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Information professionnelle sur SKYRIZI®:AbbVie AG
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Propriétés/Effets

Code ATC
L04AC
Le risankizumab, inhibiteur de l'interleukine 23, est un anticorps monoclonal humanisé de type immunoglobuline G1 (IgG1). Le risankizumab est produit à partir d'une lignée cellulaire de mammifère à l'aide de la technologie de l'ADN recombinant.
Mécanisme d'action
Le risankizumab est un anticorps monoclonal humanisé de type immunoglobuline G1 (IgG1) qui se lie sélectivement avec une grande affinité à la sous-unité p19 de la cytokine humaine interleukine 23 (IL-23) et en inhibe l'interaction avec le complexe récepteur de l'IL-23. L'IL-23 est une cytokine présente naturellement qui participe aux réactions inflammatoires et immunitaires. L'IL-23 favorise la prolifération, le maintien et l'activation des cellules Th17, qui produisent l'IL-17A, l'IL-17F et l'IL-22 de même que d'autres cytokines pro-inflammatoires et jouent un rôle central dans la pathogenèse des maladies auto-immunes inflammatoires telles que le psoriasis. Chez les patients atteints de psoriasis en plaques, on observe une régulation positive de l'expression de l'IL-23 dans les lésions cutanées par rapport aux zones non touchées. Le risankizumab bloquant la liaison de l'IL-23 à son récepteur, il inhibe ainsi la transduction du signal cellulaire IL-23 dépendante et la libération des cytokines pro-inflammatoires.
Le risankizumab ne se lie pas à l'IL-12 humain, qui possède comme l'IL-23 une sous-unité p40.TE
Pharmacodynamique
Dans une étude menée chez des patients atteints de psoriasis, une diminution de l'expression des gènes associés à l'axe IL-23/IL-17 a été observée dans la peau après une dose unique de risankizumab. En outre, des réductions de l'épaisseur de l'épiderme, de l'infiltration de cellules inflammatoires et de l'expression des marqueurs du psoriasis dans les lésions psoriasiques ont été observées.
Efficacité clinique
L'efficacité et la sécurité de SKYRIZI ont été évaluées chez 2'109 patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère dans le cadre de quatre études multicentriques randomisées à double insu, contrôlées par placebo et/ou par comparateur actif (ULTIMMA-1, ULTIMMA-2, IMMHANCE et IMMVENT). Dans les études ULTIMMA-1 et ULTIMMA-2, l'ustékinumab a été utilisé comme comparateur actif. L'étude IMMHANCE a évalué l'arrêt, puis la reprise du traitement par le risankizumab chez les patients ayant obtenu une réponse. Dans l'étude IMMVENT, l'adalimumab a été utilisé comme comparateur actif. À l'issue des études, les patients pouvaient être inclus dans la phase de suivi en ouvert LIMITLESS. Les patients inclus étaient âgés d'au moins 18 ans et étaient atteints de psoriasis en plaques avec une surface cutanée atteinte (body surface area, BSA) ≥10%, un score d'évaluation globale statique par un médecin (static Physician Global Assessment, sPGA) ≥3, un psoriasis de grade de 0 à 4 et un score PASI (Psoriasis Area and Severity Index) ≥12. Les patients atteints de psoriasis érythrodermique, de psoriasis en gouttes ou de psoriasis pustuleux étaient exclus.
Au total, les patients avaient un score PASI initial médian de 17,8 et une surface cutanée atteinte moyenne de 20,0%. Chez 19,3% des patients, le score sPGA initial correspondait à une maladie sévère. Chez 9,8% des patients des études au total, l'anamnèse a révélé une arthrite psoriasique diagnostiquée.
Sur l'ensemble des études, 30,9% des patients n'avaient reçu auparavant aucun traitement systémique biologique ou non biologique, 38,1% avaient reçu une photothérapie, 48,3% un traitement systémique non biologique et 42,1% un traitement biologique (23,7% de tous les patients dans ces études ont reçu au moins un inhibiteur du TNF-alpha) pour leur psoriasis. Afin d'éviter tout biais dans l'évaluation de l'efficacité de SKYRIZI dans le traitement du psoriasis, l'utilisation concomitante d'un médicament antipsoriasique systémique ou topique (à l'exception des corticostéroïdes topiques sur le visage, les aisselles et/ou les organes génitaux) ou d'une photothérapie était proscrite pendant les études.
ULTIMMA-1 et ULTIMMA-2
Les études ULTIMMA-1 et ULTIMMA-2 ont inclus 997 patients (598 patients dans le groupe SKYRIZI 150 mg, 199 patients dans les groupes ustékinumab 45 mg ou 90 mg [selon le poids corporel initial] et 200 patients dans le groupe placebo). Le traitement a été administré les semaines 0 et 4, puis toutes les 12 semaines par la suite. Les résultats sont présentés dans le tableau 2 et la figure 1.
Tableau 2: Résultats obtenus chez les adultes atteints de psoriasis en plaques dans les études d'efficacité ULTIMMA 1 et ULTIMMA 2

