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Information professionnelle sur ITULAZAX:ALK-Abelló AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Pollinis allergeni extractum normatum (Betula verrucosa).
Excipients
Gelatina (ex piscis), Mannitolum, Natrii hydroxidum q.s., pro dosi corresp. Natrium 0,49 mg.

Indications/Possibilités d’emploi

Itulazax est indiqué chez les adultes et les enfants âgés de 5 ans et plus pour le traitement de la rhinite et/ou de la conjonctivite allergique, modérée à sévère, induite par le pollen des arbres du groupe homologue du bouleau1. Les conditions d’utilisation sont des symptômes persistants malgré l’utilisation de médicaments soulageant les symptômes et une sensibilisation avérée au pollen de bouleau et/ou à Bet v 1 (prick-test et/ou IgE spécifiques).

Posologie/Mode d’emploi

Le traitement par Itulazax doit être instauré par des médecins expérimentés dans le traitement des maladies de type allergique. La première dose sera effectuée sous surveillance médicale et le patient sera ensuite surveillé pendant au moins une demi-heure, de sorte à pouvoir discuter des effets indésirables éventuels et définir son traitement éventuel.
Posologie usuelle
La posologie recommandée chez les adultes et les enfants âgés de 5 ans et plus est de un comprimé (12 SQ-Bet) par jour.
Il est recommandé de commencer le traitement 16 semaines avant le début prévu de la saison pollinique des arbres du groupe homologue du bouleau et de le poursuivre pendant la saison pollinique des arbres.
L’efficacité à long terme n’a pas encore été étudiée. Si aucune amélioration des symptômes n’est observée durant la première année de traitement par Itulazax, la poursuite du traitement n’est pas indiquée.
Patients âgés
On ne dispose d’aucune donnée sur le traitement des patients de plus de 65 ans.
Enfants de moins de 5 ans
On ne dispose d’aucune expérience clinique avec Itulazax chez les enfants de moins de 5 ans. Itulazax n’est pas autorisé pour une utilisation chez les enfants de moins de 5 ans
Mode dadministration
Itulazax est un comprimé lyophilisé oral. Le comprimé doit être retiré prudemment de la plaquette avec des doigts secs juste avant la prise et être placé sous la langue, où il se dissoudra. Il faut éviter d’avaler pendant environ une minute. Pendant les 5 minutes suivant la prise, il ne faut ni manger ni boire.
Si le traitement par Itulazax est interrompu pendant une période allant jusqu’à sept jours, le patient peut reprendre le traitement de lui-même. Si le traitement a été interrompu pendant plus de sept jours, il est recommandé de consulter un médecin avant de reprendre le traitement.

Contre-indications

·Hypersensibilité à l’un des excipients (voir la liste complète des composants sous « Composition »).
·Les patients ayant un VEMS < 70 % de la valeur prédite (après une pharmacothérapie adéquate) au début du traitement.
·Les patients qui ont eu une exacerbation sévère de l’asthme au cours des 3 derniers mois.
·Les patients présentant une inflammation sévère ou des lésions ouvertes dans la cavité buccale.
·Patients ayant reçu un diagnostic d’œsophagite à éosinophile ou en présentant des symptômes actifs.

