ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Veblocema™:iQone Healthcare Switzerland SA
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Mises en garde et précautions

Réactions systémiques à l’injection / localisées au site d’injection / hypersensibilité
L’infliximab a été associé à des réactions systémiques à l’injection, comprenant des chocs anaphylactiques et des réactions d’hypersensibilité retardée (voir rubrique « Effets indésirables »).
Des réactions aiguës, notamment des réactions anaphylactiques, peuvent survenir pendant l’administration (dans les premières secondes) ou dans les quelques heures après l'administration d'infliximab. Si des réactions aiguës se produisent, un traitement médical doit être immédiatement initié. Pour cette raison, l’administration intraveineuse initiale de l’infliximab doit avoir lieu dans un endroit où sont disponibles immédiatement un équipement d’urgence, tel qu’adrénaline, antihistaminiques, corticoïdes, ainsi qu’une assistance respiratoire. Les patients peuvent être préalablement traités avec, par exemple, un antihistaminique, de l’hydrocortisone et/ou du paracétamol afin de prévenir la survenue d’effets indésirables légers et transitoires.
Les réactions localisées au site d’injection, de nature essentiellement légère à modérée, comprenaient les réactions suivantes limitées au site d’injection: érythème, douleur, prurit, gonflement, induration, ecchymose, hématome, œdème, sensation de froid, paresthésie, hémorragie, irritation, éruption cutanée, ulcère, urticaire, vésicules et gale au site d’application ont été associés au traitement sous-cutané par l’infliximab. La plupart de ces réactions peuvent survenir immédiatement ou dans les 24 heures suivant l'injection sous-cutanée. La plupart de ces réactions se sont résolues spontanément sans traitement.
Des anticorps anti-infliximab peuvent se développer et ont été associés à une augmentation de la fréquence des réactions liées à la perfusion d’infliximab par voie intraveineuse. Une faible proportion de ces réactions liées à la perfusion était de graves réactions allergiques. Une relation entre le développement d’anticorps anti-infliximab et la diminution de la durée de réponse a été également observée lors d’administration intraveineuse d’infliximab. L’administration concomitante d’immunosuppresseurs a été associée à une plus faible incidence des anticorps anti-infliximab et, dans le cas d’administration intraveineuse d’infliximab, à une réduction de la fréquence des réactions liées à la perfusion. L’effet d’une thérapie concomitante avec les immunosuppresseurs était plus marqué chez les patients traités de manière épisodique que chez les patients sous traitement d’entretien. Les patients qui arrêtent les immunosuppresseurs avant ou pendant le traitement par l’infliximab ont un risque plus élevé de développer ces anticorps. Les anticorps anti-infliximab ne peuvent pas toujours être détectés par une prise de sang. Si des réactions graves surviennent, un traitement symptomatique doit être donné et l’infliximab ne doit pas être réadministré (voir rubrique « Effets indésirables »).
Lors des études cliniques, des réactions d’hypersensibilité retardée ont été rapportées. Les données disponibles suggèrent un risque accru d’hypersensibilité retardée avec un allongement de l’intervalle sans infliximab. Les patients doivent être informés de la nécessité de demander immédiatement un avis médical en cas de survenue de tout effet indésirable retardé (voir rubrique « Effets indésirables »). Si des patients sont retraités après une longue période sans traitement par l’infliximab, ils doivent être étroitement surveillés vis-à-vis des signes et symptômes d’une réaction d’hypersensibilité retardée.
Infections
Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance attentive au regard des infections y compris la tuberculose avant, pendant et après le traitement par infliximab. L’élimination de l’infliximab pouvant prendre jusqu’à 6 mois, la surveillance doit être maintenue pendant toute cette période. L’infliximab ne doit pas être réadministré si le patient développe une infection sévère ou un sepsis.
Des précautions doivent être prises lorsque l’utilisation d’infliximab est envisagée chez les patients ayant une infection chronique ou des antécédents d’infections récurrentes, y compris en cas de traitement immunosuppresseur concomitant. Les patients doivent être avertis du risque infectieux et éviter l’exposition à tout facteur de risque potentiel d’infection.
Le facteur alpha de nécrose tumorale (TNFα) médie l’inflammation et module les réponses immunitaires à médiation cellulaire. Les données expérimentales montrent que le TNFα est essentiel pour lutter contre les infections intracellulaires. L’expérience clinique a montré que les défenses de l’hôte contre l’infection sont altérées chez certains patients traités par infliximab.