ULTIMMA-1

ULTIMMA-2

SKYRIZI
(N=304)
n (%)

Ustékinumab
(N=100)
n (%)

Placebo
(N=102)
n (%)

SKYRIZI
(N=294)
n (%)

Ustékinumab
(N=99)
n (%)

Placebo
(N=98)
n (%)

Score sPGA «sans» ou «minime» (0 ou 1)

Semaine 16

267 (87,8)a

63 (63,0)

8 (7,8)

246 (83,7)a

61 (61,6)

5 (5,1)

Semaine 52

262 (86,2)

54 (54,0)

--

245 (83,3)

54 (54,5)

--

Score sPGA «sans» (0)

Semaine 16

112 (36,8)

14 (14,0)

2 (2,0)

150 (51,0)

25 (25,3)

3 (3,1)

Semaine 52

175 (57,6)

21 (21,0)

--

175 (59,5)

30 (30,3)

--

PASI 75

Semaine 12

264 (86,8)

70 (70,0)

10 (9,8)

261 (88,8)

69 (69,7)

8 (8,2)

Semaine 52

279 (91,8)

70 (70,0)

--

269 (91.5)

76 (76,8)

--

PASI 90

Semaine 16

229 (75,3)a

42 (42,0)

5 (4,9)

220 (74,8)a

47 (47,5)

2 (2,0)

Semaine 52

249 (81,9)

44 (44,0)

--

237 (80,6)

50 (50,5)

--

PASI 100

Semaine 16

109 (35,9)

12 (12,0)

0 (0,0)

149 (50,7)

24 (24,2)

2 (2,0)

Semaine 52

171 (56,3)

21 (21,0)

--

175 (59,5)

30 (30,3)

--

Dans toutes les comparaisons de SKYRIZI à l'ustékinumab et au placebo, une valeur p < 0,001 a été atteinte, sauf pour le score PASI 75 la semaine 52 dans l'étude ULTIMMA-2 (p = 0,001).
a Co-critères d'évaluation principaux par rapport au placebo

Figure 1: Évolution du pourcentage de variation moyenne par rapport à l'inclusion du score PASI dans les études ULTIMMA-1 et ULTIMMA-2

