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Information professionnelle sur Algifor® Dolo Duo:VERFORA SA
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Paracétamol, ibuprofène.
Excipients
Amidon de maïs, amidon prégélatinisé (maïs), cellulose microcristalline, croscarmellose sodique (contient 0,29 mg de sodium), stéarate de magnésium, talc, hypromellose (E464), lactose monohydraté (contient 3,62 mg de lactose), dioxyde de titane (E171), macrogol 4000, citrate de sodium dihydraté (E331) [contient 0,03 mg de sodium].

Indications/Possibilités d’emploi

Traitement symptomatique à court terme de douleurs légères à modérées.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie
Administration par voie orale, exclusivement à court terme (pas plus de 3 jours).
Les effets indésirables peuvent être minimisés par l'utilisation de la dose efficace la plus faible possible pendant la période la plus courte nécessaire au contrôle des symptômes (voir «Mises en garde et précautions»).
Il convient de consulter un médecin si les symptômes persistent ou s'aggravent, ou si une utilisation du médicament de plus de 3 jours est requise. Ce médicament est destiné à un usage de courte durée. Une utilisation de plus de 3 jours n'est pas recommandée.
Adultes
La posologie habituelle est d'un comprimé (500 mg de paracétamol et 150 mg d'ibuprofène) à deux comprimés (1000 mg de paracétamol et 300 mg d'ibuprofène) toutes les six heures, en fonction des besoins, jusqu'à six comprimés au maximum en 24 heures. La dose quotidienne maximale recommandée est de 3000 mg de paracétamol et de 900 mg d'ibuprofène.
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Aucun ajustement particulier de la dose n'est requis (voir «Mises en garde et précautions»).
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Aucun ajustement particulier de la dose n'est requis (voir «Mises en garde et précautions»).
Patients âgés
Aucun ajustement particulier de la dose n'est requis (voir «Mises en garde et précautions»). Les patients âgés présentent un risque accru de conséquences sévères des effets indésirables. Si l'emploi d'un AINS est jugé nécessaire, la dose efficace la plus faible doit être utilisée pendant la période la plus courte possible. Pendant le traitement par AINS, le patient doit être régulièrement surveillé pour détecter une éventuelle hémorragie gastro-intestinale.
Enfants et adolescents
Algifor Dolo Duo, comprimés filmés, est contre-indiqué chez les enfants de moins de 18 ans.
Mode d'administration
Il est recommandé de prendre ce médicament avec un grand verre d'eau.

Contre-indications

·Patients présentant une hypersensibilité connue au paracétamol ou aux substances apparentées (p.ex. proparacétamol), à l'ibuprofène, à d'autres AINS ou à l'un des excipients selon la composition.
·Troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite) / hépatite aiguë ou maladie hépatique active décompensée.
·Hyperbilirubinémie constitutionnelle héréditaire (maladie de Meulengracht).
·Patients souffrant d'abus d'alcool actif, la consommation chronique excessive d'alcool pouvant prédisposer à une hépatotoxicité (en raison de la présence de paracétamol).
·Patients ayant développé de l'asthme, de l'urticaire ou des réactions allergiques à la suite de la prise d'acide acétylsalicylique ou d'autres AINS.
·Patients ayant des antécédents d'hémorragie ou de perforation gastro-intestinale en association à un précédent traitement par AINS.
·Patients ayant une ulcération peptique/hémorragie active ou des antécédents d'ulcération peptique/ hémorragie récurrente (au moins deux épisodes distincts et confirmés d'ulcération ou d'hémorragie).
·Maladies intestinales inflammatoires (p.ex. maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
·Patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale sévère (voir «Mises en garde et précautions»).
·Patients souffrant d'insuffisance cardiaque sévère (classe IV de la NYHA).
·Patients ayant une hémorragie active cérébrovasculaire ou d'autre origine.
·Patients présentant des troubles de l'hématopoïèse.
·Traitement des douleurs postopératoires après opération de pontage coronarien (ou après utilisation d'une machine cœur-poumons).
·Troisième trimestre de la grossesse (voir «Grossesse»).
·Patients âgés de moins de 18 ans.