Il doit être souligné que la suppression du TNFα peut masquer les symptômes d’une infection, tels que la fièvre. Une reconnaissance précoce de tableaux cliniques atypiques d’infections graves et de tableaux cliniques typiques d’infections rares et inhabituelles est importante dans le but de réduire les délais dans le diagnostic et le traitement.
Les patients traités par anti-TNF sont plus exposés à des infections sévères.
Tuberculose, infections bactériennes, y compris sepsis et pneumonie, infections fongiques invasives, virales et autres infections opportunistes ont été observées chez des patients traités par infliximab. Certaines de ces infections ont eu une issue fatale ; les infections opportunistes les plus fréquemment rapportées avec un taux de mortalité > 5 % comprennent la pneumocystose, la candidose, la listériose et l’aspergillose.
Les bénéfices et les risques d'un traitement par l’infliximab devraient être soigneusement soupesés avant l'initiation du traitement au cas où le patient aurait visité ou résidé dans une région dans laquelle des mycoses invasives telles que l'histoplasmose, la coccidioïdomycose ou la blastomycose sont endémiques.
Si une maladie systémique sévère se développe chez des patients traités par l’infliximab, il faut songer à une mycose invasive de type aspergillose, candidose, pneumocystose, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose. Les mycoses invasives tendent à se développer de manière disséminée plutôt que localisée, et les tests de détection d'antigènes et d'anticorps peuvent rester négatifs chez certains patients atteints d'une mycose active. Un traitement antimycosique empirique approprié devrait être envisagé durant les investigations destinées à préciser le diagnostic. La décision d'administrer un traitement antimycosique empirique devrait être précédée, si possible, de la consultation d'un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des mycoses invasives, avec prise en compte des risques d'une mycose sévère et d'un traitement antimycosique.
Les patients qui développent une nouvelle infection au cours d’un traitement par infliximab doivent être étroitement surveillés et bénéficier d’un diagnostic complet. L’administration d’infliximab doit être arrêtée si un patient développe une nouvelle infection grave ou un sepsis, et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu’à ce que l’infection soit contrôlée.
Tuberculose
Des cas de tuberculose active ont été rapportés chez des patients recevant de l’infliximab. Il doit être noté que dans la majorité de ces cas, la tuberculose était extra-pulmonaire, se présentant soit comme une maladie locale soit une comme maladie disséminée.
Avant de débuter un traitement par infliximab, une tuberculose active ou inactive (« latente ») doit être recherchée chez tous les patients. Cette recherche doit comprendre un entretien médical détaillé précisant les antécédents personnels de tuberculose, d’éventuels contacts antérieurs avec un patient tuberculeux et les traitements immunosuppresseurs anciens et/ou en cours. Des tests appropriés (par exemple intradermo-réaction à la tuberculine, radiographie pulmonaire et/ou test de détection de l’interféron-gamma), devront être réalisés chez tous les patients (sans préjuger d’éventuelles recommandations locales). Il est rappelé aux prescripteurs qu’une intradermo réaction peut s’avérer faussement négative, surtout chez un patient sévèrement malade ou immunodéprimé.
Si une tuberculose active est diagnostiquée, le traitement par infliximab ne doit pas être instauré (voir rubrique « Contre-indications »).
En cas de suspicion de tuberculose latente, il est conseillé de consulter un médecin spécialisé dans le traitement de la tuberculose. Dans tous les cas décrits ci-dessous, le rapport bénéfice/risque du traitement par infliximab doit être très soigneusement évalué.
Si une tuberculose inactive (« latente ») est diagnostiquée, un traitement antituberculeux adapté à une tuberculose latente doit être démarré avec un antituberculeux avant d’instaurer un traitement par infliximab, selon les recommandations locales.
Chez les patients qui présentent des facteurs de risque multiples ou significatifs pour la tuberculose et dont le test pour la tuberculose latente est négatif, un traitement antituberculeux doit être envisagé avant d’instaurer un traitement par infliximab.
La prise d’un traitement antituberculeux doit également être envisagée avant d’instaurer un traitement par infliximab chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou active pour qui le bon déroulement du traitement ne peut pas être confirmé.
Des cas de tuberculose active ont été rapportés chez des patients traités par infliximab pendant et après un traitement pour une tuberculose latente.
Tous les patients doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin si des signes ou des symptômes évoquant une tuberculose (par exemple, toux persistante, asthénie/perte de poids, fièvre légère) apparaissent pendant ou après le traitement par infliximab.
