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Effets indésirables

Études cliniques
L'adalimumab a été étudié chez 9238 patients au cours d'études contrôlées et en ouvert pendant une durée de jusqu'à 60 mois ou plus. Les données sont fondées sur des études contrôlées pivotales incluant 5963 patients traités par adalimumab et 3689 patients ayant reçu pendant les phases contrôlées des études un placebo ou une substance active de comparaison.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 6,0% dans le groupe adalimumab et de 5,5% dans le groupe témoin.
Les effets indésirables (cliniques et biologiques) des études cliniques et issus des rapports spontanés d'effets indésirables après la mise sur le marché signalés avec l'adalimumab chez des patients adultes et pédiatriques sont classés par système d'organes et fréquence (très fréquents ≥1/10, fréquents ≥1/100 à <1/10, occasionnels ≥1/1000 à <1/100 et rares <1/1000), et cas isolés [fréquence non déterminable sur la base des données disponibles]). Des données spécifiques aux enfants sont indiquées à la suite de la liste générale. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets secondaires sont classés par degré de gravité décroissant. Sur la base du regroupement de termes médicalement similaires, tous les événements qui sont au moins en relation causale potentielle avec le traitement par adalimumab ont été inclus pour le calcul de la fréquence. La fréquence la plus élevée des effets indésirables observés pour les différentes indications dans les études cliniques est indiquée.
* après «système d'organes» indique que des informations complémentaires peuvent être trouvées sous «Contre-indications», «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables». ** indique que l'effet indésirable se produit chez les patients traités par un antagoniste du TNF (y compris l'adalimumab). Les pourcentages sont ajoutés pour les effets indésirables très fréquents.
Effets indésirables observés au cours des études cliniques et issus de rapports spontanés
Infections et infestations*
Fréquents: Infections des voies respiratoires (y compris infections des voies respiratoires inférieures et supérieures, pneumonie, sinusite, pharyngite, rhinopharyngite et pneumonie herpétique virale); infections buccales (y compris herpès et herpès buccal), infections cutanées et des tissus mous (y compris paronychie, impétigo, fasciite nécrosante, panniculite et zona), infections des voies urinaires (y compris pyélonéphrite), infections spécifiques (y compris sepsis et candidose).
Occasionnels: Infections de l'oreille, infections intestinales (y compris hépatite, gastro-entérite virale), infections articulaires, infection des organes génitaux (y compris mycose vulvo-vaginale), mycoses, infections bactériennes, abcès.
Rares: Infections abdominales (y compris diverticulite), infections oculaires (y compris herpès), infections opportunistes et tuberculose (y compris histoplasmose et infection par le complexe Mycobacterium avium), méningite virale, infections parasitaires graves.
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)*
Occasionnels: Néoplasie bénigne.
Rares: Lymphome, mélanome malin, cancer de la peau autre que le mélanome (y compris le carcinome spinocellulaire), néoplasie des organes solides (y compris cancer du sein, des ovaires et des testicules), leucémie.
Cas isolés: Carcinome à cellules de Merkel (carcinome neuroendocrine cutané), lymphome hépatosplénique à lymphocytes T.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquents: Leucopénie (y compris neutropénie et agranulocytose).
Occasionnels: Anémie, thrombopénie, lymphadénopathie, leucocytose.
Rares: Purpura thrombopénique idiopathique, pancytopénie.
Affections du système immunitaire*
Occasionnels: Hypersensibilité, réactions allergiques sévères, y compris anaphylaxie et œdème angioneurotique.
Rares: Sarcoïdose, allergies (y compris allergies saisonnières).
Affections endocriniennes
Rares: Hypothyroïdie, goitre.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Occasionnels: Hyperlipidémie, hypokaliémie, anorexie, appétit augmenté, hyperglycémie.
Rares: Taux anormal de sodium dans le sang, hypercalcémie, hypocalcémie, hyperuricémie.
Affections psychiatriques
Occasionnels: Variations de l'humeur (y compris dépression), angoisse (incluant nervosité et agitation), insomnie.
