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Information professionnelle sur REKAMBYS:Janssen-Cilag AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Propriétés/Effets

Code ATC
J05AG05
Groupe pharmacothérapeutique: antiviral à usage systémique, INNTI (inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse).
Mécanisme d'action
La rilpivirine est un INNTI de type diarylpyrimidine du VIH-1. L'activité de la rilpivirine est médiée par une inhibition non compétitive de la transcriptase inverse (TI) du VIH-1. La rilpivirine n'inhibe pas les ADN polymérases cellulaires humaines α, β et γ.
Pharmacodynamique
Microbiologie
Activité antivirale in vitro
La rilpivirine s'est avérée active contre les souches de laboratoire du VIH-1 de type sauvage dans des modèles d'infection aiguë de lignées lymphocytaires T avec une valeur médiane de la CE50 pour le VIH-1/IIIB de 0,73 nM (0,27 ng/ml). Bien que la rilpivirine ait présenté une activité in vitro limitée contre le VIH-2 avec des valeurs de CE50 comprises entre 2510 et 10 830 nM (de 920 à 3970 ng/ml), le traitement d'une infection à VIH-2 par REKAMBYS n'est pas recommandé étant donné l'absence de données cliniques.
De plus, une activité antivirale de la rilpivirine a été observée contre un large éventail d'isolats primaires du VIH-1 du groupe M (soustypes A, B, C, D, F, G, H) avec des valeurs de CE50 comprises entre 0,07 et 1,01 nM (de 0,03 à 0,37 ng/ml) et du groupe O avec des valeurs de CE50 comprises entre 2,88 et 8,45 nM (de 1,06 à 3,10 ng/ml).
Résistance
En prenant en compte l'ensemble des données in vitro et in vivo disponibles, obtenues avec la rilpivirine orale chez des patients non préalablement traités, les substitutions d'acides aminés suivantes peuvent affecter l'activité de la rilpivirine lorsqu'elles sont présentes à l'instauration du traitement: K101E, K101P, E138A, E138G, E138K, E138Q, E138R, V179L, Y181C, Y181I, Y181V, Y188L, H221Y, F227C, M230I et M230L ainsi que l'association de L100I et K103N.
Patients virologiquement contrôlés
Le nombre de patients satisfaisant aux critères d'échec virologique confirmé (EVC) (deux taux plasmatiques successifs d'ARN du VIH-1 ≥200 copies/ml après obtention d'un contrôle à < 200 copies/ml) était faible dans les études de phase III combinées ATLAS et FLAIR (voir «Efficacité clinique»). Dans l'analyse combinée, 7 cas d'EVC sous rilpivirine plus cabotégravir (7/591, 1,2%) et 7 cas d'EVC sous TAC (7/591, 1,2%) ont été observés jusqu'à la semaine 48. Un patient présentant un EVC (FLAIR) n'avait jamais reçu de dose injectable et n'avait pas développé de résistance. Dans le groupe traité par la rilpivirine plus le cabotégravir de l'analyse combinée, 5/591 (0,8%) participants ont développé une résistance: respectivement 5/591 (0,8%) et 4/591 (0,7%) participants avec des mutations associées à une résistance à la rilpivirine et/ou au cabotégravir (tableau 9).

Tableau 9: Mutations associées à une résistance avant l'instauration du traitement de l'étude et lors d'une suspicion d'échec virologique dans les cas présentant un échec virologique confirmé dans le cadre des études ATLAS et FLAIR

Étude

Sous-type de VIH-1

Inclusion*

Suspicion d'échec virologique**

Transcriptase inverse

Intégrase

Transcriptase inverse

Intégrase

ATLAS

A

E138A/E

Aucune

E138A

Aucune

AG

V108I/V+E138K

Aucune

V108I+E138K

Aucune

A

Aucune

Aucune

E138E/K

N155H

FLAIR

A1

Aucune

Aucune

E138A/E/K/T

Q148R

A1

Aucune

Aucune

K101E

G140R

A1

Aucune

Aucune

E138K

Q148R

*FLAIR: tests post-hoc de la résistance aux INI et tests de détection de la résistance aux INNTI avec du plasma prélevé à l'inclusion, ATLAS: des tests post-hoc de la résistance aux INI et aux INNTI ont été réalisés avec des cellules mononucléaires du sang périphérique, prélevées dans le cadre des deux études à l'inclusion avant l'instauration du traitement de l'étude.
**Moment de la suspicion d'échec virologique: la première de deux visites consécutives avec une charge virale ≥200 copies/ml après obtention d'un contrôle à < 200 copies/ml.

