Propriétés/EffetsCode ATC
L01FD01
Ogivri 150 mg et Ogivri 440 mg sont des biosimilaires.
Mécanisme d'action
Le trastuzumab est un anticorps monoclonal humanisé recombinant produit par des cellules CHO (ovaire de hamster chinois), qui se lie sélectivement au domaine extracellulaire du récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2). Cet anticorps est une IgG1 kappa qui contient des domaines hypervariables murins de la région variable.
Le proto-oncogène HER2 (ou c-erbB2) code pour une grande protéine monocaténaire transmembranaire de 185 kDa, semblable à un récepteur, structurellement apparentée au récepteur du facteur de croissance épidermique humain. Une surexpression de HER2 est observée dans 15% à 20% des cancers du sein primaires. Le taux global de positivité de HER2 (définie par IHC3+ ou IHC2+/FISH+) dans les cancers gastriques avancés, observé dans le cadre de la visite de sélection de l'étude BO18255, est de 15%. Lors de l'utilisation de la définition plus large dans laquelle IHC3+ ou FISH+ suffit pour affirmer la positivité de HER2, ce taux est de 22,1%. L'amplification génique de HER2 entraîne une augmentation de l'expression de la protéine HER2 à la surface de ces cellules tumorales, allant de pair avec une forte activation de la protéine HER2.
Pharmacodynamique
Il ressort de certaines études que les patients atteints de cancer du sein qui présentent une tumeur surexprimant HER2 ont une durée de survie sans maladie plus courte que les patients présentant une tumeur ne surexprimant pas HER2.
Aussi bien les études in vitro que les essais chez l'animal ont montré que le trastuzumab inhibe la prolifération de cellules tumorales humaines qui surexpriment HER2. Le trastuzumab est un médiateur de la cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC). Des données recueillies dans le cadre des études in vitro indiquent que l'ADCC induite par le trastuzumab s'exerce de préférence sur les cellules cancéreuses surexprimant HER2.
Détection de la surexpression de HER2 ou de l'amplification du gène HER2 dans le cancer du sein
Ogivri ne doit être utilisé que chez les patients dont les tumeurs surexpriment HER2 ou présentent une amplification génique de HER2. La surexpression de HER2 doit être détectée par immunohistochimie (IHC) sur des fragments tumoraux fixés (voir «Posologie/Mode d'emploi»). L'amplification génique de HER2 doit être mise en évidence par hybridation in situ en fluorescence (FISH) ou par hybridation in situ chromogénique (CISH) sur des fragments tumoraux fixés. Les patients peuvent bénéficier du traitement par Ogivri s'ils présentent une forte surexpression de HER2, définie par un score 3+ à l'IHC, ou un résultat FISH ou CISH positif.
Afin d'obtenir des résultats exacts et reproductibles, les analyses doivent être effectuées dans un laboratoire spécialisé, pouvant garantir la validation des méthodes de test.
La grille recommandée pour évaluer l'intensité de la coloration par IHC est la suivante:
Score d'intensité de coloration
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Coloration
|
Évaluation de la surexpression de HER2
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0
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Aucune coloration n'est observée ou la coloration de la membrane est observée dans moins de 10% des cellules tumorales.
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Négative
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1+
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Une coloration faible ou à peine perceptible de la membrane est observée dans plus de 10% des cellules tumorales. Les cellules ne sont colorées que sur une partie de leur membrane.
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Négative
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2+
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Une coloration faible à modérée de toute la membrane est observée dans plus de 10% des cellules tumorales.
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Équivoque
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3+
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Une coloration modérée à forte de toute la membrane est observée dans plus de 10% des cellules tumorales.
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Positive
|
Le résultat du test FISH est généralement considéré comme positif lorsque le rapport entre le nombre de copies du gène HER2 par cellule tumorale et le nombre de copies du chromosome 17 est supérieur ou égal à 2 ou, si le nombre de copies du chromosome 17 n'est pas mesuré en tant que valeur témoin, lorsqu'il y a plus de 4 copies du gène HER2 par cellule tumorale.
Le résultat du test CISH est généralement considéré comme positif lorsqu'il y a plus de 5 copies du gène HER2 par noyau cellulaire dans plus de 50% des cellules tumorales.
Pour une information complète sur la performance et l'interprétation de ces tests, consulter les notices d'emballage de tests FISH et CISH certifiés.
Détection de la surexpression de HER2 ou de l'amplification du gène HER2 dans le cancer métastatique de l'estomac ou de la jonction œso-gastrique
Seule une méthode fiable et validée doit être utilisée pour la détection de la surexpression de HER2 ou de l'amplification du gène HER2. L'IHC est recommandée à titre de première modalité de test. Dans les cas où le statut d'amplification du gène de HER2 est également nécessaire, une méthode d'hybridation in situ à l'argent (SISH) ou FISH doit être utilisée. Afin d'obtenir des résultats exacts et reproductibles, les analyses doivent être effectuées dans un laboratoire spécialisé, pouvant garantir la validation des méthodes de test. Pour une information complète sur la performance et l'interprétation de ces tests, consulter les notices d'emballage de tests FISH et SISH certifiés.
