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Données précliniques

Mutagénicité
Dans une étude in vitro réalisée avec le méthylphénidate sur des cellules ovariennes de hamster chinois (cellules CHO), il y a eu une augmentation de l'échange de chromosomes sœurs et des aberrations chromosomiques. Cependant, aucun effet génotoxique n'a été observé dans plusieurs autres études in vitro, dont trois tests in vitro (test de mutation inverse d'Ames, test de mutation antérograde sur cellules de lymphome de souris, test d'aberrations chromosomiques sur lymphocytes humains). Deux tests des micronoyaux effectués sur des cellules de moelle osseuse de souris in vivo n'ont pas révélé d'effets clastogènes ou aneugènes pour des doses allant jusqu'à 250 mg/kg.
Dans l'une de ces études, on a utilisé la même souche de souris B6C3F1 que celle ayant présenté des tumeurs hépatiques lors d'un bioassay de carcinogénicité. Des mesures des mutations cII dans le foie et les micronoyaux des réticulocytes du sang périphérique de souris Big-Blue, dans les micronoyaux des réticulocytes du sang périphérique et des mutations HPRT, ainsi que des aberrations chromosomiques chez le macaque Rhésus et des mutations du gène PIG-A chez de jeunes rats, de la fréquence dans le sang de réticulocytes contenant des micronoyaux et des altérations de l'ADN dans les cellules sanguines, cérébrales et hépatiques chez les rats mâles adultes traités en continu durant 28 jours, ainsi que la mesure des micronoyaux des érythrocytes dans le sang périphérique de souris n'ont pas mis en évidence de potentiel génotoxique.
Carcinogénicité
Dans une expérimentation animale sur la durée de vie chez la souris, le méthylphénidate a provoqué une augmentation de la fréquence des adénomes hépatocellulaires (tumeur hépatique bénigne) et, dans les espèces de sexe masculin seulement, une survenue accrue d'hépatoblastomes (tumeur hépatique maligne), à une dose d'environ 60 mg/kg/jour (environ 35× supérieure à la MRHD calculée en mg/kg).
L'hépatoblastome est une forme de tumeur maligne relativement rare chez les rongeurs. Aucune augmentation générale de l'incidence des tumeurs hépatiques malignes n'a été observée. La race de souris testée est particulièrement sujette au développement de tumeurs hépatiques.
L'on suppose que l'hépatoblastome est causé par des mécanismes non-génotoxiques, tels qu'une augmentation de la prolifération des cellules hépatiques.
Cette hypothèse correspond à l'augmentation du poids du foie observée chez les souris durant cette étude sur la carcinogénicité.
Durant une étude de carcinogénicité réalisée chez des rats F344 sur toute la durée de vie, le méthylphénidate n'a engendré aucune augmentation des tumeurs. La dose la plus élevée utilisée durant l'étude était d'environ 45 mg/kg/jour (environ 26× supérieure à la MRHD calculée en mg/kg).
Toxicité sur la reproduction
Le méthylphénidate peut provoquer des anomalies chez l'embryon de lapin.
Une étude de reproduction chez le lapin avec le méthylphénidate a montré dans deux portées à une dose de 200 mg/kg/jour des spina bifida et des rotations des membres postérieurs. L'exposition (AUC) à cette dose était environ 5.1 fois plus élevée que l'exposition extrapolée à la dose maximale recommandée chez l'homme (MRHD). L'exposition à la dose inférieure la plus proche pour laquelle aucun cas de spina bifida n'a été observé correspondait à 0.7 fois l'exposition extrapolée à la MRHD.
Une seconde étude a été réalisée à des doses élevées de 300 mg/kg/jour, considérées comme toxiques pour les mères. Aucun spina bifida n'a été trouvé parmi les 12 portées survivantes (92 fœtus). L'exposition (AUC) à 300 mg/kg correspondait à 7.5 fois l'exposition extrapolée à la MRHD.
L'administration d'une dose de méthylphénidate de 75 mg/kg/jour (20.9 fois plus élevée que l'exposition (AUC) à la MRHD) a induit chez le rat une toxicité fœtale caractérisée par la survenue plus fréquente chez les fœtus de retards d'ossifications du crâne et de l'os hyoïde, ainsi que de côtes surnuméraires courtes.
Le méthylphénidate n'a pas nui à la fertilité de souris mâles ou femelles soumises à une étude de reproduction continue de 18 semaines durant laquelle le médicament a été ajouté à leur nourriture. L'étude a été menée sur deux générations de souris ayant reçu en continu des doses de méthylphénidate allant jusqu'à 160 mg/kg/jour (correspond à env. 90 fois la MRHD calculée en mg/kg).
Après administration de méthylphénidate chez des rattes pendant la gestation et la lactation à des doses allant jusqu'à 45 mg/kg/jour (dose 26 fois supérieure à la MRHD calculée en mg/kg), la prise de poids des petits a diminué à la dose la plus élevée. Aucun autre effet sur le développement post-natal n'a cependant été observé.
Toxicité juvénile
Durant une étude conventionnelle menée chez de jeunes rats, une dose allant jusqu'à 100 mg/kg/jour de méthylphénidate a été administrée par voie orale durant 9 semaines, à partir du début de la phase post-natale (jour 7 après la naissance) jusqu'à la maturité sexuelle (semaine 10 après la naissance). Lors des examens effectués sur les animaux adultes (semaines 13-14 après la naissance), une diminution de l'activité locomotrice spontanée a été observée chez les mâles et les femelles qui avaient reçu une dose de 50 mg/kg/jour ou plus élevée. Chez les femelles qui avaient reçu la dose la plus élevée de 100 mg/kg/jour (environ 58× supérieure à la MRHD calculée en mg/kg), un déficit a été observé lors de l'apprentissage d'une tâche spécifique.

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