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Information professionnelle sur Spikevax 0,20 mg/ml:Moderna Switzerland GmbH
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Propriétés/Effets

Code ATC
J07BX03
Mécanisme d’action
Le Spikevax code pour la protéine du spicule stabilisée en configuration de pré-fusion du SARS-CoV-2. Après injection intramusculaire, les cellules absorbent la nanoparticule lipidique. La séquence d’ARNm est ainsi efficacement distribuée aux cellules, où elle sera traduite en protéine. Le système d’administration de l’ARNm est basé sur le principe et l’observation que les cellules in vivo peuvent absorber l’ARNm, le traduire et exprimer la ou les protéine(s) antigénique(s) dans la conformation souhaitée. L’ARNm distribué ne pénètre pas dans le noyau cellulaire et n’interagit pas avec le génome; il ne se réplique pas et ne s’exprime que de manière temporaire. Après traduction, la protéine est modifiée et acheminée, ce qui permet d’obtenir une protéine du spicule correctement repliée, entièrement fonctionnelle, qui s’insère dans la membrane cellulaire de la ou des cellule(s) qui l’exprime(nt). La protéine du spicule se lie à la membrane, de manière à imiter la présentation d’une infection naturelle.
Par la suite, les cellules immunitaires reconnaissent la protéine du spicule du SARS-CoV-2 exprimée comme un antigène étranger qui suscite l’intervention des lymphocytes T et B. La réaction immunitaire à la protéine du spicule induit des réponses fonctionnelles des anticorps et des lymphocytes T et la production de populations de cellules immunitaires à mémoire.
Pharmacodynamique
Sans objet.
Efficacité clinique
Efficacité chez les adultes âgés de 18 ans et plus
L’étude 1 était une étude clinique de phase 3, randomisée, en aveugle pour l’observateur, contrôlée contre placebo (NCT04470427) a exclu les personnes immunocompromises ou ayant reçu des immunosuppresseurs au cours des 6 mois précédents, ainsi que les participantes enceintes et les individus dont il était connu qu’ils avaient été infectés par le SARS-CoV-2. Les participants avec une maladie à VIH stable n’étaient pas exclus. Il était interdit d’avoir reçu un vaccin dans les 28 jours précédant ou suivant l’une des deux doses de Spikevax, à l’exception du vaccin contre la grippe, qui pouvait être administré 14 jours avant ou 14 jours après l’une des doses de Spikevax. Les participants devaient également observer un intervalle minimum de 3 mois après l’administration de produits sanguins/plasma ou d’immunoglobulines avant l’étude afin de pouvoir recevoir le placebo ou le Spikevax.
En tout, 30 351 sujets ont été suivis pendant une durée médiane de 92 jours (plage: 1-122) afin de dépister l’apparition de la maladie à COVID-19 après la dose 1.
La population de l’analyse d’efficacité primaire (ensemble per Protocol ou PPS) comprenait 28 207 sujets qui ont reçu soit le Spikevax (n=14 134), soit le placebo (n=14 073) et qui étaient négatifs au SARS-CoV-2 à la référence (tableau 2). La population de l’étude PPS comprenait 47,4% de femmes, 52,6% d’hommes, 79,5% de blancs, 9,7% d’afro-américains, 4,6% d’asiatiques et 6,2% d’autres. 19,7% des participants se sont identifiés comme étant hispaniques ou latino-américains. L’âge médian des personnes était de 53 ans (plage 18-94). Une fenêtre d’administration de -7 à +14 jours pour l’administration de la deuxième dose (programmée au jour 29) était autorisée pour l’inclusion dans le PPS. 98% des vaccinés ont reçu la seconde dose 25 jours à 35 jours après la dose 1 (ce qui correspond à une fourchette de -3 à +7 jours autour de l’intervalle de 28 jours).
Les cas de COVID-19 étaient confirmés par réaction en chaîne par polymérase à transcriptase inverse (RT-PCR) et par un comité d’évaluation clinique. L’efficacité vaccinale globale et par tranches d’âge clés est présentée dans le Tableau 2.
Tableau 2 : analyse d’efficacité primaire : nombre de cas de COVID-19# confirmés indépendamment de la sévérité, commençant 14 jours après la 2e dose ; population per protocole