Dans l'étude ToGA, les patients dont les tumeurs étaient soit IHC3+ soit FISH-positives étaient définis HER2-positifs et ont été inclus dans l'étude. En se basant sur les résultats de l'étude clinique, les effets bénéfiques étaient limités aux patients dont les surexpressions de protéine HER2 avaient les taux les plus élevés, définis par un IHC3+, ou IHC2+ et un résultat FISH positif.
Dans une étude comparative de méthodes (étude D008548), un haut degré de concordance (>95%) a été observé entre les méthodes SISH et FISH pour la détection de l'amplification du gène de HER2 chez les patients atteints d'un cancer gastrique.
Ogivri ne doit être utilisé que chez les patients dont la tumeur présente une forte surexpression de HER2, c.-à-d. IHC3+ ou IHC2+ plus un résultat FISH ou SISH positif.
L'amplification du gène HER2 doit être détectée par hybridation in situ, p.ex. FISH ou SISH sur des fragments tumoraux fixés.
La grille recommandée pour évaluer l'intensité de la coloration par IHC est la suivante:
Score
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Coloration de l'échantillon chirurgical
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Coloration de l'échantillon biopsique
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Évaluation de la surexpression de HER2
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0
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Aucune coloration n'est observée ou la coloration de la membrane est observée dans moins de 10% des cellules tumorales
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Aucune coloration n'est observée ou une coloration membranaire n'est observée dans aucune cellule tumorale
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Négative
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1+
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Une coloration faible ou à peine perceptible de la membrane est observée dans au moins 10% des cellules tumorales. Les cellules ne sont colorées que sur une partie de leur membrane.
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Un amas de cellules tumorales avec une coloration membranaire faible ou à peine perceptible est observé indépendamment du pourcentage de cellules tumorales colorées
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Négative
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2+
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Une coloration membranaire complète ou basolatérale, faible à modérée, est observée dans au moins 10% des cellules tumorales
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Un amas de cellules tumorales avec une coloration membranaire faible à modérée, complète, basolatérale ou latérale, est observé indépendamment du pourcentage de cellules tumorales colorées
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Équivoque
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3+
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Une coloration membranaire complète, basolatérale ou latérale, forte, est observée dans au moins 10% des cellules tumorales
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Un amas de cellules tumorales avec une coloration membranaire forte, complète, basolatérale ou latérale, est observé indépendamment du pourcentage de cellules tumorales colorées
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Positive
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En règle générale, le résultat du test FISH ou SISH est considéré comme positif si le rapport entre le nombre de copies du gène HER2 par cellule tumorale et le nombre de copies du chromosome 17 est supérieur ou égal à 2.
Une expression de HER2 est retrouvée en majorité dans le sous-type histologique intestinal. À la différence du cancer du sein, la coloration par immunohistochimie est la plupart du temps incomplète dans le cancer de l'estomac.
HER2 peut être mis en évidence sous forme de molécule libre dans le plasma (shedding). Mais il n'y a pas de corrélation entre l'importance de l'expression de HER2 dans le plasma et l'évolution clinique. On ne dispose d'aucune donnée sur le «shedding» dans le cancer de l'estomac.
Efficacité clinique
Cancer du sein métastatique
Au cours des essais cliniques, le trastuzumab a été utilisé en monothérapie chez des patients atteints de cancer du sein métastatique dont les tumeurs surexprimaient HER2, et qui n'avaient pas répondu à une ou plusieurs chimiothérapies instaurées pour traiter leur maladie métastatique (trastuzumab seul).
Le trastuzumab a également été utilisé en association avec le paclitaxel ou le docétaxel pour traiter des patients n'ayant jamais reçu de chimiothérapie pour leur cancer du sein métastatique. Les patients ayant précédemment reçu une chimiothérapie adjuvante à base d'anthracyclines ont été traités par le paclitaxel (175 mg/m² en perfusion de 3 heures), avec ou sans trastuzumab. Dans l'étude pivot portant sur le traitement par le docétaxel (perfusion de 100 mg/m² pendant une heure), administré seul ou en association avec le trastuzumab, 60% des patients avaient précédemment reçu une chimiothérapie adjuvante à base d'anthracyclines. Les patients ont été traités par le trastuzumab jusqu'à la progression de la maladie.
L'efficacité du trastuzumab en association avec le paclitaxel chez les patients n'ayant pas reçu d'anthracyclines à titre de traitement adjuvant n'a pas été étudiée. Néanmoins, l'association trastuzumab plus docétaxel s'est avérée efficace chez tous les patients – qu'ils aient reçu ou non une chimiothérapie adjuvante à base d'anthracyclines.
