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Information professionnelle sur Minalgine®, solution orale:Streuli Pharma AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Metamizolum natricum monohydricum.
Excipients
1 ml de solution orale contient: Natrii dihydrogenoposphas dihydricus (E339), Dinatrii phophas anhydricus (E339), Aqua purificata.
1 ml de solution orale contient 33,9 mg de sodium.

Indications/Possibilités d’emploi

Fortes douleurs et forte fièvre ne répondant pas aux autres mesures.

Posologie/Mode d’emploi

La posologie et le mode d'emploi dépendent de l'effet analgésique souhaité, ainsi que de l'état du patient. Dans de nombreux cas, une analgésie suffisante pourra être obtenue avec une administration orale.
Adultes et enfants à partir de 15 ans ou pesant plus de 53 kg
La dose unitaire habituelle pour l'usage oral est de 500 à 1000 mg, la dose quotidienne est de 1000 à 3000 (max. 4000) mg, fractionnée en 3 à 4 administrations/24 heures: soit une dose unitaire de 1 à 2 ml de solution et une dose quotidienne maximale de 4 × 2 ml de solution.
Enfants de moins de 15 ans ou pesant pas plus de 53 kg
La solution orale Minalgine avec seringue de dosage n'est pas destinée aux enfants de moins de 15 ans ou dont le poids corporel est inférieur ou égal à 53 kg, car la seringue de dosage n'est pas destinée à mesurer les doses pédiatriques. Pour les enfants de moins de 15 ans ou dont le poids corporel est inférieur ou égal à 53 kg, la préparation Minalgine, gouttes, est disponible pour l'administration orale.
Insuffisance rénale et hépatique
Lors d'insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé d'éviter des doses élevées de métamizole, son élimination étant réduite dans ces cas. Une réduction posologique n'est toutefois pas requise pour le traitement de courte durée. On ne dispose pas d'expériences avec le traitement prolongé chez les patients souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique.
Patients âgés / état général précaire
Chez les patients âgés et ceux avec un état général précaire, il faut envisager la possibilité d'une aggravation de la fonction rénale et hépatique.
Mode d'administration
Une seringue orale de dosage est incluse dans l'emballage. Elle affiche une graduation en millilitres (ml). La dose désirée est à prélever au moyen de la seringue orale de dosage.
Minalgine, solution orale ne doit être utilisée qu'avec la seringue de dosage fournie. Le comptage des gouttes n'est pas possible et entraîne des erreurs de dosage.
Des informations sur la manipulation correcte de Minalgine, solution orale, sont disponibles dans la rubrique «Remarques particulières».

Contre-indications

Minalgline, solution orale ne doit pas être utilisé chez
·les patients avec une hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients selon la composition;
·les patients avec une allergie aux autres pyrazolones (par ex. phénazone, propyphénazone), aux pyrazolidines (par ex. phénylbutazone), ainsi que, par exemple, avec une agranulocytose connue ou des réactions cutanées sévères (SCAR) après la prise de ces substances;
·les patients connus pour développer un bronchospasme ou d'autres réactions anaphylactoïdes (par ex. urticaire, rhinite, angioœdème) après la prise d'analgésiques tels que salicylates, paracétamol, diclofénac, ibuprofène, indométacine, naproxène;
·les patients avec une fonction médullaire diminuée ou avec des troubles de l'hématopoïèse;
·les patients avec une porphyrie hépatique;
·les patients avec une carence en glucose-6-phosphate-déshydrogénase;
·les enfants de moins de 15 ans ou les enfants et adolescents dont le poids corporel est inférieur ou égal à 53 kg, car la seringue de dosage n'est pas destinée à mesurer les doses pédiatriques;
·Grossesse et allaitement: voir la section «Grossesse, Allaitement».