Mises en garde et précautions

Réactions allergiques systémiques sévères
En cas de réactions allergiques systémiques sévères, d’exacerbations sévères de l’asthme, d’œdème du pharynx sévère, de difficultés à avaler, de difficultés respiratoires, de modification de la voix, de chute de la tension artérielle ou de sensation de constriction de la gorge, le traitement doit être interrompu et un médecin doit être consulté immédiatement. Une rougeur de la peau, un prurit, une sensation de chaleur, un malaise général et une agitation/anxiété peuvent indiquer le début d’une réaction systémique.
Les patients doivent être informés de ce risque et des options de traitement en cas de réaction allergique sévère. Ce faisant, la remise d’un set d’urgence (comprenant un auto-injecteur d’adrénaline) et de ses instructions d’utilisation sera envisagée.
Les patients doivent être instruits qu’en cas d’apparition de réactions systémiques allergiques sévères, d’un angio-œdème, de difficultés de déglutition, de difficultés respiratoires, d’une modification de la voix ou d’une sensation de boule dans la gorge, ils doivent non seulement utiliser le set d’urgence, mais aussi contacter immédiatement un médecin.
Les réactions anaphylactiques doivent être traitées en premier lieu à l’adrénaline.
Différents médicaments peuvent interagir avec les effets de l’adrénaline, compliquer ainsi le traitement éventuel de l’anaphylaxie et accroître le risque de l’immunothérapie spécifique.
Les patients traités par bêtabloquants n’atteignent éventuellement qu’une réponse insuffisante ou aucune réponse aux doses usuelles d’adrénaline.
Inversement, les effets de l’adrénaline peuvent être renforcés chez les patients traités par antidépresseurs tricycliques, inhibiteurs de monoamine oxydase (iMAO) et/ou inhibiteurs de la COMT, ce qui peut mettre en jeu le pronostic vital. Cet aspect doit être pris en compte avant l’instauration d’une immunothérapie allergénique.
Les patients présentant une cardiopathie peuvent éventuellement être exposés à un risque accru lors de réactions allergiques systémiques sévères. L’expérience clinique avec Itulazax chez les patients présentant une cardiopathie est limitée.
Chez les patients qui ont déjà développé une réaction allergique systémique à une immunothérapie allergénique par voie sous-cutanée au pollen d’arbre, l’instauration d’un traitement par Itulazax doit être évaluée attentivement. Il convient également de disposer des mesures nécessaires pour traiter les réactions éventuelles. Cette recommandation repose sur l’expérience acquise post-commercialisation d’un comprimé sublingual correspondant pour l’immunothérapie aux pollens de graminées. Cette expérience montre que le risque de réaction allergique sévère peut être accru chez les patients qui ont déjà eu une réaction allergique systémique à une immunothérapie par voie sous-cutanée au pollen de graminées.
Asthme
Il est reconnu que l’asthme est un facteur de risque prédisposant à des réactions allergiques systémiques sévères.
L’utilisation d’Itulazax n’a pas été étudiée chez les patients souffrant d’asthme sévère et/ou non contrôlé.
Les patients souffrant d’asthme doivent être informés de la nécessité de consulter immédiatement un médecin si leur asthme s’aggrave soudainement.
Chez les patients asthmatiques atteints d’une infection respiratoire aiguë, le début du traitement par Itulazax doit être reporté jusqu’à ce que l’infection soit guérie.
Inflammations de la cavité buccale
Chez les patients atteints d’inflammations sévères de la cavité buccale (p. ex. lichen plan oral, ulcérations buccales ou candidose buccale), ayant des plaies dans la bouche ou ayant subi récemment une intervention chirurgicale au niveau de la cavité buccale (y compris extraction ou perte d’une dent), l’instauration du traitement par Itulazax doit être reportée et un traitement en cours par Itulazax doit être interrompu transitoirement afin que la cavité buccale puisse cicatriser.
Réactions allergiques locales
Pendant le traitement par Itulazax, le patient est exposé à l’allergène auquel il est allergique. On doit donc s’attendre à des réactions allergiques locales au cours du traitement. Ces réactions sont normalement légères ou modérées, mais des réactions plus sévères peuvent se produire. Si le patient souffre d’effets indésirables locaux significatifs au cours du traitement, un traitement par anti-allergiques (p. ex. antihistaminiques) doit être envisagé.
Œsophagite à éosinophiles
Des cas d’œsophagite à éosinophiles ont été signalés en relation avec le traitement par Itulazax. Une prudence particulière est de rigueur en cas de traitement de patients ayant des antécédents de suspicion d’œsophagite à éosinophiles. Les patients présentant des symptômes gastro-œsophagiens sévères ou persistants, tels qu’une dysphagie ou une dyspepsie, doivent interrompre le traitement par Itulazax et consulter un médecin pour une évaluation médicale.
Maladies du système immunitaire, maladies tumorales
L’utilisation d’Itulazax n’a pas été étudiée chez les patients souffrant de maladies auto-immunes actives ou mal contrôlées, de défauts immunitaires, de déficit immunitaire, d’immunosuppression ou de tumeurs malignes actives. Itulazax doit donc être prescrit avec prudence chez ces patients.
Allergie au poisson
Itulazax peut contenir des traces de protéines de poisson. Les données disponibles n’indiquent pas de risque accru de réactions allergiques chez les patients souffrant d’allergie au poisson.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

Aucune étude sur les interactions n’a été menée chez l’homme et aucune interaction médicamenteuse potentielle provenant d’autres sources n’a été identifiée. Un traitement simultané par des antiallergiques symptomatiques peut augmenter le seuil de tolérance à l’immunothérapie chez le patient. Cet aspect doit être pris en considération lors de l’arrêt de ces médicaments.

