Mises en garde et précautionsLa prudence est recommandée en cas de relais d’une autre formulation de trientine, car il existe différents sels de trientine qui peuvent avoir une teneur en trientine base différente et une biodisponibilité différente. Un ajustement de la dose peut être nécessaire (voir la rubrique «Posologie/Mode d’emploi»). Le patient doit faire l’objet d’un contrôle approprié.
La trientine est un agent chélateur qui diminue manifestement les taux de fer sérique. Une supplémentation en fer peut être nécessaire dans certains cas. Toute administration concomitante de fer par voie orale doit se faire à distance de celle de la trientine (voir la rubrique «Interactions»).
L’association de trientine et de zinc n’est pas recommandée. Il n’existe que des données limitées sur une administration concomitante, et aucune recommandation posologique spécifique ne peut être faite.
Chez des patients qui étaient traités antérieurement par la D-pénicillamine, des réactions lupoïdes ont été rapportées lors de traitements ultérieurs par la trientine; il n’est toutefois pas possible de déterminer s’il existe une relation causale avec la trientine.
Bien qu’il n’existe pas de données indiquant que les antiacides à base de calcium ou de magnésium modifient l’efficacité de la trientine, il est recommandé de séparer leur administration (voir la rubrique «Interactions»).
Surveillance
Les patients traités par Cuprior doivent faire l’objet d’un suivi médical régulier sur la base de toutes les données cliniques disponibles et être surveillés pour un contrôle adéquat des symptômes cliniques et de la cuprémie afin d’optimiser la dose. Le suivi doit être effectué au moins deux fois par an. Une surveillance plus fréquente est conseillée pendant la phase initiale du traitement et pendant les phases de progression de la maladie ou lorsque des ajustements posologiques sont décidés par le médecin (voir la rubrique «Posologie/Mode d’emploi»).
L’objectif du traitement d’entretien est de maintenir le taux de cuivre libre sérique (aussi appelé fraction non céruloplasminique du cuivre plasmatique) et l’excrétion urinaire de cuivre dans les limites acceptables.
Un indice fiable pour la surveillance du traitement est la détermination du taux de cuivre libre sérique, qui est calculé comme la différence entre les taux de cuivre total et de cuivre lié à la céruloplasmine (le taux normal de cuivre libre sérique est généralement de 100 à 150 microgrammes/L).
L’excrétion urinaire du cuivre peut également être mesurée pendant le traitement. Puisque le traitement chélateur entraîne une augmentation du taux de cuivre urinaire, il est possible que cette cuprurie ne reflète pas exactement la surcharge en cuivre dans l’organisme, mais elle peut être une mesure utile de l’observance du traitement.
L’utilisation de valeurs de paramètres cibles appropriées pour le cuivre est décrite dans les recommandations de pratique clinique relatives à la maladie de Wilson.
Comme pour tous les agents anti-cuivre, un excès de ce traitement entraîne un risque de carence en cuivre particulièrement nocif pour les enfants et les femmes enceintes (voir la rubrique «Grossesse/Allaitement»), car le cuivre est nécessaire pour garantir une croissance saine et un développement mental satisfaisants. Par conséquent, il convient de surveiller les manifestations de surdosage.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale et/ou hépatique traités par la trientine, le contrôle médical adéquat des symptômes et de la cuprémie doit être effectué régulièrement. Une surveillance étroite de la fonction rénale et/ou hépatique est également recommandée chez ces patients (voir la rubrique «Posologie/Mode d’emploi»).
Une aggravation des symptômes neurologiques peut survenir au début du traitement chélateur en raison d’un excès de cuivre sérique libre pendant la réponse initiale au traitement. Il est possible que cet effet soit plus évident chez les patients présentant des symptômes neurologiques pré-existants. Il est recommandé de surveiller étroitement les patients pour déceler de tels signes et symptômes et d’envisager un ajustement minutieux pour atteindre la dose thérapeutique recommandée et de réduire la dose au besoin.
Des ajustements posologiques de la dose de trientine doivent être envisagés en cas de signes d’efficacité réduite tels qu’une augmentation (persistante) du taux des enzymes hépatiques et une aggravation des tremblements. Lorsque les doses de trientine sont ajustées, il convient de le faire très progressivement. La dose de trientine peut également être réduite en cas d’effets indésirables de la trientine, tels que des troubles gastro-intestinaux et des changements hématologiques. Les doses de trientine doivent être réduites à une dose mieux tolérée et peuvent être augmentées de nouveau, une fois que les effets indésirables ont été résolus.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c.-à-d. qu’il est essentiellement «sans sodium».
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