Affections du système nerveux*
Fréquents: Céphalées, paresthésies, obnubilation.
Occasionnels: Troubles de la conscience, tremblements, événements cérébro-vasculaires.
Rares: Affections démyélinisantes (par ex. sclérose en plaques, névrite optique, syndrome de Guillain-Barré), troubles des réflexes, lombosciatique, syncope, troubles de l'équilibre, troubles de l'attention, paralysie faciale.
Affections oculaires
Occasionnels: Conjonctivite, gonflement des yeux, handicap visuel, glaucome.
Rares: Blépharite, iritis, panophtalmie, iridocyclite.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Occasionnels: Troubles de l'oreille (y compris douleur et gonflement), vertiges, acouphènes.
Rares: Surdité.
Affections cardiaques*
Occasionnels: Tachycardie, palpitations, infarctus du myocarde.
Rares: Arythmies, fibrillation auriculaire, insuffisance coronarienne, souffle au cœur, arrêt cardiaque, insuffisance cardiaque décompensée, épanchement péricardique.
Affections vasculaires
Occasionnels: Hypertension, bouffées vasomotrices.
Rares: Sténose aortique, maladie occlusive artérielle, vascularite, hématomes, lymphœdèmes, thrombophlébite, anévrisme de l'aorte.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales*
Fréquents: Toux.
Occasionnels: Asthme, dyspnée, dysphonie, écoulement nasal, râles, saignements de nez.
Rares: Œdème pharyngé, maladie pulmonaire interstitielle, pleurésie, pneumopathie, obstruction des voies respiratoires supérieures, ulcères nasaux, défaillance respiratoire, irritation de la gorge, embolie pulmonaire, épanchement pleural.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: Diarrhée et troubles de la motilité, douleurs abdominales, douleurs oropharyngées, nausées.
Occasionnels: Dyspepsie, hémorragies gastro-intestinales, reflux gastro-œsophagien, syndrome sec, ulcération buccale, maladie entérique inflammatoire
Rares: Gastrite, occlusion intestinale, pancréatite, diverticule, dysphagie, douleurs dentaires, saignement des gencives, prurit oral, chéilite, altération de la couleur de la muqueuse buccale, œdème de la face, perforation intestinale.
Affections hépatobiliaires*
Fréquents: Enzymes hépatiques augmentées.
Occasionnels: Hépatotoxicité (y compris nécrose hépatique, stéatose hépatique).
Rares: Lithiase biliaire, bilirubine sanguine augmentée, réactivation de l'hépatite B, insuffisance hépatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: Rash cutané (y compris éruption exfoliative), prurit, dermatite.
Occasionnels: Perte des cheveux ou de poils, acné, eczéma, psoriasis (y compris psoriasis pustuleux palmo-plantaire), hématomes (y compris purpura et ecchymoses), hyperhidrose, sueurs nocturnes, troubles de la pigmentation de la peau, urticaire.
Rares: Dermatite acnéiforme, anomalies des cheveux et des ongles, indurations cutanées, irritation cutanée, vasculite cutanée, érythème polymorphe, angio-œdème, trouble cutané lichénoïde **.
Cas isolés: Syndrome de Stevens-Johnson, aggravation des symptômes de dermatomyosite
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Fréquents: Arthrite, douleurs musculosquelettiques.
Occasionnels: Crampes musculaires (y compris augmentation de la créatine phosphokinase sérique).
Rares: Syndrome de type lupus, lupus érythémateux systémique, rhabdomyolyse, tendinite, myosite, lourdeur.
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnels: Hématurie, troubles de la vessie et des voies urinaires
Rares: Douleurs rénales, nycturie, protéinurie, fonction rénale limitée.
Affections des organes de reproduction et du sein
Occasionnels: Troubles vulvo-vaginaux, troubles du cycle menstruel.
Rares: Kystes dans les seins et sensibilité, dysfonction érectile, troubles utérins.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration*
Très fréquents: Réaction sur le site d'injection 13% (groupe témoin 7%) (y compris douleur, gonflement, rougeur ou prurit).