Grossesse, Allaitement

Grossesse
Il n’existe aucune expérience concernant l’utilisation d’Itulazax chez la femme enceinte. Les études expérimentales animales n’ont pas révélé de risque accru pour le fœtus. Le traitement par Itulazax ne doit pas être commencé pendant la grossesse. Si une grossesse est constatée au cours du traitement, celui-ci peut être poursuivi après une évaluation minutieuse de l’état général de la patiente (incluant la fonction pulmonaire) et des réactions aux administrations précédentes d’Itulazax. Chez les patientes souffrant d’asthme préexistant, une surveillance étroite est recommandée pendant la grossesse.
Allaitement
On ne dispose pas de données cliniques sur l’utilisation d’Itulazax pendant l’allaitement. Les allergènes ou leurs produits de dégradation ne sont pas systémiquement mesurables chez la mère ; l’enfant n’y est donc pas exposé pendant l’allaitement. Aucun effet néfaste sur la santé du nouveau-né allaité/de l’enfant n’est attendu. Itulazax peut être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données cliniques concernant l’utilisation d’Itulazax sur la fertilité. Les études expérimentales animales n’ont révélé aucun trouble de reproduction chez l’un ou l’autre sexe (voir les données précliniques).

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude correspondante n’a été effectuée.

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
Les patients prenant Itulazax doivent surtout s’attendre à des réactions allergiques locales légères à modérées, survenant au cours des premiers jours du traitement et régressant en quelques mois (dans la plupart des cas en 1 à 2 semaines). Pour la majorité des manifestations, on peut s’attendre à ce que les réactions apparaissent dans les 10 minutes suivant la prise d’Itulazax avant de se dissiper dans l’heure qui suit. Des réactions allergiques locales plus sévères peuvent se produire (voir « Mises en garde et précautions »).
Liste des effets indésirables
La liste suivante des effets indésirables associés au traitement par Itulazax repose sur des données provenant d’études cliniques contrôlées par placebo menées chez des patients adultes ainsi que sur les données communiquées suite à la mise sur le marché.
Les effets indésirables sont classés selon leur fréquence :
La fréquence des effets est indiquée comme suit : « très fréquents » (≥1/10), « fréquents » (≥1/100 à <1/10), « occasionnels » (≥1/1000 à <1/100), « rares » (≥1/10 000 à <1/1000), « très rares » (<1/10 000), « fréquence inconnue » (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Fréquents : syndrome d’allergie orale
Fréquence inconnue : réactions anaphylactiques
Affections du système nerveux
Fréquents : dysgueusie
Affections de loreille et du labyrinthe
Très fréquents : prurit auriculaire (13 %)
Affections oculaires
Fréquents : symptômes d’une conjonctivite allergique*
*Les symptômes d’une conjonctivite allergique incluent généralement hyperhémie conjonctivale, irritation oculaire, œdème/gonflement de l’œil, œdème palpébral, prurit oculaire, larmoiement accru et hyperhémie oculaire
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquents : irritations de la gorge (29 %)
Fréquents : toux, gorge sèche, dysphonie, dyspnée, douleurs oropharyngées, paresthésie dans la région du pharynx, œdème pharyngé, rhinite
Occasionnels : œdème laryngé, sensation de gorge serrée
Affections gastro-intestinales
Très fréquents : œdème buccal (14 %), prurit oral (38 %), paresthésie buccale (11 %), prurit de la langue (13 %)
Fréquents : douleurs abdominales, diarrhée, dyspepsie, dysphagie, reflux gastro-œsophagien, glossodynie, hypoesthésie buccale, œdème des lèvres, prurit des lèvres (démangeaisons des lèvres), nausées, gêne buccale, vésicules sur la muqueuse buccale, stomatite, gonflement de la langue
Occasionnels : glossite, bulle labiale, aphtes, irritation de l’œsophage
Fréquence inconnue : œsophagite à éosinophiles
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents : urticaire
Occasionnels : angio-œdème
Troubles généraux et anomalies au site dadministration
Fréquents : gêne thoracique, sensation de corps étranger
Description deffets secondaires spécifiques
L’immunothérapie allergénique par Itulazax exige l’administration répétée de l’allergène naturel auquel le patient est allergique. Au début du traitement, les patients doivent être informés des effets indésirables possibles et des options de traitement à leur disposition afin d’ajuster les attentes vis-à-vis du traitement et d’optimiser l’observance.
Des réactions allergiques locales se sont produites dans les voies respiratoires supérieures ou le tractus gastro-intestinal. Un prurit oral a été signalé chez 38 %, une irritation de la gorge chez 29 % et des démangeaisons de la langue chez 13 % des patients.
Le traitement par Itulazax peut entraîner une aggravation des symptômes du syndrome d’allergie orale préexistant. En général, les symptômes apparaissent au début du traitement et peuvent disparaître au cours de celui-ci.
Les réactions allergiques systémiques, y compris les réactions anaphylactiques, sont des risques connus chez les patients recevant une immunothérapie allergénique et sont considérées comme un effet de classe.
Enfants et adolescents
Globalement, le profil de sécurité observé chez les enfants et les adolescents traités par Itulazax dans des études cliniques était similaire à celui observé chez les adultes.
Dans les études cliniques, les réactions anaphylactiques chez les enfants et adolescents ont été signalées comme étant «occasionnelles» (0,2%).
On ne dispose d’aucune donnée sur le traitement par Itulazax des enfants de moins de 5 ans.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Dans une étude de phase I, des patients adultes souffrant de rhinite allergique et/ou de conjonctivite induite par le pollen de bouleau ont reçu des doses allant jusqu’à 24 SQ-Bet. Chez les enfants et les adolescents, on ne dispose pas de données sur l’utilisation de doses supérieures aux doses journalières recommandées de 12 SQ-Bet.
Signes et symptômes
L’administration de doses supérieures à la dose journalière recommandée peut augmenter le risque d’effets indésirables, y compris le risque de réactions allergiques systémiques ou de réactions allergiques locales sévères. En cas de réactions allergiques systémiques sévères, d’exacerbations sévères de l’asthme, d’œdème pharyngé sévère, de difficultés à avaler, de difficultés respiratoires, de modification de la voix, de chute de la tension artérielle ou de sensation de constriction de la gorge, il convient de consulter immédiatement un médecin pour une évaluation médicale.
Traitement
Ces réactions doivent être traitées par des médicaments symptomatiques correspondants.

