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Information professionnelle sur Étodolac NOBEL retard:NOBEL Pharma Schweiz AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Etodolacum
Excipients
Hypromellosum (E464), Lactosum monohydricum (105.75 mg), Dinatrii phosphas dihydricus (E339) (corresp. sodium: 27.12 mg), Ethylcellulosum (E462), Talcum (E553b), Magnesii stearas (E470b), Titanii dioxidum (E171), Macrogolum 400 (E1521), Polysorbatum 80 (E433).

Indications/Possibilités d’emploi

Traitement symptomatique de longue durée de la polyarthrite rhumatoïde de l’arthrose.

Posologie/Mode d’emploi

La posologie initiale du traitement d’attaque ou de longue durée est de 600 mg par jour en 1 seule prise.
Les comprimés pelliculés de Étodolac NOBEL retard sont à avaler entiers, sans les croquer ou les fractionner, en raison du risque de modification dans la libération du principe actif.
Ils peuvent être administrés indépendamment des repas.
La sécurité et l’efficacité de Étodolac NOBEL retard, comprimés pelliculés, n’ont pas été étudiées chez les enfants et les adolescents de moins de 16 ans.
Posologies spéciales
Aucune différence substantielle avec la population générale n’a été observée en ce qui concerne la pharmacocinétique et les effets secondaires d’étodolac et aucune adaptation spéciale de la posologie ne paraît nécessaire chez les patients âgés de 65 ans et plus.

Contre-indications

-Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients selon la composition.
-Anamnèse de bronchospasme, d’urticaire ou de symptômes semblables à une manifestation allergique après prise d’acide acétylsalicylique ou d’autres antiinflammatoires non stéroïdiens.
-Troisième trimestre de la grossesse (cf. «Grossesse, allaitement»).
-Ulcères gastriques et/ou duodénaux actifs ou saignements gastro-intestinaux.
-Patients souffrant d’une diathèse hémorragique liée à d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
-Maladies intestinales inflammatoires (p. ex. maladie de Crohn, rectocolite hémorragique).
-Troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite).
-Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min).
-Insuffisance cardiaque sévère (NYHA III-IV).
-Traitement de douleurs postopératoires après un pontage coronarien (ou après utilisation d’une machine cœur-poumons).
-Emploi chez les enfants: l’innocuité et l’efficacité d’étodolac chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 16 ans ne sont pas démontrées.

Mises en garde et précautions

Mise en garde générale pour lutilisation danti-inflammatoires non stéroïdiens systémiques:
Des perforations, des ulcères et des saignements gastro-intestinaux peuvent être observés chez des patients traités avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), sélectifs de la COX-2 ou non. Ces effets indésirables peuvent survenir à tout moment, sans signes annonciateurs ni antécédents connus. Pour réduire ce risque, il convient donc d’administrer la dose efficace la plus faible, pendant une durée de traitement aussi courte que possible. Une prudence toute particulière est de rigueur en cas de traitement prolongé et chez les patients âgés.
Des études contrôlées contre placebo ont mis en évidence pour certains inhibiteurs sélectifs de la COX-2 une augmentation du risque de complications cardio-vasculaires et cérébrovasculaires thrombotiques. Mais on ignore pour l’heure si ce risque est en corrélation directe avec la sélectivité COX-1/COX-2 des AINS. Etant donné qu’aucune donnée issue d’études cliniques comparables n’est actuellement disponible pour étodolac à la posologie maximale et dans le cadre d’un traitement à long terme, une augmentation analogue du risque ne peut être exclue. Par conséquent, jusqu’à ce que de telles données soient disponibles, étodolac ne doit être administré qu’après évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque en cas de cardiopathie ischémique avérée, de maladies cérébrovasculaires, d’artériopathies obstructives périphériques ou aux patients présentant d’importants facteurs de risques cardio-vasculaires (p. ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré, tabagisme). Tenant compte de ce risque, il convient d’administrer la dose efficace la plus faible, pendant une durée de traitement aussi courte que possible.
Les effets rénaux des AINS incluent la rétention hydrique avec œdèmes et/ou hypertension artérielle. Chez les patients présentant des troubles de la fonction cardiaque et d’autres états qui les prédisposent à la rétention hydrique, étodolac ne devrait donc être utilisé qu’avec prudence. Celle-ci est également de rigueur chez les patients qui prennent simultanément des diurétiques ou des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine et en cas de risque élevé d’hypovolémie. Lors d’études cliniques effectuées avec étodolac, aucune modification significative de la fonction rénale ou hépatique n’a été observée. Cependant, une insuffisance rénale ou hépatique préexistante, due à d’autres causes, peut modifier le métabolisme d’étodolac. Il sera donc opportun de contrôler les patients présentant de telles insuffisances et ceux qui suivent un traitement prolongé, surtout les patients âgés, en adaptant éventuellement la posologie, pour éviter toute apparition d’effets indésirables.
Le risque de développer une insuffisance rénale lors d’un traitement par des antirhumatismaux non stéroïdiens est accru chez les patients qui souffrent d’une déshydratation, d’une insuffisance cardiaque ou qui sont traités par des diurétiques. Ceci est probablement dû à une diminution du flux sanguin rénal suite à l’abaissement de la synthèse des prostaglandines.
Les médicaments qui inhibent la synthèse des prostaglandines peuvent interférer dans une certaine mesure avec la fonction thrombocytaire. Les patients chez lesquels une telle influence sur la fonction thrombocytaire a été constatée lors d’un traitement avec étodolac, seront soumis à une surveillance particulière.
Des réactions cutanées graves, dont certaines fatales, incluant dermatite exfoliative, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) ainsi qu’éruption médicamenteuse avec éosinophilie et des symptômes systémiques (DRESS) ont été rapportées très rarement avec un traitement par AINS (voir «effets indésirables»). Le risque de survenance de cette réaction semble être le plus élevé au début du traitement et, dans la plupart des cas, ces réactions apparaissent dans le mois suivant le début du traitement. Étodolac NOBEL retard doit être arrêté dès la première apparition d’une éruption cutanée, de modifications des muqueuses ou de tout autre signe de réaction d’hypersensibilité.
La prudence s’impose lors du passage à une autre forme posologique et/ou à un autre médicament contenant le même principe actif. Le patient doit être surveillé de manière adéquate.
Étodolac NOBEL retard contient du lactose comme excipient; Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient 27.12 mg de sodium par comprimé pelliculé, ce qui équivaut à 1.4 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

