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Information professionnelle sur Ervebo®:MSD Merck Sharp & Dohme AG
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Vaccin contre Ebola Zaïre (rVSVΔG-ZEBOV-GP, vivant)
Ce produit contient des organismes génétiquement modifiés (OGM).
Excipients
Albumine sérique humaine recombinante
Tampon trométamol
Eau pour préparations injectables
Acide chlorhydrique (pour ajustement du pH)
Hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH)
Ce vaccin contient des traces de protéine de riz (voir rubrique «Contre-indications»).

Indications/Possibilités d’emploi

Ervebo est indiqué pour l'immunisation active des personnes âgées de 18 ans ou plus pour protéger contre la maladie à virus Ebola (MVE) due au virus Ebola Zaïre (voir rubriques «Posologie/Mode d'emploi», «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets»).
Ervebo doit être utilisé selon les recommandations officielles de vaccination.

Posologie/Mode d’emploi

Ervebo doit être administré par un professionnel de santé formé.
Traçabilité
Afin d'assurer la traçabilité des médicaments biotechnologiques, il convient de documenter pour chaque traitement le nom commercial et le numéro de lot.
Posologie usuelle
Personnes âgées de 18 ans ou plus: une dose (1 ml) (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
La nécessité d'une dose de rappel n'a pas été établie.
Mode d'administration
Pour connaître les précautions à prendre avant d'administrer le vaccin, voir rubrique «Mises en garde et précautions».
Pour les précautions concernant la décongélation, la manipulation et l'élimination du vaccin, voir rubrique «Remarques particulières, Remarques concernant la manipulation».
Ervebo doit être administré par voie intramusculaire (i.m.). Le site privilégié pour l'injection est la région du deltoïde du bras non dominant ou la région antérolatérale supérieure de la cuisse. Ne pas injecter le vaccin par voie intravasculaire. Aucune donnée n'est disponible sur l'administration par voie sous-cutanée ou intradermique.
Couvrir le site d'injection du vaccin ou l'ensemble des vésicules avec un pansement adapté (par exemple tout type de pansement adhésif ou une compresse et du ruban adhésif) qui procure une barrière physique qui protège d'un contact direct (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Données précliniques»). Le pansement peut être retiré quand il n'y a plus de perte de fluide visible.
Le vaccin ne doit être mélangé à aucun autre vaccin ou médicament dans la même seringue.
Patients âgés (plus de 65 ans)
Dans le cadre des études de Phase 1 à 3, 542 adultes de 65 ans ou plus ont reçu une dose d'Ervebo. Les études cliniques sur Ervebo ne comptaient pas suffisamment de sujets de 65 ans ou plus pour qu'il soit possible de déterminer s'ils répondaient différemment des sujets plus jeunes.
Enfants et adolescents
La sécurité, l'immunogénicité et l'efficacité d'Ervebo pour les enfants de 1 à 17 ans ne sont pas encore établies (voir rubriques «Effets indésirables» et «Propriétés/Effets»).

Contre-indications

Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients ou à la protéine de riz listés à la rubrique «Composition».