Maladie de Crohn fistulisée
Le traitement par infliximab ne doit pas être instauré chez les patients présentant une maladie de Crohn avec une fistule suppurative en phase aiguë, avant que tout foyer infectieux, en particulier un abcès, n’ait été éliminé (voir rubrique « Contre-indications »).
Réactivation d’une hépatite B (VHB)
Une réactivation d’hépatite B est survenue chez des patients ayant reçu un anti-TNF, y compris l’infliximab, et qui étaient porteurs chroniques de ce virus. Certains cas ont été fatals.
La recherche d’une infection par VHB doit être effectuée avant d’initier un traitement par infliximab. Pour les patients dont le test d’infection VHB est positif, il est recommandé de consulter un médecin spécialisé dans le traitement de l’hépatite B. Il faut surveiller étroitement les patients porteurs de VHB nécessitant un traitement par infliximab pour déceler les signes ou symptômes révélateurs d’une infection active de VHB tout au long du traitement par infliximab et plusieurs mois après la fin de celui-ci. Aucune donnée pertinente pour traiter les patients porteurs de VHB par un traitement antiviral conjointement avec un anti-TNF afin de prévenir une réactivation du VHB n’est disponible. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, le traitement par l’infliximab doit être interrompu et un traitement antiviral efficace avec un traitement supplétif approprié doit être instauré.
Atteintes hépatobiliaires
Des cas de jaunisse et d’hépatites non infectieuses, dont certaines ayant les caractéristiques d’une hépatite auto-immune, ont été observés depuis la commercialisation de l’infliximab. Des cas isolés d’insuffisance hépatique conduisant à une transplantation du foie ou au décès sont survenus. La preuve d’une atteinte hépatique doit être recherchée chez les patients ayant les symptômes ou les signes d’un dysfonctionnement hépatique. Si une jaunisse et/ou une élévation des ALAT ≥ 5 fois la limite normale supérieure se développe(nt), l’infliximab doit être arrêté, et une investigation plus approfondie des signes anormaux doit être menée.
Administration concomitante d’autres médicaments biologiques
Des infections sévères et des neutropénies ont été observées lors d’essais cliniques au cours desquels l’anakinra et un autre agent anti-TNF, l’étanercept, ont été administrés de façon concomitante, sans bénéfice clinique supplémentaire comparativement à l’étanercept administré seul. En raison de la nature des effets indésirables observés lors de l’association thérapeutique de l’anakinra et de l’étanercept, des toxicités similaires peuvent résulter de l’association entre l’anakinra avec un autre agent anti-TNF. Par conséquent, l’association de l’infliximab et de l’anakinra n’est pas recommandée.
Dans les études cliniques, l’administration concomitante d’anti-TNF et d’abatacept a été associée à une augmentation du risque d’infections, y compris des infections graves, sans augmentation du bénéfice clinique, par rapport aux anti-TNF seuls. L’association de l’infliximab et de l’abatacept n’est pas recommandée.
Les informations sont insuffisantes concernant l’utilisation concomitante d’infliximab avec d’autres biothérapies utilisées pour traiter les mêmes affections que l’infliximab. L’administration concomitante d’infliximab avec ces biothérapies n’est pas recommandée en raison de l’augmentation possible du risque d’infections, et d’autres interactions pharmacologiques potentielles.
Changement de traitements de fond antirhumatismaux (DMARD) biologiques
Des précautions doivent être prises lors du changement d’un agent biologique par un autre, et les patients doivent rester sous surveillance, puisque la superposition d’activité biologique peut augmenter le risque d’effets indésirables, y compris les infections.
Vaccinations
Il est recommandé que les patients aient si possible leurs vaccinations à jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur, avant d’instaurer un traitement par l’infliximab. Les patients sous infliximab peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté en ce qui concerne les vaccins vivants (voir rubriques « Interactions » et « Grossesse/Allaitement »).
Dans un sous-groupe de l'étude ASPIRE de 90 patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, une proportion similaire de patients dans chaque groupe de traitement (méthotrexate plus: placebo [n=17], 3 mg/kg [n=27] ou 6 mg/kg d’infliximab [n=46] par voie intraveineuse) a présenté une augmentation du titre d'anticorps contre un vaccin antipneumococcique polyvalent de deux fois, indiquant que l’infliximab n'interférait pas avec les réponses immunitaires humorales indépendantes des lymphocytes T. Cependant, des études publiées dans la littérature dans diverses indications (par exemple polyarthrite rhumatoïde, psoriasis, maladie de Crohn) suggèrent que les vaccins non vivants reçus pendant le traitement par anti-TNF, y compris l’infliximab, peuvent induire une réponse immunitaire plus faible que chez les patients ne recevant pas de traitement par anti-TNF.