Lors de l'étude de phase IIIB ATLAS-2M (voir «Efficacité clinique»), 10/1045 (1,0%) participants ont satisfait aux critères d'EVC jusqu'à la semaine 48: 8/522 (1,5%) dans le bras q8w (administration de la dose tous les 2 mois) et 2/523 (0,4%) dans le bras q4w (administration mensuelle). Dans le groupe q8w, le développement d'une résistance a été observé chez 5/522 (1,0%) patients: respectivement 4/522 (0,8%) et 5/522 (1,0%) patients avec des mutations associées à une résistance à la rilpivirine et/ou au cabotégravir. Dans le groupe q4w, le développement d'une résistance a été observé chez 2/523 (0,4%) patients: respectivement 1/523 (0,2%) et 2/523 (0,4%) patients avec des mutations associées à une résistance à la rilpivirine et/ou au cabotégravir (tableau 10).

Tableau 10: Mutations associées à une résistance avant l'instauration du traitement de l'étude et lors d'une suspicion d'échec virologique dans les cas présentant un échec virologique confirmé dans le cadre de l'étude ATLAS-2M

Étude

Sous-type de VIH-1

Inclusion*

Suspicion d'échec virologique**

Transcriptase inverse

Intégrase

Transcriptase inverse

Intégrase

ATLAS-2M bras q8w

A

E138A/E

Aucune

K101E+E138A

N155H

A1

Aucune

Aucune

E138E/K

Q148Q/R+N155N/H

A1

Y188L+P225H

Aucune

Y188L+P225H

NA

B

Aucune

Aucune

Aucune

Aucune

B

K103N+V108I/V+E138A

Aucune

K103N+E138A

N155H

C

V108I/V+H221H/Y+Y181C/Y

Aucune

K103N

Aucune

C

Y188F/H/L/Y

G140G/R

Y188L

Q148Q/R+N155H/N

Complexe

Aucune

Aucune

K101E

Q148R

ATLAS-2M bras q4w

B

Aucune

Aucune

Aucune

N155N/H

B

Aucune

Aucune

K101E+M230L

E138E/K+Q148R

* Des tests post-hoc de la résistance ont été réalisés avec des cellules mononucléaires du sang périphérique, prélevées à l'inclusion avant l'instauration du traitement de l'étude. n.d.: non disponible.
** Moment de la suspicion d'échec virologique: la première de deux visites consécutives avec une charge virale ≥200 copies/ml après obtention d'un contrôle à < 200 copies/ml.

Jusqu'à la semaine 152, 13 patients remplissaient les critères d'EVC pendant la phase d'entretien et d'extension; 2 patients (bras Q8W) remplissaient les critères d'EVC depuis l'analyse à la semaine 96 (voir tableau 11). Dix patients ont présenté un EVC avant la semaine 48 (8 patients dans le bras Q8W et 2 patients dans le bras Q4W) et 1 patient (bras Q8W) a rempli les critères d'EVC entre les semaines 48 et 96.

Tableau 11: Proportion cumulée de patients satisfaisant à l'EVC après la visite jusqu'à la semaine 152 Phase d'entretien + Phase d'extension (population ITT-E): Analyse à la semaine 152

Moment de l'EVSa

Q8W
(N = 522)
n (%)

Q4W
(N = 523)
n (%)

Semaine 8

1 (0,2)

0

Semaine 16

4 (0,8)

1 (0,2)

Semaine 24

7 (1,3)

1 (0,2)

Semaine 32

7 (1,3)

2 (0,4)

Semaine 48

8 (1,5)

2 (0,4)

Semaine 88

9 (1,7)

2 (0,4)

Semaine 112

10 (1,9)

2 (0,4)

Semaine 120

11 (2,1)

2 (0,4)

a Première des 2 valeurs consécutives d'ARN de VIH-1 ≥200 copies/ml.
Note: ce résumé représente la proportion cumulée d'EVC jusqu'à la visite d'examen.
Remarque: Seules les visites pour lesquelles au moins un nouvel EVC est apparu sont mentionées.

