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Information professionnelle sur Brimo-Vision®:OmniVision AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principe actif
Brimonidini tartras.
Excipients
Excipiens ad solutionem.

Indications/Possibilités d’emploi

Réduction de la pression intraoculaire élevée chez les patients atteints d’un glaucome à grand angle ou d’une hypertension oculaire:
·en monothérapie chez des patients chez lesquels un traitement topique par bêtabloquants est contre-indiqué;
·en association à d’autres traitements diminuant la pression intraoculaire (voir « Propriétés/Effets »).

Posologie/Mode d’emploi

Adultes
La posologie recommandée est 1 goutte de Brimo-Vision dans l’œil atteint 2x par jour avec un intervalle de temps d’environ 12 heures. Chez les patients âgés aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Afin de réduire une éventuelle absorption systémique, le canal lacrymal du coin intérieur de l’œil doit être fermé pendant 1 minute (occlusion ponctuelle). Cela doit être effectué immédiatement après chaque instillation d’une goutte.
En cas d’utilisation de plus d’un médicament ophtalmologique, les différents médicaments devront être instillés en respectant un intervalle de 5 à 15 minutes.
Instructions spéciales pour la posologie
Enfants et adolescents
Aucune étude clinique sur la sécurité et l’efficacité n’a été menée chez les enfants et les adolescents (2 à 17 ans).
L’utilisation de Brimo-Vision n’est pas recommandée chez les enfants âgés moins de 12 ans et est contre-indiquée chez les nouveau-nés et les enfants en bas âge (moins de 2 ans) (voir aussi « Contre-indications », « Mises en garde et précautions » et « Surdosage »). Il est connu que l’utilisation chez les nouveau-nés peut provoquer des effets indésirables sévères.
Utilisation chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique ou rénale
Le brimonidine collyre n'a pas été étudié chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique ou rénale (voir « Mises en garde et précautions »).

Contre-indications

·Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients conformément la composition.
·Nouveau-nés et enfants en bas âge (moins de 2 ans).
·Patients recevant un traitement inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) et/ou sous antidépresseurs affectant la neurotransmission noradrénergique (p. ex. les antidépresseurs tricycliques).

Mises en garde et précautions

Patients pédiatriques
Les enfants âgés de plus de 2 ans, en particulier ceux âgés de 2 à 7 ans et/ou d’un poids égal ou inférieur à 20 kg, doivent être traités avec prudence et faire l’objet d’une étroite surveillance en raison de l’incidence élevée et de la sévérité de la somnolence (voir aussi « Effets indésirables »).
La tension intra-oculaire du patient doit être mesurée régulièrement.
Maladies cardiovasculaires
Il faut utiliser Brimo-Vision avec prudence chez les patients atteints de pathologies cardiovasculaires graves ou instables et mal contrôlées (voir « Interactions ») et de troubles de l’irrigation oculaire.
Après administration de brimonidine collyre, on a observé chez certains patients une baisse de la pression artérielle, sans importance sur le plan clinique. La prudence est recommandée lors de la prise conjointe de Brimo-Vision et d’antihypertenseurs et/ou de glucosides cardiotoniques.

