidradénite suppurée était conforme avec le profil de sécurité connu d'adalimumab.
Uvéite
Le profil de sécurité d'adalimumab dans le traitement des patients atteints d'uvéite non infectieuse était en accord avec le profil de sécurité connu d'adalimumab, à l'exception des événements dus à la maladie.
Population pédiatrique
La fréquence et la sévérité des infections, des réactions d'hypersensibilité et des réactions au site d'injection étaient plus élevées chez les enfants que chez les adultes. À part cela, la fréquence et la nature des effets indésirables observés étaient similaires chez les patients pédiatriques et chez les adultes. Pendant la phase contrôlée de 32 semaines de l'étude sur l'AJIp, des infections ont été observées chez 24% des patients (contrôle 15%), des réactions d'hypersensibilité chez 1,5% des patients (contrôle 0%) et des réactions au site d'injection chez 37% des patients (contrôle 20%). Sur la totalité de la période d'étude, comprenant aussi la phase d'extension en ouvert d'une durée allant jusqu'à 4 ans, des infections sont apparues chez 80% des patients, dont 6% de cas sévères, et des réactions d'hypersensibilité sont survenues chez 6% des patients.
Réactions au site d'injection
Au cours des essais pivots contrôlés menés sur des adultes et des enfants, 13% au total des patients sous adalimumab ont présenté des réactions au site d'injection (érythèmes et/ou prurit, hémorragie, douleur ou tuméfaction) par rapport à 7% au total des patients sous placebo ou substance de comparaison active. Les réactions au site d'injection n'ont en général pas nécessité l'arrêt du médicament.
Infections
Au cours des études pivots contrôlées effectuées chez des adultes et des enfants, le taux d'infection a atteint 1,51 par année-patient chez les patients traités par l'adalimumab et 1,46 par année-patient chez les patients sous placebo ou contrôle actif. L'incidence des infections graves a été de 0,04 par année-patient chez les patients traités par l'adalimumab et de 0,03 par année-patient chez les patients traités par placebo et par contrôle actif. Les infections étaient principalement des infections des voies respiratoires supérieures, des rhinopharyngites et des sinusites. La plus grande partie des patients ont poursuivi le traitement par l'adalimumab après guérison de l'infection.
Au cours des études contrôlées et ouvertes portant sur l'adalimumab chez l'adulte et l'enfant, des infections graves (ayant, rarement, une issue fatale) incluant des cas de tuberculose (miliaire et extra-pulmonaire) et des infections opportunistes invasives (p.ex. histoplasmose disséminée ou extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, infection à Pneumocystis, candidose (muguet), aspergillose et listériose) ont été signalées. La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois après le début du traitement et peuvent être le reflet d'une réactivation d'une maladie latente. L'incidence de la réactivation d'une tuberculose a été particulièrement élevée lors de l'administration de doses d'adalimumab supérieures à celles recommandées.
Tumeurs malignes
Pendant les périodes contrôlées (d'une durée d'au moins 12 semaines) des études pivots portant sur l'adalimumab chez des patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère, d'arthrite psoriasique, de spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew), de maladie de Crohn, de colite ulcéreuse, de psoriasis, d'hidradénite suppurée et d'uvéite, on a observé un taux d'incidence (intervalle de confiance à 95%) des maladies malignes (à l'exception de lymphomes et du cancer de la peau non-mélanome) de 6,9 (4,4; 10,6) par 1000 années-patients chez les 5196 patients traités par l'adalimumab, contre un taux de 6,4 (3,5; 11,9) par 1000 années-patients chez les 3347 patients des groupes contrôles (la durée moyenne de traitement était de 4,0 mois pour les patients traités par l'adalimumab et de 3,9 mois pour les patients traités par la substance de contrôle). Le taux (intervalle de confiance de 95%) de cancer de la peau non-mélanome s'est élevé à 8,9 (6,1; 13,1) par 1000 années-patients chez les patients traités par l'adalimumab et à 3,2 (1,3; 7,7) par 1000 années-patients chez les patients du groupe contrôle. Parmi ces carcinomes de la peau, le carcinome épidermoïde a été observé avec un taux (intervalle de confiance de 95%) de 2,7 (1,4; 5,5) par 1000 années-patients chez les patients traités par l'adalimumab contre 0,6 (0,1; 4,6) par 1000 années-patients chez les patients du groupe contrôle.