La méthode d'évaluation de la surexpression de HER2 pour déterminer l'éligibilité des patients dans l'étude pivot (trastuzumab en monothérapie et trastuzumab + paclitaxel) était la coloration immunohistochimique de HER2 sur du matériel fixé provenant de biopsies tissulaires (tumeurs mammaires) utilisant les anticorps monoclonaux murins CB11 et 4D5. Le formol ou le liquide de Bouin ont été utilisés comme fixateurs des tissus. Pour les essais cliniques, cette technique a été conduite dans un laboratoire central utilisant une échelle de 0 à 3+. Les patients avec une coloration cotée 2+ ou 3+ ont été inclus tandis que ceux avec une coloration cotée 0 ou 1+ ont été exclus. Plus de 70% des patients inclus présentaient une surexpression cotée 3+. Les données suggèrent que le bénéfice thérapeutique a été supérieur chez les patients présentant une surexpression plus marquée de HER2 (3+).
L'immunohistochimie a constitué la principale méthode d'évaluation de la surexpression de HER2 dans l'étude pivot portant sur le traitement par le docétaxel administré seul ou en association avec le trastuzumab. Un test FISH a été utilisé chez une minorité de patients. Dans cette étude, 87% des patients inclus présentaient une surexpression cotée IHC3+ et 95% des patients présentaient un IHC3+ et/ou un FISH-positifs.
Traitement combiné associant trastuzumab et paclitaxel ou docétaxel
Les données d'efficacité recueillies à partir des études en monothérapie et en association (avec le paclitaxel ou le docétaxel) sont résumées dans le tableau suivant:
Paramètre
|
Association
|
Monothérapie
|
|
Trastuzumab plus paclitaxel1
|
Paclitaxel1
|
Trastuzumab plus docétaxel2
|
Docétaxel2
|
Trastuzumab1
|
|
n=68
|
n=77
|
n=92
|
n=94
|
n=172
|
Durée médiane de la réponse (mois) (intervalle de confiance à 95%)
|
8,3 (7,3−8,8)
|
4,6 (3,7−7,4)
|
11,7 (9,3−15,0)
|
5,7 (4,6−7,6)
|
9,1 (5,6−10,3)
|
TTP médian (mois) (intervalle de confiance à 95%)
|
7,1 (6,2−12,0)
|
3,0 (2,0−4,4)
|
11,7 (9,2−13,5)
|
6,1 (5,4−7,2)
|
3,2 (2,6−3,5)
|
Durée médiane de survie (mois) (intervalle de confiance à 95%)
|
24,8 (18,6−33,7)
|
17,9 (11,2−23,8)
|
31,2 (27,3−40,8)
|
22,7 (19,1−30,8)
|
16,4 (12,3−n.e.)
|
Taux de réponse (%) (intervalle de confiance à 95%)
|
49% (36−61)
|
17% (9−27)
|
61% (50−71)
|
34% (25−45)
|
18% (13−25)
|
TTP = Time To Progression (délai jusqu'à progression); «n.e.» indique que la valeur n'a pas pu être estimée ou n'a pas encore été atteinte.
1 Sous-groupe de patients présentant une surexpression cotée IHC3+.
2 Population en intention de traiter.
Traitement combiné associant trastuzumab et anastrozole
Le trastuzumab a été étudié en association avec l'anastrozole, en traitement de première intention chez des patientes postménopausées présentant un cancer du sein métastatique surexprimant le HER2 avec récepteurs hormonaux positifs (p.ex. récepteurs aux œstrogènes (RE) et/ou récepteurs à la progestérone (RP) positifs), mais qui n'avaient pas encore reçu de chimiothérapie pour leur affection métastatique. Les patients présentant des métastases cérébrales ont également été exclus. La survie sans progression de la maladie a été significativement prolongée dans le groupe sous trastuzumab et anastrozole par rapport au groupe sous anastrozole seul (4,8 mois versus 2,4 mois, p=0,0016). En outre, les paramètres suivants ont été significativement améliorés par l'administration de trastuzumab: taux de réponse global (16,5% versus 6,7%), taux de bénéfice clinique (Clinical-Benefit-Rate, 42,7% versus 27,9%) et temps jusqu'à la progression de la maladie (4,8 mois versus 2,4 mois). Aucune différence n'a pu être identifiée entre les deux groupes en ce qui concerne le temps jusqu'à l'apparition de la réponse ainsi que la durée de la réponse. En moyenne, le temps de survie total a été prolongé de 4,6 mois dans le groupe de patients sous traitement combiné. La différence n'était cependant pas statistiquement significative. Dans ce contexte, il faut néanmoins tenir compte du fait que le traitement a été changé (crossover) chez plus de la moitié des patients du groupe sous monothérapie par l'anastrozole, au bénéfice d'une thérapie incluant le trastuzumab après progression de la maladie. 52% des patients qui avaient reçu du trastuzumab et de l'anastrozole ont survécu au moins 2 ans en comparaison aux 45% des patients qui n'avaient reçu que de l'anastrozole au début du traitement (différence statistiquement non significative).
Cancer du sein au stade précoce
Pour le traitement adjuvant, le trastuzumab a été testé dans le cadre de quatre études multicentriques randomisées de phase III.
