Propriétés/EffetsCode ATC
L04AX09
Mécanisme d'action
La physiopathologie de la SEP est complexe. Elle se propage par stimuli neurodégénératifs et inflammatoires persistants, qui sont au moins en partie médiés par le stress oxydatif toxique. En raison des similitudes entre Vumerity et le diméthylfumarate, on suppose que Vumerity exerce les mêmes effets que le diméthylfumarate sur la physiopathologie de la SEP.
Les études précliniques indiquent que les effets pharmacodynamiques du diméthylfumarate et de son métabolite, le monométhylfumarate, sont vraisemblablement médiés principalement par l'activation de la voie transcriptionnelle du Nrf2 (nuclear factor (erythroid-derived 2)-like 2) qui représente le système de défense cellulaire vis-à-vis de divers stimuli potentiellement toxiques, dont les inflammations et le stress oxydatif. Il a été montré chez des patients que le diméthylfumarate augmente l'expression de gènes antioxydants Nrf2-dépendants (p.ex. NAD(P)H déshydrogénase, quinone 1 [NQO1]), ce qui confirme l'activité pharmacodynamique clinique du diméthylfumarate chez l'être humain.
Le diméthylfumarate diminue les réactions inflammatoires dans les cellules non seulement périphériques mais aussi centrales et favorise la protection des cellules du système nerveux central contre des facteurs toxiques, en présentant des effets positifs sur des voies de signalisation connues pour avoir un effet défavorable sur la pathologie de la sclérose en plaques. Vumerity et le diméthylfumarate sont rapidement hydrolysés par des estérases avant d'entrer dans la circulation systémique et sont convertis en monométhylfumarate, le métabolite actif principal. Le mécanisme par lequel Vumerity et le diméthylfumarate exerce ses effets thérapeutiques dans la sclérose en plaques n'est cependant pas complètement élucidé.
Pharmacodynamique
Activation de la voie de transcription du facteur 2 associé au facteur nucléaire érythroïde 2 (Nrf2)
Le mécanisme d'action de Vumerity et du diméthylfumarate est probablement médié au moins en partie par l'activation de la voie de transcription antioxydative du Nrf2. Après 12 ou 48 semaines de traitement par voie orale par le diméthylfumarate, les patients atteints de SEP présentent des concentrations sanguines élevées des marqueurs de réponse biologique d'une activation du Nrf2 (p.ex. NAD(P)H-déshydrogénase et quinone 1 [NQO1]). Ces données cliniques semblent concorder avec les études précliniques au cours desquelles une augmentation de l'expression des gènes de la réponse antioxydante du Nrf2, dépendant du diméthylfumarate, a été prouvée dans plusieurs types de tissus. Les relations entre les taux sanguins de NQO1 et le(s) mécanisme(s) par le(s)quel(s) le diméthylfumarate exerce ses effets dans la SEP sont inconnues.
Effets sur le système immunitaire
Dans les études précliniques et cliniques, le diméthylfumarate a présenté des propriétés anti-inflammatoires et immunomodulatrices. Dans des modèles précliniques, le diméthylfumarate et le monométhylfumarate, le métabolite primaire du diméthylfumarate, ont réduit significativement l'activation des cellules immunitaires et la libération ultérieure de cytokines pro-inflammatoires en réponse aux stimuli inflammatoires. Dans les études cliniques, ils ont en outre affecté les phénotypes des lymphocytes en réduisant le profil des cytokines pro-inflammatoires (TH1, TH17) et favorisé la production de cytokines anti-inflammatoires (TH2). Le diméthylfumarate a présenté une activité thérapeutique dans plusieurs modèles de lésion inflammatoire et neuro-inflammatoire et semble également favoriser l'intégrité de la barrière hémato-encéphalique.
Dans les études de phase III, le taux moyen de lymphocytes a diminué en moyenne d'environ 30% par rapport au taux initial pendant la première année du traitement par diméthylfumarate et a ensuite atteint un plateau. Les effets anti-inflammatoires et immunomodulateurs semblent concorder avec l'efficacité clinique significative de diméthylfumarate pour réduire les lésions cérébrales et les poussées chez les patients atteints de sclérose en plaques.
Effets sur le système nerveux central
Les études précliniques ont montré que le monométhylfumarate pénètre dans le système nerveux central où il favorise des réactions cytoprotectrices et neuroprotectrices. Le diméthylfumarate et le monométhylfumarate améliorent significativement la viabilité cellulaire dans les cultures primaires d'astrocytes et de neurones après un stress oxydatif, ce qui indique que le monométhylfumarate et le diméthylfumarate préviennent par une voie directe une neurodégénérescence en réponse à un stress toxique. Des modèles de lésion neurotoxique aigüe et des modèles génétiques de maladies neurodégénératives confirment que le diméthylfumarate apporte un bénéfice thérapeutique en réduisant les atteintes neuronales et fonctionnelles secondaires à différentes sortes de stimuli toxiques et à d'autres formes de stress cellulaire allant de pair avec les pathologies neurodégénératives. Ces données précliniques associées aux résultats fonctionnels et de l'imagerie des études cliniques indiquent que Vumerity et le diméthylfumarate peuvent procurer un bénéfice neuroprotecteur pour le système nerveux central.