Mises en garde et précautions

En cas d'insuffisance hépatique ou rénale grave, l'emploi de ce médicament est déconseillé en raison du manque d'expérience dans de telles conditions.
Les principaux effets indésirables attribuables à Minalgine, solution orale proviennent de réactions d'hypersensibilité.
Agranulocytose
Une agranulocytose provoquée par le métamizole est un accident d'origine immuno-allergique durant au minimum une semaine. Ces réactions sont rares mais peuvent évoluer de manière sévère et extrêmement grave, étant potentiellement mortelles. Elles ne dépendent pas de la dose administrée et peuvent se produire à n'importe quel moment pendant le traitement.
Tous les patients devraient être informés que l'apparition des signes et symptômes suivants liés à une neutropénie impose l'arrêt immédiat du médicament et la consultation d'un médecin: fièvre, refroidissements, gorge douloureuse, ulcérations de la cavité buccale. En cas de neutropénie (< 1500 granulocytes neutrophiles / mm3), le traitement devrait être immédiatement interrompu et la formule sanguine instamment contrôlée puis suivie jusqu'au retour à des valeurs normales.
Pancytopénie
En cas de pancytopénie, le traitement doit être immédiatement arrêté et un suivi de la formule sanguine complète doit être instauré jusqu'à sa normalisation.
Tous les patients traités doivent être informés qu'une surveillance médicale doit être instaurée immédiatement dès le développement de signes ou de symptômes évoquant l'apparition d'une dyscrasie sanguine tels que malaise général, signes d'infection, fièvre persistante, hématomes, saignements, pâleur.
Choc anaphylactique
Ces réactions se présentent principalement chez les patients sensibles. Pour cette raison, le métamizole doit être prescrit avec prudence aux patients asthmatiques ou présentant des manifestations atopiques (voir «Contre-indications»).
En présence d'un choc anaphylactique, un traitement antiallergique doit être instauré en urgence (position de choc, éventuellement adrénaline s.c. voire i.v., antiasthmatiques, corticostéroïdes, etc.). L'administration de Minalgine, solution orale doit être suspendue immédiatement et définitivement, ainsi que toute autre administration de pyrazolones/pyrazolidines.
Réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes
Lors du choix d'un mode d'administration, il faut tenir compte du fait que l'administration parentérale de métamizole est associée à un risque accru de réactions de type anaphylactique/anaphylactoïde.
Les patients suivants, en particulier, présentent un risque accru de réactions éventuellement sévères de type anaphylactoïde au métamizole (voir «Contre-indications»):
·patients avec un asthme bronchique, en particulier lors de l'association à une rhino sinusite à polypes;
·patients avec une urticaire chronique;
·patients avec une intolérance à l'alcool;
·patients avec une intolérance aux colorants (par ex. tartrazine) et aux agents conservateurs.
Réactions cutanées sévères
Des effets indésirables cutanés sévères (SCAR), notamment syndrome de Stevens-Johnson (Stevens-Johnson Syndrom, SJS), nécrolyse épidermique toxique (NET) et réactions médicamenteuses avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), pouvant mettre en jeu le pronostic vital du patient voire être mortels, ont été observés en association avec un traitement par métamizole.
Les patients doivent être informés des signes et des symptômes, et être étroitement surveillés pour détecter toute réaction cutanée.
Si des signes ou des symptômes indiquant ces réactions se manifestent, le métamizole doit être immédiatement arrêté et ce traitement ne doit plus jamais être recommencé (voir «Contre-indications»).
Les patients doivent être informés de ces signes et symptômes et suivis de près concernant ces réactions cutanées, ceci tout particulièrement pendant les premières semaines de traitement.
Réactions hypotensives isolées
L'administration de métamizole peut être responsable, dans des cas isolés, de réactions hypotensives (voir «Effets indésirables»). Ces réactions peuvent éventuellement être dose-dépendantes et sont plus susceptibles de survenir suite à une administration parentérale. Pour éviter les réactions hypotensives graves de ce type, il faut:
·optimiser le statut hémodynamique des patients souffrant d'hypotension préexistante, de déplétion de volume, de déshydratation, de troubles circulatoires ou de début de collapsus cardio-circulatoire;
·être prudent en présence d'états hyperpyrétiques.
Chez ces patients, l'indication d'un traitement par métamizole doit se faire avec une prudence particulière. Une surveillance médicale est nécessaire. Afin de prévenir le risque de réaction hypotensive, des mesures préventives (stabilisation de l'état cardio-vasculaire) peuvent être nécessaires.
Le métamizole ne doit être administré que sous contrôle hémodynamique strict chez les patients où une chute de la pression sanguine doit être impérativement évitée (par ex. lors de maladie coronarienne grave ou de sténoses importantes des vaisseaux sanguins alimentant le SNC).
En cas d'insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé d'éviter d'administrer des doses élevées de métamizole.
Lésions hépatiques induites par le médicament
Des cas d'hépatite aiguë à prédominance hépatocellulaire ont été signalés chez des patients traités au métamizole, avec un début d'évolution de quelques jours à quelques mois après le début du traitement. Les signes et symptômes comprennent une élévation des enzymes hépatiques sériques avec ou sans jaunisse, souvent dans le contexte d'autres réactions d'hypersensibilité aux médicaments (par exemple, éruption cutanée, dyscrasie sanguine, fièvre et éosinophilie) ou accompagnés de caractéristiques d'une hépatite auto-immune. La plupart des patients se sont rétablis à l'arrêt du traitement au métamizole; néanmoins, dans des cas isolés, on a signalé une progression vers une insuffisance hépatique aiguë nécessitant une transplantation du foie.
Le mécanisme de la lésion hépatique induite par le métamizole n'est pas clairement élucidé, mais les données indiquent un mécanisme immuno-allergique.
Les patients doivent être informés qu'ils doivent contacter leur médecin en cas de symptômes suggérant une lésion hépatique. Chez ces patients, le métamizole doit être arrêté et la fonction hépatique évaluée.
Le métamizole ne doit pas être réintroduit chez les patients ayant subi un épisode de lésion hépatique au cours d'un traitement au métamizole pour lequel aucune autre cause de lésion hépatique n'a été déterminée.
Ce médicament contient 33,9 mg de sodium par ml: des doses quotidiennes de 1000 à au maximum 4000 mg de métamizole correspondent à 67,8 à 271,1 mg de sodium, soit 3,4 à 13,6 % de la quantité maximale recommandée par l'OMS pour l'apport quotidien en sodium alimentaire chez un adulte (2 g).