L'étude BO16348 (HERA) avait pour but de comparer un traitement par le trastuzumab toutes les 3 semaines (durant 1 et 2 ans) à une observation chez des patients atteints de cancer du sein HER2-positif au stade précoce. Avant l'administration du trastuzumab, les patients avaient subi une intervention chirurgicale, reçu une chimiothérapie validée et (si appropriée) une radiothérapie. Le traitement par le trastuzumab sur 2 ans a par ailleurs été comparé au même traitement sur un an. Les patients affectés au groupe sous traitement par le trastuzumab ont reçu une dose initiale de 8 mg/kg de poids corporel, puis une dose de 6 mg/kg de poids corporel toutes les 3 semaines pendant un ou deux ans.
Dans l'étude BO16348 (HERA), les cancers du sein HER2-positifs au stade précoce étaient limités aux adénocarcinomes primitifs du sein, invasifs et opérables, avec ganglions axillaires positifs ou avec ganglions axillaires négatifs et tumeur d'un diamètre d'au moins 1 cm.
Les résultats enregistrés dans l'étude BO16348 (HERA) en termes d'efficacité sont résumés dans le tableau ci-après.
Résultats obtenus en termes d'efficacité du trastuzumab (étude BO16348/HERA) (traitement durant 1 an) versus non-traitement: résultats lors du suivi médian à 12 mois* et à 8 ans**
Paramètre
|
Suivi médian 12 mois
|
Suivi médian 8 ans
|
|
Pas de trastuzumab, uniquement suivi
|
Trastuzumab, 1 an
|
Pas de trastuzumab, uniquement suivi
|
Trastuzumab, 1 an
|
|
n=1693
|
n=1693
|
n=1697***
|
n=1702***
|
Survie sans maladie
|
·Nombre de patients avec évènement
|
219 (12,9%)
|
127 (7,5%)
|
570 (33,6%)
|
471 (27,7%)
|
·Nombre de patients sans évènement
|
1474 (87,1%)
|
1566 (92,5%)
|
1127 (66,4%)
|
1231 (72,3%)
|
Valeur de p vs. suivi
|
<0,0001
|
<0,0001
|
Hazard ratio vs. observation
|
0,54
|
0,76
|
Survie sans récidive
|
·Nombre de patients avec évènement
|
208 (12,3%)
|
113 (6,7%)
|
506 (29,8%)
|
399 (23,4%)
|
·Nombre de patients sans évènement
|
1485 (87,7%)
|
1580 (93,3%)
|
1191 (70,2%)
|
1303 (76,6%)
|
Valeur de p vs. suivi
|
<0,0001
|
<0,0001
|
Hazard ratio vs. observation
|
0,51
|
0,73
|
Survie sans atteinte d'autres organes
|
·Nombre de patients avec évènement
|
184 (10,9%)
|
99 (5,8%)
|
488 (28,8%)
|
399 (23,4%)
|
·Nombre de patients sans évènement
|
1508 (89,1%)
|
1594 (94,6%)
|
1209 (71,2%)
|
1303 (76,6%)
|
Valeur de p vs. suivi
|
<0,0001
|
<0,0001
|
Hazard ratio vs. suivi
|
0,50
|
0,76
|
Taux de survie globale (décès)
|
·Nombre de patients avec évènement
|
40 (2,4%)
|
31 (1,8%)
|
350 (20,6%)
|
278 (16,3%)
|
·Nombre de patients sans évènement
|
1653 (97,65%)
|
1662 (98,2%)
|
1347 (79,4%)
|
1424 (83,7%)
|
Valeur de p vs. suivi
|
0,24
|
0,0005
|
Hazard ratio vs. suivi
|
0,75
|
0,76
|
* Le critère co-primaire de survie sans maladie à un an versus observation se situait dans les limites statistiques prédéfinies.
** Analyse finale (y compris 52% des patients du groupe observationnel ayant passé au groupe trastuzumab).
*** Il existe une discrépance dans la taille de l'échantillon total, dans la mesure où un petit groupe de patients a été randomisé après l'échéance du suivi médian de 12 mois.
Dans l'analyse intermédiaire, les résultats de l'efficacité ont dépassé les limites statistiques prédéfinies dans le protocole pour la comparaison du traitement d'un an par le trastuzumab versus observation. À l'issue d'une période de suivi médian de 12 mois, le hazard ratio (HR) pour la survie sans maladie était de 0,54 (IC à 95% 0,44, 0,67), ce qui indique un bénéfice absolu de 7,6 points de pourcentage (85,8% vs. 78,2%) au niveau de la survie sans maladie après deux ans en faveur du groupe sous trastuzumab.
Une analyse finale réalisée à la fin d'une période de suivi médian de 8 ans a montré que le traitement par le trastuzumab durant un an diminue de 24% le risque par rapport au groupe purement observationnel (HR=0,76, IC à 95% 0,67, 0,86). Ceci représente un bénéfice absolu de 6,4 points de pourcentage au niveau de la survie sans maladie après 8 ans en faveur du groupe sous trastuzumab (traitement d'un an).