Le taux (intervalle de confiance à 95%) de lymphomes s'est élevé à 0,7 (0,2; 2,7) par 1000 années-patients chez les patients traités par l'adalimumab et à 0,6 (0,1; 4,6) par 1000 années-patients chez les patients du groupe contrôle.
Si l'on regroupe les études cliniques contrôlées et les études de prolongation ouvertes, toujours en cours et menées à terme, le taux d'incidence des tumeurs malignes (à l'exception des lymphomes et du cancer de la peau non-mélanome) s'élève à quelque 8,6 par 1000 années-patients. Le taux de cancers de la peau non-mélanome est d'environ 9,8 par 1000 années-patients et celui des lymphomes d'environ 1,3 par 1000 années-patients. Ces essais étaient d'une durée moyenne de presque 3,3 ans et incluaient 6279 patients traités pendant au moins 1 an par l'adalimumab ou ayant développé une tumeur maligne dans l'année suivant le début du traitement, ce qui correspond à 26'045 années-patients.
Les expériences post-marketing montrent que depuis janvier 2003, le taux d'incidence déclaré des tumeurs malignes (à l'exception des lymphomes et du cancer de la peau non-mélanome) s'élève à environ 1,7 par 1000 années-patients (principalement chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde). Dans le cas des carcinomes de la peau non-mélanome et des lymphomes, les taux déclarés s'élèvent respectivement à environ 0,2 et 0,4 par 1000 années-patients (voir «Mises en garde et précautions»).
Aucune maladie cancéreuse n'a été observée dans une étude clinique sur l'adalimumab avec une exposition de 258,9 patients-années chez 192 patients pédiatriques atteints de la maladie de Crohn.
Aucune maladie cancéreuse n'a été observée dans une étude pédiatrique sur le psoriasis en plaques avec exposition de 88,2 patients-années chez 77 patients pédiatriques.
Auto-anticorps
Au cours des études 1-5 portant sur la polyarthrite rhumatoïde, des auto-anticorps ont été recherchés à plusieurs reprises dans des échantillons de sérum de patients. Au cours de ces études adéquates et bien contrôlées, 11,9% des patients traités par l'adalimumab et 8,1% des patients traités par le placebo et la substance de comparaison active ayant présenté un titre négatif d'anticorps antinucléaires avant traitement ont présenté un titre positif à la 24e semaine. Dans toutes les études portant sur la polyarthrite rhumatoïde, le rhumatisme psoriasique et la spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew), deux patients sur les 3989 patients traités par l'adalimumab ont présenté les symptômes cliniques d'une nouvelle poussée de syndrome de type lupus. Après l'arrêt du traitement, l'état de santé des patients s'est amélioré. Aucun des patients n'a présenté de néphrite lupique ni de symptômes affectant le système nerveux central. Les effets d'un traitement au long cours par l'adalimumab sur l'apparition de maladies auto-immunes ne sont pas connus.
Psoriasis: rechute et détérioration
Sous inhibiteurs du TNF, y compris adalimumab, des cas de rechute de psoriasis, y compris de psoriasis pustuleux et palmo-plantaire, ainsi que des cas de détérioration d'un psoriasis existant ont été rapportés. Beaucoup de ces patients utilisaient concomitamment des immunosuppresseurs (p.ex. méthotrexate, corticostéroïdes). Une hospitalisation a été nécessaire pour certains d'entre eux. Le psoriasis s'est amélioré chez la plupart des patients après l'arrêt de l'inhibiteur du TNF. Chez certains patients, il y a eu une nouvelle exacerbation du psoriasis à la prise d'un autre inhibiteur du TNF. Lors de cas sévères ou si un traitement topique n'améliore pas l'affection ou même la détériore, il y a lieu d'envisager l'arrêt du traitement par AMGEVITA.
Foie: élévation des taux d'ALAT
Polyarthrite rhumatoïde et arthrite psoriasique:
Dans des études contrôlées de phase III portant sur l'adalimumab (40 mg s.c. toutes les deux semaines), une élévation des taux d'ALAT (≥3× la LSN) est survenue au cours de la phase d'observation entre la 4e et la 104e semaine chez 3,7% des patients traités par l'adalimumab et chez 1,6% des patients sous traitement de contrôle. Dans ces études, de nombreux patients utilisaient également des médicaments provoquant une élévation des enzymes hépatiques (p.ex. AINS, MTX).