Effets sur le système gastro-intestinal
Au cours d'une étude clinique en double aveugle, qui comparait la tolérance gastro-intestinale de Vumerity et du diméthylfumarate, une incidence inférieure d'événements indésirables gastro-intestinaux ainsi que d'événements indésirables gastro-intestinaux menant à l'arrêt du traitement a été constatée sous Vumerity par rapport au diméthylfumarate (voir «Effets indésirables»).
Effets sur le système cardiovasculaire
Au cours d'une étude approfondie portant sur le QT réalisée en double aveugle, contrôlée contre placebo et substance active, menée chez des volontaires sains, Vumerity n'a provoqué aucun effet cliniquement significatif sur l'intervalle QTc à des posologies allant jusqu'au double de la dose recommandée (924 mg 2 × par jour).
Effets du métabolite HES
Le 2-hydroxyéthyl-succinimide (HES) est un métabolite essentiellement inactif de Vumerity. Au cours d'études in vitro, aucune activité biologique du HES n'a été démontrée à des concentrations semblables ou supérieures aux concentrations observées en clinique, et aucune interférence avec l'activité biologique du monométhylfumarate n'a été mise en évidence. Afin d'évaluer in vivo l'effet potentiel du HES sur l'efficacité, Vumerity a été évalué par rapport au diméthylfumarate dans un modèle standard de SEP chez le rat et l'efficacité de Vumerity et du diméthylfumarate se sont révélées similaires. Ceci démontre que l'HES n'affecte pas l'efficacité in vivo. Au cours de l'étude clinique d'une durée de 96 semaines menée avec Vumerity chez des patients atteints de SEP (EVOLVE-MS-1), l'HES a semblé n'exercer aucun effet cliniquement pertinent sur le profil de sécurité de Vumerity.
Efficacité clinique
Après une prise orale, Vumerity et le diméthylfumarate sont métabolisés rapidement par des estérases en un métabolite actif identique, le monométhylfumarate, avant d'atteindre la circulation systémique. La comparabilité de la pharmacocinétique (PC) de Vumerity et du diméthylfumarate a été démontrée en analysant l'exposition au monométhylfumarate (voir «Pharmacocinétique») et on peut s'attendre à ce que les profils d'efficacité soient identiques. Les études cliniques décrites dans les paragraphes ci-dessous ont été menées en utilisant du diméthylfumarate.
Deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo, d'une durée de deux ans [DEFINE, 1234 patients et CONFIRM, 1417 patients], et une étude d'extension de huit ans comportant deux phases [ENDORSE, 1736 patients] menées chez des patients atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente (SEP-RR) ont été réalisées. Aucun patient présentant une forme progressive de SEP n'a participé à ces études. L'efficacité (voir tableau ci-dessous) et la sécurité ont été établies au cours de deux des trois études (DEFINE et CONFIRM), notamment chez des patients ayant un score EDSS (Expanded Disability Status Scale) compris entre 0 et 5, qui avaient présenté au moins une poussée pendant l'année précédant la randomisation ou chez qui l'IRM (imagerie par résonance magnétique) cérébrale réalisée dans les 6 semaines avant la randomisation a montré au moins une lésion rehaussée par le gadolinium (Gd+).
Dans DEFINE et CONFIRM, le diméthylfumarate a été évalué à une dose soit de 240 mg deux fois par jour, soit de 240 mg trois fois par jour (DEFINE: 410 patients deux fois par jour et 416 patients trois fois par jour; CONFIRM: 359 patients deux fois par jour et 345 patients trois fois par jour). L'efficacité des deux doses a été comparable: malgré une dose plus élevée responsable d'une moins bonne tolérance, l'efficacité ne s'est pas révélée supérieure. CONFIRM a compris un produit comparatif, l'acétate de glatiramère, administré en aveugle pour l'investigateur (c.-à-d. que le médecin investigateur/examinateur évaluant la réponse au traitement de l'étude ne connaissait pas le traitement, contrairement au patient ou au médecin traitant de l'étude).
Valeurs médianes des caractéristiques initiales dans DEFINE: âge de 39 ans, nombre d'années depuis le diagnostic de 4,0 ans et score EDSS au début de l'étude de 2,0. Valeurs médianes des caractéristiques initiales dans CONFIRM: âge de 37 ans, nombre d'années depuis le diagnostic de 3,0 ans et score EDSS au début de l'étude de 2,5.