Propriétés/Effets

Code ATC
V01AA05
Mécanisme daction/Pharmacodynamique
Itulazax est un extrait d’allergène pour l’immunothérapie de la rhinite allergique et/ou de la conjonctivite induite par le pollen du groupe homologue du bouleau. L’immunothérapie allergénique consiste en l’administration répétée d’allergènes aux personnes allergiques, dans le but de modifier la réponse immunitaire à l’allergène.
L’activité pharmacodynamique de l’immunothérapie allergénique cible le système immunitaire, bien que le mécanisme d’action à l’origine de l’efficacité clinique ne soit pas encore entièrement éclairci.
Les maladies allergiques de type I sont médiées par des IgE spécifiques à l’allergène et l’activation par l’allergène de cellules effectrices.
La formation d’IgG4 spécifique à l’allergène qui entre en compétition avec les IgE pour se fixer aux allergènes, est observée pendant l’immunothérapie. Les patients traités par Itulazax ont montré une réduction de la liaison des IgE à l’allergène du bouleau et une augmentation de l’IgG4 spécifique du bouleau avec une réactivité croisée aux arbres du groupe homologue du bouleau. L’augmentation du taux d’IgG4 est observée après 1 mois de traitement environ et se maintient tout au long de la période de traitement.
Efficacité clinique
L’efficacité clinique d’Itulazax dans le traitement des patients souffrant de rhinite allergique et/ou de conjonctivite induite par le pollen de bouleau, avec ou sans asthme (contrôlé/partiellement contrôlé) a été étudiée dans deux études de phase III. Les résultats de ces études sont décrits ci-dessous.
Étude de phase III (TT-04)
L’étude de phase III était une étude multinationale randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, menée auprès de 634 adultes et adolescents (12-65 ans) souffrant de rhinite allergique et/ou de conjonctivite induite par le pollen de bouleau.
Les patients ont reçu Itulazax (12 SQ-Bet) ou le placebo environ 16 semaines avant le début de la saison pollinique du bouleau et ont poursuivi le traitement tout au long de la saison avec une durée moyenne de 32 semaines.
Le critère d’évaluation principal était le score total combiné moyen (TCS) des symptômes de rhinoconjonctivite et de l’utilisation de médicaments à la demande pendant la saison pollinique du bouleau (BPS).
Les interruptions de traitement ont été plus fréquentes avec Itulazax qu’avec le placebo (40/320 contre 22/314). La différence s’explique principalement par l’abandon du traitement en raison d’effets secondaires (26/320 contre 8/314).
Les patients sous Itulazax ont présenté un TCS inférieur statistiquement significatif par rapport au placebo (différence relative de 40 %, différence absolue de 3,02 (p < 0,0001)).
Cette différence est due à un score moyen des symptômes de la rhinoconjonctivite (DSS, échelle totale 0-18) inférieur de 37 % (p < 0,0001) (différence absolue de 1,32) et à un score moyen de recours aux médicaments (DMS, échelle totale de 0-20) inférieur de 49 % (p = 0,0001) (différence absolue de 1,58) par comparaison avec le placebo (tableau 1).
Des différences comparables ont également été observées pendant la saison pollinique des arbres (TPS), qui a été définie comme la saison pollinique combinée de l’aulne, du noisetier et du bouleau.
La différence relative par comparaison avec le placebo en ce qui concerne le TCS, le DSS et le DMS était de 37 % (p < 0,0001), 33 % (p < 0,0001) et 47 % (p < 0,0001) pendant la TPS. La différence absolue par comparaison avec placebo en termes de TCS, DSS et DMS était de 2,27, 0,99 et 1,20 pendant la TPS (tableau 1). Ainsi, le traitement par Itulazax a eu un effet thérapeutique soutenu pendant toute la durée de la TPS (c’est-à-dire lors des jours où le nombre de pollens d’aulne, de noisetier ou de bouleau dépassait un seuil prédéfini), qui était en moyenne de 50 jours.
Des analyses post-hoc ont montré des différences de TCS pendant la saison séparée des pollens d’aulne/de noisetier (Tableau 1).
Tableau 1 Évaluation basée sur les scores des symptômes et du recours aux médicaments pendant la saison pollinique (TT-04)