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire:
Dans une étude contrôlée de phase III portant sur l'adalimumab, on a enregistré au cours d'une durée d'observation de 32 semaines, parmi les patients sous méthotrexate, une augmentation des taux d'ALAT (à ≥3× la LSN) chez 5,3% des patients recevant l'adalimumab et chez 2,7% des patients recevant le traitement de contrôle. Les patients traités sans méthotrexate n'ont présenté aucune augmentation des taux d'ALAT.
Maladie de Crohn:
Dans les études contrôlées de phase III portant sur l'adalimumab (dose initiale de 160 mg le jour 1 et de 80 mg le jour 15, ou de 80 mg le jour 1 et de 40 mg le jour 15, puis de 40 mg toutes les deux semaines), une élévation des taux ALAT (≥3× la LSN) est survenue pendant la phase d'observation entre la 4e et la 52e semaine chez 0,9% des patients traités par l'adalimumab et chez 0,9% des patients sous traitement de contrôle.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent:
Dans l'étude clinique de phase III sur l'adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de Crohn, l'efficacité et la sécurité de deux schémas posologiques adaptés au poids corporel ont été évaluées sur 52 semaines de traitement après le traitement d'induction adapté au poids corporel. On a observé des augmentations des taux d'ALAT à ≥3× la LSN chez 2,6% (5/192) des patients. 4 de ces patients avaient reçu des immunosuppresseurs de façon concomitante au début du traitement.
Colite ulcéreuse:
Dans les études contrôlées de phase III portant sur l'adalimumab (dose initiale de 160 mg le jour 1, de 80 mg le jour 15, puis de 40 mg toutes les deux semaines), des augmentations du taux d'ALAT (≥3× la LSN) ont été constatées chez 1,5% des patients sous l'adalimumab et chez 1% des patients sous traitement de contrôle au cours de la période d'observation de 1 à 52 semaines.
Psoriasis en plaques:
Dans des études contrôlées de phase III portant sur l'adalimumab (dose initiale de 80 mg, puis de 40 mg toutes les deux semaines), une élévation des taux d'ALAT (≥3× la LSN) est survenue durant la phase d'observation entre la 12e et la 24e semaine chez 1,8% des patients traités par l'adalimumab et chez 1,8% des patients sous traitement de contrôle.
Psoriasis en plaques chez l'enfant et l'adolescent:
Aucune augmentation des taux d'ALAT ≥3 x la LSN n'a été observée dans l'étude de phase III sur l'adalimumab chez les patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Spondylarthrite ankylosante:
Dans des études contrôlées de phase III portant sur l'adalimumab (40 mg toutes les deux semaines), une élévation des taux d'ALAT (≥3× la LSN) est survenue pendant la phase d'observation entre la 12e et la 24e semaine chez 2,4% des patients traités par l'adalimumab et chez 0,66% des patients sous traitement de contrôle.
Hidradénite suppurée:
Dans les études contrôlées sur l'adalimumab (dose initiale de 160 mg la semaine 0 et de 80 mg la semaine 2, puis 40 mg par semaine à partir de la semaine 4), une augmentation du taux d'ALAT (≥3× la LSN) a été observée au cours de la période d'observation de 12 à 16 semaines chez 0,3% des patients traités par l'adalimumab et 0,6% des patients recevant un traitement de contrôle.
Uvéite:
Dans les études contrôlées sur l'adalimumab chez des patients atteints d'uvéite (dose initiale de 80 mg à la semaine 0, puis 40 mg toutes les deux semaines en commençant la semaine 1), dans lesquelles la durée d'exposition des patients sous l'adalimumab était de 165,4 années-patients et la durée d'exposition des patients recevant la substance de contrôle correspondante était de 119,8 années-patients, on a observé une augmentation des taux d'ALAT à ≥3× la LSN chez 2,4% des patients traités par l'adalimumab et 2,4% des patients traités par la substance de contrôle.
Dans toutes les indications, les patients présentant une élévation des taux d'ALAT étaient asymptomatiques. En outre, dans la plupart des cas, l'élévation n'est survenue que de façon transitoire et a disparu au cours de la poursuite du traitement. Cependant, des réactions hépatiques sévères (y compris une insuffisance hépatique) ont été rapportées dans de très rares cas au cours des observations de l'utilisation chez des patients sous inhibiteurs du TNF, dont l'adalimumab.
Association avec l'azathioprine/6-mercaptopurine
Dans des études auprès de patients adultes atteints de maladie de Crohn, l'incidence d'effets indésirables à type de tumeurs malignes ou d'infections sévères était plus élevée sous l'association de l'adalimumab avec l'azathioprine/6-mercaptopurine que sous l'adalimumab seul.