Comparativement au placebo, les patients traités par le diméthylfumarate ont présenté une réduction statistiquement significative du critère d'évaluation principal dans DEFINE (pourcentage de patients ayant eu une poussée après 2 ans) ainsi que du critère d'évaluation principal dans CONFIRM (taux annuel de poussées après 2 ans).
Le diméthylfumarate n'a entraîné une réduction statistiquement significative de la progression du handicap à 12 semaines que dans DEFINE et non dans CONFIRM. Dans les deux études, aucune réduction statistiquement significative de la progression du handicap n'a été observée lors de l'évaluation à 24 semaines.
Tableau 2: Résultats cliniques de DEFINE et de CONFIRM
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DEFINE
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CONFIRM
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Placebo
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Diméthylfumarate 240 mg deux fois par jour
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Placebo
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Diméthylfumarate 240 mg deux fois par jour
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Acétate de glatiramère
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Critères d'évaluation cliniquea
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Nombre de sujets
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408
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410
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363
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359
|
350
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Taux annualisé de poussées
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0,364
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0,172***
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0,401
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0,224***
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0,286*
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Rapport (IC à 95%)
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0,47 (0,37-0,61)
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0,56 (0,42-0,74)
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0,71 (0,55-0,93)
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Pourcentage de patients ayant présenté une poussée
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0,461
|
0,270***
|
0,410
|
0,291**
|
0,321**
|
Hazard Ratio (IC à 95%)
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0,51 (0,40-0,66)
|
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0,66 (0,51-0,86)
|
0,71 (0,55-0,92)
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Pourcentage de patients ayant présenté une progression du handicap confirmée à 12 semaines
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0,271
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0,164**
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0,169
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0,128#
|
0,156#
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Hazard Ratio (IC à 95%)
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0,62 (0,44-0,87)
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0,79 (0,52-1,19)
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0,93 (0,63-1,37)
|
Pourcentage de patients ayant présenté une progression du handicap confirmée à 24 semaines
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0,169
|
0,128#
|
0,125
|
0,078#
|
0,108#
|
Hazard Ratio (IC à 95%)
|
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0,77 (0,52-1,14)
|
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0,62 (0,37-1,03)
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0,87 (0,55-1,38)
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Critères d'évaluation à l'IRMb
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Nombre de sujets
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165
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152
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144
|
147
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161
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Nombre moyen (médian) de lésions nouvelles ou élargies en T2 sur 2 ans
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16,5 (7,0)
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3,2 (1,0)***
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19,9 (11,0)
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5,7 (2,0)***
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9,6 (3,0)***
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Rapport moyen des lésions (IC à 95%)
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0,15 (0,10-0,23)
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0,29 (0,21-0,41)
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0,46 (0,33-0,63)
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Nombre moyen (médian) de lésions rehaussées par le Gd-à 2 ans
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1,8 (0)
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0,1 (0)***
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2,0 (0,0)
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0,5 (0,0)***
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0,7 (0,0)**
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Odds Ratio (IC à 95%)
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0,10 (0,05-0,22)
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0,26 (0,15-0,46)
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0,39 (0,24-0,65)
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Nombre moyen (médian) de nouvelles lésions hypo-intenses en T1 sur 2 ans
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5,7 (2,0)
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2,0 (1,0)***
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8,1 (4,0)
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3,8 (1,0)***
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4,5 (2,0)**
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Rapport moyen des lésions (IC à 95%)
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0,28 (0,20-0,39)
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0,43 (0,30-0,61)
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0,59 (0,42-0,82)
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a Toutes les analyses des critères d'évaluation cliniques ont été des analyses en intention de traiter;
b La cohorte IRM a été utilisée pour les analyses IRM;
* valeur de p < 0,05;
**valeur de p < 0,01;
*** valeur de p < 0,0001;
# statistiquement non significatif.
Données à long terme
Au cours de l'étude ENDORSE, une étude d'extension d'une durée de huit ans comportant deux phases, 1736 patients présentant une SEP-RR ont été inclus à partir des études DEFINE et CONFIRM. La première phase consistait en une étude multicentrique et randomisée comparative de doses, avec groupes parallèles et administration de doses en aveugle, au cours de laquelle des patients ont reçu le diméthylfumarate soit sous forme d'une dose de 240 mg deux fois par jour, soit sous forme de 240 mg trois fois par jour. La deuxième phase consistait en une étude ouverte, au cours de laquelle tous les patients recevaient du diméthylfumarate sous forme d'une dose de 240 mg deux fois par jour. Les patients éligibles ont été inclus au cours de la visite de la semaine 96 (visite 24) de l'étude précédente DEFINE ou CONFIRM, qui a servi de visite initiale pour cette étude d'extension.