Mises en garde et précautions

Les effets indésirables peuvent être minimisés par l'utilisation de la dose efficace la plus faible possible pendant la période la plus courte nécessaire au contrôle des symptômes. Ce médicament est destiné à un usage de courte durée. Une utilisation de plus de 3 jours n'est pas recommandée.
Il convient de prévenir le patient que les antalgiques ne doivent pas être pris de manière régulière et prolongée sans prescription médicale. Des douleurs persistantes doivent faire l'objet d'une évaluation médicale.
Événements cardiovasculaires thrombotiques
Des études cliniques indiquent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à une dose élevée (2400 mg par jour), peut être liée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (p.ex. infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Dans l'ensemble, les études épidémiologiques ne révèlent pas d'augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels liée à une prise de faibles doses d'ibuprofène (p. ex. ≤1200 mg par jour).
Les patients présentant une hypertension non maîtrisée, une insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-III), une maladie cardiaque ischémique confirmée, une artériopathie oblitérante périphérique et/ou une affection cérébrovasculaire ne doivent être traités par ibuprofène qu'après un examen approfondi, les doses élevées (2400 mg/jour) devant être évitées.
La prudence est également recommandée avant d'instaurer un traitement prolongé chez des patients présentant des facteurs de risque d'événements cardiovasculaires (p.ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré, tabagisme), notamment lorsque des doses élevées d'ibuprofène (2400 mg/jour) sont nécessaires.
Afin d'éviter le risque de surdosage, il convient de
·vérifier l'absence de paracétamol dans la composition d'autres médicaments,
·respecter les doses maximales recommandées (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Insuffisance hépatique
Les paramètres de la fonction hépatique doivent être contrôlés à intervalles réguliers chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou ayant des antécédents de maladie hépatique ainsi que chez les patients qui sont sous traitement prolongé par ibuprofène ou paracétamol, car un effet mineur et transitoire de l'ibuprofène sur les enzymes hépatiques a été rapporté. Une réduction posologique est recommandée chez les patients qui présentent des signes d'aggravation de la fonction hépatique. Le traitement doit être arrêté chez les patients qui développent une insuffisance hépatique sévère (voir «Contre-indications»).
Les dosages dépassant la posologie recommandée présentent le risque d'endommager très gravement le foie. Les symptômes cliniques d'une lésion hépatique peuvent être généralement observés 1 à 2 jours après un surdosage de paracétamol. L'expression maximale d'une lésion hépatique est habituellement constatée après 3 à 4 jours. Le traitement avec un antidote doit débuter le plus vite possible (voir «Surdosage»).
Des réactions hépatiques graves, incluant des cas d'ictère et d'hépatite d'issue fatale, bien que rares, ont été rapportées avec l'ibuprofène ainsi qu'avec d'autres AINS. Si les anomalies des paramètres hépatiques persistent ou s'aggravent, si des signes et des symptômes cliniques signalent le développement d'une maladie hépatique ou si des manifestations systémiques se produisent (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.), l'ibuprofène doit être arrêté. Une hépatotoxicité, voire une insuffisance hépatique, ont été rapportées avec les deux substances actives, et en particulier avec le paracétamol.
La prudence est de rigueur en cas de consommation excessive d'alcool. L'alcool peut augmenter l'hépatotoxicité du paracétamol, notamment lors d'une carence alimentaire simultanée. Dans ces cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà provoquer une lésion hépatique. Les patients qui consomment régulièrement de l'alcool en excès par rapport aux quantités recommandées ne doivent pas prendre ce médicament.
Insuffisance rénale
La prise prolongée d'analgésiques, notamment s'ils sont associés à d'autres médicaments contre la douleur, peut entraîner des lésions rénales durables liées à un risque de défaillance rénale (néphropathie due aux analgésiques).
Le paracétamol peut être utilisé sans ajustement posologique chez les patients souffrant d'une maladie rénale chronique. Il existe un risque minime de toxicité du paracétamol chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à sévère. Cependant, compte tenu de la présence d'ibuprofène dans ce médicament, des précautions doivent être prises lors de l'initiation d'un traitement contenant de l'ibuprofène chez les patients déshydratés. Les deux principaux métabolites de l'ibuprofène sont éliminés essentiellement dans l'urine, et l'altération de la fonction rénale peut conduire à une accumulation de ces métabolites dont la pertinence clinique est inconnue. Il a été rapporté que les AINS entraînaient diverses formes de néphrotoxicité: néphrite interstitielle, syndrome néphritique et insuffisance rénale. Une altération de la fonction rénale consécutive à la prise d'ibuprofène est généralement réversible. La prudence est recommandée chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale, cardiaque ou hépatique, chez les patients qui prennent des diurétiques et des inhibiteurs de l'ECA ainsi que chez les patients âgés, car l'administration d'anti-inflammatoires non stéroïdiens peut entraîner une altération de la fonction rénale. La dose doit rester la plus faible possible et la fonction rénale doit être surveillée chez ces patients. Le traitement doit être arrêté chez les patients qui développent une insuffisance rénale sévère (voir «Contre-indications»).
Utilisation combinée d'inhibiteurs de l'ECA ou d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine, d'anti-inflammatoires et de diurétiques thiazidiques
L'administration simultanée d'un médicament inhibant l'ECA (inhibiteur de l'ECA ou antagoniste des récepteurs de l'angiotensine), d'un anti-inflammatoire (AINS ou inhibiteur de la COX-2) et d'un diurétique thiazidique augmente le risque de troubles de la fonction rénale. Ceci inclut l'utilisation de produits contenant une association fixe de plus d'une classe de principes actifs. L'utilisation combinée de ces médicaments doit être accompagnée d'un contrôle plus étroit de la créatinine sérique, notamment lors de l'instauration du traitement combiné. L'utilisation concomitante de médicaments appartenant à ces trois classes nécessite des précautions, en particulier chez les patients âgés ou les patients ayant une insuffisance rénale préexistante.
Patients âgés
Aucun ajustement des doses indiquées n'est requis chez les patients âgés qui ont besoin d'un traitement par le paracétamol. Les patients devant suivre un traitement de plus de 10 jours sont invités à consulter leur médecin pour une surveillance de leur état de santé; néanmoins, il n'y a pas lieu d'abaisser la posologie recommandée. Toutefois, la prudence s'impose lors de l'utilisation d'ibuprofène, qui, en raison d'un risque accru d'effets indésirables, notamment d'insuffisance cardiaque, d'ulcération gastro-intestinale et de troubles de la fonction rénale, ne doit pas être administré chez les personnes de plus de 65 ans sans tenir compte des comorbidités et des médicaments concomitants.
