Données précliniquesToxicité en cas d'administration répétée
Développement épiphysaire
Lors d'études chez le macaque ayant duré jusqu'à 26 semaines, bévacizumab a été associé, chez les animaux en période de croissance active, à une dysplasie épiphysaire. Cet effet s'est produit à des expositions de substance active qui – mesurées par rapport aux concentrations sériques moyennes – se situaient légèrement au-dessous de l'exposition clinique attendue chez l'homme.
Cicatrisation des plaies
Chez le lapin, il a été constaté un retard réversible dose-dépendant de la cicatrisation à des doses allant de 0,5 à 10 mg/kg.
Etant donné que des troubles de la cicatrisation ont déjà été observés chez le lapin à des doses inférieures à la dose clinique recommandée, il faut s'attendre que le bévacizumab retentisse également négativement sur la cicatrisation chez l'homme.
Chez le macaque, l'effet du bévacizumab sur la cicatrisation d'une plaie linéaire a été très variable, et il n'a pas été constaté de relation dose-effet.
Albumine
Chez des macaques mâles, le bévacizumab administré pendant 26 semaines à raison de 10 mg/kg deux fois par semaine ou de 50 mg/kg une fois par semaine a entraîné une diminution statistiquement significative de l'albumine et du quotient albumine/globuline, de même qu'une augmentation de la globuline. Ces effets se sont avérés réversibles après arrêt de la médication. Etant donné que les valeurs enregistrées sont demeurées dans le domaine normal, ces modifications ne doivent pas être considérées comme cliniquement significatives.
Mutagénicité
Il n'a été effectué aucune étude visant à évaluer le potentiel mutagène d'Oyavas.
Carcinogénicité
Il n'a été effectué aucune étude visant à évaluer le potentiel cancérogène d'Oyavas.
Toxicité sur la reproduction
Au cours de l'expérimentation animale, aucune étude spécifique n'a été effectuée sur les répercussions d'Oyavas sur la fertilité. Lors d'études de toxicité chez le macaque, aucun effet indésirable n'a été constaté sur les organes reproducteurs mâles après administration réitérée sur une période allant jusqu'à 26 semaines. Toutefois, en l'absence d'études de fertilité chez l'animal, un retentissement d'Oyavas sur la fertilité chez l'homme ne peut être totalement exclu.
Chez des macaques traités pendant 13 ou 26 semaines par bévacizumab, il s'est produit une inhibition de la fonction ovarienne, caractérisée par une diminution du poids de l'ovaire et/ou de l'utérus, une réduction du nombre de corps jaunes, une diminution de la prolifération endométriale et une inhibition de la maturation folliculaire. Les doses auxquelles cet effet est survenu étaient deux fois supérieures et plus à l'exposition attendue chez l'homme, sur la base des concentrations sériques moyennes déterminées chez des singes femelles. Chez le lapin, l'administration de 50 mg/kg de bévacizumab a entraîné une diminution significative du poids de l'ovaire et du nombre de corps jaunes. Chez le singe et le lapin, ces modifications ont été réversibles après l'arrêt de la médication. L'inhibition de l'angiogenèse après administration de bévacizumab a probablement un retentissement négatif sur la fertilité féminine.
Chez le lapin, bévacizumab s'est révélé embryotoxique et tératogène à des doses inférieures à celles provoquant une toxicité maternelle. Les effets (diminution du poids corporel chez la mère et le fœtus, augmentation des résorptions fœtales et incidence accrue de malformations squelettiques chez le fœtus) ont été observés à toutes les doses étudiées dans la fourchette de 10–100 mg/kg (correspondant à 1 à 12 fois la dose recommandée chez l'être humain). Les malformations fœtales (p.ex. à type de déformations des extrémités) observées depuis la commercialisation après une exposition avant la conception ou durant le premier trimestre de la grossesse, sont mentionnées à la rubrique «Effets indésirables».
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