Interactions

Anticoagulants oraux: en raison de la forte fixation protéique d’étodolac, des interactions avec d’autres médicaments à forte affinité protéique sont possibles.
Lithium, digoxine: la lithémie ou la digoxinémie risquent d’être augmentées jusqu’à un seuil toxique par les antirhumatismaux non stéroïdiens.
Antidiabétiques oraux: les patients maintenus sous antidiabétiques oraux doivent faire l’objet d’une surveillance particulière, les expériences faites avec d’autres antirhumatismaux non stéroïdiens suggérant une apparition éventuelle d’interactions médicamenteuses.
Une hyperglycémie peut se produire chez les patients dont le diabète est pourtant contrôlé.
Méthotrexate: les antirhumatismaux non stéroïdiens sont susceptibles d’augmenter la toxicité hématologique du méthotrexate par potentialisation.
Diurétiques: divers antiphlogistiques non stéroïdiens peuvent influencer l’efficacité des diurétiques. Un traitement simultané par les diurétiques d’épargne potassique risque d’entraîner une hyperkaliémie.
Ciclosporine: l’action néphrotoxique de la ciclosporine peut être renforcée par l’effet des antiphlogistiques non stéroïdiens sur les prostaglandines rénales.

Grossesse, Allaitement

Grossesse
Une inhibition de la synthèse de prostaglandines peut avoir une influence négative sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire et fœtal. Les données d’études épidémiologiques suggèrent un risque accru de fausses couches ainsi que de malformations du cœur et de laparoschisis après l’utilisation d’un inhibiteur de la synthèse de prostaglandines au début de la grossesse. On suppose que le risque augmente avec la dose et avec la durée du traitement.
Chez des animaux, on a démontré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse de prostaglandines entraîne une incidence accrue de pertes préet post-implantation ainsi qu’une augmentation de la mortalité embryonnaire et fœtale. On a également rapporté des incidences accrues de diverses malformations, notamment cardio-vasculaires, chez les animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse de prostaglandines au cours de l’organogenèse.
Pendant le premier et le deuxième trimestre de la grossesse, Étodolac NOBEL retard ne doit être utilisé qu’en cas de nécessité absolue. Si Étodolac NOBEL retard est utilisé par une femme envisageant une grossesse ou pendant le premier ou deuxième trimestre de la grossesse, la dose doit être aussi faible que possible et la durée du traitement aussi courte que possible.
Oligohydramnios / insuffisance rénale néonatale / rétrécissement du canal artériel
L’utilisation d’AINS à 20 semaines de gestation ou plus tard peut entraîner un dysfonctionnement rénal fœtal, qui peut provoquer un oligohydramnios et, dans certains cas, une insuffisance rénale néonatale. Ces effets indésirables surviennent, en moyenne, après des jours à des semaines de traitement, bien que dans de rares cas, un oligohydramnios ait été rapporté dès 48 heures après le début du traitement par AINS. L’oligohydramnios est souvent, mais pas toujours, réversible à l’arrêt du traitement. Les complications d’un oligohydramnios prolongé peuvent être par ex. des contractures des membres et maturation pulmonaire retardée. Dans l’expérience post-commercialisation, certains cas d’insuffisance rénale chez les nouveau-nés ont nécessité des procédures invasives telles que l’exsanguinotransfusion ou la dialyse.
De plus, un rétrécissement du canal artériel a été rapporté après le traitement au cours du deuxième trimestre, qui s’est résolu dans la plupart des cas après l’arrêt du traitement.
Envisager une surveillance échographique du liquide amniotique et du cœur fœtal si le traitement par Étodolac NOBEL retard dure plus de 48 heures. Interrompre Étodolac NOBEL retard en cas d’oligohydramnios ou rétrécissement du canal artériel et procéder à un examen de suivi conformément à la pratique clinique.
Étodolac NOBEL retard est contre-indiqué pendant le troisième trimestre de la grossesse.
Tous les inhibiteurs de la synthèse de prostaglandine peuvent:
Exposer le fœtus aux risques suivants:
toxicité cardio-pulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire);
troubles de la fonction rénale avec progression jusqu’à l’insuffisance/défaillance rénale avec oligohydramnios.
Exposer la mère et l’enfant aux risques suivants:
prolongation éventuelle du temps de saignement, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant se manifester même à de très faibles doses;
inhibition des contractions utérines, retardant ou prolongeant l’accouchement.
Allaitement
Les AINS passent dans le lait maternel. Par mesure de précaution, les femmes qui allaitent ne doivent donc pas prendre l’étodolac. Si le traitement est indispensable, il faut arrêter l’allaitement et faire passer le nourrisson au lait artificiel.
Fertilité
L’utilisation d’étodolac peut affecter la fertilité chez la femme; l’étodolac n’est donc pas recommandé chez les femmes envisageant une grossesse. Chez les femmes qui ont des difficultés à devenir enceintes ou qui se soumettent à des examens à cause d’une infertilité, on considérera un arrêt du traitement par l’étodolac.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Étant donné que Étodolac NOBEL retard peut provoquer des vertiges, il pourrait influencer l’aptitude à la conduite et à l’utilisation de machines.