Tranche d’âge
(ans)

Spikevax

Placebo

% d’efficacité
(IC à 95%)*

Sujets
N

Cas de COVID-19
N

Taux d’incidence
de COVID-19 par 1000 années-personnes

Sujets
N

Cas de COVID-19
N

Taux d’incidence
de COVID-19 par 1000 années-personnes

Global
(>18)

14 134

11

3,328

14 073

185

56,510

94,1
(89,3, 96,8)

18 à <65

10 551

7

2,875

10 521

156

64,625

95,6
(90,6; 97,9)

>65

3583

4

4,595

3552

29

33,728

86,4
(61,4, 95,2)

>65 à <75

2953

4

5,586

2864

22

31,744

82,4
(48,9; 93,9)

>75

630

0

0

688

7

41,968

100
(NE, 100)

#Nombre de COVID-19 : maladie à COVID-19 symptomatique nécessitant un résultat RT-PCR positif et au moins 2 symptômes systémiques ou 1 symptôme respiratoire. Cas commençant 14 jours après la 2e dose.
*EV et IC à 95% d’après le modèle à risques proportionnels de Cox stratifié
** IC non ajusté pour la multiplicité. Des analyses statistiques ajustées pour la multiplicité ont été réalisées dans une analyse intermédiaire basée sur moins de cas de COVID-19, non rapportée ici.
Efficacité contre la maladie à COVID-19 sévère
Parmi tous les sujets de l’ensemble PPS, aucun cas de COVID-19 sévère n’a été annoncé dans le groupe vacciné, alors que 30 cas sévères sur les 185 cas totaux (16%) ont été annoncés dans le groupe placebo. Sur les 30 participants atteints d’une maladie sévère, 9 ont été hospitalisés, dont 2 en soins intensifs. La majorité des cas sévères restants remplissaient uniquement le critère de saturation en oxygène (SpO2) pour la maladie sévère (≤93% à l’air ambiant) (tableau 3).
Analyses d’efficacité supplémentaires
Le Tableau 3 présente les analyses en sous-groupes de l’efficacité du vaccin 14 jours après la dose 2.
Tableau 3 : analyses en sous-groupes de l’efficacité du vaccin – maladie à COVID-19 14 jours après la dose 2 selon l’appréciation du comité d’évaluation (ensemble d’analyse d’efficacité primaire) – population per protocole

Sous-groupe

Spikevax

Placebo

% d’efficacité
(IC à 95%)**

Sujets
N

Cas de COVID-19
n

Taux d’incidence
de COVID-19 par 1000 années-personnes

Sujets
N

Cas de COVID-19
n

Taux d’incidence de maladie à COVID-19 par 1000 années-personnes

Risque élevé, total*

3206

4

5,227

3167

43

57,202

90,9
(74,7, 96,7)

Risque élevé*
18 à <65

2155

2

3,947

2118

35

70,716

94,4
(76,9, 98,7)

Risque non élevé*
18 à <65

8396

5

2,594

8403

121

63,054

95,9
(90,0, 98,3)

Femmes

6768

7

4,364

6611

98

62,870

93,1
(85,2, 96,8)

Hommes

7366

4

2,352

7462

87

50,730

95,4
(87,4, 98,3)

