Données précliniquesPharmacologie de sécurité
La nitisinone s’est avérée avoir un effet toxique sur l’embryon et le fœtus de souris et de lapin à des doses cliniquement pertinentes. Chez le lapin, la nitisinone a induit un effet dose-dépendant sur la survenue des malformations (hernie ombilicale et gastroschisis), ceci à partir d’une dose 2.5 fois plus forte que la dose maximale recommandée chez l’homme (2 mg/kg/jour).
Génotoxicité
Aucun effet mutagène n’a été observé ; par contre, une faible activité clastogène a été observée dans les études in vitro. Il n’y a eu aucun signe de génotoxicité in vivo (test du micronoyau chez la souris et test de synthèse de l’ADN non programmée du foie chez la souris).
Carcinogénicité
La nitisinone ne s’est pas révélée carcinogène au cours d’une étude de carcinogénicité de 26 semaines chez les souris transgéniques (TgrasH2).
Toxicité sur la reproduction
Une étude sur le développement pré- et postnatal chez la souris a montré une réduction statistiquement significative des taux de survie et de croissance de la progéniture pendant la période de sevrage à des doses de 125 et 25 fois la dose thérapeutique maximale recommandée pour l'homme, avec une tendance à un effet négatif sur la survie de la progéniture à partir d'une dose de 5 mg/kg/jour. Chez le rat, l'exposition par le lait a entraîné une diminution du poids moyen de la progéniture et des lésions de la cornée.
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