Interactions

La prudence est conseillée lors de la première administration (ou de changement de posologie) d’un médicament systémique (indépendamment de la forme galénique) administré en même temps qui peut entraîner des interactions avec des agoniste α-adrénergiques ou influencer leur action, c’est-à-dire des agonistes ou des antagonistes des récepteurs adrénergiques (p. ex. isoprénaline, prazosine).
La prudence est conseillée chez les patients qui prennent des médicaments susceptibles d’influencer le métabolisme et l’absorption des amines (p. ex. la chlorpromazine, le méthylphénidate, la réserpine).
Maladies oculaires
Des réactions d’hypersensibilité oculaires retardées ont été rapportées avec brimonidine collyre (2 mg/ml). Certaines étaient associées à une augmentation de la pression intraoculaire.
Chez les patients ayant développé des réactions allergiques, le traitement avec Brimo-Vision doit être arrêté (voir « Effets indésirables »).
On ne dispose pas de données relatives à l’action de brimonidine collyre sur des formes particulières de glaucome (p. ex. le glaucome sans tension).
Maladies vasculaires
Brimo-Vision doit être administré avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance cérébrale ou coronarienne, du syndrome de Raynaud, d’hypotension orthostatique ou de thromboangéite oblitérante.
Troubles dépressifs
Brimo-Vision doit être administré avec prudence chez les patients souffrant de dépression.
Troubles de la fonction hépatique ou rénale
Le brimonidine collyre n’a pas été étudié chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique ou rénale et doit être utilisé avec prudence chez ces derniers.
Interactions
Bien qu’aucune étude spécifique d’interaction avec d’autres médicaments n’ait été réalisée avec brimonidine collyre, la possibilité d’un effet additif ou potentialisateur en association avec des médicaments ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (alcool, barbituriques, opiacés, sédatifs ou anesthésiques) doit être envisagée.
On ne dispose pas de données relatives à la fraction de catécholamines libres circulant suite à l’administration de brimonidine collyre. Pour plus d’informations, voir aussi sous « Mises en garde et précautions ».

Grossesse, Allaitement

Grossesse
Il n’y a pas d’études contrôlées chez des femmes enceintes. Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène du tartrate de brimonidine. On a constaté une augmentation de l’interruption du processus de blastogenèse chez le lapin ainsi qu’une diminution de la croissance postnatale suite à l’administration de tartrate de brimonidine à des concentrations plasmatiques supérieures à celles observées au cours du traitement des patients. Brimo-Vision ne doit être utilisé pendant la grossesse que lorsqu’il est absolument nécessaire. Afin de réduire l'absorption systémique, voir « Posologie/Mode d’emploi ».
Allaitement
On ne dispose pas de données sur le passage de brimonidine collyre dans le lait maternel. La substance active est excrétée dans le lait de rates allaitantes. Brimo-Vision ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Brimo-Vision peut causer fatigue et/ou somnolence, ce qui peut diminuer l’aptitude à la conduite ou l’utilisation de machines. Brimo-Vision peut entraîner une vision trouble ou un changement d’acuité visuelle, ce qui peut diminuer l’aptitude à la conduite ou l’utilisation de machines, particulièrement pendant la nuit ou par lumière de jour réduite. Le patient doit attendre que ces symptômes soient diminués avant de participer à la circulation routière ou d’utiliser des machines.