* Sujets à risque accru de maladie à COVID-19 sévère en raison d’au moins une affection médicale préexistante (maladie pulmonaire chronique, maladie cardiaque grave, sévère obésité, diabète, maladie hépatique ou infection à VIH), âge indifférent.
** EV et IC à 95% d’après le modèle à risques stratifiés de Cox
L’efficacité vaccinale de Spikevax pour prévenir la COVID-19, indépendamment d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (déterminée par la sérologie à la référence et l’analyse de l’échantillon d’écouvillon rhinopharyngé) à partir de 14 jours après la dose 2, était de 93,6% (intervalle de confiance à 95%: 88,5 - 96,4%).
Efficacité clinique chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans
L’étude chez l’adolescent est une étude clinique de phase 2/3 en cours, randomisée, contrôlée contre placebo, avec observateur en aveugle(étude 2, NCT04649151) visant à évaluer la sécurité, la réactogénicité et l’efficacité de Spikevax chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans. Les participants ayant des antécédents connus d’infection par le SARS-CoV-2 ont été exclus de l’étude. Un total de 3 732 participants a été randomisé selon le rapport 2:1 pour recevoir 2 doses de Spikevax ou de sérum physiologique en tant que placebo à 1 mois d’intervalle.
Une analyse de l’efficacité a été réalisée chez 3 181 participants qui ont reçu soit le Spikevax (n = 2 139), soit le placebo (n = 1 042) et qui étaient négatifs au SARS-CoV-2 à la référence (désignés comme e Per-Protocol for Efficacy Set). L’ensemble per Protocol pour l’efficacité comprenait 48,5% de femmes, 11% d’hispaniques ou de latino-américains, 84,1% de blancs, 2,7% d’afro-américains, 6,3% d’asiatiques et 0,9% d’autres. Aucune différence notable, en ce qui concerne les données démographiques ou les affections médicales préexistantes, ne distinguait les participants qui ont reçu Spikevax de ceux qui ont reçu le placebo.
Les participants ont été suivis pendant une durée médiane de 53 jours, afin d’observer l’efficacité et la sécurité d’emploi après la deuxième dose.
Le Tableau 4 présente les informations sur l’efficacité chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans.
Tableau 4: Analyse de l’efficacité vaccinale : COVID-19 chez les participants âgés de 12 à 17 ans ≥ 14 jours après la 2e dose – Per-Protocol for Efficacy Set

Spikevax

Placebo

% d’efficacité vaccinale (IC à 95 %)*

Cas de COVID-19
n

Taux d’incidence de la COVID-19 pour 1 000 personnes- années

Cas de COVID-19
n

Taux d’incidence
de la COVID-19 pour 1 000 personnes- années

Définition 1† d’un cas de COVID-19

0

0

4

16,525

100,0
(28,9, NE)

Définition 2‡ d’un cas de COVID-19

1

1,939

7

28,981

93,3
(47,9, 99,9)