Vaccins vivants et autres agents infectieux thérapeutiques
Chez les patients recevant un traitement par anti-TNF, les données sur la réponse à la vaccination avec des vaccins vivants ou sur la transmission secondaire de l’infection par des vaccins vivants sont limitées. L'utilisation de vaccins vivants peut entraîner des infections cliniques, y compris des infections disséminées. L’administration concomitante de vaccins vivants avec l’infliximab n’est pas recommandée.
Chez les nourrissons exposés in utero à l’infliximab, une issue fatale due à une infection disséminée par le bacille de Calmette-Guérin (BCG) a été rapporté suite à l’administration du vaccin BCG après la naissance. Un délai d’au moins six mois après la naissance est recommandé avant l’administration de vaccins vivants chez les nourrissons exposés in utero à l’infliximab (voir rubrique « Grossesse/Allaitement »).
D'autres utilisations d'agents infectieux thérapeutiques tels que des bactéries vivantes atténuées (par exemple, l’instillation vésicale de BCG pour le traitement d’un cancer) pourraient entraîner des infections cliniques, y compris des infections disséminées. Il est recommandé de ne pas administrer d’agents infectieux thérapeutiques de façon concomitante avec l’infliximab.
Processus auto-immuns
La relative déficience du TNFα causée par la thérapie anti-TNF peut provoquer le début d’un processus auto-immun. Si des symptômes évocateurs d’un syndrome de type lupique se développent chez un patient à la suite du traitement par infliximab et si ce patient présente des anticorps anti ADN double-brin, un nouveau traitement par infliximab ne doit pas être administré (voir rubrique « Effets indésirables »).
Atteintes neurologiques
L’utilisation d’agents inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab, a été associée à des cas de nouvelle poussée ou d’aggravation des symptômes cliniques et/ou des preuves radiographiques d’atteintes démyélinisantes centrales, y compris la sclérose en plaques, et d’atteintes démyélinisantes périphériques, y compris le syndrome de Guillain-Barré. Chez les patients présentant des antécédents ou des manifestations récentes d’atteintes démyélinisantes, le rapport bénéfice/risque d’un traitement par anti-TNF doit être soigneusement évalué avant d’instaurer un traitement par infliximab. L’arrêt de l’infliximab doit être envisagé si ces troubles se manifestent.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans les phases contrôlées des études cliniques menées avec les anti-TNF, il a été observé plus de cas de tumeurs, notamment des lymphomes, parmi les patients ayant reçu un anti-TNF, que chez les patients du groupe contrôle. Au cours des études cliniques de l’infliximab couvrant toutes les indications approuvées, l’incidence des lymphomes chez les patients traités par l’infliximab était plus élevée que celle attendue dans la population générale, mais la fréquence des lymphomes était rares. Depuis la commercialisation de l’infliximab, des cas de leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. Il existe un risque accru de développer un lymphome ou une leucémie chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde de longue date, hautement active et inflammatoire, ce qui complique l’évaluation du risque.
Dans une étude clinique exploratoire évaluant l’utilisation de l’infliximab chez des patients atteints d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) modérée à sévère, plus de tumeurs malignes ont été rapportées chez les patients traités par l’infliximab que chez les patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents de tabagisme important. Des précautions doivent être prises chez les patients présentant un risque accru de tumeurs du fait d’un tabagisme important.
En l’état actuel des connaissances, un risque de développer des lymphomes ou d’autres tumeurs malignes chez les patients traités avec un agent anti-TNF ne peut être écarté (voir rubrique « Effets indésirables »). Des précautions doivent être prises quand un traitement avec un agent anti-TNF est envisagé chez des patients présentant des antécédents de tumeurs malignes ou lorsqu’on choisit de poursuivre le traitement chez des patients qui développent une tumeur.
Même si l’administration de Veblocema n’est pas recommandée chez les enfants de moins de 18 ans, il faut noter que des tumeurs malignes, dont certaines mortelles, ont été rapportées chez des enfants, des adolescents et des jeunes adultes (jusqu’à 22 ans) traités, après leur mise sur le marché, par des agents anti-TNF (initiation du traitement ≤ 18 ans) tel que l’infliximab. Environ la moitié des cas étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à un type différent de tumeurs malignes, incluant des tumeurs malignes rares habituellement associées à une immunosuppression. Le risque de développer des tumeurs malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclu.