RZB = risankizumab
UST = ustékinumab
p < 0,001 à chaque point dans le temps
Une analyse en fonction de l'âge, du sexe, de l'origine ethnique, du poids corporel, du score PASI initial, de la présence concomitante d'arthrite psoriasique, des antécédents de traitement systémique non biologique, des antécédents de traitement biologique et de l'absence de réponse antérieure aux médicaments biologiques n'a montré aucune différence entre ces sous-groupes pour ce qui est de la réponse à SKYRIZI.
Chez les patients traités par SKYRIZI, une amélioration du psoriasis au niveau du cuir chevelu, des ongles, de la paume des mains et de la plante des pieds a été observée les semaines 16 et 52.
IMMHANCE
L'étude IMMHANCE a inclus 507 patients (407 patients dans le groupe SKYRIZI 150 mg et 100 patients dans le groupe placebo). Le traitement a été administré les semaines 0 et 4, puis toutes les 12 semaines par la suite.
La semaine 16, SKYRIZI s'est avéré supérieur au placebo sur les co-critères d'évaluation principaux, à savoir score sPGA «sans» ou «minime» (83,5% SKYRIZI vs. 7,0% placebo) et PASI 90 (73,2% SKYRIZI vs. 2,0% placebo). La semaine 16, un plus grand nombre de patients sous SKYRIZI n'avaient plus de lésions cutanées (score sPGA 0 [46,4% SKYRIZI vs. 1,0% placebo] ou score PASI 100 [47,2% SKYRIZI vs. 1,0% placebo]). En outre, les patients sous SKYRIZI avaient une plus grande probabilité d'obtenir un score PASI 75 que ceux sous placebo (88,7% SKYRIZI vs. 8,0% placebo).
Aucun des 31 patients de l'étude IMMHANCE atteints d'une tuberculose (TB) latente et qui n'avaient reçu aucune prophylaxie pendant l'étude n'a présenté une TB active pendant la période de suivi moyenne sous SKYRIZI de 55 semaines. Toutefois, les patients présentant une TB latente doivent recevoir un traitement antituberculeux avant l'instauration du traitement par SKYRIZI (voir «Mises en garde et précautions»).
IMMVENT
L'étude IMMVENT a inclus 605 patients (301 patients dans le groupe SKYRIZI et 304 patients dans le groupe adalimumab). Les patients randomisés dans le groupe SKYRIZI ont reçu une dose de 150 mg les semaines 0 et 4, puis toutes les 12 semaines par la suite. Les patients randomisés dans le groupe adalimumab ont reçu 80 mg la semaine 0, 40 mg la semaine 1, puis 40 mg toutes les deux semaines jusqu'à la semaine 15. A partir de la semaine 16, en fonction de leur réponse, les patients traités par adalimumab ont poursuivi le traitement ou ont changé de traitement:
·< PASI 50: changement par SKYRIZI,
·PASI 50 à < PASI 90: nouvelle randomisation pour continuer le traitement avec 40 mg d'adalimumab toutes les 2 semaines ou changement par SKYRIZI,
·PASI 90: poursuite du traitement avec 40 mg d'adalimumab toutes les 2 semaines.
Dans l'étude IMMVENT, les patients sous SKYRIZI avaient obtenu à la semaine 16 des résultats semblables à ceux rapportés dans les autres études cliniques (tableau 3 et figure 2).
Tableau 3: Résultats obtenus à la semaine 16 chez les adultes atteints de psoriasis en plaques dans l'étude d'efficacité IMMVENT

SKYRIZI
(N=301)
n (%)

Adalimumab
(N=304)
n (%)

Score sPGA «sans» ou «minime»a

252 (83,7)

183 (60,2)

PASI 75

273 (90,7)

218 (71,7)

PASI 90a

218 (72,4)

144 (47,4)

PASI 100

120 (39,9)

70 (23,0)

Dans toutes les comparaisons, une valeur p < 0,001 a été atteinte.
a Co-critères d'évaluation principaux

Chez les patients sous adalimumab ayant obtenu à la semaine 16 un score PASI 50 à < PASI 90 et de nouveau randomisés, une différence entre ceux qui sont passés à SKYRIZI et ceux qui ont poursuivi le traitement par adalimumab a été observée en termes de taux de réponse PASI 90 (49,1% vs. 26,8%) dès la quatrième semaine suivant la nouvelle randomisation. Au total, 66,0% (35/53) des patients ont obtenu un score PASI 90 après 28 semaines de traitement par SKYRIZI, comparativement à 21,4% (12/56) chez ceux qui ont continué de recevoir l'adalimumab. Des autres paramètres de réponse ont été également supérieurs après le relais par SKYRIZI: 39,6% ont obtenu un score PASI 100, 39,6% un score sPGA «sans» et 73,6% un score sPGA «sans» ou «minime» après le changement par SKYRIZI, comparativement à 7,1% ayant obtenu un score PASI 100, 7,1% un score sPGA «sans» et 33,9% un score sPGA «sans» ou «minime» avec la poursuite du traitement par adalimumab.
Figure 2: Évolution du score PASI 90 après la nouvelle randomisation dans l'étude IMMVENT