En plus des 9 patients présentant un EVC dans le groupe Q8W, 2 patients ont atteint l'EVC entre les semaines 96 et 152 (voir tableau 11). Un patient ayant quitté l'étude ATLAS après avoir reçu 1 à 24 semaines de CAB + RPV LA, a satisfait aux critères d'EVC à la semaine 112. Au début de l'étude, ce patient présentait le polymorphisme IN L74I. Au moment de la suspicion d'échec virologique (EVS), 3 mutations INNTI ont été observées, K103N et des mutations associées à la résistance au RPV, E138A et Y181Y/C. La mutation Q148R associée à la résistance à l'INI a été détectée en même temps que le polymorphisme L74I. Une sensibilité phénotypique réduite au RPV (FC = 3,4) et au CAB (FC = 9,5) a été observée. Le sous-type du virus VIH-1 était A au moment de l'EVS. L'autre patient a atteint les critères d'EVC à la semaine 120 et ne présentait pas de mutations associées à une résistance à la référence. Au moment de l'EVS, les mutations de résistance au RPV E138A et M230M/L ainsi que la mutation de résistance INI Q148R ont été détectées. L'analyse phénotypique a montré une sensibilité réduite au RPV (FC = 16) et au CAB (FC = 3,3). Le patient était porteur de virus VIH-1 de sous-type B/C au moment de l'EVS. Il n'y a pas eu d'autres patients atteignant l'EVC dans le groupe Q4W.
Résistance croisée
Virus présentant des mutations ciblées au niveau des sites de liaison aux INNTI
Dans un groupe de 67 souches de laboratoire de VIH-1 recombinantes, présentant une substitution d'acides aminés aux positions de la TI associées à une résistance aux INNTI, incluant les substitutions les plus fréquemment observées K103N et Y181C, la rilpivirine a présenté une activité antivirale contre 64 de ces souches (96%). Les substitutions uniques d'acides aminés, associées à une perte de la sensibilité à la rilpivirine, étaient les suivantes: K101P, Y181I et Y181V. Tandis que la substitution K103N n'a pas entraîné de diminution de la sensibilité à la rilpivirine, l'association de K103N et L100I a réduit d'un facteur 7 la sensibilité à la rilpivirine.
Isolats cliniques recombinants
La rilpivirine a conservé sa sensibilité (FC ≤ BCO) contre 62% des 4786 isolats cliniques recombinants du VIH-1 présentant une résistance à l'éfavirenz et/ou la névirapine.
Patients virologiquement contrôlés
Dans le cadre de l'analyse à la semaine 48 des études de phase III ATLAS et FLAIR, 5 patients sur 7 avec un EVC présentaient un phénotype de résistance à la rilpivirine au moment de l'échec. Chez ces 5 patients, un phénotype de résistance croisée à l'éfavirenz (n = 4), l'étravirine (n = 3) et la névirapine (n = 4) a été observé.
Effets sur l'intervalle QT/QTc et l'électrophysiologie cardiaque
Les concentrations plasmatiques de rilpivirine après des injections de REKAMBYS sont comparables à celles observées après la prise de rilpivirine à une posologie de 25 mg une fois par jour. REKAMBYS à la dose recommandée de 600 mg une fois par mois ou de 900 mg tous les 2 mois n'est pas associée à un effet cliniquement significatif sur l'intervalle QTc. L'effet de la rilpivirine orale à la posologie recommandée de 25 mg une fois par jour sur l'intervalle QTcF a été évalué au cours d'une étude croisée, randomisée, contrôlée contre placebo et contre traitement actif (400 mg de moxifloxacine une fois par jour) chez 60 adultes sains, sur la base de 13 mesures effectuées pendant 24 heures à l'état d'équilibre. La rilpivirine orale à la posologie recommandée de 25 mg une fois par jour n'est pas associée à des effets cliniquement significatifs sur l'intervalle QTc.
Lors de l'examen de doses suprathérapeutiques de rilpivirine orale (75 mg une fois par jour et 300 mg une fois par jour) chez des adultes sains, les différences moyennes maximales en termes d'intervalle QTcF, appariées en fonction du temps (limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95%), par rapport au placebo et après correction par rapport aux valeurs initiales, étaient respectivement de 10,7 (15,3) et 23,3 (28,4) ms. La prise de rilpivirine à des posologies de 75 mg une fois par jour et de 300 mg une fois par jour a entraîné une Cmax moyenne environ 4,4 et 11,6 fois supérieure à la Cmax moyenne à l'état d'équilibre à la posologie recommandée de 600 mg de REKAMBYS une fois par mois. L'administration orale de 75 mg ou 300 mg de rilpivirine une fois par jour à l'état d'équilibre a entraîné une Cmax moyenne environ 4,1 et 10,7 fois supérieure à la Cmax moyenne à l'état d'équilibre à la posologie recommandée de 900 mg de REKAMBYS tous les 2 mois.
Efficacité clinique
Études cliniques
En cas d'administration mensuelle de la dose
Patients infectés par le VIH-1 virologiquement contrôlés