NE = non estimable
* L’efficacité vaccinale définit comme le rapport du taux d’incidence (entre Spikevax et le placebo). Le calcul de l’IC à 95% de ce rapport repose sur la méthode exacte conditionnée par le nombre total de cas, avec un ajustement pour exprimer le résultat en personnes-années.
† Définition 1 d’un cas de COVID-19: le participant doit avoir présenté au moins deux des symptômes systémiques suivants: fièvre (≥ 38°C / ≥ 100,4°F), frissons, myalgie, céphalées, maux de gorge ou trouble(s) du goût et de l’odorat d’apparition nouvelle; ou le participant doit avoir présenté au moins un des signes/symptômes respiratoires suivants: toux, essoufflement ou difficultés respiratoires, ou signe clinique ou radiologique de pneumonie; et le participant doit, sur au moins un écouvillon rhinopharyngé, un écouvillon nasal ou un échantillon de salive (ou un échantillon respiratoire en cas d’hospitalisation), présenter un résultat positif au dépistage du SARS-CoV-2 par RT-PCR.
‡ Définition 2 d’un cas de COVID-19: présence d’au moins un des symptômes d’une liste de symptômes de la COVID-19 et obtention, sur un écouvillon rhinopharyngé ou un échantillon de salive, d’un résultat positif au dépistage du SARS-CoV-2 par RT-PCR. Les symptômes de la liste étaient les suivants : fièvre (température ≥ 38°C / ≥ 100,4°F), frissons, toux, essoufflement ou difficultés respiratoires, fatigue, douleurs musculaires ou généralisées, céphalées, perte du goût ou de l’odorat d’apparition nouvelle, maux de gorge, congestion ou écoulement nasal, nausées, ou vomissements ou diarrhée.
Infections asymptomatiques
Cette étude chez l’adolescent n’était pas conçue pour procéder à une évaluation systématique et exhaustive de l’efficacité vaccinale au regard de l’infection asymptomatique, mais le prélèvement d’échantillons périodiques de muqueuses et l’analyse régulière de la sérologie ont permis une évaluation de l’efficacité vaccinale vis-à-vis de ce paramètre. En cas d’infection asymptomatique survenant au moins 14 jours après la dose 2, l’efficacité vaccinale était de 39,2% (IC à 95%: -0,247, 0,697) et, en cas d’infection asymptomatique débutant 14 jours après la dose 1, l’efficacité vaccinale était de 59,5% (IC à 95%: 0,284, 0,773). D’après un dépistage de confirmation, au regard de toutes les infections par le SARS-CoV-2 (avec ou sans symptômes), l’efficacité vaccinale était de 55,7% (IC à 95%: 0,168, 0,7464), en cas d’infection débutant 14 jours après la dose 2, et de 69,8% (0,499, 0,821), en cas d’infection débutant 14 jours après la dose 1.
Immunogénicité chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans
Dans l’étude 2, une analyse de non-infériorité, visant à évaluer les titres d’anticorps neutralisants à 50% du SARS-CoV-2 et les taux de séroréponse 28 jours après la dose 2, a été réalisée au cours de l’étude chez l’adolescent, auprès des sous-groupes d’immunogénicité per Protocol, à savoir des adolescents âgés de 12 à 17 ans, et au cours de l’étude 1 chez l’adulte, auprès de participants âgés de 18 à 25 ans. À la référence, les sujets ne présentaient aucun signe immunologique ou virologique d’infection antérieure par le SARS-CoV-2. En comparaison, les réponses immunitaires et les taux de séro-réponse chez les adolescents âgés de 12 à 18 ans ont été démontré comme non inférieur à ceux des adultes âgés de 18 à 25 ans.
Efficacité clinique chez les enfants de 6 mois à 5 ans
Une étude de phase 2/3 en cours a été menée pour évaluer la sécurité, la tolérance, la réactogénicité et l’efficacité de Spikevax chez des enfants en bonne santé âgés de 6 mois à 11 ans. L’étude a inclus des enfants dans 3 groupes d’âge : de 6 ans à 11 ans ; 2 ans à 5 ans ; et 6 mois à 23 mois.