Interactions

Méthotrexate
L'association de métamizole à un traitement de méthotrexate peut augmenter l'hématotoxicité du méthotrexate, en particulier chez les personnes âgées. C'est pourquoi cette association devrait être évitée.
Acide acétylsalicylique (aspirine)
La prise concomitante de métamizole et d'acide acétylsalicylique peut diminuer l'effet antiagrégant plaquettaire de l'acide acétylsalicylique. Par conséquent, cette association doit être prise avec précaution chez les patients traités par l'acide acétylsalicylique à faible dose pour son action cardioprotectrice.
Induction pharmacocinétique des enzymes métabolisantes
Le métamizole peut induire des enzymes métabolisantes, notamment le CYP2B6 et le CYP3A4.
La co-administration de métamizole avec le bupropion, l'éfavirenz, la méthadone, le valproate, la cyclosporine, le tacrolimus ou la sertraline, peut entraîner une réduction des concentrations plasmatiques de ces médicaments avec une diminution potentielle de l'efficacité clinique. Par conséquent, la prudence est de mise lorsque le métamizole est administré en même temps; la réponse clinique et/ou les concentrations de médicament doivent être surveillées de manière appropriée.
Des interférences ont été rapportées, chez les patients utilisant le métamizole, avec des tests en laboratoire basés sur des réactions de Trinder / de type Trinder (par exemple des tests pour mesurer les taux sérique de créatinine, de triglycérides, de HDL cholestérol et d'acide urique).

Grossesse, allaitement

Grossesse
Les études de reproduction chez l'animal n'ont pas démontré de risque fœtal, mais on ne dispose pas d'études contrôlées chez la femme enceinte. Minalgine, solution orale ne doit de ce fait pas être administré à la femme enceinte au cours du premier trimestre. Minalgine, solution orale ne doit pas être administré au cours du deuxième trimestre, sauf en cas de nécessité absolue.
Bien que le métamizole ne soit qu'un faible inhibiteur de la synthèse des prostaglandines, Minalgine, solution orale est contre-indiqué au cours du troisième trimestre de la grossesse, dès lors qu'il existe un risque de fermeture prématurée du canal de Botal et que des complications périnatales liées à une aggravation de l'agrégation plaquettaire maternelle et néonatale ne peuvent pas être exclues.
Allaitement
Les métabolites du métamizole passent dans le lait maternel. Pour cette raison, Minalgine, solution orale ne devrait pas être utilisé en période d'allaitement. Il ne faut pas allaiter jusqu'à 48 heures après l'administration de Minalgine, solution orale.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Ce médicament peut affecter les réactions, l'aptitude à la conduite et l'aptitude à utiliser des outils ou des machines!

