Données précliniquesToxicité à long terme (ou toxicité en cas d’administration répétée)
Une étude de la toxicité à doses répétées d’une durée d’un mois chez le chien n’a montré aucun effet toxique majeur.
Les évènements indésirables, observés à des niveaux d’exposition similaires aux niveaux d’exposition cliniques et extrapolables à l’utilisation clinique, étaient une anémie régénérative modérée associée à une augmentation du nombre moyen de plaquettes et du taux de fibrinogène, une augmentation mineure des valeurs moyennes de la bilirubine totale sanguine et une augmentation des taux moyens de bilirubine urinaire.
Mutagénicité
Le chlorure de méthylthioninium était mutagène dans des tests de mutation génique menés sur des bactéries et sur des cellules de lymphome de souris, mais pas dans le test du micronoyau in vivo chez la souris, lorsqu’il était administré par voie intraveineuse à raison de 62 mg/kg.
Carcinogénicité
Quelques éléments indiquant une activité carcinogène du chlorure de méthylthioninium ont été observés chez des souris et des rats mâles. Un signe équivoque d’une activité carcinogène a été obtenu chez des souris femelles. Aucun signe d’activité carcinogène n’a été observé chez les rats femelles.
Toxicité sur la reproduction
In vitro, il a été montré que le chlorure de méthylthioninium réduisait la mobilité des spermatozoïdes humains de façon dose-dépendante. Il inhibe également la croissance d’embryons de souris au stade de deux cellules en culture et la production de progestérone dans des cellules lutéales humaines en culture.
Des effets tératogènes ont été rapportés chez le rat et le lapin, avec une toxicité fœtale et maternelle. Chez le rat, il a été observé une augmentation des taux de résorption.
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