Fréquents: Fatigue (y compris asthénie et malaise).
Occasionnels: Douleurs thoraciques, fièvre, œdèmes, symptômes pseudo-grippaux, douleurs, frissons, poids augmenté.
Rares: Inflammation, énergie augmentée, sensation anormale, inflammation muqueuse, bouffée congestive.
Investigations
Occasionnels: Allongement du temps de thromboplastine partielle activée, positivité aux auto-anticorps (y compris aux anticorps anti-ADN double brin), augmentation du taux sanguin de lactate deshydrogénase.
Rares: Anomalies aux analyses d'urine.
Lésions, intoxications et complications d'interventions*
Occasionnels: Blessure accidentelle, influence sur la cicatrisation.
Rares: Complications inhérentes à l'application.
Hidrosadénite suppurée
Le profil de sécurité d'une administration hebdomadaire d'adalimumab chez des patients atteints d'hidrosadénite suppurée correspondait au profil de sécurité connu de l'adalimumab.
Population pédiatrique
La fréquence et le degré de sévérité des infections, des réactions d'hypersensibilité et des réactions au point d'injection étaient plus élevés chez les enfants que chez les adultes. Pour le reste, la fréquence et le type d'effets indésirables observés chez les patients pédiatriques ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes. Pendant la phase contrôlée de 32 semaines de l'étude sur l'AJIp, des infections ont été observées dans 24% des cas (groupe témoin 15%), des réactions d'hypersensibilité dans 1,5% des cas (groupe témoin 0%) et des réactions au point d'injection dans 37% des cas (groupe témoin 20%). Pendant toute la durée de l'étude, y compris la phase d'extension ouverte pouvant aller jusqu'à 4 ans, des infections sont survenues dans 80% des cas, dont 6% étaient sévères, et des réactions d'hypersensibilité sont survenues dans 6% des cas.
Réactions au site d'injection
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, 13% des patients traités par adalimumab ont présenté des réactions au point d'injection (érythème et/ou prurit, hémorragie, douleur ou tuméfaction) contre 7% au total des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Généralement, les réactions sur le site d'injection n'ont pas nécessité l'arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, la fréquence des infections a été de 1,51 par patient-année dans le groupe adalimumab et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo ou le groupe témoin. L'incidence d'infections graves a été de 0,04 par année-patient chez les patients traités par adalimumab et de 0,03 par année-patient chez les patients traités par placebo et par contrôle actif. Les infections étaient principalement des infections des voies respiratoires hautes, des rhinopharyngites et des sinusites. La plus grande partie des patients ont poursuivi le traitement par adalimumab après guérison de l'infection.
Au cours des études contrôlées et ouvertes portant sur l'adalimumab chez les adultes et les enfants, des infections graves (dont certaines, rares, ayant une issue fatale), incluant des cas de tuberculose (miliaire et extrapulmonaire) et des infections opportunistes invasives (telles que histoplasmose disséminée ou extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, infection à Pneumocystis, candidose (muguet), aspergillose et listériose) ont été signalées. La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois après le début du traitement et peuvent être le reflet d'une réactivation d'une maladie latente.
L'incidence de la réactivation d'une tuberculose a été particulièrement élevée lors de l'administration de doses supérieures à celles recommandées pour l'adalimumab.