Mises en garde et précautions

Hypersensibilité
Il est recommandé de surveiller de près l'apparition de signes précoces d'anaphylaxie ou de réactions anaphylactoïdes après la vaccination. Comme pour tous les vaccins injectables, un traitement et une surveillance médicale appropriés doivent toujours être disponibles immédiatement en cas d'événement anaphylactique à la suite de l'administration du vaccin.
Durée de protection
La vaccination avec Ervebo peut ne pas protéger toutes les personnes vaccinées. Au cours des études cliniques disponibles, l'efficacité du vaccin a été établie sur la période ≥10 jours et ≤31 jours après la vaccination, cependant la durée de protection n'est pas connue (voir rubrique «Propriétés/Effets»). L'utilisation d'autres mesures de protection contre Ebola ne doivent donc pas être interrompues.
Les contacts des cas d'Ebola doivent être vaccinés dès que possible (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
Précautions standards lors de la prise en charge des patients atteints d'une maladie Ebola connue ou suspectée
La vaccination avec Ervebo ne dispense pas de la nécessité d'appliquer les précautions standards pour la prise en charge des patients atteints d'une maladie Ebola connue ou suspectée. Tous les professionnels de santé et les personnels auxiliaires ayant été vaccinés ne doivent pas modifier leurs pratiques relatives à la sécurité des injections, l'hygiène et les équipements de protection individuelle (EPI) après vaccination.
Les professionnels de santé dispensant des soins à des patients atteints d'une maladie Ebola suspectée ou confirmée doivent appliquer des mesures supplémentaires de contrôle de l'infection afin de prévenir les contacts avec le sang et les fluides corporels des patients et les surfaces et matériaux contaminés comme les vêtements et la literie. Les échantillons prélevés sur l'homme ou l'animal pour une investigation d'infection Ebola doivent être manipulés par du personnel formé et être traités dans des laboratoires équipés de manière appropriée.
Les personnes administrant le vaccin doivent conseiller aux personnes vaccinées de continuer à se protéger avec des mesures appropriées.
Transmission du virus Ebola de type sauvage par des personnes vaccinées
Aucune donnée sur le risque potentiel de transmission du virus Ebola de type sauvage par des personnes vaccinées susceptibles d'être des porteurs asymptomatiques du virus n'a été recueillie.
Personnes immunodéprimées
La tolérance et l'efficacité d'Ervebo n'ont pas été évaluées chez les personnes immunodéprimées. Les personnes immunodéprimées peuvent ne pas répondre à Ervebo aussi bien que les personnes immunocompétentes. Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter d'utiliser Ervebo chez les personnes ayant un déficit immunitaire connu ou recevant un traitement immunosuppresseur, y compris dans les cas suivants:
·Immunodéficience humorale ou cellulaire (primaire ou acquise) sévère, par exemple déficit immunitaire combiné sévère, agammaglobulinémie et SIDA ou infection VIH symptomatique. Aucune valeur seuil pour les lymphocytes T CD4+ n'a été établie pour une utilisation chez les personnes VIH-positives asymptomatiques.
·Traitement immunosuppresseur en cours, y compris de fortes doses de corticoïdes. Cela n'inclut pas les personnes qui reçoivent des corticoïdes topiques, inhalés ou par voie parentérale à faible dose (par exemple en prophylaxie de l'asthme ou en traitement substitutif).
·Maladies du sang telles que leucémie, lymphomes de tout type ou autres néoplasies malignes touchant les systèmes hématopoïétique et lymphatique.
·Antécédents familiaux d'immunodéficience congénitale ou héréditaire, sauf si l'immunocompétence du potentiel sujet à vacciner est démontrée.
Femmes enceintes et allaitement
Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter d'utiliser Ervebo pendant la grossesse et l'allaitement. Voir rubrique «Grossesse, Allaitement».
Transmission du virus vaccinal
Le virus vaccinal peut être présent dans les fluides biologiques comme le sang, l'urine, la salive, le sperme, les sécrétions vaginales, l'humeur aqueuse, le lait maternel, les selles, la sueur, le liquide amniotique et le placenta. L'ARN du virus vaccinal a été détecté par amplification en chaîne par polymérase (PCR) dans le plasma de la plupart des sujets adultes. L'ARN du virus vaccinal était principalement détecté du Jour 1 au Jour 7 post-vaccination. L'excrétion du virus vaccinal a été détectée par PCR dans l'urine ou la salive chez 19 des 299 sujets adultes vaccinés et dans les vésicules cutanées chez 4 des 10 sujets adultes. L'ARN du virus vaccinal a été détecté dans une vésicule cutanée 12 jours après la vaccination chez l'un des 4 sujets concernés.
L'excrétion virale était observée plus fréquemment chez les enfants et les adolescents (28/39) que chez les adultes.
La transmission du virus vaccinal par contact personnel proche est considérée comme théoriquement possible. Les sujets vaccinés doivent éviter tout contact proche avec des personnes à haut risque et de les exposer au sang et aux fluides corporels pendant au moins 6 semaines après la vaccination. Les personnes à haut risque comprennent:
·Les personnes immunodéprimées et les personnes sous traitement immunosuppresseur (voir rubrique ci-dessus);
·Les femmes enceintes ou qui allaitent (voir rubrique «Grossesse, Allaitement»);
·Les enfants âgés de moins d'un an.
Les personnes qui développent une éruption cutanée vésiculeuse après la vaccination doivent couvrir les vésicules jusqu'à leur guérison afin de réduire le risque d'une éventuelle transmission du virus vaccinal par les vésicules ouvertes. Jeter les pansements contaminés selon les directives locales. Voir rubrique «Données précliniques».
Une transmission accidentelle du virus vaccinal aux animaux et au bétail est aussi théoriquement possible. Voir ci-dessous.
Les personnes vaccinées par Ervebo ne doivent pas faire de don de sang pendant au moins 6 semaines après la vaccination.
Transmission du virus vaccinal aux animaux et au bétail
La transmission du virus vaccinal par contact proche avec du bétail est théoriquement possible. Les personnes vaccinées doivent essayer d'éviter l'exposition du bétail au sang et aux fluides corporels pendant au moins 6 semaines après la vaccination. Les personnes qui développent une éruption cutanée vésiculeuse après avoir reçu le vaccin doivent couvrir les vésicules jusqu'à leur guérison. Jeter les pansements contaminés selon les directives locales. Voir rubrique «Données précliniques».
Maladies concomitantes
La vaccination doit être différée chez les sujets présentant une maladie fébrile modérée ou sévère.
Thrombocytopénie et troubles de la coagulation
Le vaccin doit être administré avec prudence aux personnes présentant une thrombocytopénie ou tout autre trouble de la coagulation car un saignement ou une ecchymose peut survenir après une injection intramusculaire chez ces personnes.
Arthrite
L'arthrite a été rapportée chez des sujets au cours d'études cliniques à une fréquence de 0% dans différents protocoles à 23,5% dans une étude de Phase 1. La majorité des réactions d'arthrite étaient de sévérité légère à modérée. Voir rubrique «Effets indésirables».
Protection contre les maladies à filovirus
Le vaccin ne préviendra pas les infections causées par les filovirus autres que le virus Ebola Zaïre.
Impact sur les tests sérologiques
Après la vaccination avec Ervebo, les personnes peuvent être testées positives aux acides nucléiques de la glycoprotéine (GP) Ebola, aux antigènes ou aux anticorps contre la GP Ebola, qui sont les cibles de certains tests de diagnostic d'Ebola. Par conséquent, les tests de diagnostic d'Ebola doivent cibler des parties non-GP du virus Ebola.
Sodium
Ce médicament contient moins d'1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
En l'absence de données disponibles sur l'administration concomitante d'Ervebo avec d'autres vaccins, l'administration concomitante d'Ervebo avec d'autres vaccins n'est pas recommandée. Il convient d'éviter d'utiliser d'autres vaccins pendant 6 semaines après la vaccination pour prévenir la possibilité d'une interaction avec ce vaccin.
Des immunoglobulines (Ig), des transfusions de sang ou de plasma ne doivent pas être administrées en même temps qu'Ervebo. L'administration d'immunoglobulines, des transfusions de sang ou de plasma 3 mois avant ou jusqu'à 1 mois après l'administration d'Ervebo peuvent interférer avec la réponse immunitaire attendue.
On ignore si l'administration concomitante de médicaments antiviraux, y compris d'interférons, peut avoir un impact sur la réplication et l'efficacité du virus vaccinal.