Effets indésirables

Les effets indésirables sont rangés par classe de système d'organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à <1/10), «occasionnels» (≥1/1000 à <1/100), «rares» (≥1/10 000 à <1/1000), «très rares» (<1/10 000), «Fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections hématologique et du système lymphatique
Rares (≥1/10 000 à <1/1000): leucopénie.
Très rares (<1/10 000): agranulocytose, y compris des cas d'issue fatale, thrombocytopénie.
Fréquence inconnue: anémie aplastique, pancytopénie y compris des cas d'issue fatale.
Les symptômes caractéristiques d'une agranulocytose sont des lésions inflammatoires (par ex. oro-pharyngeales, ano-rectales et génitales), des maux de gorge et de la fièvre. Chez les patients traités par des antibiotiques, les symptômes caractéristiques peuvent être minimes.
De très rares thrombocytopénies (diminution du nombre des plaquettes), se traduisant par une tendance accrue aux saignements et/ou par des pétéchies cutanéomuqueuses, peuvent survenir.
L'anémie aplastique, l'agranulocytose ou la pancytopénie y compris fatale, la leucopénie, et la thrombocytopénie sont considérées comme des réactions de nature immunologique. Celles-ci peuvent survenir même si le métamizole a déjà été administré au patient en plusieurs occasions sans problème particulier.
Affections du système immunitaire
Rares (≥1/10 000 à <1/1000): réactions anaphylactoïdes ou anaphylactiques*.
Très rares (<1/10 000): syndrome asthmatique induit par les analgésiques.
Fréquence inconnue: choc anaphylactique*.
* : Ces réactions peuvent se produire, en particulier après une administration parentérale de métamizole, elles peuvent être graves et mettre en danger la vie du patient, voire dans certains cas, être fatales. Elles peuvent également se produire lorsque le métamizole a été administré à des occasions précédentes sans complications.
Le métamizole peut causer des chocs anaphylactiques, ainsi que des réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes. Ces dernières peuvent être sévères, mettre en danger le pronostic vital, voire causer le décès du patient.
Les réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes peuvent survenir tout de suite ou des heures après l'administration. Cependant, elles surviennent principalement au cours de la première heure après l'administration. Elles peuvent également survenir alors que Minalgine, solution orale a été administré antérieurement sans complications.
Elles comprennent des réactions cutanées et muqueuses (telles qu'un prurit, des brûlures, une rougeur de la peau, une urticaire et des tuméfactions), une dyspnée et plus rarement des troubles gastro-intestinaux, une urticaire généralisée, un angioœdème, un bronchospasme, des troubles du rythme cardiaque, des troubles coronariens («Kounis syndrome»), une chute de la tension artérielle (quelquefois avec une augmentation de la tension artérielle la précédant) et un choc circulatoire. Chez les patients intolérants aux analgésiques souffrant de syndrome asthmatique, ces réactions se manifestent de manière caractéristique sous forme de crises d'asthme.
Les réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes présentent un risque létal.
Par conséquent, le traitement doit être interrompu immédiatement en cas de réactions cutanées.
Affections cardiaques
Fréquence inconnue: le syndrome de Kounis.
Voir section «Affections du système immunitaire».
Affections vasculaires
Occasionnels (≥1/1000 à <1/100): réactions hypotensives isolées.
Des réactions hypotensives transitoires et isolées avec une chute de pression critique peuvent survenir après l'administration, sans être associée à d'autres signes en lien avec des réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes. Une telle réaction peut évoluer vers une chute sévère de la pression sanguine.
Même en cas d'hyperpyrexie, une baisse critique de la tension artérielle peut survenir en fonction de la dose, sans autre signe de réaction d'hypersensibilité.
Affections gastro-intestinales
Fréquence inconnue: hémorragies, ulcérations et perforations gastro-intestinales.
Affections hépatobiliaires
Fréquence inconnue: lésions hépatiques induites par le médicament, y compris l'hépatite aiguë, la jaunisse, l'augmentation des enzymes hépatiques (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Des cas d'effets indésirables cutanés sévères, notamment syndrome de Stevens-Johnson (SJS), nécrolyse épidermique toxique (NET) et réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) ont été signalés en association avec le traitement par métamizole (voir «Mises en garde et précautions»).
Occasionnels (≥1/1000 à <1/100): exanthème médicamenteux fixe.
Rares (≥1/10 000 à <1/1000): éruption cutanée (par ex., exanthème maculopapulaire).
Très rares (<1/10 000): des allergies graves potentiellement létales peuvent survenir, telles qu'une maladie cutanéomuqueuse bulleuse (syndrome de Stevens-Johnson [SJS] ou nécrolyse épidermique toxique [NET]).
L'administration de Minalgine, solution orale doit être immédiatement interrompue si des réactions cutanées ou d'hypersensibilité sont constatées (voir «Mises en garde et précautions»).
Fréquence inconnue: réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS).
Affections du rein et des voies urinaires
Très rares (<1/10 000): une aggravation aiguë de la fonction rénale (insuffisance rénale aiguë) peut survenir, particulièrement en présence d'une affection rénale préexistante. Dans certains cas, elle peut être accompagnée d'une oligurie, anurie ou protéinurie.
Fréquence inconnue: néphrite interstitielle aiguë.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Une coloration rouge de l'urine a été signalée, qui peut être due à un métabolite inoffensif du métamizole, l'acide rubazonique, présent en faibles concentrations.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Signes et symptômes
En cas de surdosage, les manifestations suivantes sont probables: nausées, vomissements, douleurs abdominales, détérioration de la fonction rénale / insuffisance rénale aiguë (par ex. suite d'une néphrite interstitielle) et plus rarement des symptômes nerveux centraux (vertige, somnolence, coma, convulsions) et une chute de la tension artérielle (quelques fois aboutissant à un choc), ainsi que des troubles du rythme cardiaque (tachycardie).
Après des doses élevées, l'élimination d'un métabolite inoffensif (acide rubasonique) peut provoquer une coloration rouge de l'urine.
Traitement
Il n'y a pas d'antidote spécifique connu pour le métamizole. Si l'ingestion vient d'avoir lieu, il convient d'éliminer toute substance non résorbée (lavage gastrique, charbon médicinal). Le métabolite principal (4-N-méthylamino-antipyrine) est éliminable par hémoperfusion, hémodialyse, hémofiltration ou plasmafiltration.