Tumeurs malignes
Dans le cadre des essais cliniques contrôlés d'études pivotales portant sur l'adalimumab, réalisées pendant au moins 12 semaines chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew), de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis et d'hidrosadénite suppurée, on a observé des maladies malignes (à l'exception de lymphomes et du cancer de la peau non mélanome) avec un taux d'incidence (intervalle de confiance de 95%) de 6,9 (4,4; 10,6) par 1000 années-patients chez 5196 patients traités par adalimumab, contre un taux de 6,4 (3,5; 11,9) par 1000 années-patients chez 3347 patients dans les groupes de contrôle (la durée moyenne de traitement était de 4,0 mois dans le cas de l'adalimumab et de 3,9 mois dans le cas des patients traités par la substance de contrôle). Le taux (intervalle de confiance de 95%) du cancer de la peau non mélanome s'élevait à 8,9 (6,1; 13,1) par 1000 années-patients chez les patients traités par adalimumab et à 3,2 (1,3; 7,7) par 1000 années-patients chez les patients du groupe témoin. Parmi ces carcinomes de la peau, le carcinome épidermoïde cutané a été observé avec un taux (intervalle de confiance de 95%) de 2,7 (1,4; 5,5) par 1000 années-patients chez les patients traités par adalimumab contre 0,6 (0,1; 4,6) par 1000 années-patients chez les patients du groupe témoin.
Le taux (intervalle de confiance de 95%) des lymphomes s'élevait à 0,7 (0,2; 2,7) par 1000 années-patients chez les patients traités par adalimumab et à 0,6 (0,1; 4,6) par 1000 années-patients chez les patients du groupe témoin.
Si l'on regroupe les études cliniques contrôlées et les extensions d'études ouvertes encore en cours et terminées, le taux d'incidence des malignités (à l'exception de lymphomes et du cancer de la peau non mélanome) s'élève à quelque 8,6 par 1000 années-patients. Le taux observé de carcinomes de la peau non mélanome est d'environ 9,8 par 1000 années-patients et celui des lymphomes d'environ 1,3 par 1000 années-patients. Ces études ont eu une durée moyenne d'approximativement 3,3 ans, ont inclus 6279 patients traités au moins pendant 1 an par adalimumab, ou qui ont dans l'année suivant l'instauration du traitement développé une malignité, ce qui correspond à 26045 années-patients.
Les expériences post-marketing montrent que depuis janvier 2003, le taux d'incidence déclaré des malignités (à l'exception des lymphomes et du cancer de la peau non mélanome) s'élève à environ 1,7 par 1000 années-patients (principalement chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde). Dans le cas des carcinomes de la peau non mélanome et des lymphomes, les taux déclarés s'élèvent à environ 0,2 et 0,4 par 1000 années-patients (voir «Mises en garde et précautions»).
Aucun cas de cancer n'a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de 258,9 années-patients lors d'une étude clinique avec l'adalimumab dans la maladie de Crohn pédiatrique.
Auto-anticorps
Au cours des études 1-5 portant sur la polyarthrite rhumatoïde, des auto-anticorps ont été recherchés à plusieurs reprises et à différents moments dans des échantillons de sérum de patients. Au cours de ces études adéquates et bien contrôlées, 11,9% des patients traités par adalimumab et 8,1% des patients traités par placebo et la substance de comparaison active ayant présenté un titre négatif d'anticorps antinucléaires avant traitement ont présenté un titre positif à la 24e semaine. Dans toutes les études portant sur la polyarthrite rhumatoïde, le rhumatisme psoriasique et la spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew) deux patients sur les 3989 patients traités par adalimumab ont présenté les symptômes cliniques d'une nouvelle poussée de syndrome de type lupus. Après l'arrêt du traitement, l'état de santé des patients s'est amélioré. Aucun des patients n'a présenté de néphrite liée à un lupus ni de symptômes affectant le système nerveux central. Les effets d'un traitement à long terme avec l'adalimumab sur l'apparition de maladies auto-immunes ne sont pas connus.
Psoriasis: réapparition et aggravation
Lors de l'utilisation d'inhibiteurs du TNF, y compris l'adalimumab, des cas de réapparition de psoriasis, y compris de psoriasis pustuleux et de psoriasis palmoplantaire, ainsi que des cas d'aggravation de psoriasis préexistant ont été signalés. Beaucoup de ces patients recevaient également des médicaments immunosuppresseurs (par ex. méthotrexate, corticostéroïdes). Certains de ces patients ont dû être hospitalisés. Chez la plupart, le psoriasis s'est amélioré après l'arrêt de l'inhibiteur du TNF. Chez certains patients, une réapparition du psoriasis a été observée lors de l'utilisation d'un autre inhibiteur du TNF. Dans les cas graves et s'il n'y a pas d'amélioration voire une aggravation sous traitement topique, l'arrêt du traitement par adalimumab doit être envisagé.