Grossesse, allaitement

Grossesse
Il y a peu de données (moins de 300 grossesses) sur l'utilisation d'Ervebo chez les femmes enceintes ou chez les femmes ayant débuté une grossesse après avoir été vaccinées. La sécurité d'emploi d'Ervebo n'a pas été établie chez les femmes enceintes.
Les données disponibles étant limitées, en particulier du fait du faible nombre de cas de grossesse, il convient de faire preuve de prudence avant d'émettre des conclusions. L'absence de données fiables sur la fréquence des grossesses et le déroulement néonatal dans les régions touchées rend également difficile l'évaluation contextuelle des données.
Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects en termes de toxicité de la reproduction (voir rubrique «Données précliniques»).
Par mesure de précaution, il serait préférable d'éviter d'utiliser Ervebo pendant la grossesse. Cependant, considérant la sévérité de la maladie à virus Ebola, la vaccination ne doit pas être suspendue lorsqu'il existe un risque évident d'exposition à une infection Ebola.
Une grossesse doit être évitée pendant les 2 mois qui suivent la vaccination. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace.
Allaitement
On ne sait pas si le virus vaccinal est sécrété dans le lait maternel.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons allaités par les mères vaccinées ne peut être exclu.
Aucune recherche du virus vaccinal dans le lait animal n'a été conduite. Après administration d'Ervebo à des rates, des anticorps contre le virus vaccinal ont pu été détectés dans la descendance, probablement à cause de l'acquisition d'anticorps maternels par transfert placentaire pendant la gestation et par l'allaitement. Voir rubrique «Données précliniques».
Une décision devra être prise entre arrêter l'allaitement et s'abstenir de vacciner avec Ervebo en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice de la vaccination pour la femme. Dans certaines circonstances, quand les alternatives à l'allaitement sont limitées, le besoin immédiat et les bénéfices pour la santé du nourrisson doivent être pris en considération et mis en balance avec le besoin d'Ervebo pour la mère. Les deux peuvent présenter des besoins impérieux qui doivent être considérés avant de vacciner la mère.
Fertilité
Il n'existe aucune donnée concernant les effets sur la fertilité chez l'être humain.
Les études chez l'animal menées chez des rates n'indiquent pas d'effets délétères (voir rubrique «Données précliniques»).

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude n'a été effectuée sur les effets d'Ervebo sur l'aptitude à la conduite ou l'utilisation de machines.
Ervebo ne devrait pas avoir d'influence sur l'aptitude à la conduite ou l'utilisation de machines.