Immunogénicité
La production d'anticorps dirigés contre l'adalimumab est associée à une clairance accrue et à une efficacité réduite de l'adalimumab. Il n'existe pas de rapport manifeste entre la présence d'anticorps neutralisants contre l'adalimumab et la survenue d'effets indésirables. L'immunogénicité au long cours de l'adalimumab est inconnue.
Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde qui ont participé aux études 1, 2 et 3 ont été examinés à plusieurs reprises quant au développement d'anticorps dirigés contre l'adalimumab au cours des périodes de traitement de 6 et de 12 mois. Des anticorps contre l'adalimumab ont été détectés chez 58 (5,5%) des 1053 patients ayant reçu de l'adalimumab dans les études pivots, par rapport à 2 (0,5%) des 370 patients ayant reçu un placebo. La fréquence était de 12,4% chez les patients sans co-administration de méthotrexate (étude 2), par rapport à 0,6% chez les patients avec une co-administration de méthotrexate. Les patients sous adalimumab seul administré toutes les deux semaines développent éventuellement plus souvent des anticorps que les patients recevant des administrations hebdomadaires d'adalimumab. La réponse ACR20 était plus faible chez les patients ayant développé des anticorps que chez les patients sans anticorps détectables dans le cadre d'un traitement avec la dose recommandée de 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie.
Chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire, des anticorps dirigés contre l'adalimumab ont été identifiés chez 27 (15,8%) des 171 patients sous adalimumab. La fréquence était de 22 (25,6%) patients sur 86 sans co-administration de méthotrexate, par rapport à 5 (5,9%) patients sur 85 recevant l'adalimumab en association avec le méthotrexate.
Chez les patients atteints d'arthrite psoriasique, des anticorps dirigés contre l'adalimumab ont été identifiés chez 38 (10%) des 376 patients sous adalimumab. La fréquence était de 13,5% (24 patients sur 178) dans le groupe sans co-administration de méthotrexate, par rapport à 7% (14 patients sur 198) dans le groupe recevant l'adalimumab en association avec le méthotrexate.
Chez les patients atteints de spondylarthrite ankylosante, des anticorps dirigés contre l'adalimumab ont été identifiés chez 17 (8,3%) des 204 patients sous adalimumab. La fréquence était de 8,6% (16 patients sur 185) dans le groupe sans co-administration de méthotrexate, par rapport à 5,3% (1 patient sur 19) dans le groupe recevant l'adalimumab en association avec le méthotrexate.
Chez les patients présentant une maladie de Crohn ou une colite ulcéreuse, des anticorps dirigés contre l'adalimumab ont été détectés au cours du traitement par l'adalimumab chez 7 (2,6%) des 269 patients atteints de la maladie de Crohn et chez 19 (3,9%) des 487 patients atteints de colite ulcéreuse.
3,3% des patients pédiatriques atteints d'une forme active modérée à sévère de la maladie de Crohn qui étaient traités par l'adalimumab ont développé des anticorps.
Parmi les patients atteints de psoriasis en plaques qui ont reçu de l'adalimumab en monothérapie pendant une longue période et ont participé à une étude dans laquelle le traitement a été suspendu, puis repris, la proportion de patients ayant développé des anticorps contre l'adalimumab après la reprise du traitement (11 patients sur 482; 2,3%) était similaire à celle avant l'interruption du traitement (11 patients sur 590; 1,9%).
Des anticorps dirigés contre l'adalimumab ont été identifiés chez 13% (5/38) des patients atteints de psoriasis pédiatrique qui étaient traités en monothérapie par 0,8 mg d'adalimumab par kg.
Des anticorps dirigés contre l'adalimumab ont été identifiés chez 10 (10,1%) sur 99 patients atteints de formes modérées à sévères d'hidradénite suppurée qui étaient traités par l'adalimumab.
Des anticorps dirigés contre l'adalimumab ont été identifiés chez 4,8% (12/249) des patients atteints d'uvéite non infectieuse qui étaient traités par l'adalimumab.
Vu que toute analyse sur l'immunogénicité n'est applicable qu'à l'agent actif examiné, les comparaisons des taux d'anticorps entre différents médicaments doivent être interprétées avec prudence.
Immunogénicité d'AMGEVITA dans les études de comparabilité
Des anticorps liants et neutralisants ont été détectés avec AMGEVITA et le médicament de référence à des fréquences comparables.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

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