Propriétés/Effets

Code ATC
N02BB02
Mécanisme d'action
Le métamizole est doté d'effets analgésiques, spasmolytiques et antipyrétiques. L'interaction centrale et périphérique de ses principaux métabolites avec des récepteurs nociceptifs exerce un effet analgésique. L'effet spasmolytique repose sur une diminution de l'excitabilité de la musculature lisse périphérique et l'effet antipyrétique découle d'une action sur le récepteur thermique hypothalamique, ainsi que sur la stimulation de l'élimination calorifique.
Pharmacodynamique
Voir Section «Mécanisme d'action».
Efficacité clinique
Pas de donnée.

Pharmacocinétique

Absorption
Le métamizole est en réalité un précurseur qui subit après l'administration orale ou parentérale une hydrolyse en 4-méthylamino-antipyrine. La résorption est rapide et presque complète après une administration orale. Les métabolites sont la 4-formyl-antipyrine et la 4-amino-antipyrine active, qui est par la suite acétylée en 4-acétylamino-antipyrine. Parmi les 8 métabolites connus, ces 4 dérivés du métamizole constituent 65-70% de la dose totale administrée et sont en majeure partie excrétés par voie rénale.
Distribution
Le métamizole n'est pas détectable comme tel dans le plasma ou l'urine après une administration orale. Ses métabolites passent dans le lait maternel et sont détectables jusqu'à 48 heures après son administration. On les détecte également dans la salive. Les données relatives à l'absorption, à la liaison aux protéines plasmatiques et à l'élimination figurent dans le tableau ci-dessous.