Depuis la commercialisation de l’infliximab, des cas de lymphomes T hépatospléniques ont été rapportés chez des patients traités par des anti-TNF y compris l’infliximab. Ce type de lymphome T, de survenue rares, se caractérise par une évolution très agressive et une issue habituellement fatale. Presque tous les patients avaient reçu un traitement par AZA ou 6-MP en association ou juste avant la prise d’un anti-TNF. La grande majorité des cas rapportés avec l’infliximab est survenue chez des patients atteints de maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse et la plupart d’entre eux étaient des adolescents ou de jeunes adultes de sexe masculin. Le risque potentiel de l’association de l’AZA ou 6 MP avec l’infliximab doit être attentivement considéré. Le risque de développer un lymphome T hépatosplénique chez les patients traités par infliximab ne peut pas être exclu (voir rubrique « Effets indésirables »).
Des mélanomes et des carcinomes à cellules de Merkel ont été rapportés chez les patients traités par des agents anti-TNF, dont l’infliximab (voir rubrique « Effets indésirables »). Des examens périodiques de la peau sont recommandés, en particulier pour les patients qui ont des facteurs de risque de cancer cutané.
Une étude de cohorte rétrospective basée sur la population générale et utilisant des données des registres nationaux Suédois a montré une augmentation de l’incidence des cancers du col de l’utérus chez les femmes atteintes de polyarthrite rhumatoïde traitées par infliximab comparées aux patientes naïves de produits biologiques ou à la population générale, y compris chez les femmes de plus de 60 ans. Un dépistage régulier doit être réalisé chez les femmes traitées par infliximab, y compris celles âgées de plus de 60 ans.
Tous les patients atteints de colite ulcéreuse ayant un risque élevé de développer une dysplasie ou un carcinome colique (par exemple, les patients avec une colite ulcéreuse de longue date ou une cholangite sclérosante primitive), ou ayant des antécédents de dysplasie ou de carcinome colique doivent être examinés régulièrement pour dépistage d’une dysplasie avant la mise sous traitement et au cours de l’évolution de leur maladie. Cette évaluation doit comprendre une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales. Les données actuelles n’indiquent pas que le traitement par l’infliximab a une influence sur le risque de développement des dysplasies ou d’un cancer du colon.
Les risques et bénéfices de la poursuite de ce traitement devront être attentivement considérés par le médecin.
Insuffisance cardiaque
L’infliximab doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque légère (classe I/II de la NYHA). Les patients doivent être étroitement surveillés et le traitement par infliximab ne doit pas être continué chez les patients qui développent de nouveaux symptômes ou une aggravation de leur insuffisance cardiaque (voir rubriques « Contre-indications » et « Effets indésirables »).
Réactions hématologiques
Des pancytopénies, des leucopénies, des neutropénies et des thrombocytopénies ont été rapportées chez les patients recevant des agents anti-TNF tel que l’infliximab. Tous les patients devront être informés de la nécessité de demander immédiatement un avis médical en cas de survenue de signes et de symptômes évoquant une dyscrasie sanguine (tels que fièvre persistante, ecchymoses, hémorragie, pâleur). L’arrêt du traitement par infliximab doit être considéré chez les patients présentant des anomalies hématologiques significatives confirmées.
Autres
L’expérience sur la sécurité d’emploi chez les patients sous infliximab ayant subi une intervention chirurgicale, y compris une arthroplastie, est limitée. La longue demi-vie de l’infliximab doit être prise en compte lorsqu’une intervention chirurgicale est prévue. Si un patient nécessite une intervention chirurgicale pendant son traitement par infliximab, il doit être étroitement surveillé vis-à-vis des infections, et des mesures appropriées doivent être prises.
Dans la maladie de Crohn, l’échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Aucun élément ne suggère que l’infliximab aggrave ou provoque des sténoses fibreuses.
Populations particulières
Sujets âgés
L’incidence des infections graves chez les patients de 65 ans ou plus traités par l’infliximab était plus importante que celle chez les patients de moins de 65 ans. Certaines d’entre elles ont eu une issue fatale. Des précautions particulières au regard du risque infectieux devront être prises chez les personnes âgées (voir rubrique « Effets indésirables »).
Autres mises en gardes et précautions
Teneur en sodium et sorbitol
Veblocema contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium », et 45 mg de sorbitol pour 1 ml (dans chaque dose de 120 mg).
Cela doit être pris en compte chez les patients suivant un régime contrôlé en sodium.
L’effet additif des produits administrés concomitamment contenant du sorbitol (ou du fructose) et l’apport alimentaire de sorbitol (ou de fructose) doit être pris en compte.

2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home