Effets hématologiques
De rares cas de dyscrasies sanguines ont été rapportés. Les patients traités à long terme par l'ibuprofène doivent faire l'objet de contrôles réguliers de l'hémogramme.
Troubles de la coagulation
Comme les autres AINS, l'ibuprofène peut inhiber l'agrégation plaquettaire. Il a été montré que l'ibuprofène prolonge le temps de saignement (dans les limites de la normale) chez les patients en bonne santé. Cette prolongation du temps de saignement pouvant être considérable chez les patients présentant des anomalies hémostatiques déjà existantes, les médicaments à base d'ibuprofène doivent être utilisés avec prudence chez les patients atteints de troubles de la coagulation endogène et chez les patients sous traitement anticoagulant.
Événements gastro-intestinaux
Hémorragie gastro-intestinale, ulcération et perforation: des cas d'hémorragie gastro-intestinale (GI), d'ulcération ou de perforation, parfois d'issue fatale, ont été rapportés en association avec tous les AINS et se sont produits à tout moment du traitement avec ou sans symptômes avant-coureurs ou antécédents d'événements GI sévères.
Le risque d'hémorragie gastro-intestinale, d'ulcération et de perforation augmente avec les doses d'AINS chez les patients ayant des antécédents d'ulcères, en particulier en cas de complications sous la forme d'une hémorragie ou d'une perforation (voir «Contre-indications») et chez les patients âgés. Chez ces patients, le traitement doit commencer à la dose la plus faible disponible.
L'association à un traitement protecteur (p.ex. du misoprostol ou des inhibiteurs de la pompe à protons) doit être envisagée pour ces patients, comme pour tous les patients nécessitant un traitement concomitant par de faibles doses d'acide acétylsalicylique ou par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et «Interactions»). Les patients présentant un antécédent de toxicité gastro-intestinale, notamment les patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (surtout des hémorragies gastro-intestinales), en particulier au début du traitement.
Il convient d'être prudent lorsque les patients prennent simultanément des médicaments susceptibles d'accroître le risque d'ulcération ou d'hémorragie, p.ex. les corticostéroïdes oraux, les anticoagulants tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les antiagrégants plaquettaires tels que l'acide acétylsalicylique (voir «Interactions»).
En raison de la présence d'ibuprofène, ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de porphyrie ou de varicelle.
La prise de ce médicament doit être arrêtée en présence de signes évocateurs d'hémorragie gastro-intestinale ou d'ulcération.
L'utilisation concomitante d'Algifor Dolo Duo, comprimés filmés, avec des AINS, incluant les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase-2, doit être évitée.
Patients âgés: chez les patients âgés, on observe une fréquence accrue d'effets indésirables des AINS, principalement des hémorragies et des perforations gastro-intestinales potentiellement mortelles (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Hypertension artérielle
Les AINS peuvent entraîner l'apparition d'une hypertension artérielle ou l'aggravation d'une hypertension préexistante, et chez les patients prenant simultanément des antihypertenseurs et des AINS, la réponse aux antihypertenseurs pourrait être réduite. Les AINS doivent être prescrits avec précaution aux patients souffrant d'hypertension. La pression artérielle doit être étroitement surveillée au début du traitement par AINS, puis à intervalles réguliers par la suite.
Insuffisance cardiaque
Une rétention hydrique et des œdèmes ont été observés chez certains patients traités par AINS; par conséquent, la prudence est de rigueur chez les patients présentant une rétention hydrique ou une insuffisance cardiaque.
Réactions cutanées
Dans de très rares cas, un traitement par AINS et paracétamol peut provoquer des effets indésirables cutanés graves, tels qu'une dermatite exfoliative, une nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), un exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) ou une pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), qui peuvent avoir une issue fatale et se produire sans signes avant-coureurs (voir «Effets indésirables»). Le risque maximal de réactions de ce type semble être présent au début du traitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement. Algifor Dolo Duo devrait être arrêté dès la première apparition de signes de réactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, lésions des muqueuses, ou de tout autre signe d'hypersensibilité.
Asthme préexistant
Les médicaments contenant de l'ibuprofène ne doivent pas être utilisés chez les patients atteints d'asthme sensible à l'acide acétylsalicylique et doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un asthme préexistant.
Effets ophtalmologiques
Des effets indésirables ophtalmologiques ont été observés avec les AINS; par conséquent, les patients développant des troubles de la vision au cours d'un traitement par des médicaments à base d'ibuprofène doivent effectuer un examen ophtalmologique.
Méningite aseptique
De rares cas de méningite aseptique ont été rapportés lors de l'utilisation de médicaments contenant de l'ibuprofène, principalement, mais pas toujours, chez des patients atteints de lupus érythémateux systémique (LES) ou d'autres affections du tissu conjonctif.
Interférences potentielles avec les analyses de laboratoire
En utilisant les systèmes d'analyses courants, le paracétamol n'influence pas les résultats de laboratoire. Toutefois, pour certaines méthodes, la possibilité d'interférences existe, comme indiqué ci-dessous:
Analyses d'urine
Le paracétamol à doses thérapeutiques peut interférer avec la mesure de l'acide 5-hydroxy-indole-acétique (5HIAA) et donner des résultats faux-positifs. Il est possible de prévenir ces erreurs en évitant l'ingestion de paracétamol plusieurs heures avant et pendant le prélèvement de l'échantillon d'urine.
Dissimulation des signes d'infection
Les AINS peuvent masquer les symptômes d'infection et de fièvre. Avec l'utilisation prolongée d'antalgiques, des céphalées peuvent survenir et ne doivent pas être traitées en augmentant la dose du médicament.
Précautions particulières
Une consultation médicale est nécessaire avant le début du traitement dans les cas suivants:
Déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (pouvant entraîner une anémie hémolytique).
Chez les patients dont les réserves de glutathion sont épuisées, p.ex. en cas de sepsis, l'administration de paracétamol peut augmenter le risque d'acidose métabolique.
Pour éviter une aggravation de la maladie ou une insuffisance surrénalienne chez les patients traités par des corticostéroïdes au long cours, les doses doivent être diminuées progressivement, au lieu d'arrêter brusquement le traitement, lorsque des médicaments contenant de l'ibuprofène sont ajoutés au schéma thérapeutique.
Il a été prouvé que les médicaments qui inhibent la synthèse de la cyclooxygénase/prostaglandines exercent une influence sur l'ovulation et peuvent donc affecter la fertilité de la femme. Cet effet est réversible à l'arrêt du médicament.
Un comprimé pelliculé contient 3,81 mg de lactose, équivalent à 22,86 mg de lactose par dose quotidienne maximale recommandée. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