Une analyse descriptive de l’efficacité évaluant les cas confirmés de COVID-19 accumulés jusqu’à la date limite des données du 21 février 2022 a été réalisée chez 5 476 participants âgés de 6 mois à 5 ans qui ont reçu deux doses (à 0 et 1 mois) de Spikevax (n =4 105) ou de placebo (n = 1 371) et avaient un statut de base négatif pour le SARS-CoV-2 (appelé l’ensemble per protocole pour l’efficacité). Il n’y avait aucune différence notable dans les données démographiques entre les participants qui ont reçu Spikevax et ceux qui ont reçu le placebo.
La durée médiane du suivi de l’efficacité après la dose 2 était de 71 jours pour les participants âgés de 2 ans à 5 ans et de 68 jours pour les participants âgés de 6 mois à 23 mois.
L’efficacité du vaccin dans cette étude a été observée pendant la période où le variant B.1.1.529 (Omicron) était le variant prédominant en circulation.
L’efficacité du vaccin (EV) dans la partie 2 pour l’ensemble d’efficacité per protocole pour les cas de COVID-19 14 jours ou plus après la dose 2, en utilisant la « définition de cas COVID-19 P301 » (c’est-à-dire la définition utilisée dans l’étude pivot d’efficacité chez l’adulte), était de 46,4 % (IC à 95 % : 19,8, 63,8) pour les enfants âgés de 2 ans à 5 ans et de 31,5 % (IC à 95 % : -27,7, 62,0) pour les enfants âgés de 6 mois à 23 mois.
Immunogénicité chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans
Pour les enfants âgés de 2 ans à 5 ans, la comparaison des réponses des AcN au jour 57 dans ce sousensemble d’immunogénicité per protocole de la partie 2 (n = 264 ; 25 microgrammes) à celles des jeunes adultes (n = 295 ; 100 microgrammes) a démontré un RMG de 1,014 (IC à 95 % : 0,881, 1,167), répondant aux critères de réussite de non-infériorité (c’est-à-dire borne inférieure de l’IC à 95 % pour le RMG ≥ 0,67 ; estimation ponctuelle ≥ 0,8). La moyenne géométrique des titres d’anticorps neutralisants (GMFR [geometric mean fold rise]) entre l’inclusion et le jour 57 pour ces enfants était de 183,3 (IC à 95 % : 164,03 ; 204,91). La différence de taux de séroréponse (SRR [seroresponse rate]) entre les enfants et les jeunes adultes était de -0,4 % (IC à 95 % : -2,7 %, 1,5 %), ce qui répondait également aux critères de réussite de non-infériorité (borne inférieure de l’IC à 95 % de la différence de SRR > -10 %).
Pour les nourrissons et les jeunes enfants âgés de 6 mois à 23 mois, la comparaison des réponses des AcN au jour 57 dans ce sous-ensemble d’immunogénicité per protocole de la partie 2 (n = 230 ; 25 microgrammes) à celles des jeunes adultes (n = 295 ; 100 microgrammes) a démontré un RMG de 1,280 (IC à 95 % : 1,115, 1,470), répondant aux critères de réussite de non-infériorité (c’est-à-dire borne inférieure de l’IC à 95 % pour le RMG ≥ 0,67 ; estimation ponctuelle ≥ 0,8). La différence de taux de SRR entre les nourrissons/jeunes enfants et les jeunes adultes était de 0,7 % (IC à 95 % : - 1,0 %, 2,5 %), répondant également aux critères de réussite de non-infériorité (borne inférieure de l’IC à 95 % de la différence de taux de séroréponse > -10 %).
En conséquence, les critères de réussite prédéfinis pour l’objectif principal d’immunogénicité ont été satisfaits pour les deux groupes d’âge, permettant de déduire l’efficacité de 25 microgrammes chez les enfants de 2 à 5 ans, ainsi que chez les nourrissons et les jeunes enfants âgés de 6 mois à 23 mois (tableaux 5 et 6).
Tableau 5. Résumé du ratio de la moyenne géométrique des concentrations et du taux de séroréponse – comparaison des participants âgés de 6 mois à 23 mois aux participants âgés de 18 à 25 ans – ensemble d’immunogénicité per protocole

