Données précliniquesToxicité en cas d'administration unique ou répétée
Aucune étude formelle de toxicité aiguë n'a été réalisée. La toxicité après une dose unique a toutefois été évaluée dans le cadre d'études de toxicité avec administration orale répétée, chez le rat (de 2 à 200 mg/kg/jour) et le chien (de 1 à 30 mg/kg/jour). Aucune toxicité aiguë n'a été constatée dans ces études.
Les études de toxicité avec administration orale répétée ont été menées pendant une durée maximale de 3 mois chez le rat et le chien. Chez ces animaux, des diminutions réversibles des paramètres érythrocytaires ont été observées à des expositions inférieures à celle constatée chez l'humain à la dose recommandée de 120 mg par jour. Chez le rat, le belzutifan a causé une atrophie/dégénérescence testiculaire irréversible et une oligospermie à des expositions inférieures à celle constatée chez l'humain à la dose recommandée de 120 mg par jour. Chez le chien, aucune toxicité testiculaire n'a été observée à des expositions allant jusqu'à celle constatée chez l'humain à la dose recommandée de 120 mg par jour.
Génotoxicité
Lors de tests de mutagenèse bactérienne et de micronoyau in vitro, ainsi que de micronoyau in vivo chez le rat, le belzutifan ne s'est pas avéré génotoxique.
Carcinogénicité
Les études de carcinogénicité sur le belzutifan ne sont pas terminées.
Toxicité sur la reproduction
Fertilité
Aucune étude de fertilité concernant le belzutifan n'a été réalisée. Dans l'étude de toxicité avec administration répétée de 3 mois menée chez le rat, une dégénérescence/atrophie irréversible des testicules a été observée à des expositions inférieures à celle constatée chez l'humain à la dose recommandée de 120 mg. Aucune anomalie n'a été observée au niveau des organes reproducteurs femelles lors d'études de toxicité de 3 mois menées chez le rat et le chien.
Développement
Dans une étude sur le développement embryofœtal chez le rat, l'administration de belzutifan pendant l'organogenèse a entraîné une létalité embryofœtale allant jusqu'à 100%, une réduction du poids corporel et des anomalies du squelette chez le fœtus à des expositions comparables ou inférieures à celle constatée chez l'humain à la dose recommandée de 120 mg. Au vu de la létalité embryofœtale observée chez les rats traités par le belzutifan, aucune étude de toxicité sur le développement prénatal et postnatal n'a été réalisée.
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