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
L'anaphylaxie a été rapportée très rarement (0,006%) dans les essais cliniques.
Les effets indésirables les plus fréquents au site d'injection étaient douleur (70,3%), gonflement (16,7%) et érythème (13,7%) au site d'injection.
Les effets indésirables systémiques les plus fréquents signalés après vaccination par Ervebo étaient: céphalées (36,9%), fièvre (34,3%), myalgie (32,5%), fatigue (18,5%), arthralgie (17,1%), nausées (8,0%), frissons (6,3%), arthrite (3,7%), éruption cutanée (3,6%), hyperhidrose (3,2%) et douleur abdominale (1,4%). En général, ces réactions étaient rapportées dans les 7 jours suivant la vaccination, étaient d'intensité légère à modérée et de courte durée (moins d'1 semaine).
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Les fréquences sont indiquées selon la convention suivante:
Très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à < 1/10), occasionnels (≥1/1000 à < 1/100), rares (≥1/10 000 à < 1/1000), très rares (< 1/10 000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Pour chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Tableau 1: Résumé sous forme de tableau des effets indésirables considérés comme liés à la vaccination

Classe de systèmes d'organes MedDRA

Effets indésirables

Fréquence

Affections du système immunitaire:

Réaction anaphylactique

Très rare

Affections du système nerveux:

Céphalée

Très fréquent

Affections gastro-intestinales:

Douleur abdominale
Nausées

Fréquent

Affections de la peau et du tissu sous-cutané:

Éruption cutanée§

Fréquent

Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif:

Arthralgie§
Myalgie

Très fréquent

Arthrite§

Fréquent

Troubles généraux et anomalies au site d'administration:

Fièvre
Fatigue
Douleur au site d'injection
Érythème au site d'injection
Gonflement au site d'injection

Très fréquent

Frissons
Hyperhidrose (sueurs excessives)

Fréquent

§ Voir description d'effets indésirables sélectionnés.
Description d'effets indésirables spécifiques et informations complémentaires
Arthralgie et arthrite
L'arthralgie a généralement été rapportée dans les premiers jours suivant la vaccination, était d'intensité légère à modérée et a disparu dans la semaine suivant son apparition. L'arthrite (arthrite, épanchement articulaire, gonflement articulaire, ostéoarthrite, monoarthrite ou polyarthrite) a généralement été rapportée dans les premières semaines suivant la vaccination. Dans les études cliniques avec des cas d'arthrite rapportés, le délai d'apparition médian était compris entre 10 et 12 jours (entre 0 et 25 jours). L'arthrite a été rapportée par les sujets au cours des essais cliniques à une fréquence de 0% dans différentes études à 23,5% dans une étude de Phase 1. La majorité des réactions d'arthrite étaient d'intensité légère à modérée. La durée médiane de l'arthrite dans tous les essais cliniques dans lesquels des cas d'arthrite ont été rapportés était de 2 jours à 81,5 jours (incluant la durée des arthrites récurrentes) avec un maximum de 330 jours. Les raisons des différences de notifications d'arthrite parmi les études cliniques ne sont pas connues mais elles peuvent être dues aux différences dans les populations étudiées ou dans les signalements des issues des cas. Dans l'étude de Phase 1 ayant le plus haut taux d'arthrite, 6 des 24 patients (25%) qui ont rapporté des arthrites après vaccination ont eu des symptômes articulaires persistants 2 ans après la vaccination. Chez un petit nombre de sujets, le virus vaccinal a été retrouvé dans des échantillons d'épanchement articulaire, ce qui suggère un processus à médiation virale post-vaccination.
Éruption cutanée
L'éruption cutanée s'est manifestée au cours des essais cliniques sous différentes formes, notamment éruption cutanée généralisée (2,3%), éruption cutanée vésiculeuse (0,5%), dermatite (0,3%) ou vasculite cutanée (0,01%). Dans les différentes études, l'éruption cutanée était rapportée avec un délai d'apparition médian de 7,5 à 10,5 jours (entre 0 et 47 jours). La durée médiane rapportée était de 6 à 18 jours. Chez 6 des 18 sujets étudiés, le virus vaccinal a été détecté dans des éruptions cutanées (décrites comme dermatite, vésicules ou lésions vasculaires cutanées), ce qui suggère un processus à médiation virale post-vaccination.
Leucocytopénie transitoire
Des lymphocytopénies, neutropénies et leucocytopénies transitoires au cours des 3 premiers jours suivant la vaccination ont été observées très fréquemment dans les études de Phase 1/2; ces événements disparaissent généralement dans un délai d'une semaine après la vaccination. Aucun événement indésirable d'infection n'a été observé dans les études de Phase 1/2.
Population pédiatrique
Dans les essais de Phase 1 à 3, 234 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans ont reçu une dose d'Ervebo.
Le profil de sécurité d'Ervebo chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 17 ans était généralement similaire à celui observé chez les adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté à ce jour.

