Effets indésirablesRésumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents (avec l’indication de fréquence : très fréquents) sont : diarrhées, infection des voies respiratoires supérieures, rhinopharyngites et céphalées. Les effets indésirables les plus graves rapportés chez les patients participant aux études cliniques sont une infection à méningocoque et une septicémie à méningocoque (voir rubrique « Mises en garde et précautions »).
Tableau des effets indésirables
Le tableau 8 présente les effets indésirables rapportés dans les études cliniques et observés après la commercialisation.
Les effets indésirables sont présentés par classes de systèmes d’organes selon la base de données MedDRA et fréquence selon la convention MedDRA : très fréquents (≥ 1/10) ; fréquents (≥ 1/100, < 1/10) ; occasionnels (≥ 1/1000, < 1/100) ; rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rares (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un degré de sévérité décroissant.
Tableau 8 : Effets indésirables rapportés dans les études cliniques et après la commercialisation
Classe de systèmes d’organes MedDRA
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Très fréquent (≥ 1/10)
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Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
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Occasionnel (≥ 1/1000, < 1/100)
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Infections et infestations
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Infection des voies aériennes supérieures, rhinopharyngite
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Infection du tractus urinaire
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Infection à méningocoquec, infection à gonococciqued
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Affections du système immunitaire
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Réaction anaphylactiquea, hypersensibilité b
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Affections du système nerveux
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Céphalées
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Vertiges
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Affections gastro-intestinales
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Diarrhée
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Vomissements, douleurs abdominales, nausées, dyspepsie
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané
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Urticaire, prurit, rash
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Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
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Arthralgie, dorsalgie, myalgie, contractures musculaires
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration
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Pyrexie, syndrome pseudo-grippal, frissons, asthénie, fatigue
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Lésions, intoxications et complications liées aux procédure
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Réaction liéeà la perfusion
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a Estimations basées sur les expériences acquises après la commercialisationb L’hypersensibilité est un terme de groupe des termes préférentiels (PT) : hypersensibilité médicamenteuse avec causalité correspondante et hypersensibilité « terme préférentiel »c L’infection méningococcique comprend les termes préférentiels (PT) : infection méningococcique, septicémie méningococcique et encéphalite méningococciqued L’infection gonococcique comprend l‘infection gonococcique disséminée
Description de certains effets indésirables
Infection/septicémie à méningocoque
La vaccination réduit effectivement, mais n’élimine pas totalement, le risque d’infections à méningocoque. Dans les études cliniques < 1% des patients ont développé une infection/septicémie à méningocoque grave pendant le traitement par le ravulizumab ; tous les trois étaient vaccinés. Voir la rubrique « Mises en garde et précautions » pour des informations sur la prévention et le traitement d’une infection à méningocoque suspectée. Chez les patients traités par le ravulizumab, les infections à méningocoque se présentaient sous forme de septicémie à méningocoque et d’encéphalite. Les patients doivent être informés des signes et symptômes de septicémie à méningocoque et avertis de la nécessité de consulter immédiatement un médecin.
Immunogénicité
Tout traitement par une protéine thérapeutique peut induire une réponse immunitaire. Dans des études portant sur des patients adultes atteints d’HPN (N = 261), une étude portant sur des enfants et des adolescents atteints d’HPN (N = 13), des études portant sur le SHUa (N = 89), une étude portant sur la MGg (N = 86) et une étude portant sur les NMOSD (N = 58), deux cas (0,40 %) seulement ont été rapportés comme associés au ravulizumab avec formation d’anticorps anti-médicament liés au traitement (1 patient adulte atteint d’HPN et 1 patient adulte atteint de SHUa).Ces anticorps anti-médicament étaient de nature transitoire, de faible titre et n’étaient pas corrélés à la réponse clinique ou aux événements indésirables.
Enfants et adolescents
Hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN)
Chez les enfants et les adolescents atteints d’HPN (âgés de 9 à 17 ans) inclus dans l’étude pédiatrique sur l’HPN (ALXN1210-PNH-304), le profil de sécurité s’est révélé similaire à celui observé chez les patients adultes atteints d’HPN. Les effets indésirables les plus fréquemment signalés chez les enfants et les adolescents atteints d’HPN étaient des douleurs abdominales et une rhinopharyngite, survenues chez 2 patients (15,4 %).
Syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa)
Chez les enfants et les adolescents présentant des signes de SHUa (âgés de 10 mois à moins de 18 ans) ayant participé à l’étude ALXN1210-aHUS-312, le profil de sécurité du ravulizumab s’est révélé similaire à celui observé chez les patients adultes présentant des signes de SHUa. Les profils de sécurité dans les différentes tranches d’âge de la population pédiatrique se sont avérés similaires. Les données de sécurité chez les patients âgés de moins de 2 ans sont limitées à quatre patients. L’effet indésirable le plus fréquemment rapporté chez les patients pédiatriques était la fièvre (32,3 %).
Myasthénie grave généralisée (MGg)
Le ravulizumab n’a pas été étudié chez les enfants et les adolescents atteints de MGg.
Maladies du spectre de la neuromyélite optique (NMOSD)
Le ravulizumab n’a pas été étudié chez les enfants et les adolescents atteints de NMOSD.
Description de certains effets indésirables
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
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