Sans instruction d'un médecin, ce médicament ne doit pas être pris avec d'autres médicaments contenant du paracétamol, de l'ibuprofène, de l'acide acétylsalicylique, des salicylates ou avec tout autre médicament anti-inflammatoire (AINS).
Effet du paracétamol sur d'autres médicaments
·Anticoagulants (warfarine) – une réduction de la dose peut s'avérer nécessaire lorsque le paracétamol et les anticoagulants sont utilisés pendant une période prolongée. On ne dispose d'aucune donnée concernant l'interaction du paracétamol avec les anticoagulants oraux de nouvelle génération (dabigatran, rivaroxaban, apixaban).
·Les substances qui stimulent la vidange gastrique, p.ex. le métoclopramide, augmentent l'absorption du paracétamol.
·Les substances qui retardent la vidange gastrique, p.ex. la propanthéline, les antidépresseurs ayant des propriétés anticholinergiques et les analgésiques opioïdes diminuent l'absorption du paracétamol.
·Chloramphénicol: la demi-vie d'élimination du chloramphénicol est allongée de 5 fois par le paracétamol.
·Les inducteurs enzymatiques tels que le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'hydrazide de l'acide isonicotinique (isoniazide, INH) et la rifampicine augmentent l'hépatotoxicité du paracétamol.
·Alcool (voir «Mises en garde et précautions»)
·Le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol avec l'acide glucuronique et conduit ainsi à une clairance réduite du paracétamol. En cas de prise simultanée, il convient de diminuer la dose de paracétamol.
·La colestyramine réduit l'absorption du paracétamol lorsqu'elle est administrée en l'espace d'une heure avant la prise de paracétamol.
·Une hépatotoxicité sévère à des doses thérapeutiques ou en cas de surdosage modéré de paracétamol a été rapportée chez des patients ayant reçu de l'isoniazide seul ou en association à d'autres médicaments pour le traitement de la tuberculose.
·Zidovudine: l'utilisation concomitante de zidovudine et de paracétamol renforce la tendance à une neutropénie. Une hépatotoxicité sévère est survenue après l'administration de paracétamol chez un patient ayant pris de la zidovudine et du cotrimoxazole.
·Salicylamide: le salicylamide prolonge la demi-vie d'élimination du paracétamol et accroît la production de métabolites hépatotoxiques.
·Chlorzoxazone: l'administration simultanée de paracétamol et de chlorzoxazone augmente l'hépatotoxicité des deux substances.
Effet de l'ibuprofène sur d'autres médicaments
Autres AINS, salicylates
L'administration concomitante de plusieurs AINS, incluant les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase-2, peut augmenter le risque d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinales en raison d'un effet synergique. L'utilisation simultanée d'ibuprofène et d'autres AINS doit donc être évitée (voir «Mises en garde et précautions»). L'acide salicylique déplace l'ibuprofène de sa liaison aux protéines.
Glucocorticoïdes
Renforcement des effets indésirables gastro-intestinaux, augmentation du risque d'hémorragies gastro-intestinales et d'ulcérations (voir «Mises en garde et précautions»).
Alcool
Renforcement des effets indésirables gastro-intestinaux, risque accru d'hémorragies gastro-intestinales.
Aminoglycosides
Les antirhumatismaux non stéroïdiens peuvent limiter l'élimination des aminoglycosides.
Baclofène
La toxicité du baclofène est accrue.
Mifépristone
Théoriquement, l'efficacité de la mifépristone peut être limitée en raison des propriétés antiprostaglandines des AINS. Des preuves limitées suggèrent que l'administration concomitante d'AINS le jour de la prise de prostaglandines n'a pas une influence défavorable sur l'effet de la mifépristone ou des prostaglandines sur la maturation cervicale ou la contractilité utérine et que l'efficacité clinique d'une interruption de grossesse n'est pas réduite.
Gingko biloba
Le ginkgo biloba peut renforcer le risque hémorragique lié aux AINS.
Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS)
Risque accru d'hémorragies gastro-intestinales (voir «Mises en garde et précautions»)
Anticoagulants, incluant la warfarine
L'ibuprofène altère la stabilité de l'INR et peut augmenter le risque d'hémorragie sévère et parfois d'hémorragie mortelle, en particulier dans le tractus gastro-intestinal. L'ibuprofène ne doit être administré aux patients sous warfarine qu'en cas de nécessité absolue; une surveillance étroite doit alors être mise en place.
Lithium
L'ibuprofène peut diminuer la clairance rénale et augmenter la concentration plasmatique du lithium.
Diurétiques, antihypertenseurs, bêta-bloquants
L'ibuprofène peut diminuer l'effet antihypertenseur des inhibiteurs de l'ECA, des bêta-bloquants et de diurétiques et provoquer une natriurèse et une hyperkaliémie chez les patients prenant ces médicaments.
Méthotrexate
L'ibuprofène diminue la clairance du méthotrexate.
Glycosides cardiaques
L'ibuprofène peut augmenter les taux plasmatiques des glycosides cardiaques.
Zidovudine
L'administration conjointe de zidovudine et d'AINS augmente le risque d'une toxicité hématologique. Certains indices laissent présumer qu'il existe un risque accru d'hémarthrose et d'hématomes chez les patients hémophiles, positifs au VIH, qui suivent un traitement concomitant par zidovudine et AINS.
Probénécide, sulfinpyrazone
L'élimination de l'ibuprofène est retardée, l'action uricosurique du probénécide et de la sulfinpyrazone est atténuée.
Phénytoïne
La concentration plasmatique de phénytoïne peut être augmentée.
Antibiotiques de la famille des quinolones
Des études effectuées sur les animaux ont montré que des convulsions associées aux quinolones peuvent se produire plus fréquemment en relation avec des AINS. Le risque de convulsions peut être augmenté chez les patients traités simultanément par des quinolones et des AINS.
Tacrolimus
En cas d'administration conjointe de tacrolimus et d'AINS, le risque d'une néphrotoxicité peut être accru.
Ciclosporine
L'effet néphrotoxique peut être augmenté.
Antidiabétiques oraux
L'effet d'antidiabétiques oraux (sulfonylurées) peut être renforcé par l'ibuprofène comme par d'autres AINS. De rares cas d'hypoglycémie ont été rapportés chez des patients qui ont reçu de l'ibuprofène alors qu'ils étaient sous traitement par des sulfonylurées. Il convient de contrôler régulièrement le taux de glycémie et d'ajuster éventuellement la dose des antidiabétiques.
Inhibiteurs du CYP2C9
L'administration concomitante d'ibuprofène et d'inhibiteurs du CYP2C9 peut augmenter l'exposition à l'ibuprofène (substrat du CYP2C9).
Acide acétylsalicylique
En général, l'administration conjointe d'ibuprofène et d'acide acétylsalicylique n'est pas recommandée en raison du potentiel d'aggravation des effets indésirables.
Des données expérimentales indiquent que l'ibuprofène peut inhiber de manière compétitive l'efficacité de l'acide acétylsalicylique faiblement dosé sur l'agrégation plaquettaire lorsqu'ils sont administrés de façon concomitante. Bien qu'il existe des incertitudes quant à l'extrapolation de ces données à la situation clinique, on ne peut exclure la possibilité que l'administration régulière au long cours d'ibuprofène puisse réduire l'effet cardioprotecteur de l'acide acétylsalicylique à faible dose. Un effet cliniquement pertinent semble improbable en cas de prise occasionnelle d'ibuprofène.
Effet d'autres médicaments sur Algifor Dolo Duo, comprimés filmés
·La warfarine, un médicament utilisé pour prévenir la formation de caillots sanguins
·Les médicaments utilisés dans le traitement de l'épilepsie ou des crises convulsives
·Le chloramphénicol, un antibiotique utilisé pour traiter les infections des oreilles et des yeux
·Le probénécide, un médicament utilisé pour traiter la goutte
·La zidovudine, un médicament utilisé pour le traitement du VIH (virus responsable du SIDA)
·Les médicaments utilisés pour traiter la tuberculose, tels que l'isoniazide
·L'acide acétylsalicylique, les salicylates ou autres AINS
·Les médicaments utilisés pour traiter l'hypertension artérielle ou d'autres affections cardiaques
·Les diurétiques
·Le lithium, un médicament utilisé pour traiter certains types de dépression
·Le méthotrexate, un médicament utilisé pour traiter l'arthrite et certains types de cancer
·Les corticostéroïdes, tels que la prednisone et la cortisone
Les médicaments mentionnés ci-dessus peuvent être influencés par ce produit ou affecter à leur tour son efficacité.

