Données précliniquesLe témozolomide présente une plus forte toxicité chez le rat et le chien que chez l'être humain et la posologie clinique correspond à peu près à la dose létale minimale chez le rat et le chien. Une diminution dépendante de la dose du nombre de leucocytes et de thrombocytes semble être un indicateur sensible de toxicité. Des études de toxicité sur un seul cycle (administration pendant 5 jours, période sans traitement de 23 jours) ainsi que des études de toxicité sur trois et six cycles ont été réalisées chez le rat et le chien. Les principaux organes cibles de la toxicité étaient la moelle osseuse, le système lymphoréticulaire, les testicules et le tractus gastrointestinal; à des doses plus élevées, fatales chez 60% à 100% des rats et des chiens testés, une dégénérescence rétinienne est survenue. La plupart des effets toxiques ont présenté des signes de réversibilité, à l'exception des effets secondaires sur la faculté de reproduction masculine et la dégénérescence rétinienne. Cependant, comme les doses ayant occasionné une dégénérescence rétinienne étaient situées dans la fourchette posologique létale et qu'aucun effet comparable n'a été observé dans les études cliniques, aucune signification clinique n'a été accordée à ce résultat.
Le témozolomide est un alkylant embryotoxique, tératogène et génotoxique.
Une multitude de néoplasmes, dont un carcinome mammaire, un kératoacanthome cutané ainsi qu'un adénome basocellulaire, a été observée dans l'étude sur six cycles thérapeutiques chez le rat, tandis qu'aucune tumeur ni modification prénéoplasique n'a été décrite dans les études chez le chien. Les rats semblent être particulièrement sensibles aux effets oncogènes du témozolomide, les premières tumeurs survenant dans les trois mois suivant le début du traitement. Ce temps de latence est, même pour un alkylant, très court.
Les résultats des tests d'Ames/Salmonella ainsi que des tests d'aberrations chromosomiques sur les lymphocytes périphériques humains (HPBL) ont montré un effet mutagène.
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