6 mois à 23 mois
n = 230

18 ans à 25 ans
n = 291

6 mois à 23 mois/
18 ans à 25 ans

Test

Moment

MGC
(IC à 95 %)*

MGC
(IC à 95 %)*

Ratio MGC
(IC à 95 %)a

A rempli le critère de noninfériorité
(O/N)b

Test de neutralisation du SARS-CoV-2c

28 jours après la 2e dose

1 780,7
(1 606,4; 1 973,8)

1 390,8
(1 269,1; 1 524,2)

1,3
(1,1; 1,5)

O

Séroréponse
%
(IC à 95 %)d

Séroréponse
%
(IC à 95 %)d

Différence dans le taux de séroréponse
%
(IC à 95 %)e

100
(98,4; 100)

99,3
(97,5; 99,9)

0,7
(-1,0; 2,5)

MGC = Moyenne géométrique des concentrations
n = nombre de participants avec des données non manquantes à l’inclusion et au jour 57
*Les valeurs d’anticorps rapportées comme étant inférieures à la limite inférieure de quantification (LIQ) sont remplacées par 0,5 x LIQ. Les valeurs supérieures à la limite supérieure de quantification (LSQ) sont remplacées par la LSQ si les valeurs réelles ne sont pas disponibles.
a Les taux d’anticorps transformés en log sont analysés à l’aide d’un modèle d’analyse de covariance (ANCOVA) avec la variable de groupe (participants de 6 mois à 5 ans et jeunes adultes) comme effet fixe. Les moyennes des MC résultantes, la différence des moyennes des MC et les IC à 95 % sont retransformés à l’échelle d’origine pour la présentation.
b La non-infériorité est déclarée si la borne inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le rapport des MGC est supérieure à 0,67, avec une estimation ponctuelle > 0,8 et si la borne inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour la différence du taux de séroréponse est supérieur à -10 %, avec une estimation ponctuelle > -5 %.
c La moyenne géométrique des concentrations (MGC) finales d’anticorps en UA/ml a été déterminée à l’aide du test de microneutralisation du SARS-CoV-2.
d La séroréponse due à la vaccination spécifique à la concentration d’anticorps neutralisants RVP du SARS-CoV-2 au niveau du sujet est définie dans le protocole comme un changement d’un niveau inférieur à la LIQ à une valeur égale ou supérieure à 4 x LIQ, ou au moins une augmentation de 4 fois si la valeur de référence est égale ou supérieure à la LIQ. L’IC à 95 % de la séroréponse est calculé à l’aide de la méthode Clopper-Pearson.
e La différence dans l’IC à 95 % du taux de séroréponse est calculée à l’aide des limites de confiance de Miettinen-Nurminen (score).
Tableau 6. Résumé du ratio des moyennes géométriques des concentrations et du taux de séroréponse – comparaison des participants âgés de 2 ans à 5 ans aux participants âgés de 18 à 25 ans – ensemble d’immunogénicité per protocole

2 ans à 5 ans
n = 264

18 ans à 25 ans
n=291

2 ans à 5 ans/
18 ans à 25 ans

Test

Moment

MGC
(IC à 95 %)*

MGC
(IC à 95 %)*

Ratio MGC
(IC à 95 %)a

A rempli le critère de noninfériorité
(O/N)b

Test de neutralisation du SARS-CoV-2c

28 jours après la 2e dose

1 410,0
(1 273,8; 1 560,8)

1 390,8
(1 262,5; 1 532,1)

1,0
(0,9; 1,2)

O

Séroréponse
%
(IC à 95 %)d

Séroréponse
%
(IC à 95 %)d

Différence dans le taux de séroréponse
%
(IC à 95 %)e

98,9
(96,7; 99,8)

99,3
(97,5; 99,9)

-0,4
(-2,7; 1,5)