N

Moyenne ajustée

Différence absolue (placebo – Itulazax)
[IC à 95%]

Différence relative en % par rapport au placebo [IC à 95%].

Valeur p

TCS moyen pendant la BPS

Placebo

292

7,62

---

---

Itulazax

283

4,61

3,02 [1,99 ; 4,05]

40 [28,24 ; 49,51]

˂0,0001

TCS moyen pendant la TPS (FASBPS)

Placebo

292

6,22

---

---

Itulazax

283

3,95

2,27 [1,44 ; 3,11]

37 [24,99 ; 46,62]

˂0,0001

DSS moyen pendant la BPS (FASBPS)

Placebo

292

3,60

---

---

Itulazax

283

2,28

1,32 [0,84 ; 1,81]

37 [25,29 ; 46,70]

˂0,0001

DSS moyen pendant la TPS (FASBPS)

Placebo

292

3,02

---

---

Itulazax

283

2,03

0,99 [0,60 ; 1,38]

33 [21,45 ; 42,56]

˂0,0001

DMS moyen pendant la BPS (FASBPS)

Placebo

292

3,21

---

---

Itulazax

283

1,63

1,58 [0,94 ; 2,22]

49 [33,38 ; 62,41]

˂0,0001

DMS moyen pendant la TPS (FASBPS)

Placebo

292

2,58

---

---

Itulazax

283

1,37

1,20 [0,69 ; 1,72]

47 [30,47 ; 60,29]

˂0,0001

TCS moyen pendant l’AHPS (FASBPS)

Placebo

286

4,07

---

---

Itulazax

278

2,87

1,21 [0,46 ; 1,96]

30 [12,61 ; 43,80]

0,0015

N = nombre de patients avec observations, TCS = score total combiné (échelle totale 0-38), BPS = saison pollinique du bouleau, TPS = saison des pollens d’arbre, FASBPS = sujets inclus dans l’analyse complète (full analysis set) avec observations pendant la BPS, DSS = score quotidien de symptômes, DMS = score quotidien de recours aux médicaments, AHPS = saison pollinique de l’aulne et du noisetier combinés.

Le DSS était la somme de 4 symptômes de rhinite et 2 symptômes de conjonctivite (échelle totale 0-18).
La DMS était la somme des médicaments à la demande fournis par le promoteur (échelle totale 0-20).
TPS : défini comme le nombre total de jours de la saison pollinique du noisetier, de l’aulne et du bouleau.