L'objectif principal d'ENDORSE était l'évaluation de la sécurité à long terme du diméthylfumarate. Les objectifs secondaires étaient l'évaluation de l'efficacité à long terme du diméthylfumarate au moyen de critères d'évaluation cliniques (notamment la récidive et le taux annualisé de poussées [TAP]), de la progression du handicap (EDSS) ainsi que sur le plan des lésions cérébrales de SEP visualisées à l'IRM. L'âge médian des patients était de 40,0 ans. La plupart des patients (945 participants, 54%) ont participé à l'étude pendant au moins 7 ans, et la durée médiane de participation à l'étude (minimale, maximale) était de 6,759 (0,04; 10,98) ans.
Au cours de la première année de traitement par le diméthylfumarate à raison de deux fois par jour dans l'étude ENDORSE, le TAP ajusté (IC à 95%) se situait entre 0,139 (0,105; 0,184) et 0,178 (0,108; 0,295) et demeurait bas au cours de l'année 8; il se situait entre 0,077 (0,039; 0,153) et 0,111 (0, 053; 0,233) (voir tableau 3).
Tableau 3: TAP ajusté, à l'année 1 et l'année 8 pour les patients traités deux fois par jour dans l'étude ENDORSE
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Population globale (N = 868)
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Critère d'évaluation clinique (précédemment traité par)
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Diméthylfumarate b.i.d. (Diméthylfumarate b.i.d. dans l'étude DEFINE/CONFIRM) N = 501
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Diméthylfumarate b.i.d. (Placebo dans l'étude DEFINE/CONFIRM) N = 249
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Diméthylfumarate b.i.d. (AG dans l'étude DEFINE/CONFIRM) N = 118
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TAP ajusté (IC à 95%) Année 1a
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0,139 (0,105, 0,184)
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0,171 (0,119, 0,248)
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0,178 (0,108, 0,295)
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TAP ajusté (IC à 95%) Année 8b
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0,110 (0,073, 0,165) n = 261
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0,077 (0,039, 0,153) n = 111
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0,111 (0,053, 0,233) n = 55
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a À partir d'un modèle de régression binomiale négative, ajusté d'après le score EDSS au début de l'étude (≤2,0 contre > 2,0), l'âge au début de l'étude (< 40 contre ≥40), la région et le nombre de poussées au cours de l'année précédant l'inclusion dans l'étude DEFINE/CONFIRM.
b À partir d'un modèle de régression de Poisson, ajusté d'après le score EDSS au début de l'étude (≤2,0 contre > 2,0), l'âge au début de l'étude (< 40 contre ≥40), la région et le nombre de poussées au cours de l'année précédant l'inclusion dans l'étude DEFINE/CONFIRM.
Au cours de l'étude ENDORSE, le score EDSS moyen (médian) à l'état initial dans le groupe traité deux fois par jour se situait entre 2,42 (2,00) et 2,64 (2,0). La proportion estimée de patients présentant une progression du handicap confirmée (IC à 95%) entre le début d'ENDORSE et la huitième année de traitement par le diméthylfumarate (deux fois par jour) se situait entre 0,326 (0,279; 0,380) et 0,343 (0,272; 0,427).
Le tableau 4 présente les scores EDSS au début de l'étude et à la semaine 384.
Tableau 4: Score EDSS moyen au début de l'étude et à la semaine 384 des patients traités deux fois par jour au cours de l'étude ENDORSE
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Population totale (n = 868)
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Critère d'évaluation clinique (précédemment traité par)
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Diméthylfumarate b.i.d. (Diméthylfumarate b.i.d. dans l'étude DEFINE/CONFIRM) N = 501
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Diméthylfumarate b.i.d. (Placebo dans l'étude DEFINE/CONFIRM) N = 249
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Diméthylfumarate b.i.d. (AG dans l'étude DEFINE/CONFIRM) N = 118
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Score EDSS moyen (médian) Valeur initiale
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2,42 (2,0)
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2,58 (2,5)
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2,64 (2,0)
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Score EDSS moyen (médian) Semaine 384
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2,64 (2,5) n = 230
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2,87 (2,5) n = 101
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3,03 (3,0) n = 45
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Au cours de l'étude ENDORSE, 752 patients (367 dans le groupe recevant le diméthylfumarate deux fois par jour) ont été inclus dans une cohorte IRM qui comportait également des patients qui avaient préalablement été inclus dans la cohorte IRM de l'étude DEFINE ou CONFIRM. En raison du nombre limité de cas, les résultats d'IRM ont été présentés uniquement jusqu'à l'année 6 de l'étude ENDORSE. Le pourcentage de patients sans lésions Gd+ à l'année 6 se situait entre 90% et 100%. Le nombre moyen de nouvelles lésions hypo-intenses en T1 sur 6 ans, ajusté en fonction de la région et du volume à l'état initial des lésions en T1 (sur la base de régression négative binomiale), se situait entre 1,060 (1,0) et 3,419 (2,0).
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