Propriétés/Effets

Code ATC
J07BX02
Mécanisme d'action
Ervebo est un vecteur viral vivant atténué recombinant de la stomatite vésiculaire exprimant le gène de la glycoprotéine d'enveloppe du virus Ebola Zaïre (rVSVΔG-ZEBOV-GP). L'immunisation des sujets par le vaccin entraîne une réponse immunitaire et protège contre la Maladie à virus Ebola Zaïre (MVE). Les contributions respectives de l'immunité innée, humorale et cellulaire dans la protection contre le virus Ebola Zaïre ne sont pas connues.
Pharmacodynamique
Non pertinent.
Immunogénicité et efficacité cliniques
Le programme de développement clinique comprenait cinq études cliniques de Phase 2/3 (Protocoles 009 à 012 et 018). Tous les sujets ont reçu une dose unique de vaccin.
Efficacité clinique
L'efficacité clinique d'Ervebo a été étudiée dans le Protocole 010.
Le protocole 010 (étude sur la vaccination en anneau) était un essai de Phase 3, randomisé par groupe, mené en ouvert utilisant la stratégie de vaccination en anneau (vaccination des contacts et des contacts des contacts [CCC] des cas index d'Ebola) qui a évalué l'efficacité et la tolérance d'Ervebo en Guinée. Dans cet essai, 9096 sujets âgés de 18 ans et plus ayant été considérés comme des CCC d'un cas index avec une MVE confirmée en laboratoire ont été randomisés pour recevoir une vaccination par Ervebo soit immédiate (4539 sujets dans 51 groupes) soit différée de 21 jours (4557 sujets dans 47 groupes). Parmi les 9096 sujets, 4160 ont reçu Ervebo (2119 sujets ont été vaccinés dans le bras vaccination immédiate et 2041 sujets ont été vaccinés dans le bras vaccination différée). L'âge médian des CCC consentants était de 35 ans. L'analyse principale finale incluait 2108 sujets (51 groupes) vaccinés dans le bras vaccination immédiate et 1429 sujets (46 groupes) éligibles et consentants à Jour 0 dans le bras vaccination différée.
L'analyse principale finale a permis d'évaluer l'efficacité contre les MVE confirmées en laboratoire en comparant l'incidence des cas survenant 10 à 31 jours post-randomisation chez les sujets qui étaient vaccinés dans le bras vaccination immédiate à l'incidence des cas chez ceux ayant donné leur consentement à Jour 0 dans le bras vaccination retardée. L'efficacité du vaccin était de 100% (IC à 95% non ajusté: 63,5% à 100%, IC à 95% ajusté pour les comparaisons multiples: 14,4% à 100%) (0 cas dans le bras immédiat; 10 cas dans 4 anneaux dans le bras différé). La randomisation a été arrêtée après une analyse intermédiaire avec un p = 0,0036 qui n'atteignait pas le niveau alpha prédéfini de 0,0027. Dans les 10 cas, 7 étaient des contacts et 3 des contacts de contacts. Compte tenu des limitations méthodologiques et des circonstances exceptionnelles de l'essai, des incertitudes demeurent quant au niveau, à la durée et au type de protection.
Immunogénicité clinique
Aucun corrélat immunologique de protection n'a été défini.
Le protocole 009 Partnership for Research on Ebola Vaccines in Liberia (Partenariat pour la Recherche sur les Vaccins Ebola au Liberia, PREVAIL) était une étude de Phase 2, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, qui a évalué la tolérance et l'immunogénicité de candidats vaccins contre Ebola, dont Ervebo. Cet essai a comparé Ervebo à un placebo (solution saline normale) chez 1000 adultes âgés de 18 ans et plus au Liberia.
Le protocole 011, intitulé Sierra Leone Trial to Introduce a Vaccine against Ebola (Essai en Sierra Leone d'Introduction d'un vaccin Ebola, STRIVE) était un essai de Phase 2/3, randomisé en ouvert qui a évalué la tolérance et l'immunogénicité d'Ervebo chez des adultes âgés de 18 ans et plus travaillant dans des établissements de santé ou menant des activités de première ligne liées à la réponse à Ebola en Sierra Leone. Dans cet essai, 8673 sujets adultes ont été inclus et 8651 sujets ayant des consentements valides ont été randomisés pour recevoir une vaccination immédiate (dans les 7 jours suivant l'inclusion) ou différée (18 à 24 semaines après l'inclusion) par Ervebo. Une sous-étude d'immunogénicité a inclus 508 sujets qui ont été vaccinés et ont fourni des échantillons pour l'évaluation de l'immunogénicité.
Le protocole 012 était un essai de Phase 3, randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo, qui a évalué la tolérance et l'immunogénicité de trois lots de qualification et d'un lot à haute dose (environ cinq fois supérieure à la dose dans les lots de qualification et à la dose utilisée dans d'autres essais de Phase 2/3) d'Ervebo, par rapport à un placebo (solution saline normale). Un total de 1197 sujets sains âgés de 18 à 65 ans ont été inclus aux États-Unis, au Canada et en Espagne.
Le protocole 018 était un essai en ouvert de Phase 3 mené en Guinée pour évaluer la tolérance et l'immunogénicité d'Ervebo chez les travailleurs de première ligne vaccinés, âgés de 18 ans et plus, qui a été réalisé dans le cadre de la partie B de l'étude de phase 3 de vaccination en anneau du protocole 010. Dans cet essai, un total de 2115 sujets ont été inclus et 2016 sujets ont été vaccinés avec Ervebo. Une sous-étude d'immunogénicité a inclus 1217 sujets qui ont été vaccinés et ont fourni des échantillons pour l'évaluation de l'immunogénicité.
Des tests d'immunogénicité ont été réalisés dans le cadre des protocoles 009, 011, 012 et 018, et comprennent l'évaluation de la liaison de l'immunoglobuline G (IgG) spécifique à la GP Kikwit ZEBOV purifiée par dosage immuno-enzymatique (GP-ELISA) validé ainsi que la neutralisation validée du virus vaccinal par un test de séroneutralisation par réduction des plages (PRNT).
Comme indiqué dans les Tableaux 2 et 3, les moyennes géométriques des titres (MGT) mesurées par les tests GP-ELISA et PRNT en post-vaccination étaient augmentées par rapport aux MGT en prévaccination. Plus de 93,8% des sujets vaccinés répondaient aux critères de séroréponse, définie par une augmentation ≥ x2 par rapport au niveau de référence et ≥200 UE/ml à tout moment postvaccination par le test GP-ELISA, et plus de 80,4% des sujets répondaient aux critères de séroréponse, définie par une augmentation ≥ x4 par rapport au niveau de référence à tout moment post-vaccination par le test PRNT. Au bout de 12 mois, plus de 80,1% des sujets et plus de 63,5% des sujets vaccinés répondaient toujours aux critères de séroréponse respectivement mesurés par le test GP-ELISA et par le test PRNT. La pertinence clinique des données d'immunogénicité n'est pas actuellement connue.
Les données d'immunogénicité ont été obtenues dans le cadre du Protocole 009 au Liberia, du Protocole 011 en Sierra Leone, du Protocole 012 aux États-Unis, au Canada et en Europe, et du Protocole 018 en Guinée. L'irradiation gamma des échantillons (provenant de régions touchées par des épidémies d'Ebola) a été réalisée afin de réduire les risques d'une infection par le virus Ebola sauvage chez le personnel des laboratoires, mais a augmenté les réponses immunitaires prévaccination mesurées par les tests GP-ELISA d'environ 20% et a diminué les réponses immunitaires postvaccination mesurées par les tests GP-ELISA et PRNT d'environ 20%. L'irradiation gamma, la séropositivité de base et d'autres facteurs conduisent à une réponse immunitaire supérieure dans le Protocole 012.
Tableau 2. Résumé des Moyennes Géométriques de Titres mesurées par le test GP-ELISA dans les Protocoles d'études cliniques 009, 011, 012 et 018

