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Information professionnelle sur Vantobra® 170 mg, solution pour inhalation par nébuliseur:PARI Swiss AG
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Mises en garde et précautions

Vantobra doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant un dysfonctionnement rénal, auditif, vestibulaire ou neuromusculaire connu ou suspecté, ou une hémoptysie active sévère.
Ototoxicité
En cas d’administration d’aminosides par voie parentérale, une ototoxicité a été rapportée se manifestant à la fois par une toxicité auditive (perte d’audition) et une toxicité vestibulaire. La toxicité vestibulaire peut se manifester par un vertige, une ataxie ou des sensations de vertige. Le tinnitus peut être un symptôme concomitant de l’ototoxicité, c’est pourquoi la prudence est recommandée en cas d’apparition de ce symptôme.
Une toxicité auditive, mesurée par des plaintes de perte auditive ou des examens audiométriques, a été observée avec les aminosides par voie parentérale et doit également être prise en compte lors de l’utilisation par inhalation. Dans les études ouvertes et les rapports depuis la commercialisation, certains patients ayant déjà utilisé des aminosides par voie intraveineuse pendant une période prolongée ou de manière concomitante ont signalé une perte auditive. Les médecins doivent tenir compte du potentiel de toxicité vestibulaire et cochléaire des aminosides et effectuer des tests auditifs pendant le traitement par Vantobra.
Chez les patients présentant un risque de prédisposition en raison d’un traitement systémique antérieur prolongé par aminosides, il peut être nécessaire d’envisager un test auditif avant d’instaurer le traitement par Vantobra. Si un patient fait état de tinnitus ou d’une perte auditive pendant le traitement par aminoside, le médecin doit envisager de l’orienter vers un test auditif.
Il existe un risque accru d’ototoxicité chez les patients présentant des mutations de l’ADN mitochondrial (en particulier une substitution du nucléotide 1555 A par G dans le gène de l’ARNr 12S), même si les taux sériques d’aminoside restent dans la plage recommandée pendant le traitement. D’autres approches thérapeutiques doivent être envisagées chez ces patients.
Chez les patients présentant des antécédents maternels de mutations pertinentes ou de surdité induite par les aminosides, d’autres traitements ou des tests génétiques doivent être envisagés avant l’administration.
Néphrotoxicité
Une néphrotoxicité a été rapportée lors de l’utilisation d’aminosides par voie parentérale. Aucune néphrotoxicité n’a été observée dans les études cliniques portant sur la tobramycine inhalée et Vantobra. Vantobra doit être prescrit avec prudence aux patients présentant un dysfonctionnement rénal connu ou suspecté. Il convient de déterminer la fonction rénale initiale. Les taux d’urée et de créatinine doivent être déterminés après chaque 6 cycles complets de traitement par Vantobra (180 jours de traitement par aminosides inhalés).
Surveillance des concentrations sériques de tobramycine
Les concentrations sériques de tobramycine doivent être surveillées chez les patients présentant un dysfonctionnement auditif ou rénal connu ou suspecté. Si l’on observe une ototoxicité ou une néphrotoxicité chez un patient traité par Vantobra, le traitement par la tobramycine doit être interrompu jusqu’à ce que la concentration sérique descende en dessous de 2 µg/ml.
Une toxicité de la tobramycine est établie à des concentrations sériques supérieures à 12 µg/ml. Si les concentrations dépassent cette valeur, le traitement doit être interrompu.
La concentration sérique de tobramycine ne doit être surveillée que par des méthodes validées. En raison du risque de contamination des échantillons, le prélèvement sanguin par piqûre au bout du doigt n’est pas recommandé.
Bronchospasme
L’inhalation de médicaments peut entraîner des bronchospasmes, qui ont été rapportés avec la tobramycine inhalée. Le bronchospasme doit être traité selon l’appréciation médicale.
La première dose de Vantobra doit être administrée sous surveillance médicale, après l’utilisation d’un bronchodilatateur si celui-ci fait partie de la stratégie thérapeutique actuelle du patient. Le VEMS doit être mesuré avant et après l’inhalation.
S’il est établi qu’un bronchospasme est induit par le traitement, le médecin doit évaluer soigneusement si les bénéfices de la poursuite du traitement par Vantobra sont supérieurs aux risques encourus par le patient. Si une réaction allergique est suspectée, Vantobra doit être arrêté.
Affections neuromusculaires
Vantobra doit être prescrit avec prudence chez les patients présentant des troubles neuromusculaires tels que la maladie de Parkinson ou d’autres maladies associées à une faiblesse musculaire, y compris la myasthénie grave. La faiblesse musculaire peut être aggravée par l’effet potentiellement similaire au curare des aminosides sur la fonction neuromusculaire.
Hémoptysie
L’inhalation de solutions de tobramycine nébulisées peut déclencher un réflexe de toux. L’utilisation de Vantobra chez les patients présentant une hémoptysie active et cliniquement significative ne doit être initiée que si les bénéfices du traitement l’emportent sur le risque de provoquer des saignements supplémentaires.
Développement d’une résistance
Le développement de P. aeruginosa résistants aux antibiotiques et la surinfection par d’autres agents pathogènes constituent un risque potentiel de l’antibiothérapie. Le développement d’une résistance pendant le traitement par tobramycine inhalée pourrait limiter les options de traitement en cas d’exacerbation aiguë et doit être surveillé.
Autres précautions
Les patients recevant un traitement concomitant par des aminosides administrés par voie parentérale (ou des médicaments affectant l’excrétion rénale, tels que les diurétiques) doivent être surveillés selon l’appréciation clinique, en tenant compte du risque de toxicité cumulative. Cela inclut la surveillance des concentrations sériques de tobramycine.
L’innocuité et l’efficacité n’ont pas été étudiées chez les patients colonisés par Burkholderia cepacia.

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