Grossesse, allaitement

Grossesse
On ne dispose d'aucune expérience concernant l'emploi de ce médicament chez la femme enceinte.
Pour l'ibuprofène
L'inhibition de la synthèse de la prostaglandine peut avoir une incidence négative sur la grossesse ainsi que sur le développement embryonnaire et fœtal. Selon certaines données tirées d'études épidémiologiques, l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine au début de la grossesse accroît en effet le risque de fausses couches, de malformations cardiaques et de gastroschisis. Le risque absolu de malformations cardiaques a augmenté de moins de 1% à 1,5%. On présume que ce risque est proportionnel à la dose administrée et à la durée du traitement.
Chez les animaux, il est prouvé que l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine entraîne une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires ainsi que de la létalité embryo-fœtale. En outre, une incidence accrue de différentes malformations, notamment cardiovasculaires, a été rapportée chez les animaux qui avaient reçu un inhibiteur de la synthèse de la prostaglandine pendant la phase de l'organogenèse.
Premier trimestre/deuxième trimestre
Pendant les premier et deuxième trimestres de la grossesse, Algifor Dolo Duo ne doit être administré qu'en cas de nécessité absolue. Si Algifor Dolo Duo est donné à une femme qui envisage une grossesse ou qui est au premier ou au deuxième trimestre de sa grossesse, la dose doit être aussi faible et la durée du traitement aussi courte que possible.
Oligohydramnios / insuffisance rénale néonatale / rétrécissement du canal artériel
La prise d'AINS à partir de la 20e semaine de grossesse peut entraîner, chez le fœtus, des troubles de la fonction rénale susceptibles de provoquer un oligohydramnios et, dans certains cas, une insuffisance rénale néonatale. Ces effets indésirables apparaissent en général au bout de quelques jours ou quelques semaines après l'instauration du traitement, mais de rares cas d'oligohydramnios ont été rapportés dès 48 heures après le début du traitement par AINS. Bien que souvent réversible, un oligohydramnios ne l'est pas toujours à l'arrêt du traitement. Lorsqu'il se prolonge, un oligohydramnios peut entraîner des complications comme des contractures des membres et une maturation pulmonaire retardée. Quelques cas d'insuffisance rénale néonatale rapportés après mise sur le marché ont nécessité des procédures invasives telles qu'une transfusion d'échange ou une dialyse. Un rétrécissement du canal artériel après traitement au cours du 2e trimestre de grossesse a également été rapporté. La plupart des cas se sont résorbés après l'arrêt du traitement.
Il faut envisager une surveillance échographique du liquide amniotique et du coeur du foetus si le traitement par Algifor Dolo Duo se prolonge au-delà de 48 heures. Arrêtez le traitement par Algifor Dolo Duo en cas d'apparition d'un oligohydramnios ou d'un rétrécissement du canal artériel et procédez à un nouvel examen selon la pratique clinique.
Troisième trimestre
Algifor Dolo Duo est contre-indiqué pendant le troisième trimestre de la grossesse. Tous les inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine peuvent:
·exposer le fœtus aux risques suivants:
·toxicité cardiopulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire);
·trouble de la fonction rénale, pouvant évoluer vers une insuffisance rénale avec oligohydramnios;
·exposer la mère et l'enfant aux risques suivants en fin de grossesse:
·allongement éventuel de la durée des saignements, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant intervenir même après administration de doses très faibles;
·inhibition des contractions utérines retardant ou allongeant l'accouchement.
Par conséquent, Algifor Dolo Duo, comprimés filmés, est contre-indiqué au dernier trimestre de la grossesse.
Pour le paracétamol
De vastes données portant sur des femmes enceintes n'ont révélé aucune toxicité à l'origine de malformations ou affectant le fœtus et le nouveau-né. Des études épidémiologiques sur le développement neurologique d'enfants exposés in utero au paracétamol ne fournissent pas de résultats concluants. Le paracétamol peut être utilisé pendant la grossesse, si jugé nécessaire cliniquement. Il doit toutefois être administré à la dose efficace la plus faible, pendant la période la plus courte et à la fréquence la plus faible possible.
Allaitement
Le paracétamol passe dans le lait maternel, mais pas en quantités cliniquement significatives. D'après les données publiées disponibles, l'allaitement n'est pas contre-indiqué.
L'ibuprofène et ses métabolites peuvent passer dans le lait maternel en quantités infimes. Aucun effet nocif pour les nourrissons n'est connu.
En regard des résultats mentionnés ci-dessus, il n'est pas nécessaire d'interrompre l'allaitement en cas de traitement de courte durée à la dose recommandée pour ce médicament.
Fertilité
L'utilisation de ce médicament peut altérer la fertilité féminine et n'est pas recommandée chez les femmes qui envisagent une grossesse. L'arrêt du médicament doit être envisagé chez les femmes ayant des difficultés à concevoir ou qui sont en cours d'investigation d'une infertilité.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

La prise d'AINS peut provoquer des effets indésirables tels que vertiges, torpeur, fatigue et troubles de la vision. Les patients concernés par ces effets indésirables ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser de machines.

Effets indésirables

Les études cliniques menées avec Algifor Dolo Duo, comprimés filmés, n'ont révélé aucun indice d'autres effets indésirables que ceux observés avec le paracétamol seul ou l'ibuprofène seul.
«très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1000, <1/100), «rares» (≥1/10 000, <1/1000), «très rares» (<1/10 000).

Infections et infestations

Très rares: une exacerbation d'inflammations liées aux infections (p.ex. développement d'une fasciite nécrosante) coïncidant avec l'utilisation d'AINS a été décrite.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Occasionnels: baisse de l'hémoglobine et de l'hématocrite. Bien qu'aucun lien causal n'ait été établi, des épisodes de saignement (p.ex. épistaxis, ménorragie) ont été rapportés pendant le traitement par ce médicament.
Très rares:
des anomalies de l'hématopoïèse (agranulocytose, anémie, anémie aplasique, anémie hémolytique, leucopénie, neutropénie, pancytopénie et thrombopénie avec ou sans purpura) ont été rapportées après l'administration d'ibuprofène, mais celles-ci ne présentaient pas nécessairement de lien causal avec le médicament.

Affections du système immunitaire

Très rares: des réactions d'hypersensibilité, incluant une éruption cutanée et une sensibilité croisée avec des sympathomimétiques, ont été rapportées.
Occasionnels:
d'autres réactions allergiques ont été rapportées, sans qu'une relation causale n'ait été établie: maladie sérique, syndrome de lupus érythémateux, vascularite sous forme de purpura de Schönlein-Henoch, angio-œdème.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rares: dans le cas d'acidose métabolique, la causalité est incertaine, étant donné que plus d'un médicament at été pris. Le cas d'acidose métabolique s'est produit à la suite de l'ingestion de 75 grammes de paracétamol, de 1,95 grammes d'acide acétylsalicylique et d'une faible quantité d'un produit nettoyant liquide. Le patient avait en outre des antécédents de crises convulsives qui, selon le rapport des auteurs, pourraient avoir contribué à une élévation du taux de lactate, un indicateur d'acidose métabolique.
Les effets indésirables métaboliques ont inclus l'hypokaliémie. Des effets indésirables métaboliques, incluant une acidose métabolique, ont été rapportés à la suite d'un surdosage massif de paracétamol.
Occasionne
ls: gynécomastie, réaction hypoglycémique.