Cette analyse finale a montré que le prolongement de la durée de traitement par le trastuzumab à deux ans n'apporte pas d'avantage par rapport au traitement d'un an [HR de la survie sans maladie dans le but de traiter la population (intent to treat, ITT) durant 2 ans vs. 1 an = 0,99 (IC à 95%: 0,87, 1,13), valeur de p=0,90 et HR de la survie globale = 0,98 (0,83, 1,15); valeur de p=0,78]. Le taux de dysfonction cardiaque asymptomatique était augmenté dans le groupe traité durant 2 ans (8,1% vs. 4,6% dans le groupe traité durant un an). Dans le groupe traité durant 2 ans, davantage de patients ont présenté au moins un évènement indésirable de grade 3 ou de grade 4 (20,4%) par rapport au groupe traité durant un an (16,3%).
Les études NCCTG N9831 et NSAPB B-31, qui ont fait l'objet d'une analyse commune, ont été conçues pour examiner le bénéfice clinique du traitement associant trastuzumab (H) et paclitaxel (P) après une chimiothérapie à base d'AC (doxorubicine plus cyclophosphamide). L'étude NCCTG N9831 a évalué en outre l'ajout de façon séquentielle de trastuzumab à une chimiothérapie par AC/paclitaxel chez des patients atteints d'un cancer du sein HER2-positif au stade précoce après chirurgie.
Dans l'analyse commune des études NCCTG N9831 et NSAPB B-31, les cancers du sein au stade précoce étaient limités aux femmes présentant des tumeurs à haut risque opérables, définies comme des cancers HER2-positifs avec ganglions axillaires positifs, ou des cancers HER2-positifs avec ganglions axillaires négatifs et la présence de facteurs de risque élevés (taille de la tumeur >1 cm et RE négatifs ou taille de la tumeur >2 cm quel que soit le statut hormonal).
Le trastuzumab a été administré en association avec le paclitaxel après une chimiothérapie à base d'AC. Le paclitaxel a été administré comme suit:
·paclitaxel intraveineux - 80 mg/m² sous forme de perfusion i.v. continue, administrés toutes les semaines pendant 12 semaines
ou
·paclitaxel intraveineux - 175 mg/m² sous forme de perfusion i.v. continue, administrés toutes les 3 semaines pendant 4 cycles (jour 1 de chaque cycle).
Dans les études NCCTG 9831 et NSABP B-31, le trastuzumab i.v. a été administré toutes les semaines avec la chimiothérapie: dose initiale de 4 mg/kg de poids corporel en perfusion de 90 minutes, suivie de 2 mg/kg de poids corporel en perfusion de 30 minutes. Le traitement par le trastuzumab a été poursuivi pendant 1 an à partir de la première administration.
Au moment de l'analyse intermédiaire, la durée médiane du suivi était de 1,8 an pour le bras AC→P et de 2,0 ans pour le bras AC→PH.
Résumé des résultats en termes d'efficacité de l'analyse commune des études NCCTG 9831 et NSABP B-31 au moment de l'analyse finale de la survie sans maladie*
Paramètre
|
AC→P n=1679
|
AC→P+H n=1672
|
Valeur de p
|
Hazard Ratio
|
Survie sans maladie
|
·Patients avec évènement
|
261 (15,5%)
|
133 (8,0%)
|
<0,0001
|
0,48 (0,39-0,59)
|
·Patients sans évènement
|
1418 (84,5%)
|
1539 (92,0%)
|
|
|
Récidive
|
·Patients avec évènement
|
235 (14,0%)
|
117 (7,0%)
|
<0,0001
|
0,47 (0,37-0,58)
|
·Patients sans évènement
|
1444 (86,0%)
|
1555 (93,0%)
|
|
|
Récidive à distance (métastase)
|
·Patients avec évènement
|
193 (11,5%)
|
96 (5,7%)
|
<0,0001
|
0,47 (0,37-0,60)
|
·Patients sans évènement
|
1486 (88,5%)
|
1576 (94,3%)
|
|
|
Survie globale
|
·Patients avec évènement
|
92 (5,5%)
|
62 (3,7%)
|
0,014**
|
0,67 (0,48-0,92)
|
·Patients sans évènement
|
1587 (94,5%)
|
1610 (96,3%)
|
|
|
* pour une durée médiane de suivi de 1,8 an chez les patients du bras AC→P et de 2,0 ans chez les patients du bras AC→PH.
** la valeur de p pour la survie globale n'a pas dépassé le seuil statistique prédéfini pour la comparaison entre AC→PH et AC→P.
En ce qui concerne le critère principal, la survie sans maladie, l'ajout de trastuzumab à une chimiothérapie par le paclitaxel a entraîné une diminution du risque de récidive de la maladie de 52%. En ce qui concerne le taux de survie à 3 ans sans maladie, le hazard ratio se traduit par un bénéfice absolu de 11,8 points de pourcentage (87,2% vs. 75,4%) en faveur du bras AC→PH (trastuzumab).