Foie: taux d'ALAT élevé
Polyarthrite rhumatoïde et rhumatisme psoriasique:
Dans des études contrôlées de phase III portant sur l'adalimumab (40 mg s.c. toutes les deux semaines), une augmentation du taux d'ALAT (≥3 x LSN) s'est produite pendant une période d'observation de 4 à 104 semaines chez 3,7% des patients traités par adalimumab et chez 1,6% des patients du groupe témoin. De nombreux patients de ces études ont également utilisé d'autres médicaments entraînant une élévation des enzymes hépatiques (par ex. AINS, MTX).
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire:
Dans une étude contrôlée de phase III portant sur l'adalimumab, une augmentation du taux d'ALAT (≥3 x LSN) s'est produite pendant une période d'observation de 32 semaines dans la strate méthotrexate chez 5,3% des patients traités par adalimumab et chez 2,7% des patients du groupe témoin. Aucune élévation des taux d'ALAT ne s'est produite dans la strate non-méthotrexate.
Maladie de Crohn:
Dans des études contrôlés de phase III portant sur l'adalimumab (dose initiale de 160 mg au jour 1 et de 80 mg au jour 15 ou 80 mg au jour 1 et 40 mg au jour 15, puis 40 mg toutes les deux semaines), une augmentation du taux d'ALAT (≥3 x LSN) s'est produite pendant une période d'observation de 4 à 52 semaines chez 0,9% des patients traités par adalimumab et chez 0,9% des patients du groupe témoin.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent:
L'essai clinique de phase III sur l'adalimumab chez les enfants et adolescents atteints de la maladie de Crohn a évalué l'efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d'entretien en fonction du poids après un traitement d'induction ajusté au poids jusqu'à 52 semaines de traitement. Des élévations du taux d'ALAT ≥3 x LSN sont survenues chez 2,6% des patients (5/192), parmi lesquels 4 étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l'étude.
Rectocolite hémorragique:
Dans des études contrôlés de phase III portant sur l'adalimumab (dose initiale de 160 mg au jour 1 et de 80 mg au jour 15, puis 40 mg toutes les deux semaines), une augmentation du taux d'ALAT (≥3 x LSN) s'est produite pendant une période d'observation de 1 à 52 semaines chez 1,5% des patients traités par adalimumab et chez 1% des patients du groupe témoin.
Psoriasis en plaques:
Dans des études contrôlées de phase III portant sur l'adalimumab (dose initiale de 80 mg au jour 1, puis 40 mg toutes les deux semaines), une augmentation du taux d'ALAT (≥3 x LSN) s'est produite pendant une période d'observation de 12 à 24 semaines chez 1,8% des patients traités par adalimumab et chez 1,8% des patients du groupe témoin.
Spondylarthrite ankylosante:
Dans des études contrôlées de phase III portant sur l'adalimumab (40 mg toutes les deux semaines), une augmentation du taux d'ALAT (≥3 x LSN) s'est produite pendant une période d'observation de 12 à 24 semaines chez 2,4% des patients traités par adalimumab et chez 0,66% des patients du groupe témoin.
Hidrosadénite suppurée:
Dans des études contrôlées portant sur l'adalimumab (dose initiale de 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2, puis 40 mg par semaine, à partir de la semaine 4), une augmentation du taux d'ALAT (≥3 x LSN) s'est produite pendant une période d'observation de 12 à 16 semaines chez 0,3% des patients traités par adalimumab et chez 0,6% des patients du groupe témoin.