Affections du système nerveux

Fréquents: vertiges, céphalées, nervosité
Occasionnels:
dépression, insomnie, confusion, instabilité émotionnelle, somnolence, méningite aseptique avec fièvre et coma.
Rares:
paresthésie, hallucinations, rêves anormaux
Très rares:
stimulation paradoxale, névrite optique, trouble psychomoteur, effets extrapyramidaux, tremblements et convulsions.

Affections oculaires

Occasionnels: des cas d'amblyopie (vision floue et/ou diminution de l'acuité visuelle, lacunes dans le champ visuel et/ou altération de la perception des couleurs) se sont produits, qui ont toutefois été réversibles à l'arrêt du traitement. Les patients présentant des troubles oculaires doivent faire l'objet d'un examen ophtalmologique comprenant également la partie centrale du champ visuel.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Très rares: vertiges.
Fréquents:
acouphènes (médicaments à base d'ibuprofène)

Affections cardiaques

Fréquents: œdème, rétention hydrique, généralement rapidement réversible après l'arrêt du médicament.
Très rares:
palpitations, tachycardie; des cas d'arythmie et d'autres troubles du rythme cardiaque ont été rapportés. Des cas d'hypertension artérielle et d'insuffisance cardiaque ont été rapportés en lien avec le traitement par des AINS.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Occasionnels: épaississement des sécrétions des voies respiratoires.
Très rares:
réactivité des voies respiratoires, incluant asthme, exacerbations asthmatiques, bronchospasme et dyspnée.

Affections gastro-intestinales

Fréquents: douleurs abdominales, diarrhée, dyspepsie, nausées, gêne gastrique et vomissements, flatulences, constipation, légères pertes sanguines d'origine gastro-intestinale, pouvant exceptionnellement provoquer une anémie.
Occasionnels:
ulcère peptique/gastro-intestinal, perforation ou hémorragie gastro-intestinale avec des symptômes de méléna, hématémèse, notamment chez les patients âgés, avec parfois une issue fatale. Des cas de stomatite ulcérative et une exacerbation d'une colite ou de la maladie de Crohn ont été rapportés après l'administration. Plus rarement, une gastrite a été observée et des cas de pancréatite ont été rapportés.
Très rares:
œsophagite, formation de sténoses intestinales de type diaphragme.

Affections hépatobiliaires

Très rares: lésion hépatique, notamment lors d'un traitement prolongé, insuffisance hépatique. Troubles de la fonction hépatique, hépatite et ictère. En cas de surdosage, le paracétamol peut provoquer une insuffisance hépatique aiguë, une nécrose hépatique et des lésions hépatiques.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquents: éruption cutanée (y compris de type maculopapuleux), prurit.
Très rares:
alopécie. Hyperhidrose, purpura et photosensibilité. Dermatite exfoliative. Réactions bulleuses, incluant érythème multiforme, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique. De très rares cas de réactions cutanées graves ont été rapportés. Dans des cas exceptionnels, des infections cutanées sévères et des complications au niveau des tissus mous peuvent se produire en association avec une infection par la varicelle.
Fréquence inconnue:
réaction d'hypersensibilité médicamenteuse systémique avec éosinophilie (syndrome DRESS).

Affections du rein et des voies urinaires

Occasionnels: rétention urinaire.
Rares:
lésions du tissu rénal (nécrose papillaire), particulièrement en cas de traitement prolongé.
Très rares:
néphrotoxicité sous formes diverses, incluant néphrite interstitielle, syndrome néphrotique et insuffisance rénale aiguë et chronique.
Les effets indésirables rénaux ont généralement été observés après un surdosage, un abus chronique (souvent avec plusieurs analgésiques) ou en lien avec une hépatotoxicité due au paracétamol.
Une nécrose tubulaire aiguë se produit généralement en lien avec une insuffisance hépatique. Dans de rares cas, une nécrose tubulaire aiguë a toutefois été également observée de manière isolée. Une éventuelle augmentation du risque de carcinome rénal a également été associée à l'utilisation à long terme de paracétamol. Une étude cas-témoin portant sur des patients atteints d'insuffisance rénale terminale indique que l'utilisation à long terme de paracétamol est susceptible d'accroître significativement le risque d'insuffisance rénale terminale, en particulier chez les patients qui prennent plus de 1000 mg par jour.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très rares: épuisement et malaise.

Investigations

Fréquents: alanine aminotransférase élevée, gamma-glutamyltransférase élevée et anomalies des tests de la fonction hépatique avec le paracétamol.
Créatinine sanguine élevée et urée sanguine élevée.
Occasionnels:
aspartate aminotransférase élevée, phosphatase alcaline sanguine élevée, créatinine phosphokinase sanguine élevée, hémoglobine diminuée et numération plaquettaire augmentée.
Très rares:
concentrations sanguines d'acide urique augmentées.

