ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Sildénafil NOBEL:NOBEL Pharma Schweiz AG
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Interactions

Interactions pharmacocinétiques
Effets des autres médicaments sur la pharmacocinétique du sildénafil
Études in vitro
Le sildénafil est essentiellement métabolisé par l’intermédiaire du cytochrome P450 (CYP), principalement par l’isoenzyme CYP3A4 et accessoirement par le CYP2C9. Par conséquent, les inhibiteurs de ces isoenzymes peuvent entraîner une réduction de la clairance du sildénafil et les inducteurs de ces isoenzymes une augmentation de celle-ci. On peut donc supposer que la concentration plasmatique de sildénafil augmente lorsqu’il est administré simultanément avec un inhibiteur du CYP3A4 et diminue lorsqu’il est administré simultanément avec un inducteur du CYP3A4 (comme par ex. la rifampicine).
Études in vivo
L’administration concomitante de sildénafil (dose unique de 100 mg) et d’un inhibiteur de la protéase du VIH et puissant inhibiteur du P450, à savoir le ritonavir à l’état d’équilibre (500 mg 2×/j), a causé une multiplication par 4 de la Cmax du sildénafil et par 11 de son AUC. Au bout de 24 h, les concentrations plasmatiques de sildénafil étaient toujours de 200 ng/ml environ, alors qu’elles sont d’environ 5 ng/ml lorsque le sildénafil est administré seul (voir «Posologie/Mode d’emploi»). Ceci concorde avec le fait que le ritonavir a un effet marqué sur toute une série de substrats du cytochrome P450.
L’administration concomitante de sildénafil (dose unique de 25 mg) et d’un puissant inhibiteur du CYP3A4, l’indinavir à l’état d’équilibre (800 mg/j), a entraîné une multiplication par 4.4 de l’AUC du sildénafil chez 6 patients atteints du VIH au cours d’une étude.
L’administration concomitante de sildénafil (dose unique de 100 mg) et d’un inhibiteur de la protéase du VIH, le saquinavir à l’état d’équilibre (1200 mg 3×/j), également puissant inhibiteur du CYP3A4, a entraîné une multiplication par 2.4 de la Cmax du sildénafil et par 3.1 de l’AUC du sildénafil (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
Chez des patients traités par 500 mg d’érythromycine, un inhibiteur modéré du CYP3A4, 2×/j pendant cinq jours, l’exposition systémique au sildénafil (AUC) était 2.8 fois plus importante après la prise d’une dose unique de 100 mg de sildénafil.
L’administration concomitante de sildénafil (50 mg) et de cimétidine (800 mg), un inhibiteur faible du CYP3A4, a entraîné une augmentation de 56% du taux plasmatique de sildénafil.
On peut s’attendre à ce que des inhibiteurs puissants du CYP3A4, comme l’itraconazole, le voriconazole ou la clarithromycine exercent une action proportionnellement plus forte sur la pharmacocinétique du sildénafil.
En cas d’administration concomitante de sildénafil et d’un inhibiteur du CYP3A4, on considérera donc la prescription d’une dose initiale de 25 mg.
Le jus de pamplemousse est un faible inhibiteur du métabolisme CYP3A4 au niveau de la paroi intestinale et peut également augmenter les concentrations plasmatiques du sildénafil.
Chez les volontaires sains, l’administration concomitante de sildénafil à l’état d’équilibre (80 mg 3×/j) et de bosentan (125 mg 2×/j), antagoniste de l’endothéline et inducteur du CYP3A4 (modéré), du CYP2C9 et, éventuellement, du CYP2C19, a provoqué une baisse de l’AUC du sildénafil de 62.6% et de la Cmax du sildénafil de 55.4%. Pour les inducteurs puissants du CYP3A4, comme la rifampicine, on s’attend à une diminution supérieure des concentrations plasmatiques du sildénafil.