L'efficacité d'injections de REKAMBYS et de cabotégravir a été évaluée dans le cadre de deux études de non-infériorité de phase III FLAIR et ATLAS, randomisées, multicentriques, contrôlées contre traitement actif, à bras parallèles et en ouvert. L'analyse principale a été réalisée une fois que tous les patients avaient terminé leur visite de la semaine 48 ou étaient sortis prématurément de l'étude.
Lors de l'étude FLAIR, 629 patients infectés par le VIH-1, non préalablement traités par des antirétroviraux (naïfs d'ARV) ont reçu pendant 20 semaines un traitement par le dolutégravir, un inhibiteur du transfert de brin de l'intégrase (INI) (soit dolutégravir/abacavir/lamivudine soit dolutégravir + 2 autres inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) si les patients étaient HLA-B*5701 positifs). Les patients virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1< 50 copies/ml, n = 566) ont ensuite été randomisés (1:1) pour recevoir un traitement par rilpivirine plus cabotégravir ou pour poursuivre leur traitement antirétroviral en cours (TAC). Chez les patients randomisés pour recevoir le traitement par rilpivirine plus cabotégravir, la thérapie a été commencée par un traitement d'induction oral d'environ 1 mois (au minimum 28 jours et au maximum 2 mois) comprenant un comprimé de cabotégravir de 30 mg et un comprimé de rilpivirine de 25 mg. Le traitement a ensuite été poursuivi par le cabotégravir par voie injectable (mois 1: injection de 600 mg, à partir du mois 2: injection de 400 mg) plus rilpivirine par voie injectable (mois 1: injection de 900 mg, à partir du mois 2: injection de 600 mg) une fois par mois pendant jusqu'à 96 semaines.
Lors de l'étude ATLAS, 616 patients infectés par le VIH-1, préalablement traités par un ARV et virologiquement contrôlés depuis au moins 6 mois (ARN du VIH-1< 50 copies par ml), ont été randomisés (1:1) pour recevoir un traitement par rilpivirine plus cabotégravir ou pour poursuivre leur traitement antirétroviral en cours (TAC). Chez les patients randomisés pour recevoir le traitement par rilpivirine plus cabotégravir, la thérapie a été commencée par un traitement d'induction oral d'environ 1 mois (au minimum 28 jours et au maximum 2 mois) comprenant un comprimé de cabotégravir de 30 mg et un comprimé de rilpivirine de 25 mg une fois par jour. Le traitement a ensuite été poursuivi par le cabotégravir par voie injectable (mois 1: injection de 600 mg, à partir du mois 2: injection de 400 mg) plus rilpivirine par voie injectable (mois 1: injection de 900 mg, à partir du mois 2: injection de 600 mg) une fois par mois pendant 44 semaines supplémentaires. Au début de l'étude ATLAS, respectivement 50%, 17% et 33% des patients avaient été traités avant la randomisation par un INNTI, un IP ou un INI comme troisième classe de principe actif. Cette répartition reste similaire après la randomisation dans le bras témoin (TAC).
L'analyse combinée des études FLAIR et ATLAS a montré, dans le bras traité par rilpivirine plus cabotégravir au début des études, que l'âge médian des patients était de 38 ans, 27% étaient des femmes, 27% étaient non blancs et 7% avaient un taux de cellules CD4+ inférieur à 350 cellules par mm3; les bras de traitement ne présentaient pas de différences significatives pour ce qui est de ces caractéristiques.
Le critère d'évaluation principal des deux études était la proportion de patients présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml à la semaine 48 (algorithme snapshot pour la population en ITT-E).
Dans le cadre d'une analyse combinée des deux études de phase III FLAIR et ATLAS, l'association rilpivirine plus cabotégravir était non inférieure au TAC en termes de proportion de patients présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml (respectivement de 1,9% et 1,7%) à la semaine 48. La différence ajustée entre le traitement par rilpivirine plus cabotégravir et le TAC (0,2; IC à 95%: –1,4; 1,7) a satisfait le critère de non-infériorité (limite supérieure de l'IC à 95% inférieure à 4%).
Les résultats de non-infériorité issus des études FLAIR et ATLAS ont montré que la durée du contrôle virologique de l'ARN du VIH-1 avant l'instauration du traitement par rilpivirine plus cabotégravir (c.-à-d. 5 mois ou ≥6 mois) n'a pas eu d'effet sur le taux de réponse globale.
Le critère d'évaluation principal et d'autres résultats à la semaine 48, incluant les résultats selon les caractéristiques initiales principales des patients (facteurs à l'inclusion) pour les études FLAIR et ATLAS et les données combinées de celles-ci, sont présentés dans le tableau 12 et le tableau 13.