Des études cliniques indiquent que l'utilisation d'ibuprofène, en particulier à des doses élevées (2400 mg par jour), peut être liée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels [p. ex. infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral] (voir «Mises en garde et précautions»).
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System).
Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Signes et symptômes
Paracétamol:
Des lésions hépatiques, voire une insuffisance hépatique, peuvent se produire après un surdosage de paracétamol. Les symptômes du surdosage de paracétamol au cours des 24 premières heures sont les suivants: pâleur, nausées, vomissements, manque d'appétit et douleurs abdominales. Une lésion hépatique peut apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion. La survenue d'anomalies du métabolisme du glucose et d'une acidose métabolique est possible. En cas d'intoxication sévère, la défaillance hépatique est susceptible d'entraîner une encéphalopathie, le coma et la mort. Une insuffisance rénale aiguë, accompagnée d'une nécrose tubulaire aiguë, peut se développer en l'absence de lésion hépatique sévère. Des cas d'arythmies cardiaques ont été rapportés. Des lésions hépatiques peuvent se produire chez les adultes ayant pris 10 g de paracétamol ou plus, en raison de la présence en quantités importantes d'un métabolite toxique.
Ibuprofène:
La plupart des patients développent des symptômes dans les 4 à 6 heures qui suivent l'ingestion de doses considérables d'ibuprofène. Les symptômes d'un surdosage les plus fréquemment rapportés sont les suivants: nausées, vomissements, douleurs abdominales, léthargie et torpeur. Les effets sur le système nerveux central sont les suivants: maux de tête, acouphènes, vertiges, convulsions et perte de connaissance. Ont également été rapportés de rares cas de nystagmus, d'acidose métabolique, d'hypothermie, d'effets rénaux, d'hémorragies gastro-intestinales, de coma, d'apnée, de dépression du SNC et de dépression respiratoire. Une toxicité cardiovasculaire incluant hypotension, bradycardie et tachycardie a aussi été rapportée. En cas de surdosage significatif, une insuffisance rénale et des lésions hépatiques sont possibles.
Une utilisation prolongée à des doses supérieures aux doses recommandées peut entraîner une hypokaliémie sévère et une acidose tubulaire rénale. Les symptômes peuvent inclure une diminution du niveau de conscience et une faiblesse généralisée.
Des surdosages élevés sont généralement bien tolérés, si aucun autre médicament n'est pris simultanément.
Traitement
Paracétamol:
Un traitement rapide est essentiel dans la prise en charge du surdosage de paracétamol, même en l'absence de symptômes manifestes, car il existe un risque de lésions hépatiques ne se manifestant qu'après un délai de quelques heures, voire de quelques jours. Un traitement médical immédiat est indiqué chez tout patient ayant ingéré 7,5 g de paracétamol ou plus au cours des 4 heures précédentes. Un lavage gastrique doit être envisagé. Un traitement spécifique visant à inverser les lésions hépatiques par un antidote, tel que l'acétylcystéine (par voie intraveineuse) ou la méthionine (par voie orale), doit être instauré dès que possible.
L'acétylcystéine a une efficacité maximale lorsqu'elle est administrée au cours des 8 heures qui suivent le surdosage, et l'effet diminue progressivement entre 8 et 16 heures. Auparavant, on considérait généralement que l'initiation du traitement plus de 15 heures après le surdosage n'apportait aucun bénéfice et pouvait éventuellement augmenter le risque d'encéphalopathie hépatique. Il a toutefois été démontré depuis lors qu'une administration tardive est sûre, et des études portant sur des patients traités dans un délai pouvant atteindre 36 heures après l'ingestion indiquent que des résultats bénéfiques peuvent encore être obtenus au-delà de 15 heures. Par ailleurs, il a été montré que l'administration intraveineuse d'acétylcystéine aux patients ayant déjà développé une insuffisance hépatique fulminante abaisse la morbidité et la mortalité.
Une dose initiale de 150 mg/kg d'acétylcystéine dans 200 ml de glucose à 5% est appliquée par voie intraveineuse pendant 15 minutes, suivie d'une perfusion i.v. de 50 mg/kg dans 500 ml de glucose à 5% pendant 4 heures, puis d'une perfusion de 100 mg/kg dans 1 litre de glucose à 5% sur une période de 16 heures. Le volume perfusé doit être adapté chez l'enfant.
La méthionine est administrée par voie orale à des doses comprises entre 2,5 g et 10 g toutes les 4 heures. Le traitement par la méthionine doit être instauré dans les 10 heures qui suivent la prise de paracétamol. Autrement il est inefficace et peut aggraver les lésions hépatiques.
Il est possible que des symptômes graves ne se manifestent que 4 à 5 jours après le surdosage, et les patients doivent être étroitement surveillés pendant une période prolongée.
Ibuprofène:
Le traitement doit être symptomatique, apporter du soutien et inclure le dégagement des voies respiratoires ainsi que la surveillance cardiaque et la surveillance des signes vitaux jusqu'à la stabilisation de l'état du patient. Un lavage gastrique n'est recommandé que dans les 60 minutes qui suivent la prise d'une dose potentiellement mortelle. Le médicament étant acide et éliminé dans l'urine, il est théoriquement avantageux d'administrer une substance alcalinisante et d'induire une diurèse. Outre les mesures de soutien, l'administration orale de charbon actif peut contribuer à réduire l'absorption et la réabsorption de comprimés d'ibuprofène.

Propriétés/Effets

Code ATC
N02BE51
Mécanisme d'action
Bien que le site exact et le mécanisme d'action antalgique du paracétamol n'aient pas encore été entièrement élucidés, il semble que le soulagement de la douleur soit induit par une augmentation du seuil de la douleur. Le mécanisme potentiel pourrait inclure une inhibition de la voie de signalisation du monoxyde d'azote médiée par un grand nombre de récepteurs de neurotransmetteurs, tels que la N-méthyl-D-aspartate et la substance P.
L'ibuprofène est un dérivé de l'acide propionique qui possède des propriétés analgésiques, anti-inflammatoires et antipyrétiques. Les effets thérapeutiques du médicament en tant qu'AINS résultent du blocage de l'enzyme cyclooxygénase, qui entraîne à son tour l'inhibition de la synthèse des prostaglandines.
Des données expérimentales indiquent que l'ibuprofène peut inhiber de manière compétitive l'effet de l'acide acétylsalicylique faiblement dosé sur l'agrégation plaquettaire, en cas d'administration concomitante. Certaines études pharmacodynamiques montrent que des doses uniques d'ibuprofène de 400 mg, prises dans les 8 heures avant ou dans les 30 minutes après l'administration de doses d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), diminuent l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la synthèse du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire. Bien qu'il existe des incertitudes quant à l'extrapolation de ces données à la situation clinique, on ne peut exclure la possibilité que l'administration régulière au long cours d'ibuprofène puisse réduire l'effet cardioprotecteur de l'acide acétylsalicylique à faible dose. Un effet cliniquement pertinent semble improbable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir «Interactions»).
Pharmacodynamique
Efficacité clinique
Des études randomisées en double aveugle ont été menées avec cette combinaison en utilisant un modèle de douleur dentaire aiguë postopératoire. Les études ont montré les résultats suivants:
·Pendant une période de 48 heures, ce médicament (Algifor Dolo Duo, comprimés filmés) a eu un délai d'action plus rapide que ses deux substances actives prises individuellement et a apporté une analgésie plus importante que la même dose quotidienne de paracétamol (p = 0,007 au repos, p = 0,006 en activité) et d'ibuprofène (p = 0,003 au repos, p = 0,007 en activité).
·Les trois doses évaluées (un demi-comprimé ou un comprimé ou deux comprimés) se sont toutes révélées efficaces par rapport au placebo (p = 0,004-0,002), et la dose la plus élevée [deux comprimés] a obtenu le taux de réponse le plus élevé (50%), les scores de douleur maximale EVA les plus faibles, le délai le plus long avant de recourir à des médicaments d'urgence et le plus faible pourcentage de patients ayant besoin de médicaments d'urgence. Toutes ces valeurs différaient significativement du placebo (p < 0,05).