Étude

Valeur de départ
de la MGT (n) [IC à 95%]

Mois 1
MGT (n) [IC à 95%]

Mois 6
MGT (n) [IC à 95%]

Mois 12*
MGT (n) [IC à 95%]

Mois 24
MGT (n) [IC à 95%]

Protocole 009§

117,9 (464)
[107,9; 128,7]

994,7 (475)
[915,0; 1'081,3]

712,2 (477)
[659,4; 769,3]

661,4 (475)
[613,2; 713,4

sans objet

Protocole 011§

92,7 (503)
[85,3; 100,9]

964,3 (443)
[878,7; 1.058,3]

751,8 (383)
[690,6; 818,4]

760,8 (396)
[697,6; 829,8]

sans objet

Protocole 012

Groupe Lots de Qualification Combinés

< 36,11 (696)
[< 36,11; < 36,11]

1'262,0 (696)
[1'168,9; 1'362,6]

1'113,4 (664)
[1'029,5; 1'204,0]

1'078,4 (327)
[960,6; 1'210,7]

920,3 (303)
[820,4; 1'032,3]

Groupe Dose Élevée

< 36,11 (219)
[< 36,11; < 36,11]

1'291,9 (219)
[1'126,9; 1'481,2]

1'189,5 (215)
[1'036,7; 1'364,9]

1'135,5 (116)
[934,8; 1'379,3]

1'009,1 (105)
[830,0; 1'226,7]

Groupe Placebo

< 36,11 (124)
[< 36,11; < 36,11]

< 36,11 (124)
[< 36,11; < 36,11]

< 36,11 (123)
[< 36,11; < 36,11]

< 36,11 (65)
[< 36,11; < 36,11]

< 36,11 (65)
[< 36,11; < 36,11]

Protocole 018

78,3 (1,123)
[74,7; 82.0]

1'106,5 (1,023)
[1'053,4; 1'162,2]

1'008,8 (75)
[849,8; 1'197,6]

sans objet

sans objet

La population de l'ensemble des analyses était la population principale pour les analyses d'immunogénicité des Protocoles 009, 011 et 018 et comprenait tous les sujets vaccinés pour lesquels des données sérologiques étaient disponibles et pour lesquels un échantillon de sérum avait été prélevé dans un délai acceptable.
La population d'immunogénicité per-protocole était la population principale pour les analyses d'immunogénicité du Protocole 012 et comprenait tous les sujets ayant respecté le protocole, vaccinés, séronégatifs au Jour 1 et avec un échantillon de sérum prélevé à un ou plusieurs moments donnés dans des délais acceptables.
n = Nombre de sujets ayant contribué à l'analyse.
IC = intervalle de confiance; GP-ELISA = anti-glycoprotéine humaine par dosage d'immuno-absorption enzymatique (UE/ml); MGT = moyenne géométrique des titres
* Protocole 011 des Mois 9 à 12
§ Les Protocoles 009, 011 et 018 ont traité les échantillons par irradiation gamma pour réduire le risque d'infection par le virus Ebola de type sauvage chez le personnel de laboratoire.