L'analyse finale de la survie globale, programmée à l'avance et effectuée dans le cadre de l'analyse commune des études NSABP B-31 et NCCTG N9831, a été réalisée après la survenue de 707 cas de décès (durée médiane de suivi de 8,3 ans dans le groupe AC→PH). Le traitement par AC→PH a entraîné un allongement statistiquement significatif de la survie globale par rapport au traitement par AC→P (HR stratifié = 0,64; IC à 95% [0,55, 0,74]; valeur de p du test du Log-Rank <0,0001). Après 8 ans, le taux de survie a été estimé à 86,9% dans le bras AC→PH et à 79,4% dans le bras AC→P; ceci correspond à un bénéfice absolu de 7,4% (IC à 95% 4,9%, 10,0%).
L'étude BCIRG 006 a évalué le trastuzumab soit en association avec le docétaxel après une chimiothérapie à base d'AC, soit en association avec le docétaxel et le carboplatine, chez des patients atteints d'un cancer du sein HER2-positif au stade précoce après intervention chirurgicale.
Dans l'étude BCIRG 006, les cancers du sein HER2-positifs au stade précoce étaient limités soit aux patients présentant des ganglions positifs, soit aux patients présentant des ganglions négatifs et à risque élevé, définis comme une atteinte ganglionnaire négative (pN0) et au moins 1 des facteurs suivants: taille de la tumeur >2 cm, récepteurs aux œstrogènes et à la progestérone négatifs, grade histologique et/ou nucléaire 2-3 ou âge <35 ans.
Dans l'étude BCIRG 006, le trastuzumab a été administré soit en association avec le docétaxel après une chimiothérapie à base d'AC (AC-DH), soit en association avec le docétaxel et le carboplatine (DCarbH).
Le docétaxel a été administré comme suit:
·docétaxel intraveineux – 100 mg/m² sous forme de perfusion i.v. sur 1 heure, administrés toutes les 3 semaines pendant 4 cycles (jour 2 du cycle 1 de docétaxel, puis jour 1 de chaque cycle suivant)
ou
·docétaxel intraveineux – 75 mg/m² sous forme de perfusion i.v. sur 1 heure, administrés toutes les 3 semaines pendant 6 cycles (jour 2 du cycle 1, puis jour 1 de chaque cycle suivant),
suivis de carboplatine – pour une AUC cible de 6 mg/ml/min sous forme de perfusion i.v. sur 30-60 minutes, administrés toutes les 3 semaines pendant au total 6 cycles.
Le trastuzumab i. v. a été administré toutes les semaines avec la chimiothérapie: dose initiale de 4 mg/kg de poids corporel en perfusion de 90 minutes, suivie de 2 mg/kg de poids corporel en perfusion de 30 minutes. À la fin de la chimiothérapie, le trastuzumab a été administré toutes les 3 semaines (dose initiale de 8 mg/kg de poids corporel en perfusion de 90 minutes, suivie de 6 mg/kg de poids corporel en perfusion de 30 minutes). Le traitement par le trastuzumab a été poursuivi pendant 1 an à partir de la première administration.
La durée médiane du suivi a été de 2,9 ans dans le bras AC→D et de 3,0 ans dans le groupe AC→DH ainsi que dans le bras DCarbH.
Les résultats en termes d'efficacité de l'étude BCIRG 006 sont résumés dans les tableaux suivants.
Résumé des analyses d'efficacité AC→D versus AC→DH (étude BCIRG 006)
Paramètre
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AC→D (n=1073)
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AC→DH (n=1074)
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Valeur de p vs. AC→D (Log-Rank)
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Hazard Ratio vs. AC→D (95% lC)
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Survie sans maladie
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·Nombre de patients avec évènement
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195 (18,2%)
|
134 (12,5%)
|
<0,0001
|
0,61 (0,49-0,77)
|
·Nombre de patients sans évènement
|
878 (81,8%)
|
940 (87,5%)
|
|
|
Métastases à distance
|
·Nombre de patients avec évènement
|
144 (13,4%)
|
95 (8,8%)
|
<0,0001
|
0,59 (0,46-0,77)
|
·Nombre de patients sans évènement
|
929 (86,6%)
|
979 (91,2%)
|
|
|
Décès (évènement ayant un impact sur la survie globale)
|
·Nombre de patients avec évènement
|
80 (7,5%)
|
49 (4,6%)
|
0,0024
|
0,58 (0,40-0,83)
|
·Nombre de patients sans évènement
|
993 (92,5%)
|
1025 (95,4%)
|
|
|
AC→D = doxorubicine plus cyclophosphamide, suivis de docétaxel; AC→DH = doxorubicine plus cyclophosphamide, suivis de docétaxel plus trastuzumab; IC = intervalle de confiance.
