Mises en garde et précautionsDans les cas suivants, une consultation médicale est nécessaire avant le début du traitement:
·insuffisance rénale (clairance de la créatinine <50 ml/min, troubles graves de la fonction rénale voir «Contre-indications»);
·insuffisance hépatique légère à modérée;
·carence en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique);
·utilisation concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d'inducteurs d'enzymes hépatiques;
·anorexie, boulimie, cachexie, malnutrition chronique, carence alimentaire, septicémie (faibles réserves de glutathion hépatique). Des cas de troubles hépatiques / d'insuffisance hépatique chez les patients présentant une réserve réduite du glutathion ont été rapportés;
·déshydratation, hypovolémie.
Les dosages dépassant la posologie recommandée présentent le risque d'endommager très gravement le foie. Des cas de pancréatite aiguë ont été rapportés lors de la prise de paracétamol, généralement combinées avec une atteinte de la fonction hépatique et une hépatotoxicité.
Les symptômes cliniques d'une lésion hépatique surviennent généralement 1 à 2 jours après un surdosage de paracétamol. Une lésion hépatique maximale s'observe généralement après 3 à 4 jours. Le traitement avec un antidote doit débuter dès que possible (voir «Surdosage»).
Dans de cas très rares, le paracétamol peut entraîner des réactions cutanées graves (tels que le syndrome de Stevens-Johnson (SJS), une nécrolyse épidermique toxique (NET)), qui peuvent entraîner le décès. Les patients doivent être informés des symptômes de réactions cutanées graves, et l'utilisation du médicament doit être interrompue dès la première apparition de réactions cutanées ou d'autres signes d'hypersensibilité.
La prudence est de rigueur en cas de consommation excessive d'alcool. L'alcool peut potentialiser l'hépatotoxicité du paracétamol, en particulier en cas de carence alimentaire concomitante. Dans ces cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà provoquer une lésion hépatique.
Il faut attirer l'attention du patient sur le fait qu'il ne doit pas prendre régulièrement des analgésiques de manière prolongée sans prescription médicale. Des douleurs persistantes nécessitent une évaluation médicale.
Il faut signaler au patient que la prise chronique d'analgésiques peut induire l'apparition de maux de tête, qui peuvent entraîner à leur tour une nouvelle prise et contribuer ainsi à l'entretien des maux de tête (céphalées dues aux analgésiques).
La prise prolongée d'analgésiques, en particulier en cas d'association de plusieurs principes actifs analgésiques, peut provoquer des lésions rénales durables impliquant un risque de défaillance rénale (néphropathie due aux analgésiques).
Chez les patients présentant une déplétion en glutathion, p.ex. en cas de septicémie, l'administration du paracétamol peut renforcer le risque d'une acidose métabolique.
Toute consommation excessive de caféine sous forme de café, de thé ou de boissons en canettes, doit être évitée pendant la prise de Dafalgan Extra.
En raison du potentiel arythmogène de la caféine, une prudence particulière s'impose chez les patients souffrant d'arythmies et/ou de palpitations.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
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