Cmax
mg/l

Tmax
h

T/2
h

Liaison aux
protéines
plasmatiques
%

Clairance
ml/min

Excrétion
urinaire
% de
métamizole

4-méthyl-amino-antipyrine

10,5

1,4

3,3

58

4,0

2,8

4-formyl-amino-antipyrine

2,1

7,2

10,1

18

39,3

12,7

4-amino-antipyrine

AL

2,7

6,7

5,5

48

30,7

6,4

AR

1,6

3,2

3,8

48

30,7

6,4

4-acétyl-amino-antipyrine

AL

1,6

16,1

10,6

14

36,1

22,2

AR

4,4

10,0

10,6

14

36,1

22,2

AL: acétyleur lent
AR: acétyleur rapide
Métabolisme
Voir sections «Absorption» et «Distribution».
Élimination
Voir section «Distribution».
L'élimination urinaire est plus importante après administration intraveineuse qu'après administration orale. En présence d'une insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min), l'excrétion rénale est diminuée et la demi-vie d'élimination de la 4-méthylamino-antipyrine prolongée.

Données précliniques

Le métamizole présente aussi bien des indices d'effet mutagène que des résultats négatifs. Au cours de plusieurs études à long terme effectuées chez le rat et la souris, on n'a observé aucun indice d'effet cancérogène. Deux des trois études à long terme réalisées chez la souris ont mis en évidence des adénomes hépatiques plus fréquents à des doses élevées. Mais ces résultats sont généralement considérés comme n'ayant pas de valeur pour l'homme.
Des études de toxicité sur la fonction de reproduction chez le rat et le lapin n'ont montré aucun effet tératogène.
Les effets embryonnaires létaux sont apparus à partir de 100 mg/kg. Chez le rat, des doses plus élevées ont été à l'origine de conséquences négatives sur la parturition et d'une mortalité augmentée chez les mères et leur progéniture.
L'examen de la fertilité a montré un taux de gestation légèrement diminué auprès de la génération parentale à une dose au-delà de 250 mg par kg et par jour. La fertilité de la génération F1 n'a pas été touchée.

Remarques particulières

L'élimination d'un métabolite inoffensif, l'acide rubasonique, peut provoquer une coloration rouge des urines jusqu'à l'arrêt du traitement.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date d'expiration, figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Stabilité après ouverture
À utiliser dans les 50 jours après ouverture.
Remarques particulières concernant le stockage
Minalgine, solution orale, doit être conservé à température ambiante (15-25 °C), à l'abri de la lumière et hors de portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation

Dévissez le bouchon et insérez l'embout de la seringue de dosage dans le haut du flacon, de manière à ce qu'il soit bien en place.

Retournez le flacon tête en bas pour pouvoir remplir la seringue. Tenez fermement la seringue et tirez le piston pour aspirer la solution jusqu'à la marque souhaitée.

Remettez le flacon en position verticale. Faites tourner la seringue autour de son axe pour faciliter son retrait de l'embout.

Pour la prise du médicament, transférer la solution prélevée avec la seringue de dosage sur une cuillère ou dans un petit gobelet doseur. La seringue de dosage ne doit pas entrer en contact direct avec la bouche ou la salive.

Après chaque utilisation, la seringue orale de dosage doit être soigneusement rincée. Pour ce faire, retirez le piston de la seringue, rincez le piston et la seringue à l'eau froide du robinet, puis essuyez-les avec une serviette en papier propre. Les deux éléments doivent sécher à l'air libre et à température ambiante sur un chiffon propre, avant d'être réassemblés pour une nouvelle utilisation. La seringue de dosage ne doit être utilisée que pour l'administration de Minalgine, solution orale.

Numéro d’autorisation

68072 (Swissmedic).

Présentation

100 ml de solution orale avec seringue de dosage graduée par paliers de 0,1 ml [B].

Titulaire de l’autorisation

Streuli Pharma SA, 8730 Uznach.

Mise à jour de l’information

Octobre 2022.

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