L’administration d’azithromycine (500 mg/j pendant 3 jours) n’a fait apparaître aucun effet significatif de cet antibiotique sur l’AUC, la Cmax, le tmax, le taux d’élimination ou la demi-vie du sildénafil ou de son principal métabolite.
La biodisponibilité du sildénafil n’a pas été modifiée par l’administration de doses uniques d’un antiacide (hydroxyde de magnésium/hydroxyde d’aluminium).
Bien que l’on ne dispose pas d’études d’interaction spécifiques pour tous les médicaments, l’analyse des données pharmacocinétiques provenant des études cliniques menées à ce jour n’a mis en évidence aucune modification des paramètres pharmacocinétiques du sildénafil lors de l’administration concomitante d’inhibiteurs de la CYP2C9 (comme le tolbutamide, la warfarine, la phénytoïne), d’inhibiteurs de la CYP2D6 (comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, les antidépresseurs tricycliques), de diurétiques thiazidiques et autres diurétiques apparentés, de diurétiques de l’anse et de diurétiques d’épargne potassique, d’IEC, d’inhibiteurs calciques, d’antagonistes des récepteurs β.
Effets du sildénafil sur la pharmacocinétique dautres médicaments
Études in vitro
Le sildénafil inhibe légèrement les isoenzymes 1A2, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4 (CI50 >150 µM) du cytochrome P450. Comme les pics plasmatiques du sildénafil sont de 1 µM environ après la prise d’une dose recommandée, il semble improbable que Sildénafil NOBEL modifie la clairance des substrats de ces isoenzymes.
On ne dispose d’aucune donnée sur l’interaction du sildénafil avec des inhibiteurs non spécifiques des phosphodiestérases comme la théophylline ou le dipyridamole.
Études in vivo
Au cours d’études cliniques d’interaction, l’administration concomitante de sildénafil (50 mg) n’a fait apparaître aucune interaction significative avec le tolbutamide (250 mg) ni avec la warfarine (40 mg), deux substances qui sont métabolisées par le CYP2C9. Des cas isolés d’interaction avec la warfarine (prolongement du temps de prothrombine) ont cependant été signalés au cours de la surveillance post-marketing.
On ne peut exclure avec certitude un effet sur l’anticoagulation par la phenprocoumone ou l’acénocoumarol, tous deux distribués en Suisse. Une surveillance étroite des patients sous ces anticoagulants est donc nécessaire lors de traitement concomitant avec le sildénafil.
En cas d’administration concomitante, le sildénafil à l’état d’équilibre (80 mg 3×/j) a causé une augmentation de l’AUC et de la Cmax du bosentan (125 mg 2×/j) de 49.8% et 42% respectivement.
Le sildénafil (100 mg) n’a eu aucune influence sur la pharmacocinétique à l’état d’équilibre du saquinavir et du ritonavir, des inhibiteurs de la protéase du VIH, tous deux substrats du CYP3A4.
Interactions pharmacodynamiques
Dérivés nitrés
Il a pu être démontré que le sildénafil renforce l’effet hypotenseur des dérivés nitrés étant donné son effet pharmacologique sur la voie métabolique du monoxyde d’azote/GMPc. C’est pourquoi l’administration concomitante de sildénafil et de dérivés nitrés ou de substances libérant du monoxyde d’azote, molsidomine comprise, est contre-indiquée. Chez des patients atteints d’angor stable et ayant pris, dans le cadre d’études, de la nitroglycérine (trinitrate de glycéryle, trinitrine) une heure après la prise de sildénafil, une baisse tensionnelle cliniquement appréciable a été observée immédiatement après la prise de nitroglycérine, ceci en comparaison des patients ayant pris uniquement de la nitroglycérine. Cette interaction a duré environ 2 h. L’effet de la prise de nitroglycérine plus d’une heure après celle de sildénafil n’a pas été étudié.