Résumé des analyses d'efficacité AC→D versus DCarbH (étude BCIRG 006)
Paramètre
|
AC→D (n=1073)
|
AC→DCarbH (n=1075)
|
Valeur de p vs. AC→D (Log-Rank)
|
Hazard Ratio vs. AC→D (95% lC)
|
Survie sans maladie
|
·Nombre de patients avec évènement
|
195 (18,2%)
|
145 (13,5%)
|
0,0003
|
0,67 (0,54-0,83)
|
·Nombre de patients sans évènement
|
878 (81,8%)
|
930 (86,5%)
|
|
|
Métastases à distance
|
·Nombre de patients avec évènement
|
144 (13,4%)
|
103 (9,6%)
|
0,0008
|
0,65 (0,50-0,84)
|
·Nombre de patients sans évènement
|
929 (86,6%)
|
972 (90,4%)
|
|
|
Décès (évènement ayant un impact sur la survie globale)
|
·Nombre de patients avec évènement
|
80 (7,5%)
|
56 (5,2%)
|
0,0182
|
0,66 (0,47-0,93)
|
·Nombre de patients sans évènement
|
993 (92,5%)
|
1019 (94,8%)
|
|
|
AC→D = doxorubicine plus cyclophosphamide, suivis de docétaxel; DCarbH = docétaxel, carboplatine et trastuzumab; IC = intervalle de confiance.
En ce qui concerne le critère principal, la survie sans maladie, le hazard ratio de l'étude BCIRG 006 se traduit par un bénéfice absolu en termes de survie à 3 ans sans maladie de 5,8 points de pourcentage (86,7 vs. 80,9%) en faveur du bras AC→DH (trastuzumab) et de 4,6 points de pourcentage (85,5 vs 80,9%) en faveur du bras DCarbH (trastuzumab) par rapport à AC→D.
En ce qui concerne le critère secondaire, la survie globale, le traitement par AC→DH a diminué le risque de mortalité de 42% par rapport à AC→D; chez les patients traités par DCarbH, le risque de mortalité a diminué de 34% par rapport à AC→D.
Dans l'étude BCIRG 006, 213 des 1075 patients du bras DCarbH, 221 des 1074 patients du bras AC→DH et 217 des 1073 patients du bras AC→D ont eu un indice de Karnofsky ≤90 (soit 80 soit 90). Aucun bénéfice en termes de survie sans maladie n'a été constaté dans ce sous-groupe de patients (hazard ratio = 1,16, IC à 95% [0,73, 1,83] pour DCarbH vs. AC→D; hazard ratio 0,97, IC à 95% [0,60, 1,55] pour AC→DH vs AC→D).
Traitement néoadjuvant/adjuvant
Dans l'étude MO16432 (NOAH), l'administration de trastuzumab a été évaluée en association avec 10 cycles au total de chimiothérapie néoadjuvante comprenant non seulement une anthracycline, mais aussi un taxane (doxorubicine (A) et paclitaxel (P) plus trastuzumab (H), suivis de P+H, suivis de cyclophosphamide/méthotrexate/fluorouracile (CMF) plus H, suivis d'un traitement adjuvant par le trastuzumab jusqu'à une durée totale de traitement d'un an) chez des patients atteints d'un cancer du sein nouvellement diagnostiqué, localement avancé (stade III) ou inflammatoire HER2-positif.
La durée médiane du suivi dans le bras sous trastuzumab a été de 3,8 ans. La réponse pathologique complète est définie comme l'absence de toute tumeur invasive à la fois dans les seins et les ganglions axillaires.
Paramètre
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Chimiothérapie + trastuzumab (n=115)
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Chimiothérapie seule (n=116)
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Survie sans évènement
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Hazard Ratio (IC à 95%)
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Nombre de patients avec un évènement
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46
|
59
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0,65 (0,44, 0,96) p=0,0275
|
Total des rémissions pathologiques complètes (IC à 95%)
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40% (31,0, 49,6)
|
20,7% (13,7, 29,2)
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p=0,0014
|
Concernant le critère d'évaluation principal, la survie sans évènement, l'ajout de trastuzumab à la chimiothérapie néoadjuvante suivi d'un traitement adjuvant par le trastuzumab pendant une durée totale de 52 semaines a entraîné une réduction du risque de récidive/progression de la maladie de 35% (hazard ratio: 0,65 [IC à 95%: 0,44, 0,96]; p<0,0275). Après 3 ans, 65% des patients du bras sous trastuzumab et 52% des patients du bras témoin étaient sans évènement, ce qui reflète une amélioration de 13% en faveur du bras sous trastuzumab.
Métastases cérébrales
Dans l'étude HERA, il a été constaté, en ce qui concerne la localisation des premières récidives, une différence de 0,3% pour ce qui est des métastases du SNC dans le groupe sous trastuzumab (1,2% des patients contre 0,9% des patients du groupe témoin). Au total, l'incidence des métastases du SNC (premières récidives et récidives suivantes) a cependant été semblable dans les deux groupes (23 patients dans le groupe sous observation et 25 dans le groupe sous trastuzumab). Cela signifie que, selon toute probabilité, les micrométastases du SNC étaient, à la fin de la chimiothérapie adjuvante, à peu près aussi fréquentes dans les deux groupes thérapeutiques.