Tableau 3. Résumé des Moyennes Géométriques de Titres mesurées par le test PRNT dans les Protocoles d'études cliniques 009, 011, 012 et 018

Étude

Valeur de départ
de la MGT (n) [IC à 95%]

Mois 1
MGT (n) [IC à 95%]

Mois 6
MGT (n) [IC à 95%]

Mois 12*
MGT (n) [IC à 95%]

Mois 24
MGT (n)

[IC à 95%]

Protocole 009§

< 35 (428)
[< 35; < 35]

116,8 (477)
[106,0; 128,8]

76,8 (477)
[69,9; 84,4]

100,4 (476)
[91,4; 110,3]

sans objet

Protocole 011§

< 35 (438)
[< 35; < 35]

116,0 (437)
[105,7; 127,4]

95,3 (382)
[86,3; 105,3]

119,9 (396)
[107,9; 133,2]

sans objet

Protocole 012

Groupe Lots de Qualification Combinés

< 35 (696)
[< 35; < 35]

202,1 (696)
[187,9; 217,4]

266,5 (664)
[247,4; 287,0]

271,4 (327)
[243,4; 302,7]

267,6 (302)
[239,4; 299,2]

Groupe Dose Élevée

< 35 (219)
[< 35; < 35]

236,1 (219)
[207,4; 268,8]

302,1 (215)
[265,2; 344,1]

323,7 (116)
[269,5; 388,8]

342,5 (105)
[283,4; 414,0]

Groupe Placebo

< 35 (124)
[< 35; < 35]

< 35 (123)
[< 35; < 35]

< 35 (123)
[< 35; < 35]

< 35 (65)
[< 35; < 35]

< 35 (65)
[< 35; < 35]

Protocole 018

< 35 (1107)
[< 35; < 35]

160,0 (1,024)
[151,6; 168,9]

117,0 (75)
[96,0; 142,6]

sans objet

sans objet

La population de l'ensemble des analyses était la population principale pour les analyses d'immunogénicité des Protocoles 009, 011 et 018 et comprenait tous les sujets vaccinés pour lesquels des données sérologiques étaient disponibles et pour lesquels un échantillon de sérum avait été prélevé dans un délai acceptable.
La population d'immunogénicité per-protocole était la population principale pour les analyses d'immunogénicité du Protocole 012 et comprenait tous les sujets ayant respecté le protocole, vaccinés, séronégatifs au Jour 1 et avec un échantillon de sérum prélevé à un ou plusieurs moments donnés dans des délais acceptables.
n = Nombre de sujets ayant contribué à l'analyse.
IC = intervalle de confiance; MGT = moyenne géométrique des titres; PRNT = test de séroneutralisation par réduction des plages
* Protocole 011 des Mois 9 à 12
§ Les Protocoles 009, 011 et 018 ont traité les échantillons par irradiation gamma pour réduire le risque d'infection par le virus Ebola de type sauvage chez le personnel de laboratoire.

Pédiatrie
L'efficacité chez les enfants et adolescents n'a pas été évaluée. Dans un essai de Phase 1 mené chez des enfants et des adolescents âgés de 6 à 17 ans (âge médian = 10 ans), les résultats des tests de neutralisation des pseudovirions (PsVNA) et ELISA non validés au Jour 28 et au Jour 180 post-vaccination étaient similaires à ceux observés chez les adultes dans le même essai (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»).
Pour ce médicament, Swissmedic a accepté de dispenser l'EMA de son obligation de présentation de résultats d'études sur toutes les classes d'âge pédiatrique dans le cadre de la prévention de la maladie Ebola.

Pharmacocinétique

Absorption
Non pertinent.
Distribution
Non pertinent.
Métabolisme
Non pertinent.
Élimination
Non pertinent.
Aucune étude pharmacocinétique ni étude sur la biodistribution n'a été menée chez l'être humain.