ADA/ADA: patients affectés initialement au groupe adalimumab et qui ont continué de recevoir l'adalimumab
ADA/RZB: patients affectés initialement au groupe adalimumab et qui sont passés à SKYRIZI
p < 0,05 la semaine 4 et p < 0,001 à chaque point dans le temps à partir de la semaine 8
Obtention et maintien de la réponse
Dans une analyse combinée des patients ayant reçu SKYRIZI dans le cadre des études ULTIMMA-1 et ULTIMMA-2 et qui présentaient un score PASI 100 à la semaine 16, le taux de réponse est resté à 79,8% (206/258) chez les patients qui ont poursuivi le traitement par SKYRIZI jusqu'à la semaine 52. Parmi les patients ayant obtenu un score PASI 90 à la semaine 16, 88,4% (398/450) ont maintenu leur réponse jusqu'à la semaine 52.
Après une nouvelle randomisation, les patients ayant reçu initialement SKYRIZI dans le cadre de l'étude IMMHANCE et dont le score sPGA à la semaine 28 était «sans» ou «minime» ont continué d'être traités par SKYRIZI toutes les 12 semaines jusqu'à la semaine 88 incluse (N=111) ou ont arrêté le traitement (N=225).
À la semaine 104 (soit 16 semaines après la dernière administration de SKYRIZI), 81,1% (90/111) des patients ayant poursuivi le traitement par SKYRIZI ont obtenu un score sPGA «sans» ou «minime», comparativement à 7,1% (16/225) des patients ayant arrêté le traitement par SKYRIZI. Chez les patients ayant arrêté le traitement par SKYRIZI, une perte du score sPGA «sans» ou «minime» a été observée dès 12 semaines après une dose manquée.
À la semaine 104, 63,1% (70/111) des patients ayant poursuivi le traitement par SKYRIZI ont obtenu un score sPGA «sans», comparativement à 2,2% (5/225) des patients ayant arrêté le traitement par SKYRIZI.
Une augmentation des scores sPGA «sans» et PASI 100 a été constatée entre la semaine 28 et la semaine 88 chez les patients ayant poursuivi le traitement par SKYRIZI.
Parmi les patients ayant obtenu un score sPGA «sans» ou «minime» à la semaine 28 et ayant présenté une rechute (sPGA ≥3) après l'arrêt du traitement par SKYRIZI, 83,7% (128/153) ont de nouveau obtenu un score sPGA «sans» ou «minime» 16 semaines après la reprise du traitement.
Qualité de vie / Événements rapportés par les patients
Un nombre significativement supérieur de patients traités par SKYRIZI ont obtenu un score DLQI (Dermatology Life Quality Index) de 0 ou 1 [aucun effet sur la qualité de vie liée à la santé] à la semaine 16 comparativement aux patients sous placebo, adalimumab ou ustékinumab. L'amélioration s'est maintenue jusqu'à la semaine 52 dans les études ULTIMMA-1 et ULTIMMA-2.
Dans les études ULTIMMA-1 et ULTIMMA-2, une amélioration significativement supérieure des symptômes du psoriasis (démangeaisons, douleurs, rougeur et sensation de brûlure, mesurés au moyen du score PSS [Psoriasis Symptom Score]) a été observée comparativement au placebo à la semaine 16. Comparativement à l'ustékinumab et au placebo, une proportion significativement supérieure de patients sous SKYRIZI a obtenu un score PSS de 0 (absence de symptômes) à la semaine 16. Jusqu'à la semaine 52, 55,7% (333/598) des patients sous SKYRIZI n'ont rapporté aucune démangeaison, douleur, rougeur ou sensation de brûlure.

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