MGC = Moyenne géométrique des concentrations
n = nombre de participants avec des données non manquantes à l’inclusion et au jour 57
*Les valeurs d’anticorps rapportées comme étant inférieures à la limite inférieure de quantification (LIQ) sont remplacées par 0,5 x LIQ. Les valeurs supérieures à la limite supérieure de quantification (LSQ) sont remplacées par la LSQ si les valeurs réelles ne sont pas disponibles.
a Les taux d’anticorps transformés en log sont analysés à l’aide d’un modèle d’analyse de covariance (ANCOVA) avec la variable de groupe (participants de 6 mois à 5 ans et jeunes adultes) comme effet fixe. Les moyennes des MC résultantes, la différence des moyennes des MC et les IC à 95 % sont retransformés à l’échelle d’origine pour la présentation.
b La non-infériorité est déclarée si la borne inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le rapport des MGC est supérieure à 0,67, avec une estimation ponctuelle > 0,8 et si la borne inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour la différence du taux de séroréponse est supérieur à -10 %, avec une estimation ponctuelle > -5 %.
c La moyenne géométrique des concentrations (MGC) finales d’anticorps en UA/ml a été déterminée à l’aide du test de microneutralisation du SARS-CoV-2.
d La séroréponse due à la vaccination spécifique à la concentration d’anticorps neutralisants RVP du SARS-CoV-2 au niveau du sujet est définie dans le protocole comme un changement d’un niveau inférieur à la LIQ à une valeur égale ou supérieure à 4 x LIQ, ou au moins une augmentation de 4 fois si la valeur de référence est égale ou supérieure à la LIQ. L’IC à 95 % de la séroréponse est calculé à l’aide de la méthode Clopper-Pearson.
e La différence dans l’IC à 95 % du taux de séroréponse est calculée à l’aide des limites de confiance de Miettinen-Nurminen (score).
Efficacité chez les enfants de 6 à 11 ans
L’étude pédiatrique est une étude clinique de phase 2/3 randomisée, contrôlée contre placebo, avec observateur en aveugle, en cours, visant à évaluer la sécurité, la réactogénicité et l’efficacité de Spikevax chez les enfants âgés de 6 à 11 ans aux États-Unis et au Canada (NCT04796896). Les participants ayant des antécédents connus d’infection par le SARS-CoV-2 ont été exclus de l’étude. Un total de 4 011 participants a été randomisé selon un rapport de 3:1 pour recevoir 2 doses de Spikevax ou de placebo à base de sérum physiologique à 1 mois d’intervalle. Les participants ont été suivis pendant une durée de 1 an, afin d’observer l’efficacité et la sécurité d’emploi après la deuxième dose.
Une analyse secondaire de l’efficacité évaluant les cas confirmés de COVID-19 accumulés jusqu’à la date de l’analyse des données du 10 novembre 2021 a été effectuée sur 3 497 participants ayant reçu deux doses (0,25 ml de la formulation 0,20 mg/ml = 50 µg par dose à un mois d'intervalle) de Spikevax (n = 2 644) ou de placebo (n = 853) et qui présentaient un statut négatif pour le SARS-CoV-2 à l’inclusion dans la population per protocole. Il n’existait aucune différence notable au niveau des données démographiques entre les participants ayant reçu Spikevax et ceux ayant reçu le placebo.
La COVID-19 a été définie par une COVID-19 symptomatique survenue 14 jours après la deuxième dose, nécessitant un résultat RT-PCR positif et au moins 2 symptômes systémiques ou 1 symptôme respiratoire.
Trois cas de COVID-19 (0,1 %) ont été observés dans le groupe Spikevax et quatre cas de COVID-19 (0,5 %) dans le groupe placebo.
Immunogénicité chez les enfants de 6 à 11 ans
Une analyse évaluant les titres neutralisant à 50 % le SARS-CoV-2 et les taux de séroréponses 28 jours après la dose 2 a été effectuée dans un sous-groupe incluant des enfants âgés de 6 à 11 ans (n = 319) inclus dans l’étude pédiatrique et chez des participants de 18 à 25 ans (n = 295) inclus dans l’étude chez les adultes. Les sujets ne présentaient aucun signe immunologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 à l’inclusion. Le RMG des titres d’anticorps neutralisants chez les enfants de 6 à 11 ans comparés à ceux des adultes de 18 à 25 ans était de 1,239 (IC à 95 % : 1,072 ; 1,432). La différence au niveau du taux de séroréponse était de 0,1% (IC à 95 % : -1,9 ; 2,1). Les critères de non-infériorité (limité inférieure de l’IC à 95 % pour le RMG > 0,67 et limite inférieure de l’IC à 95 % pour la différence de taux de séroréponse > -10 %) ont été satisfaits.
Immunogénicité chez les adultes immunodéprimés