BPS : la date de début a été fixée comme le premier jour de 3 jours consécutifs avec une concentration de pollen de bouleau ≥ 30 grains/m3 et la date de fin comme le dernier jour de la dernière occurrence de 3 jours consécutifs avec une concentration de pollen de bouleau ≥ 30 grains/m3.

Saison de l’aulne/du noisetier : la date de début a été fixée au premier jour de 3 jours consécutifs avec une concentration de pollen ≥ 10 grains/m3 et la date de fin au dernier jour de la dernière occurrence de 3 jours consécutifs avec une concentration de pollen ≥ 10 grains/m3.

Étude pédiatrique de phase III (TT-06)
L’étude de phase III était une étude multirégionale randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, menée auprès de 952 enfants et adolescents (5-17 ans, Itulazax N = 473, Placebo N = 479) souffrant de rhinite et/ou de conjonctivite modérée à sévère, induite par le pollen de bouleau et le pollen des arbres appartenant au groupe homologue du bouleau.
Les patients ont reçu Itulazax (12 SQ-Bet) ou le placebo au moins 12 semaines avant le début de la saison des pollens d’arbre (TPS) et ont poursuivi le traitement tout au long de la TPS, de sorte que la durée moyenne de traitement atteignait 36 semaines. L’étude comportait 2 cohortes qui ont débuté au cours de deux années consécutives.
Le critère d’évaluation principal était le score total combiné moyen (TCS) pendant la saison pollinique du bouleau (BPS). Le TCS est la somme du score quotidien de symptômes de la rhinoconjonctivite (DSS) et du score quotidien de recours aux médicaments (DMS).
Les critères d’évaluation secondaires les plus importants étaient le TCS moyen pendant la TPS, le DSS moyen pendant la BPS et la TPS et le DMS moyen pendant la BPS et la TPS. La TPS était définie comme la saison pollinique combinée de l’aulne, du noisetier, du bouleau et du chêne.
Le traitement par Itulazax a entraîné une amélioration statistiquement significative et cliniquement pertinente du TCS pendant la BPS par rapport au placebo (différence relative de 21,9 %, différence absolue de 1,29 (p < 0,0004)). Cette différence est due à un score moyen des symptômes de la rhinoconjonctivite (DSS, échelle totale 0-18) inférieur de 13,3 % (p = 0,0354) (différence absolue de 0,37) et à un score moyen de recours aux médicaments (DMS, échelle totale de 0-20) inférieur de 35,7 % (p < 0,0001) (différence absolue de 0,86) par comparaison avec le placebo (Tableau 2).
Le traitement par Itulazax a montré une amélioration statistiquement significative du TCS pendant la TPS par rapport au placebo (différence relative de 18,7 %, différence absolue de 0,85 (p = 0,0010)).
Les taux d’abandon de l’étude et d’interruption du traitement étaient faibles dans les deux groupes de traitement, bien que, en raison de la survenue d’effets insérables, un nombre plus important de patients a interrompu le traitement dans le groupe de traitement par Itulazax que dans le groupe placebo (4,2 % contre 1,7 %).
Tableau 2 Évaluation basée sur les scores des symptômes et du recours aux médicaments pendant la saison pollinique (FAS) (TT-06)

N

Moyenne ajustée

Différence absolue [IC à 95 %]

Différence relative en % [IC à 95 %].

Valeur p

TCS moyen pendant la BPS

Placebo

479

5,88

---

---

Itulazax

473

4,60

1,29 [0,58 ; 2,00]

21,9 [10,6 ; 31,9]

0,0004

TCS moyen pendant la TPS

Placebo

479

4,51

---

---

Itulazax

473

3,66

0,85 [0,34 ; 1,35]

18,7 [8,1 ; 28,2]

0,0010

DSS moyen pendant la BPS

Placebo

479

2,75

---

---

Itulazax

473

2,39

0,37 [0,03 ; 0,71]

13,3 [1,0 ; 24,2]

0,0354

DSS moyen pendant la TPS

Placebo

479

2,28

---

---

Itulazax

473

2,04

0,24 [-0,02 ; 0,50]

10,6 [-1,0 ; 20,8]

a

DMS moyen pendant la BPS

Placebo

479

2,42

---

---

Itulazax

473

1,55

0,86 [0,45 ; 1,28]

35,7 [20,7 ; 48,4]

a

DMS moyen pendant la TPS

Placebo

479

1,72

---

---

Itulazax

473

1,18

0,54 [0,26 ; 0,82]

31,3 [16,6 ; 43,9]

a

BPS = saison pollinique du bouleau, IC = intervalle de confiance, DMS = score quotidien de recours aux médicaments, DSS = score quotidien de symptômes, N = nombre de patients dans l’ensemble d’analyse complet (full analysis set), valeur p = valeur p lors du test de supériorité (différence absolue de 0), TCS = score total combiné, TPS = saison des pollens d’arbre.