Tableau 12: Résultats virologiques du traitement randomisé dans les études FLAIR et ATLAS à la semaine 48 (analyse snapshot)

FLAIR

ATLAS

Données combinées

RPV + CAB
n = 283

TAC
n = 283

RPV + CAB
n = 308

TAC
n = 308

RPV + CAB
n = 591

TAC
n = 591

ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml, n (%)†

6 (2,1)

7 (2,5)

5 (1,6)

3 (1,0)

11 (1,9)

10 (1,7)

Différence entre les traitements en % (IC à 95%)*

-0,4 (-2,8, 2,1)

0,7 (-1,2, 2,5)

0,2 (-1,4, 1,7)

ARN du VIH-1< 50 copies/ml, n (%)

265
(93,6)

264 (93,3)

285
(92,5)

294 (95,5)

550
(93,1)

558 (94,4)

Aucune donnée virologique pendant la fenêtre de la semaine 48, n (%)

12
(4,2)

12 (4,2)

18
(5,8)

11 (3,6)

30
(5,1)

23 (3,9)

Raisons

Sortie de l'étude/arrêt du médicament à l'étude en raison d'EI ou du décès,
n (%)

8
(2,8)

2 (0,7)

11
(3,6)

5 (1,6)

19
(3,2)

7
(1,2)

Sortie de l'étude/arrêt du médicament à l'étude pour d'autres raisons, n (%)

4 (1,4)

10 (3,5)

7 (2,3)

6 (1,9)

11 (1,9)

16 (2,7)

Données manquantes durant cette fenêtre, mais dans l'étude

0

0

0

0

0

0

* Ajustée en fonction des facteurs de stratification à l'inclusion.
† Inclut les patients ayant arrêté le traitement en raison d'un manque d'efficacité ou ayant arrêté alors qu'ils n'étaient pas contrôlés.
n = nombre de patients dans chaque groupe de traitement, IC = intervalle de confiance, TAC = traitement antiviral en cours.

Tableau 13: Proportion de patients avec un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml dans l'analyse des sous-groupes à la semaine 48 selon les caractéristiques initiales principales des patients (facteurs à l'inclusion) (snapshot des résultats)

Caractéristiques initiales des patients
(facteurs à l'inclusion)

Données combinées de FLAIR et ATLAS

RPV + CAB
n = 591
n/N (%)

TAC
n = 591
n/N (%)

CD4+ à l'inclusion (cellules/mm3)

< 350

0/42

2/54 (3,7)

≥350 à < 500

5/120 (4,2)

0/117

≥500

6/429 (1,4)

8/420 (1,9)

Sexe

Masculin

6/429 (1,4)

9/423 (2,1)

Féminin

5/162 (3,1)

1/168 (0,6)

Groupe ethnique

Blancs

9/430 (2,1)

7/408 (1,7)

Noirs/Afro-Américains

2/109 (1,8)

3/133 (2,3)

Asiatiques/autres

0/52

0/48

IMC

< 30 kg/m2

6/491 (1,2)

8/488 (1,6)

≥30 kg/m2

5/100 (5,0)

2/103 (1,9)

Âge (années)

< 50

9/492 (1,8)

8/466 (1,7)

≥50

2/99 (2,0)

2/125 (1,6)

Traitement antiviral à l'inclusion lors de la randomisation
(3e classe de principe actif)

IP

1/51 (2,0)

0/54

INI

6/385 (1,6)

9/382 (2,4)

INNTI

4/155 (2,6)

1/155 (0,6)

IMC = indice de masse corporelle, IP = inhibiteur de protéase, INI = inhibiteur de l'intégrase, INNTI = inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse

Lors des études FLAIR et ATLAS, les différences entre les traitements selon les caractéristiques initiales des patients (facteurs à l'inclusion) (numération des CD4+, sexe, âge, groupe ethnique, IMC, troisième classe de principe actif thérapeutique à l'inclusion) n'étaient pas cliniquement significatives.
Avant le jour 1 ou avant la randomisation, les patients étaient virologiquement contrôlés dans le cadre des études FLAIR et ATLAS et aucune modification cliniquement pertinente du nombre de cellules CD4+ par rapport au taux initial n'a été observée.
Les patients ayant reçu la rilpivirine IM plus le cabotégravir IM ont rapporté une amélioration importante en termes de satisfaction à l'égard du traitement par rapport à l'utilisation d'un traitement antirétroviral oral quotidien. Lors de la mesure à l'aide du questionnaire de satisfaction du traitement anti-VIH (HIV-Treatment Satisfaction Questionnaire, HIV-TSQ), la différence en termes de satisfaction vis-à-vis du traitement au HIV-TSQc (variation) était de + 4,1 à la semaine 48 dans l'étude FLAIR (IC à 95%: 2,8; 5,5; p < 0,001) et celle au HIV-TSQs (état) était de + 5,7 à la semaine 44 dans l'étude ATLAS (IC à 95%: 4,37; 7,0; p < 0,001).
Semaine 96 FLAIR
Dans le cadre de l'étude FLAIR, les résultats d'efficacité à 96 semaines sont restés cohérents avec ceux observés à 48 semaines. La proportion de patients présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml était de 3,2% pour la rilpivirine IM plus le cabotégravir IM (n = 283) et de 3,2% pour le TAC (n = 283) (différence ajustée entre le traitement par la rilpivirine IM plus le cabotégravir IM et le TAC [0,0; IC à 95%: -2,9; 2,9]).
Semaine 124 FLAIR – injection directe versus traitement d'induction par voie orale
Dans le cadre de l'étude FLAIR, une évaluation de la sécurité et de l'efficacité a été réalisée à la semaine 124 auprès des patients, qui ont décidé à la semaine 100, de passer d'abacavir/dolutégravir/lamivudine à rilpivirine plus cabotégravir dans la phase d'extension avec ou sans traitement d'induction par voie orale. Deux groupes ont donc été formés, l'un avec traitement d'induction par voie orale (groupe «Oral Lead-in» (OLI)) (n = 121) et l'autre avec injection directe (groupe «Direct to injection» (DTI)) (n = 111).
À la semaine 124, la proportion de patients avec un taux d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml s'élevait à respectivement (1/111 [0,9%]) et (1/121 [0,8%]) dans le groupe avec injection directe et le groupe avec traitement d'induction par voie orale. Les taux de suppression virologique (ARN du VIH-1< 50 copies/ml) étaient similaires dans le groupe avec injection directe (110/111 [99,1%]) et dans le groupe avec traitement d'induction par voie orale (113/121 [93,4%]).
En cas d'administration tous les 2 mois
Patients infectés par le VIH-1 virologiquement contrôlés
L'efficacité d'injections de rilpivirine administrées tous les 2 mois ont été évaluées dans l'étude de non-infériorité de phase IIIB ATLAS-2M, randomisée, multicentrique, à bras parallèles et en ouvert. L'analyse principale a été réalisée une fois que tous les participants avaient terminé leur visite de la semaine 48 ou étaient sortis prématurément de l'étude.
Lors de l'étude ATLAS-2M, 1045 participants infectés par le VIH-1, préalablement traités par des ARV et virologiquement contrôlés, ont été randomisés (1:1) pour recevoir des injections de rilpivirine plus cabotégravir tous les 2 mois ou tous les mois. Les patients qui n'avaient pas été traités par l'association cabotégravir/rilpivirine avant le début de l'étude ont reçu un traitement d'induction oral, comprenant un comprimé de 25 mg de rilpivirine et un comprimé de 30 mg de cabotégravir, une fois par jour pendant environ 1 mois (au minimum 28 jours et au maximum 2 mois). Les patients qui recevaient après la randomisation des injections mensuelles de rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg, à partir du mois 2: injection de 600 mg) et des injections de cabotégravir (mois 1: injection de 600 mg, à partir du mois 2: injection de 400 mg) ont été traités pendant 44 semaines supplémentaires. Les patients qui, après la randomisation, recevaient des injections de rilpivirine tous les 2 mois (injection de 900 mg aux mois 1, 2 et 4, puis tous les 2 mois) et des injections de cabotégravir (injection de 600 mg aux mois 1, 2 et 4, puis tous les 2 mois) ont été traités pendant 44 semaines supplémentaires.
Avant la randomisation, 63%, 13% et 24% des participants avaient reçu rilpivirine + cabotégravir pendant respectivement 0 semaine, 1 à 24 semaines ou > 24 semaines.
Au début de l'étude, l'âge médian des participants était de 42 ans, 27% étaient des femmes, 27% étaient non blancs et 6% avaient un taux de cellules CD4+ inférieur à 350 cellules par mm3. Ces caractéristiques étaient similaires entre les différents bras de traitement.
Le critère d'évaluation principal de l'étude ATLAS-2M était la proportion de patients présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml à la semaine 48 (algorithme snapshot pour la population en ITT-E). Dans le tableau 14 et le tableau 15, le critère d'évaluation principal et d'autres résultats de la semaine 48 pour l'étude ATLAS-2M sont présentés, notamment les résultats concernant les caractérisitques initiales centrales des patients (caractéristiques «à l'inclusion»).
Lors de l'étude ATLAS-2M, le traitement tous les 2 mois par le cabotégravir IM plus la rilpivirine IM n'était pas inférieur à l'administration mensuelle du cabotégravir IM et de la rilpivirine IM en termes de proportion de patients présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml (respectivement 1,7% et 1,0%) à la semaine 48. La différence ajustée entre l'administration tous les 2 mois et l'administration tous les mois de cabotégravir IM + rilpivirine IM (0,8; IC à 95%: –0,6; 2,2) a satisfait au critère de non-infériorité (limite supérieure de l'IC à 95% inférieure à 4%). Les résultats d'efficacité à la semaine 96 et à la semaine 152 sont cohérents avec les résultats du critère d'évaluation principal à la semaine 48 (voir tableau 14).
Tableau 14: Résultats virologiques du traitement randomisé dans le cadre de l'étude ATLAS-2M à 48, 96 et 152 semaines (analyse snapshot)

Administration tous les 2 mois (q8w)

Administration tous les mois (q4w)

n = 522 (%)

n = 523 (%)

Semaine 48

ARN du VIH-1 ≥ 50 copies/ml, n (%)†

9 (1,7)

5 (1,0)

Différence entre les traitements en % (IC à 95%)*

0,8 (-0,6, 2,2)

ARN du VIH-1 < 50 copies/ml, n (%)

492 (94,3)

489 (93,5)

Aucune donnée virologique pendant la fenêtre de la semaine 48, n (%)

21 (4,0)

29 (5,5)

Raisons:

Sortie de l’étude en raison d’un EI ou du décès, n (%)

