Effets indésirablesRésumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par givosiran sont les réactions au site d’injection (36 %), les nausées (32,4 %) et la fatigue (22,5 %). Les effets indésirables ayant entraîné l’arrêt du traitement ont été une élévation des transaminases (0,9 %) et une réaction anaphylactique (0,9 %).
Les effets indésirables sont répertoriés par classe de système d’organes et par fréquence (nombre de patients susceptibles de répondre) selon la convention suivante: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à <1/10), «occasionnels» (≥1/1000 à <1/100), «rares» (≥1/10 000 à <1/1000),«très rares» (<1/10 000).
Affections du système immunitaire
Fréquents: Hypersensibilité.
Occasionnels: Réaction anaphylactique.
Investigations
Fréquents: Élévation du taux d’homocystéine dans le sang.
Affections gastro-intestinales
Très fréquents: Nausées (32,4 %).
Fréquents: Pancréatite.
Affections hépatobiliaires
Très fréquents: Élévations des transaminases (11,7 %).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquents: Rash (y compris prurit, eczéma, érythème, rash, rash prurigineux, urticaire) (15,3 %).
Affections du rein et des voies urinaires
Très fréquents: Diminution du débit de filtration glomérulaire (y compris créatinine sanguine augmentée, débit de filtration glomérulaire diminué, insuffisance rénale chronique (diminution du DFGe), insuffisance rénale) (12,6 %).
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très fréquents: Réactions au site d’injection (36 %), fatigue (22,5 %).
Description des effets indésirables sélectionnés
Tests de la fonction hépatique
Au cours de l’étude contrôlée contre placebo, 7 patients (14,6 %) traités par givosiran et un patient (2,2 %) sous placebo ont présenté une augmentation de l’alanine aminotransférase (ALT) à plus de 3 fois supérieure à la LSN. Chez 5 patients traités par givosiran, les élévations des transaminases se sont résolues avec la posologie en cours de 2,5 mg/kg. Conformément au protocole, un patient (atteint de porphyrie variegata) présentant un taux d’ALT plus de 8 fois supérieur à la LSN a arrêté le traitement et un patient présentant un taux d’ALT plus de 5 fois supérieur à la LSN a interrompu le traitement et a repris l’administration à la dose de 1,25 mg/kg. Les élévations de l’ALT chez ces deux patients se sont résolues.
Réactions au site d’injection
Au cours des études cliniques contrôlées contre placebo et en ouvert, des réactions au site d’injection ont été rapportées chez 36 % des patients, ont généralement été de sévérité légère à modérée, la plupart transitoires et résolues sans traitement. Les symptômes les plus fréquemment rapportés ont inclus érythème, douleur et prurit. Des réactions au site d’injection sont survenues dans 7,8 % des injections et n’ont pas entraîné l’arrêt du traitement. Trois patients (2,7 %) ont présenté des réactions « de rappel », transitoires et uniques d’érythème à un site d’injection précédent suite à l’administration ultérieure d’une dose.
Immunogénicité
Au cours des études cliniques contrôlées contre placebo et en ouvert, 1 des 111 patients présentant une PHA (0,9 %) a développé des anticorps anti-médicaments (AAM) au cours du traitement par givosiran. Les titres d’AAM ont été faibles et transitoires, sans aucune preuve d’impact sur les profils d’efficacité clinique, de sécurité, pharmacocinétique ou pharmacodynamique du traitement.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
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