Selon l'évaluation commune des études NCCTG N9831 et NSAPB B-31, des métastases cérébrales isolées ont été, en tant que premier évènement, plus fréquentes dans le groupe sous trastuzumab que dans le groupe témoin (21 contre 11 dans l'étude B-31 et 12 contre 4 dans l'étude N9831). Les patients de l'étude B-31 ayant présenté une première fois des métastases à distance ont été suivis en vue du recensement d'autres récidives. Dans cette étude, des métastases cérébrales, en tant que premier évènement ou qu'évènement réitéré, ont été diagnostiquées au total chez 28 patients du groupe sous trastuzumab et 35 patients du groupe témoin (hazard ratio: 0,79; p=0,35).
Ainsi, l'incidence des métastases cérébrales dans le groupe sous trastuzumab n'a pas été plus élevée que dans le groupe témoin. La différence de fréquence en ce qui concerne la survenue de métastases cérébrales en tant que premier évènement chez les patients du groupe témoin peut vraisemblablement être attribuée à une rechute plus précoce dans un autre système organique.
Adénocarcinome métastatique de l'estomac ou de la jonction œso-gastrique
Les résultats d'efficacité de l'étude BO18255 sont résumés dans le tableau suivant. Les patients ayant participé à l'étude n'avaient pas encore reçu de traitement pour leur adénocarcinome métastatique de l'estomac ou de la jonction œso-gastrique. Le critère d'évaluation principal était la survie globale. Au moment de l'analyse, au total 349 patients randomisés étaient décédés: 182 patients (62,8%) dans le bras témoin et 167 patients (56,8%) dans le bras traité. La majorité des décès était due à des évènements liés au cancer sous-jacent.
La survie globale a été significativement meilleure dans le bras sous trastuzumab + capécitabine/5-FU et cisplatine, que dans le bras sous capécitabine/5-FU et cisplatine (p=0,0046, test du Log-Rank). La survie moyenne a été de 11,1 mois avec le traitement capécitabine/5-FU et cisplatine et de 13,8 mois avec trastuzumab + capécitabine/5-FU et cisplatine. Les patients du bras sous trastuzumab ont présenté une réduction du risque de mortalité de 26% par rapport aux patients du groupe sous capécitabine/5-FU (hazard ratio [HR] 0,74, IC à 95% [0,60, 0,91]).
Des analyses de sous-groupes réalisées à posteriori ont indiqué que les effets thérapeutiques étaient plus marqués lorsque les tumeurs traitées présentaient des concentrations élevées de protéine HER2 (IHC 2+/FISH+ et IHC 3+/indépendamment du statut FISH). La survie globale médiane du groupe exprimant le plus fortement HER2 a été de 11,8 mois contre 16 mois, HR 0,65 (IC à 95% 0,51, 0,83) et la survie moyenne sans progression a été de 5,5 mois contre 7,6 mois, HR 0,64 (IC à 95% 0,51, 0,79) pour capécitabine/5-FU et cisplatine et pour trastuzumab + capécitabine/5-FU et cisplatine.
Résumé des données d'efficacité (étude BO18255)
Population/Paramètres
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FP n=290
|
H+FP n=294
|
HR (IC à 95%)
|
Valeur de p
|
Population totale:
|
Survie globale médiane (en mois)
|
11,1
|
13,8
|
0,74 (0,60-0,91)
|
0,0046
|
Survie sans progression médiane (en mois)
|
5,5
|
6,7
|
0,71 (0,59-0,85)
|
0,0002
|
Taux de réponse global, %
|
34,5%
|
47,3%
|
1,70a (1,22-2,38)
|
0,0017
|
IHC3+ (n= 287)
|
Survie globale médiane (en mois)
|
12,5
|
17,9
|
0,59 (0,43-0,81)
|
n.a.b
|
Survie sans progression médiane (en mois)
|
5,7%
|
8,4%
|
0,59 (0,45-0,78)
|
n.a.b
|
IHC2+ et FISH+ (n= 159)
|
Survie globale médiane (en mois)
|
10,8
|
12,3
|
0,75 (0,51-1,11)
|
n.a.b
|
Survie sans progression médiane (en mois)
|
5,0
|
5,7
|
0,73 (0,53-1,03)
|
n.a.b
|
Cancer de l'estomac
|
Survie globale médiane (en mois)
|
11,1
|
14,6
|
0,76 (0,60-0,96)
|
n.a.b
|
Survie sans progression médiane (en mois)
|
5,4
|
6,3
|
0,73 (0,60-0,90)
|
n.a.b
|
Jonction œso-gastrique
|
Survie globale médiane (en mois)
|
8,6
|
10,9
|
0,67 (0,42-1,08)
|
n.a.b
|
Survie sans progression médiane (en mois)
|
5,6
|
7,6
|
0,61 (0,40-0,93)
|
n.a.b
|
FP: Fluoropyrimidine/cisplatine.
H+FP: Fluoropyrimidine/cisplatine + trastuzumab.
a Odds-Ratio.
b Les valeurs de p ne sont pas mentionnées pour les sous-groupes, la puissance étant insuffisante pour mettre en évidence des différences entre les bras de l'étude.
|