Dans toutes les indications, les patients présentant des taux d'ALAT élevés dans les études cliniques étaient asymptomatiques. De plus, dans la plupart des cas, l'augmentation n'était que temporaire et disparaissait au cours de la poursuite du traitement. Cependant, dans les études d'observation menées chez des patients traités par des inhibiteurs du TNF, y compris l'adalimumab, de très rares cas de réactions hépatiques graves (y compris une insuffisance hépatique) ont été rapportés.
Administration concomitante d'azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d'études portant sur la maladie de Crohn chez l'adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et d'infections graves a été observée avec l'association adalimumab et azathioprine/6-mercaptopurine par rapport à l'adalimumab utilisé seul.
Immunogénicité
La fabrication d'anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une diminution de l'efficacité de l'adalimumab. Il n'y a aucune relation évidente entre la présence d'anticorps anti-adalimumab neutralisants et la survenue d'événements indésirables. Le pouvoir immunogène à long terme de l'adalimumab n'est pas connu.
Une recherche d'anticorps anti-adalimumab a été réalisée chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde des études 1, 2 et 3, à plusieurs reprises et divers moments pendant des traitements de 6 et 12 mois. Au cours des études pivots, 58 patients traités par l'adalimumab sur 1053 (5,5%) et 2 patients traités par placebo sur 370 (0,5%) ont présenté des anticorps dirigés contre l'adalimumab. Chez les patients n'ayant pas reçu simultanément de méthotrexate (étude 2), la fréquence était de 12,4%, contre 0,6% chez les patients ayant aussi reçu du méthotrexate. Il se peut que les patients suivant une monothérapie par adalimumab avec administration toutes les deux semaines fabriquent plus souvent des anticorps que les patients recevant de l'adalimumab chaque semaine. La réponse ACR 20 a été plus faible chez les patients présentant des anticorps que chez les patients ne présentant pas d'anticorps, qui prenaient la dose recommandée de 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie.
Chez les patients atteints d'arthrite idiopathique juvénile polyarticulaire, des anticorps anti-adalimumab ont été détectés chez 27/171 (15,8%) patients traités à l'adalimumab. Chez les patients ne prenant pas simultanément de méthotrexate, la fréquence était de 22 patients sur 86 (25,6%) contre 5 patients sur 85 (5,9%) prenant l'association adalimumab plus méthotrexate.
Chez 38 patients atteints de rhumatisme psoriasique sur 376 (10%), des anticorps anti-adalimumab ont été détectés pendant le traitement par adalimumab. Chez les patients ne prenant pas simultanément de méthotrexate, la fréquence a atteint 13,5% (24 patients sur 178) contre 7% (14 patients sur 198) prenant l'association adalimumab plus méthotrexate.
Chez 17 patients atteints de spondylarthrite ankylosante sur 204 (8,3%), des anticorps anti-adalimumab ont été détectés pendant le traitement. Chez les patients ne prenant pas simultanément de méthotrexate, la fréquence a atteint 8,6% (16 patients sur 185) contre 5,3% (1 patient sur 19) prenant l'association adalimumab plus méthotrexate.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique traités par l'adalimumab, 7 patients sur 269 (2,6%) pour la maladie de Crohn et 19 patients sur 487 (3,9%) pour la rectocolite hémorragique ont présenté des anticorps anti-adalimumab.
Chez les patients pédiatriques atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère et traités par adalimumab, le taux de développement des anticorps était de 3,3%.
Chez les patients atteints de psoriasis en plaques qui ont reçu de l'adalimumab en monothérapie de longue durée et qui ont participé à une étude dans laquelle le traitement a été interrompu et repris, la proportion d'anticorps anti-adalimumab après la reprise du traitement était similaire (11 patients sur 482; 2,3%) à la proportion observée avant l'interruption (11 patients sur 590; 1,9%).
Chez les patients atteints d'hidradenite suppurée modérée à sévère traités par adalimumab, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 10 patients sur 99 (10,1%).
Les analyses d'immunogénicité étant spécifiques à chaque produit, la comparaison des nombres d'anticorps avec ceux apparus avec d'autres médicaments doit être interprétée avec précaution.

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