Une autre étude contrôlée randomisée a été menée auprès de 120 personnes qui avaient subi une transplantation de divers organes solides (cœur, rein, rein-pancréas, foie, poumon, pancréas) (intervalle de 1,99-6,75 ans, médiane de 3,57 ans). Une troisième dose de Spikevax a été administrée à 60 sujets environ 2 mois après la deuxième dose; à titre de comparaison, 60 sujets ont reçu une solution saline placebo. Une augmentation significative des taux d'anticorps anti-SRAS-CoV-2 est survenue quatre semaines après la troisième dose chez 55,0% des sujets du groupe Spikevax et chez 17,5% des sujets du groupe placebo (10 sur 57).
Immunogénicité chez les receveurs d’une transplantation d’organe solide
La sécurité d’emploi, la réactogénicité et l’immunogénicité de Spikevax (original) ont été évaluées dans une étude de phase 3b, en ouvert, en deux parties, menée chez des patients adultes receveurs d’une transplantation d’organe solide (TOS), notamment de transplantations de rein et de foie (mRNA-1273-P304). Une dose de 100 microgrammes (0,5 ml) était administrée, ce qui correspondait à la dose autorisée au moment de la réalisation de l’étude.
Dans la partie A, 128 receveurs d’une TOS ont reçu une troisième dose de Spikevax (original). Dans la partie B, 159 receveurs d’une TOS ont reçu une dose de rappel au minimum 4 mois après la dernière dose.
Dans cette étude, l’immunogénicité a été évaluée en mesurant les anticorps neutralisants dirigés contre le pseudovirus exprimant la souche ancestrale du SARS-CoV-2 (D614G) 1 mois après la dose 2, la dose 3, la dose de rappel et jusqu’à 12 mois après la dernière dose dans la partie A, et jusqu’à 6 mois après la dose de rappel dans la partie B.
Les titres d’anticorps neutralisants induits par trois doses de Spikevax (original) étaient plus élevés que les titres pré-dose 1 et post-dose 2. La proportion de patients à atteindre une séroréponse était supérieure parmi les receveurs d’une TOS qui avaient reçu trois doses par rapport à ceux qui avaient reçu deux doses. Les taux d’anticorps neutralisants observés chez les patients receveurs d’une transplantation hépatique qui avaient reçu trois doses étaient comparables aux réponses post-dose 2 observées chez les patients adultes immunocompétents SARS-CoV-2 négatifs à la référence qui participaient à cette étude et à l’étude P301. Les réponses des anticorps neutralisants étaient toujours numériquement inférieures post-dose 3 chez les patients receveurs d’une transplantation rénale par rapport à ceux receveurs d’une transplantation hépatique. Les taux neutralisants observés un mois après la dose 3 ont persisté pendant six mois, avec des taux d’anticorps maintenus à un niveau 26 fois plus élevé et un taux de séroréponse à 67% par rapport à la référence.
Une quatrième dose (de rappel) de Spikevax (original) a augmenté la réponse des anticorps neutralisants chez les patients receveurs de TOS par rapport à la réponse post-dose 3, quels que soient les vaccins précédemment reçus (mRNA-1273 [Moderna], BNT162b2 ou toute combinaison contenant de l’ARN messager); toutefois, les patients receveurs d’une transplantation rénale présentaient des réponses d’anticorps neutralisants numériquement inférieures par rapport à ceux receveurs d’une transplantation hépatique.
Immunogénicité chez les personnes après la vaccination de rappel (Booster)
Une étude de de dose de phase 2 en cours, randomisée, en aveugle pour l’observateur et contrôlée par placebo a évalué la sécurité, la réactogénicité et l’immunogénicité de Spikevax chez des participants âgés de 18 à 55 ans (NCT04405076). Dans cette étude, 198 participants ont reçu deux doses (0,5 ml à 1 mois d’intervalle) de Spikevax dans le cycle de vaccination primaire. Dans une phase ouverte, 149 de ces participants (conformément au protocole établi) ont reçu une seule dose de rappel (0,25 ml) au moins 6 mois après la deuxième dose du cycle de vaccination primaire.Une seule dose de rappel (0,25 ml) s’est révélée immunogène au jour 29 suivant l’administration de la dose de rappel et non inférieure à l’immunogénicité au jour 57 du cycle primaire (deux doses de 0,5 ml à 1 mois d’intervalle) dans un sous-groupe de participants âgés de 18 ans et plus dans l’étude menée chez des adultes.
Les seules données d’immunogénicité disponibles sont à court terme; on ne dispose à ce jour d’aucune connaissance sur la protection à long terme et sur la mémoire immunitaire.

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