Pharmacocinétique

Absorption
Le paracétamol comme l'ibuprofène sont facilement absorbés à partir du tractus gastro-intestinal, les taux plasmatiques maximaux étant atteints 10 à 60 minutes environ après la prise.
Le taux et l'absorption du paracétamol et de l'ibuprofène dans cette préparation combinée sont légèrement retardés en cas d'administration avec un repas.
Distribution
Comme tout médicament contenant du paracétamol, il est distribué dans la plupart des tissus de l'organisme. L'ibuprofène se lie fortement (90 à 99%) aux protéines plasmatiques.
Métabolisme
Le paracétamol est essentiellement métabolisé dans le foie et excrété dans l'urine, principalement sous forme de glucuronide inactif et de conjugués sulfatés. Moins de 5% sont éliminés sous forme inchangée. Les métabolites du paracétamol incluent de faibles quantités d'un intermédiaire hydroxylé, qui a une activité hépatotoxique. Cet intermédiaire actif est détoxifié par conjugaison avec le glutathion, mais il peut s'accumuler après un surdosage de paracétamol, et, en l'absence de traitement, il possède alors le potentiel de provoquer des lésions hépatiques sévères, voire irréversibles.
Le paracétamol est différemment métabolisé par les prématurés, les nouveau-nés et les enfants en bas âge par rapport aux adultes, la sulfoconjugaison étant prédominante.
L'ibuprofène est essentiellement métabolisé en composés inactifs dans le foie, principalement par glucuronoconjugaison.
Les voies métaboliques du paracétamol et de l'ibuprofène sont distinctes et on ne doit s'attendre à aucune interaction médicamenteuse pour laquelle le métabolisme de l'un affecte le métabolisme de l'autre. Une étude spécifique ayant analysé une telle possibilité au moyen d'enzymes hépatiques humaines n'a pas révélé d'interaction médicamenteuse potentielle dans les voies métaboliques.
Dans une autre étude, l'effet de l'ibuprofène sur le métabolisme oxydatif du paracétamol a été évalué chez des volontaires sains à jeun. Les résultats ont montré que l'ibuprofène ne modifiait pas la quantité de paracétamol soumis à un métabolisme oxydatif, étant donné que les quantités de paracétamol et de ses métabolites (glutathion, mercapturate, cystéine, glucuronide et sulfate) étaient similaires lorsque le paracétamol était administré seul ou conjointement à l'ibuprofène (sous forme d'association à dose fixe dénommée Maxigesic). Cette étude élimine tout risque hépatique supplémentaire provenant du métabolite hépatotoxique, le NAPQI, lorsque le paracétamol est administré avec l'ibuprofène.
Élimination
La demi-vie d'élimination du paracétamol varie de 1 à 3 heures environ.
Les métabolites inactifs ainsi qu'une faible quantité d'ibuprofène sous forme inchangée sont excrétés rapidement et complètement par les reins, 95% de la dose administrée étant éliminés dans l'urine dans un délai de quatre heures après la prise. La demi-vie d'élimination de l'ibuprofène est de 2 heures environ.
Relations pharmacocinétiques
Un essai spécifique visant à étudier les éventuels effets du paracétamol sur la clairance de l'ibuprofène, et vice versa, n'a identifié aucune interaction médicamenteuse.
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction hépatique
La demi-vie plasmatique reste pratiquement inchangée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. Elle est toutefois considérablement prolongée chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère.
Des études cliniques sur le paracétamol oral ont révélé une altération modérée du métabolisme du paracétamol, en raison de concentrations plasmatiques élevées de paracétamol et d'une demi-vie d'élimination prolongée chez les patients atteints d'une maladie hépatique chronique, incluant les sujets souffrant de cirrhose hépatique d'origine alcoolique. Toutefois, aucune accumulation significative de paracétamol n'a été observée. La demi-vie plasmatique accrue du paracétamol a été associée à une réduction de la capacité métabolique du foie. Pour cette raison, le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'une affection hépatique et la dose quotidienne maximale limitée à 3 g. Le paracétamol est contre-indiqué en présence d'une maladie hépatique active décompensée, notamment d'une hépatite due à l'abus d'alcool (en raison de l'induction du CYP2E1, qui entraîne une augmentation de la synthèse de métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
Troubles de la fonction rénale
En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine 10 à 30 ml/min), l'élimination du paracétamol est peu ralentie, la demi-vie d'élimination se situant entre 2 et 5,3 heures. La vitesse d'élimination des glucuronides et des sulfoconjugués est 3 fois plus lente chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère que chez les sujets sains. Cependant, aucun ajustement posologique n'est requis dans cette population, car les glucuronides et les sulfoconjugués ne sont pas toxiques. Il est toutefois recommandé d'allonger l'intervalle minimal entre les administrations, conformément aux recommandations posologiques, si le paracétamol est utilisé chez des patients atteints d'insuffisance rénale modérée à sévère [clairance de la créatinine ≤50 ml/min] (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Chez les patients sous hémodialyse, la demi-vie peut être réduite de 40 à 50% après l'administration de doses thérapeutiques de paracétamol.
Patients âgés
Chez les personnes âgées, la demi-vie peut être prolongée et s'accompagner d'une diminution de la clairance du médicament. Aucun ajustement de la posologie n'est requis en général.

Données précliniques

Ibuprofène
La toxicité subchronique et chronique de l'ibuprofène dans des expérimentations animales a principalement été observée sous forme de lésions et d'ulcérations du tractus gastro-intestinal. Des études in vitro et in vivo n'ont révélé aucun indice cliniquement pertinent d'un potentiel mutagène de l'ibuprofène. Dans des études menées chez le rat et la souris, aucun indice d'effets carcinogènes de l'ibuprofène n'a été mis en évidence. L'ibuprofène a entraîné une inhibition de l'ovulation chez le lapin, ainsi que des troubles de l'implantation chez différentes espèces animales (lapin, rat, souris). Des études expérimentales ont démontré que l'ibuprofène passe la barrière placentaire. À des doses maternotoxiques, une fréquence accrue de malformations (communication interventriculaire) a été observée.
Paracétamol
À des doses hépatotoxiques, le paracétamol a montré un potentiel génotoxique et carcinogène (tumeurs du foie et de la vessie) chez la souris et le rat. Cependant, cette activité génotoxique et carcinogène est considérée comme liée à des changements dans le métabolisme du paracétamol provoqués par des doses/concentrations élevées, et elle ne représente aucun risque pour l'utilisation clinique.
Il n'existe aucune étude conventionnelle utilisant les standards actuellement valables pour évaluer la toxicité sur la reproduction et sur le développement.

Remarques particulières

Influence sur les méthodes de diagnostic
Le paracétamol peut influencer la mesure de l'acide urique sérique par la méthode de l'acide phosphotungstique et les tests de la glycémie utilisant la glucose-oxydase/peroxydase.
Stabilité
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Ne pas conserver au-dessus de 30°C.
Conserver le récipient dans son emballage blister d'origine pour le protéger de la lumière. Conserver hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

67737 (Swissmedic)

Présentation

Emballage de 20 comprimés filmés

Titulaire de l’autorisation

Verfora SA, 1752 Villars-sur-Glâne

Mise à jour de l’information

Juin 2023.

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