9 (1,7)

13 (2,5)

Sortie de l’étude pour d’autres raisons, n (%) a

12 (2,3)

16 (3,1)

Dans l’étude, mais données manquantes pendant cette fenêtre

0

0

Semaine 96

ARN du VIH-1 ≥ 50 copies/ml, n (%)†

11 (2,1)

6 (1,1)

ARN du VIH-1 < 50 copies/ml, n (%)

475 (91,0)

472 (90,2)

Aucune donnée virologique pendant la fenêtre de la semaine 48, n (%)

36 (6,9)

45 (8,6)

Raisons:

Sortie de l’étude en raison d’un EI ou du décès, n (%)

17 (3,3)

17 (3,3)

Sortie de l’étude pour d’autres raisons, n (%)a

16 (3,1)

27 (5,2)

Dans l’étude, mais données manquantes pendant cette fenêtre

3 (0,6)

1 (0,2)

Semaine 152

ARN du VIH-1 ≥ 50 copies/ml, n (%)†

14 (2,7)

5 (1,0)

ARN du VIH-1 < 50 copies/ml, n (%)

456 (87,4)

449 (85,9)

Aucune donnée virologique pendant la fenêtre de la semaine 48, n (%)

52 (10,0)

69 (3,2)

Raisons:

Sortie de l’étude en raison d’un EI ou du décès, n (%)

23 (4,4)

24 (4,6)

Sortie de l’étude pour d’autres raisons, n (%) a

28 (5,4)

44 (8,4)

Dans l’étude, mais données manquantes pendant cette fenêtre

1 (0,2)

1 (0,2)

* Ajustée en fonction de facteurs de stratification à l’inclusion.
† Inclut les participants ayant arrêté le traitement en raison d’un manque d’efficacité ou ayant arrêté alors qu’ils n’étaient pas virologiquement contrôlés.
n = nombre de participants dans chaque groupe de traitement, IC = intervalle de confiance, TAC = traitement antirétroviral en cours.

Tableau 15: Proportion de participants présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml dans l'analyse des sous-groupes à la semaine 48 dans le cadre de l'étude ATLAS-2M selon les caractéristiques initiales principales des patients (facteurs à l'inclusion) (analyse snapshot des résultats).

Nombre de patients présentant un taux d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml/nombre total évalué (%)

Caractéristiques initiales des patients

Administration tous les 2 mois (q8w)

Administration tous les mois (q4w)

n/N (%)

n/N (%)

Nombre de cellules CD4+ à l'inclusion (cellules/mm3)

< 350

1/35 (2,9)

1/27 (3,7)

350 à < 500

1/96 (1,0)

0/89

≥500

7/391 (1,8)

4/407 (1,0)

Sexe

Masculin

4/385 (1,0)

5/380 (1,3)

Féminin

5/137 (3,5)

0/143

Groupe ethnique

Blancs

5/370 (1,4)

5/393 (1,3)

Non blancs

4/152 (2,6)

0/130

Noirs/Afro-Américains

4/101 (4,0)

0/90

Non noirs/Afro-Américains

5/421 (1,2)

5/421 (1,2)

IMC

< 30 kg/m2

3/409 (0,7)

3/425 (0,7)

≥30 kg/m2

6/113 (5,3)

2/98 (2,0)

Âge (années)

< 35

4/137 (2,9)

1/145 (0,7)

35 à < 50

3/242 (1,2)

2/239 (0,8)

> 50

2/143 (1,4)

2/139 (1,4)

Traitement antérieur par CAB/RPV

Aucun

5/327 (1,5)

5/327 (1,5)

1 à 24 semaines

3/69 (4,3)

0/68

> 24 semaines

1/126 (0,8)

