Propriétés/EffetsCode ATC
G03XX01
Mécanisme d'action
Intrarosa contient le principe actif prastérone, soit la déhydroépiandrostérone (DHEA), qui est identique sur les plans biochimique et biologique à la DHEA humaine endogène, un précurseur de stéroïde inactif en soi et qui est converti de manière intracellulaire en œstrogènes et en androgènes.
Les effets bénéfiques d'Intrarosa sur les symptômes et les signes de l'atrophie vulvo-vaginale sont exercés à travers l'activation des récepteurs vaginaux œstrogéniques et androgéniques. On observe une augmentation, liée aux œstrogènes, du nombre de cellules superficielles et intermédiaires et une réduction du nombre de cellules parabasales dans la muqueuse vaginale. De plus, le pH vaginal diminue et se rapproche de la normale, ce qui facilite le développement de la flore bactérienne normale.
Sécurité pharmacodynamique
Chez 2,1% des femmes traitées par Intrarosa pendant 52 semaines, des frottis cervicaux anormaux correspondant soit à des cellules malpighiennes atypiques de signification non précisée (ASCUS; 10 cas), soit à une lésion malpighienne intraépithéliale de bas grade (LSIL; 1 cas) ont été rapportés (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
La sécurité endométriale de la préparation au terme de 52 semaines de traitement par Intrarosa a été étudiée dans un essai à long terme (voir «Efficacité clinique»). Sur les 389 biopsies de l'endomètre évaluables en fin de cette étude, aucune anomalie histologique n'a été rapportée.
Efficacité clinique
L'efficacité d'Intrarosa a été examinée dans deux essais pivots de phase III, multicentriques, randomisés, en double insu et contrôlés contre placebo chez des femmes ménopausées de 40 à 80 ans présentant une atrophie vulvo-vaginale (AVV). Ont été incluses dans ces essais des patientes qui ont mentionné la dyspareunie comme symptôme le plus gênant. Ces essais comportaient quatre critères d'évaluation co-primaires, à savoir l'évolution par rapport aux valeurs de référence du pH vaginal, du pourcentage de cellules parabasales, du pourcentage de cellules superficielles et du score (sévérité) de dyspareunie. Après 12 semaines de traitement quotidien avec un ovule de 6,5 mg de prastérone (n=81 dans l'essai 1 et n=325 dans l'essai 2), en comparaison avec un traitement placebo (n=77 dans l'essai 1 et n=157 dans l'essai 2), les deux essais ont mis en évidence une supériorité significative d'Intrarosa par rapport au placebo pour les quatre critères d'évaluation co-primaires ainsi que pour le symptôme de « sécheresse vaginale » (critère secondaire).
En outre, lors d'un essai ouvert à long terme conduit sur 52 semaines auprès de 530 patientes, l'efficacité d'Intrarosa a pu être maintenue pendant toute la période de traitement.
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