N pour le placebo repose sur 457 observations et 22 observations imputées pendant la BPS ainsi que sur 461 observations et 18 observations imputées pendant la TPS.

N pour Itulazax repose sur 444 observations et 29 observations imputées pendant la BPS ainsi que sur 448 observations et 25 observations imputées pendant la TPS.

Différence absolue : Placebo-Itulazax, différence relative (Placebo-Itulazax)/Placebo.

Plusieurs imputations ont été utilisées pour compléter les données manquantes selon la stratégie hypothétique. Le critère d’évaluation ayant subi une transformation de racine carrée a été analysé dans un modèle LME, avec, pour effets fixes, le traitement, la cohorte et le groupe d'âge et, pour effets aléatoires, la station de mesure du pollen au sein de la cohorte, avec des erreurs résiduelles différentes définies pour chaque groupe de traitement. Pour estimer la différence absolue, la transformation inverse a été utilisée.

Le DSS était la somme de 4 symptômes de rhinite et 2 symptômes de conjonctivite (échelle totale 0-18).
La DMS était la somme des médicaments à la demande fournis par le promoteur (échelle totale 0-20).
TPS : défini comme le nombre de jours de la saison pollinique du noisetier, de l’aulne et du bouleau.

BPS : la date de début a été fixée comme le premier jour de 3 jours consécutifs avec une concentration de pollen de bouleau ≥ 30 grains/m3 et la date de fin comme le dernier jour de la dernière occurrence de 3 jours consécutifs avec une concentration de pollen de bouleau ≥ 30 grains/m3.

aNon significative selon le contrôle de la multiplicité

Pharmacocinétique

Absorption/Distribution/Métabolisme/Élimination
Aucune étude clinique n’a été réalisée pour évaluer la pharmacocinétique et la métabolisation d’Itulazax. L’effet de l’immunothérapie allergénique est médié par des mécanismes immunologiques et les informations disponibles sur les propriétés pharmacocinétiques sont limitées.
Les molécules actives de l’extrait allergénique sont surtout composées de protéines. Des études sur les produits d’immunothérapie allergénique par voie sublinguale ont montré qu’il n’y a pas d’absorption passive de l’allergène par la muqueuse buccale. Les données disponibles indiquent que l’allergène est absorbé via la muqueuse buccale par les cellules dendritiques, en particulier les cellules de Langerhans. On suppose que les allergènes non absorbés de cette manière sont hydrolysés en acides aminés et en petits polypeptides dans la lumière du tube digestif. Il n’est pas démontré que les allergènes contenus dans Itulazax soient absorbés dans une proportion significative dans le système vasculaire après une administration sublinguale.

Données précliniques

Les études conventionnelles sur la toxicité générale chez la souris naïve et la génotoxicité in vitro n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. La toxicité pour la reproduction et le développement a été étudiée chez les souris dans le cadre d’une étude de toxicité chronique. Aucun effet sur les organes reproducteurs des deux sexes n’a été observé avec l’administration répétée, et le développement embryo-fœtal chez les souris était normal.
Aucune étude sur la pharmacologie de sécurité, la cancérogénicité et la tolérance locale n’a été réalisée.

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Ne pas conserver au-dessus de 30°C. Conserver dans l’emballage d’origine pour protéger le contenu de l’humidité.
Conserver hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

67275 (Swissmedic)

Présentation

Emballages de 30 et de 90 doses [A]

Titulaire de l’autorisation

ALK-Abelló AG, 8304 Wallisellen

Mise à jour de l’information

Février 2025
1 Groupe homologue du bouleau : Betula verrucosa (bouleau), Alnus glutinosa (aulne), Carpinus betulus (charme), Corylus avellana (noisetier), Quercus alba (chêne), Castanea satavia (châtaignier) et Fagus sylvatica (hêtre).

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