Effets indésirables

Les effets indésirables oculaires les plus fréquemment observés sont: sécheresse buccale, hyperémie oculaire et brûlures/picotements des yeux (chez 22–26% des patients). Ces effets indésirables étaient générallement transitoires et, en raison de leur degré de sévérité, ne conduisaient pas souvent à l’interruption du traitement.
Les symptômes considérés comme des réactions allergiques de l’œil ont été observés chez 12,7% des patients dans les études cliniques (11,5% des patients ont été exclus des études cliniques pour cette raison). Chez la plupart des patients, ces troubles sont apparus 3 à 9 mois après le début du traitement.
Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1’000), rares (<1’000, ≥1/10’000), très rares (<1/10’000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Occasionnels: réactions allergiques systémiques.
Affections psychiatriques
Occasionnels: dépression.
Très rares: insomnie.
Affections du système nerveux
Très fréquents: céphalées (16%), somnolence (15%).
Fréquents: sensations vertigineuses, modifications de la perception gustative.
Très rares: syncope.
Affections oculaires
Très fréquents: irritations oculaires (hyperémie (25%), brûlures/picotements des yeux (23%), prurit (10%), sensation de corps étranger (16%), follicule conjonctival (10%), vision trouble (17%), blépharite allergique, blépharo-conjonctivite allergique, conjonctivite allergique, réaction allergique oculaire et conjonctivite folliculaire (au total 12,7%).
Fréquents: irritations locales (hyperémie de la paupière, œdème de la paupière, douleurs oculaires, larmoiements, œdème conjonctivale, sécrétion conjonctivale, blépharite), photophobie, érosion cornéenne, changement de couleur de la cornée, sécheresse oculaire, blanchiment conjonctival, vision anormale, conjonctivite.
Très rares: iritis, myosis.
Affections cardiaques
Occasionnels: palpitations/arythmies (bradycardie et tachycardie inclus).
Affections vasculaires
Très rares: hypertension, hypotension.
Affections respiratoires, thoracique et médiastinales
Fréquents: symptômes des voies respiratoires supérieures.
Occasionnels: sécheresse nasale.
Rares: dyspnée.
Affections gastro-intestinales
Très fréquents: sécheresse buccale (26%).
Fréquents: symptômes gastro-intestinaux.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très fréquents: fatigue (15%).
Fréquents: asthénie.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés après la mise sur le marché de brimonidine collyre. Sachant qu’ils ont été rapportés sur la base des notifications spontanées, une estimation de leur fréquence n’a pas pu être effectuée.
Affections oculaires
Irido-cyclite (uvéite antérieure), prurit des paupières.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Réaction cutanée incluant érythème, œdème facial, prurit, rash et vasodilatation.
Des nouveau-nés et des enfants en bas âge (moins de 2 ans) recevant de la brimonidine dans le cadre d’un traitement médicamenteux d’un glaucome congénital ont présentés des symptômes de surdosage de la brimonidine tels que perte de conscience, léthargie, somnolence, hypotension artérielle, hypotonie musculaire, bradycardie, hypothermie, cyanose, pâleur, dépression respiratoire et apnée (voir « Contre-indications »).
Dans le cadre d’une étude de phase III de trois mois portant sur des enfants âgés de 2 à 7 ans souffrant d’un glaucome insuffisamment contrôlé par les bêtabloquants, une incidence élevée de somnolence (55%) a été rapportée lors de l’instauration d’un traitement complémentaire par brimonidine collyre. Ces cas de somnolence ont été jugés graves chez 8% des enfants et 13% des patients ont dû interrompre le traitement. L’incidence de la somnolence était inversement proportionnelle à l’âge et était la plus faible chez les enfants de 7 ans (25%). Le poids corporel a eu toutefois plus d’impact que l’âge. La somnolence était plus fréquente chez les enfants de 20 kg ou moins (63%) que chez les enfants de plus de 20 kg (25%) (voir « Mises en garde et précautions »).
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Surdosage à l’œil (adultes)
Dans de tels cas, les événements rapportés correspondaient généralement aux effets indésirables listés sous « Effets indésirables ».
Surdosage systémique après d’ingestion orale accidentelle (adultes)
Il existe très peu d’information concernant l’ingestion accidentelle de brimonidine chez les adultes. Le seul effet indésirable rapporté à ce jour est l’hypotension artérielle. Cet épisode hypotensif a été suivi d’une hypertension réactionnelle. Le traitement d’un surdosage par voie orale repose sur des mesures symptomatiques et de support. Les voies respiratoires doivent être surveillées.
Les cas rapportés de surdosage oral avec d’autres α-2-agonistes ont été associés aux symptômes suivants: hypotension artérielle, asthénie, vomissements, léthargie, sédation, bradycardie, arythmies, myosis, apnée, hypotonie musculaire, hypothermie, dépression respiratoire et convulsions.
Enfants
Des rapports d’effets indésirables graves consécutifs à l’ingestion accidentelle de brimonidine collyre par des enfants ont été publiés ou rapportés au titulaire de l’autorisation de mise sur le marché. Les patients concernés ont présenté des symptômes tels que dépression du SNC, coma typiquement temporaire ou niveau faible de conscience, léthargie, somnolence, hypotonie musculaire, bradycardie, hypothermie, pâleur, dépression respiratoire et apnée et ont été hospitalisés en unité de soins intensifs et éventuellement intubés. Tous les enfants se sont complètement rétablis, généralement dans un délai de 6 à 24 heures.