Données précliniques

Les données précliniques issues des études conventionnelles sur la toxicité en administration répétée ainsi que la toxicité pour la reproduction et le développement n'ont pas révélé de risque particulier pour l'être humain.
Après l'administration d'Ervebo chez les rates, des anticorps contre le virus vaccinal ont été détectés chez les fœtus et la descendance, probablement suite à un transfert transplacentaire pendant la gestation et l'acquisition d'anticorps maternels pendant l'allaitement, respectivement (voir rubrique «Grossesse, Allaitement»).
Administré à des rates, Ervebo n'a eu aucun effet sur la propension à l'accouplement, la fertilité ou le développement embryonnaire/fœtal.
Administré à des rates, Ervebo n'a eu aucun effet sur le développement ou le comportement de la progéniture.
Évaluation du risque environnemental (ERE)
Le virus vaccinal est un organisme génétiquement modifié (OGM). Une ERE a été menée afin de déterminer l'impact potentiel de ce vaccin sur la santé humaine et l'environnement. Ce vaccin contenant du VSV, virus pathogène connu du bétail (par exemple chevaux, bovins, porcs), l'évaluation du risque a porté sur les espèces pouvant être affectées par le VSV de type sauvage.
Dans une étude de biodistribution menée chez des primates non-humains, l'ARN du virus vaccinal a été détecté dans les organes lymphoïdes jusqu'à 112 jours après vaccination. Cependant, le virus infectieux a été détecté au Jour 1 et la persistance du virus infectieux n'a pas été détectée lors des dosages ultérieurs (Jours 56, 84 et 112).
Considérant l'excrétion limitée du virus vaccinal chez les adultes, les résultats d'une étude de toxicité chez les primates non-humains et l'absence de transmission horizontale chez les porcs, le risque global d'Ervebo pour la santé humaine et l'environnement est considéré comme négligeable. Toutefois, par mesure de précaution, les personnes vaccinées doivent éviter d'exposer le bétail à leur sang et fluides corporels pendant au moins 6 semaines après la vaccination afin d'éviter le risque théorique de propagation du virus vaccinal au bétail. Les personnes qui développent une éruption cutanée vésiculeuse après avoir reçu le vaccin doivent couvrir leurs vésicules jusqu'à leur guérison. Couvrir le site d'injection ou l'ensemble des vésicules avec un pansement adapté (par exemple tout type de pansement adhésif ou une compresse et un ruban adhésif). Le pansement procure une barrière physique pour protéger du contact direct avec le contenu des vésicules (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»). Le pansement peut être retiré quand il n'y a plus de perte de fluide visible. Afin d'éviter toute exposition non intentionnelle du bétail, veiller à ce que les déchets médicaux et autres matériels de nettoyage des vésicules n'entrent pas en contact avec le bétail.
Voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Remarques particulières, Remarques concernant la manipulation» pour plus d'informations.

Remarques particulières

Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver et transporter congelé entre -80°C et -60°C.
Après décongélation, le vaccin doit être utilisé immédiatement; toutefois, les données de stabilité en cours d'utilisation ont montré qu'une fois décongelé, le vaccin peut être conservé avant utilisation pendant une durée maximale de 14 jours entre 2°C et 8°C. À l'issue des 14 jours, le vaccin doit être utilisé ou jeté. Lors de la sortie du congélateur, la date de sortie du congélateur et la nouvelle date d'expiration (jusqu'à 14 jours après la sortie du congélateur) devront être indiquées sur le produit. Une fois décongelé, le vaccin ne peut pas être recongelé.
Conserver le flacon dans son carton pour le protéger de la lumière.
Conserver hors de portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
·Le vaccin se conserve congelé entre -80°C et -60°C et doit être sorti du congélateur et entièrement décongelé jusqu'à ce qu'aucune particule de glace ne soit visible avant administration. Ne pas décongeler le flacon au réfrigérateur car cela ne garantit pas que le flacon soit décongelé en moins de 4 heures. Le flacon décongelé doit ensuite être délicatement retourné à plusieurs reprises avant le prélèvement avec la seringue. Le vaccin doit avoir l'aspect d'un liquide incolore à légèrement jaune-brun, sans aucune particule visible. Jeter le vaccin si des particules sont présentes.
·Prélever une dose de 1 ml du flacon de vaccin à l'aide d'une aiguille et d'une seringue stériles.
Si possible, les déchets liquides des lavages oculaires doivent être collectés et décontaminés avant d'être jetés dans les égouts.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément aux directives locales applicables pour les organismes génétiquement modifiés ou les déchets biologiques dangereux.
En cas de bris de verre ou d'éclaboussure, des désinfectants tels que les aldéhydes, les alcools et des détergents se sont avérés efficaces pour réduire le risque d'infection virale au bout de seulement quelques minutes.

Numéro d’autorisation

68358 (Swissmedic)

Présentation

Conditionnement: carton de 10 flacons.
Solution pour 1 dose dans un flacon (verre de type I) avec un bouchon (chlorobutyle) et un capuchon amovible en plastique avec un opercule en aluminium. [B]

Titulaire de l’autorisation

MSD Merck Sharp & Dohme AG, Lucerne

Mise à jour de l’information

Novembre 2021
CCDS-V920-I-072020-OMA/RCN000015592-CH

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