0/128

IMC = indice de masse corporelle; CAB = cabotégravir, RPV = rilpivirine

Dans l'étude ATLAS-2M, aucune différence cliniquement significative entre les traitements en ce qui concerne le critère d'évaluation principal n'a été observée en corrélation avec les caractéristiques initiales des patients (caractéristiques «à l'inclusion») (nombre de lymphocytes CD4+, sexe, groupe ethnique, IMC, âge et traitement antérieur par cabotégravir/rilpivirine).
Analyses post-hoc
Des analyses multivariées (AMV) des études de phase III regroupées (ATLAS sur 96 semaines, FLAIR sur 124 semaines, ATLAS-2M sur 152 semaines) ont examiné l'influence de différents facteurs sur le risque d'échec virologique (EVC). L'analyse des facteurs à la référence (Baseline Factors Analysis, BFA) a examiné les caractéristiques initiales (à l'inclusion) du virus et des participants à l'étude et le schéma d'administration; cela comprenait les facteurs au début de l'étude et les concentrations plasmatiques pronostiquées du principe actif après le début de l'étude chez des patients présentant un échec virologique confirmé (EVC) à l'aide d'un modèle de régression avec une procédure de sélection des covariables Après un total de 4291 personnes-années, le taux d'incidence non ajusté de l'EVC était de 0,54 pour 100 personnes-années; 23 cas d'EVC ont été rapportés (1,4% des 1651 personnes incluses dans ces études).
La BFA a montré que les mutations de résistance à la rilpivirine à la référence (rapport de taux d'incidence IRR = 21,65; p < 0,0001), le sous-type A6/A1 du VIH-1 (IRR = 12,87; p < 0,0001) et l'indice de masse corporelle (IRR = 1,09 par unité d'augmentation; p = 0,04; IRR = 3,97 de ≥30 kg/m²; p = 0,01) étaient associés à l'EVC. D'autres variables, notamment l'administration Q4W ou Q8W, le sexe féminin ou les mutations de résistance CAB/INSTI n'étaient pas significativement associées à un EVC. Une combinaison d'au moins 2 des facteurs clés suivants, présents à l'inclusion, a été associée à un risque accru d'EVC: mutations associées à une résistance à la rilpivirine, sous-type A6/A1 du VIH-1 ou IMC ≥30 kg/m2 (tableau 16).

Tableau 16: Résultats virologiques selon la présence des facteurs initiaux principaux: mutations associées à une résistance à la rilpivirine, sous-type A6/A11 du VIH-1 et IMC ≥30 kg/m2

Facteur initial (nombre)

Succès virologiques2

Échec virologique confirmé (%)3

0

844/970 (87,0)

4/970 (0,4)

1

343/404 (84,9)

8/404 (2,0)4

≥2

44/57 (77,2)

11/57 (19,3)5

Total
(intervalle de confiance à 95%)

1231/1431 (86,0)
(84,1%, 87,8%)

23/1431 (1,6)6
(1,0%, 2,4%)
18/1224 (1,47)7

1 Classification des sous-types A1 ou A6 du VIH-1 reposant sur la base de données de séquences du VIH de Los Alamos (juin 2020).
2 Sur la base de l'algorithme snapshot de la FDA: ARN < 50 copies/ml à la semaine 48 ATLAS, à la semaine 124 FLAIR, à la semaine 152 ATLAS-2M.
3 Défini par deux mesures consécutives de l'ARN du VIH > 200 copies/ml.
4 Valeur prédictive positive (VPP) < 1%; valeur prédictive négative (VPN) de 98,5%; sensibilité de 34,8%; spécificité de 71,9%.
5 VPP de 19,3%; VPN de 99,1%; sensibilité de 47,8%; spécificité de 96,7%.
6 Ensemble de données d'analyse contenant toutes les covariables non manquantes pour les facteurs d'entrée (sur un total de 1651 personnes).
7 Ensemble de données d'analyse contenant toutes les covariables non manquantes pour la modélisation multivariable, y compris les concentrations de médicaments.

La proportion de patients présentant un EVC était plus élevée chez les patients présentant au moins deux de ces facteurs de risque que chez les patients ne présentant aucun ou un seul facteur de risque; un EVC est survenu chez 6 patients sur 24 [25,0%, IC à 95% (9,8%; 46,7%)] avec injection bimensuelle et chez 5 patients sur 33 avec injection mensuelle [15,2%, IC à 95% (5,1%; 31,9%)].
Traitement de transition par voie orale avec d'autres TAR
Une analyse rétrospective des données groupées issues de 3 études cliniques (FLAIR, ATLAS-2M et LATTE-2/étude 200056) a inclus 29 patients qui ont reçu un traitement oral de transition pendant une durée moyenne de 59 jours (25e et 75e percentiles 53-135) par un TAR autre que cabotégravir plus rilpivirine (autre traitement oral de transition) pendant le traitement par injections intramusculaires (i.m.) de cabotégravir plus rilpivirine à longue durée d'action (LA). L'âge médian des patients était de 32 ans, 14% d'entre eux étaient des femmes, 31% étaient non-caucasiens, 97% ont reçu un schéma thérapeutique à base d'inhibiteur d'intégrase (INI) comme alternative de traitement oral de transition, 41% ont reçu un INNTI dans le cadre de leur traitement oral de transition alternatif (dont la rilpivirine dans 11 cas sur 12) et 62% ont reçu un INNTI. Trois patients ont interrompu le traitement pendant ou peu après la phase de transition orale pour des raisons non liées à la sécurité d'emploi. Chez la majorité (≥96%) des patients, la suppression virale (ARN du VIH-1 plasmatique < 50 copies/ml) a pu être maintenue. Aucun cas d'EVC (ARN du VIH-1 plasmatique ≥200 copies/ml) n'a été observé pendant la période de transition avec un traitement de transition oral alternatif et pendant la phase suivant le traitement de transition oral alternatif (jusqu'à 2 injections de cabotégravir plus rilpivirine après le traitement de transition oral).

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