Propriétés/Effets

Code ATC
S01EA05
Mécanisme d’action
La brimonidine est un agoniste des récepteurs α2-adrénergiques, dont la sélectivité pour les récepteurs α2-adrénergiques est mille fois supérieure à celle pour les récepteurs α1-adrénergiques.
Pharmacodynamique
L’administration topique de tartrate de brimonidine abaisse la pression intra-oculaire (PIO) chez l’homme, et les effets sur les paramètres cardiovasculaires et sur la fonction pulmonaire sont minimes.
L’activité de brimonidine collyre se manifeste très rapidement et les pics de l’action hypotensive oculaire sont atteints deux heures après l’application.
Des études fluorophotométriques réalisées chez l’animal et chez l’humain suggèrent que le tartrate de brimonidine possède un double mécanisme d’action. On suppose que brimonidine collyre abaisse la PIO en réduisant la production d’humeur aqueuse et en augmentant son écoulement uvéoscléral.
Efficacité clinique
Les données cliniques sur un traitement concomitant de brimonidine collyre avec des bêtabloquants, le latanoprost, le travoprost, la dorzolamide, la pilocarpine et la clonidine montrent toujours un effet additif cliniquement significatif de brimonidine collyre avec ces médicaments diminuant la pression intraoculaire.

Pharmacocinétique

Absorption
Après instillation oculaire d’une solution à 0,2%, deux fois par jour pendant 10 jours, la concentration plasmatique maximale moyenne (Cmax) était de 0,06 ng/ml et a été atteinte en l’espace de 1 à 4 heures (tmax). Après instillations répétées (2 fois par jour pendant 10 jours) on a constaté une légère accumulation dans le sang. La surface sous la courbe de concentration plasmatique-temps sur une période de 12 heures à l’état d’équilibre (AUC0–12 h) est de 0,31 ng x h/ml, comparée à celle mesurée après la première dose, qui est de 0,23 ng x h/ml.
La Cmax et la AUC de la Brimonidine augmentent de façon linéaire avec le dosage oculaire.
Distribution
Chez l’humain, la liaison aux protéines plasmatiques de la brimonidine après application topique est d’environ 29%.
La brimonidine se lie de façon réversible à la mélanine des tissus oculaires. Après deux semaines d’instillations oculaires les concentrations de brimonidine dans l’iris, le corps ciliaire ainsi que dans la rétine/choroïde étaient de 3 à 17 fois plus élevées qu’après une instillation unique. La signification de cette liaison à la mélanine est encore mal connue. Au cours des études d’une année, aucun effet toxique significatif n’a été constaté à ce jour.
Métabolisme
La brimonidine est essentiellement métabolisée par voie hépatique. Des études in vitro ont montré que la brimonidine est principalement métabolisée par l’aldéhyde oxydase et le système du cytochrome P450.
Élimination
Après absorption orale, la brimonidine et ses métabolites sont rapidement éliminés par voie urinaire. Une petite fraction du médicament est éliminée dans les urines sous forme inchangée. Chez l’humain, environ 87% d’une dose radioactive administrée par voie orale est dégradée en l’espace de 120 heures, dont 74% sont éliminés dans les urines.
Après administration topique, la demi-vie moyenne dans la circulation sanguine est d’environ 3 heures.
Cinétique pour certains groupes de patients
Age
La Cmax, l’AUC et la demi-vie moyenne de la brimonidine sont les mêmes chez les patients âgés (personnes âgées de 65 ans ou plus) que chez les jeunes adultes, ce qui montre que l’absorption et l’élimination du produit ne dépendent pas de l’âge.
Insuffisance hépatique et rénale
Voir « Mises en garde et précautions ».

Données précliniques

Les données disponibles de mutagénicité et carcinogénicité indiquent que brimonidine collyre n’a pas d’action mutagène ni carcinogène lors d’une utilisation clinique.

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention « EXP » sur l’emballage.
Stabilité après ouverture
Les monodoses non ouvertes doivent être utilisées dans les 3 mois suivant l`ouverture du sachet.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver dans l’emballage d’origine, pas au-dessus de 25 °C, à l’abri de la lumière et hors de la portée des enfants. Ne pas congeler.
Remarques concernant la manipulation
Utiliser les monodoses ouvertes immédiatement et jeter le reste de la monodose après l’utilisation.

Numéro d’autorisation

67312 (Swissmedic).

Présentation

Brimo-Vision collyre.
Monodoses à 0,35 ml: 60, 180 (B).

Titulaire de l’autorisation

OmniVision AG, 8212 Neuhausen.

Mise à jour de l’information

Février 2023.

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