Chez des patients angineux bien contrôlés par un traitement d’entretien avec du mononitrate d’isosorbide (MNIS), la prise de sildénafil a provoqué une chute cliniquement appréciable de la tension, comparativement à ce qui a été constaté chez des patients n’ayant pris que du MNIS. Cet effet était à son maximum environ une heure après la prise de sildénafil; il était encore observable 6 h après la prise.
Le nicorandil est une substance active qui agit simultanément comme un activateur des canaux potassiques et comme un dérivé nitré. En raison du composant dérivé nitré, une interaction grave entre le nicorandil et le sildénafil est possible.
Stimulateurs de la guanylate cyclase
Dans des modèles animaux, une action additive sur la tension artérielle a été observée lorsque le riociguat, un stimulateur de la guanylate cyclase, a été associé à des inhibiteurs de la PDE-5 (sildénafil ou vardénafil). A de hautes doses, des effets synergiques sur la pression artérielle systémique sont apparus dans certains cas. Des effets hémodynamiques additifs ont également été observés dans des études cliniques. Par conséquent, l’administration concomitante de Sildénafil NOBEL et de stimulateurs de la guanylate cyclase est contre-indiquée.
Antihypertenseurs
L’administration concomitante de sildénafil à des patients sous traitement alpha-bloquant peut entraîner une hypotension symptomatique chez un faible nombre de sujets sensibles. L’apparition de ce phénomène est la plus probable dans les 4 h suivant la prise de sildénafil (voir «Mises en garde et précautions»). Dans trois études d’interactions médicamenteuses, l’alpha-bloquant doxazosine (4 mg et 8 mg) et le sildénafil (25 mg, 50 mg ou 100 mg) ont été administrés simultanément chez des patients présentant une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) stabilisée sous traitement par doxazosine. Dans les populations de ces études, des réductions additionnelles moyennes de la pression artérielle en décubitus de 7/7 mmHg, 9/5 mmHg, et 8/4 mmHg et des réductions additionnelles moyennes de la pression artérielle en position debout de 6/6 mmHg, 11/4 mmHg et 4/5 mmHg, respectivement, ont été observées. Des cas d’hypotension orthostatique symptomatique ont été occasionnellement rapportés. Ces rapports incluaient des vertiges et des sensations d’étourdissement, mais aucune syncope.
Dans une étude d’interaction ciblée, du sildénafil (100 mg) a été administré à des sujets hypertendus traités par de l’amlodipine (5 mg ou 10 mg). Ceci a entraîné un abaissement tensionnel supplémentaire de 8 mmHg pour la pression systolique et de 7 mmHg pour la pression diastolique mesurées en position couchée.
Au cours d’une analyse, le profil de sécurité du sildénafil n’a pas différé entre les patients qui avaient reçu, en plus de cette médication, un placebo ou l’un des médicaments antihypertenseurs des classes suivantes: diurétiques, antagonistes des récepteurs β, IEC, antagonistes de l’angiotensine II, ganglioplégiques, inhibiteurs calciques et antagonistes des récepteurs α ou autres antihypertenseurs (vasodilatateurs directs et médicaments à action centrale).
De très rares cas d’hypotension ont été décrits au cours de la surveillance post-marketing sur le traitement concomitant avec un antagoniste de l’angiotensine II ou un IEC. On ignore encore si les effets indésirables rapportés dans ces cas sont imputables à la prise du sildénafil seul, à une interaction médicamenteuse possible entre le sildénafil et l’antihypertenseur pris en même temps, à l’affection cardiovasculaire préexistante ou à une aggravation de celle-ci.
Autres médicaments
Le sildénafil (50 mg) n’a pas accentué la prolongation du temps de saignement induite par l’acide acétylsalicylique (150 mg).
Le sildénafil (50 mg) n’a pas renforcé l’effet hypotenseur de l’alcool chez des volontaires sains présentant en moyenne un taux sanguin maximal d’alcool de 0.8‰ (80 mg/dl).

2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home