Effets indésirables

La survenue de ces effets indésirables rapportés dans des études cliniques contrôlées est peut-être, probablement ou sûrement en relation avec la prise de ce médicament. Les effets indésirables sont apparus lors d’études contrôlés par placebo chez des patients, atteints d’arthrite rhumatoïde ou d’ostéoarthrose, prenant de l’étodolac.
Les effets indésirables sont rangés par classe de système d’organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante:
«très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1’000, <1/100), «rares» (≥1/10’000, <1/1’000), «très rares» (<1/10’000).
Affections du système hématologique et lymphatique
Occasionnels: thrombocytopénie, leucopénie, inhibition de l’agrégation des thrombocytes, agranulocytose, anémie aplasique, anémie hémolytique, neutropénie, pancytopénie.
Affections du système nerveux
Fréquents: vertiges, céphalées, insomnie, nervosité, anxiété, fatigue, faiblesse, malaise, dépression.
Occasionnels: somnolence.
Affections oculaires
Occasionnels: troubles visuels.
Affection de loreille et du labyrinthe
Fréquents: tinnitus.
Affections cardiaques
Occasionnels: insuffisance cardiaque, palpitations, dyspnée, douleurs thoraciques, tachycardie.
Affections vasculaires
Occasionnels: hypertension, syncope, vasculite (y compris nécrotique et allergique).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnels: infiltrations pulmonaires interstitielles (éosinophiliques).
Affections gastro-intestinales
Fréquents: douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées, aigreurs, troubles digestifs, flatulences, constipation.
Occasionnels: gastrite, ulcérations gastriques ou intestinales avec ou sans hémorragie ou perforation, méléna, sécheresse buccale, anorexie, stomatite, pancréatite, colite, hémorragies rectales.
Affections hépatobiliaires
Occasionnels: troubles hépatiques, hépatite avec ou sans ictère, élévation transitoire des enzymes hépatiques, défaillance du foie.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: exanthème, prurit.
Occasionnels: ecchymoses, hyperpigmentation, transpiration, urticaire, photosensibilité, éruption bulleuse, réactions d’hypersensibilité comme vasculite cutanée accompagnée de purpura, érythème multiforme, syndrome de Stevens-Johnson.
Fréquence indéterminée: éruption médicamenteuse avec éosinophilie et des symptômes systémiques (DRESS.).
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquents: œdème, polyurie.
Occasionnels: élévation de la créatinine sérique et de l’azote uréique, insuffisance rénale, syndrome néphrotique, néphrite interstitielle, nécrose papillaire, dysurie.
Troubles généraux et anomalies au site dadministration
Fréquents: malaise, fièvre, frissonnements.
Occasionnels: réactions d’hypersensibilité (réactions allergiques, réactions anaphylactoïdes, asthme).
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Traitement
En cas de surdosage aigu il est conseillé de recourir aux pratiques courantes de lavage gastrique, d’administration de charbon activé et à des mesures d’appui.

Propriétés/Effets

Code ATC
M01AB08
Mécanisme d’action
Étodolac NOBEL retard est un anti-inflammatoire non stéroïdien qui possède des propriétés antiphlogistiques, analgésiques et antipyrétiques.
L’action pharmacologique de Étodolac NOBEL retard est due à son activité inhibitrice sélective sur la synthèse des prostaglandines. Des études précliniques ont démontré que l’inhibition de la synthèse des prostaglandines gastriques PGE2 est faible et brève.
Pharmacodynamique
Chez le rat présentant une arthrite provoquée, l’étodolac a réduit l’incidence et la sévérité des lésions osseuses et articulaires et a pu partiellement inverser la progression des altérations érosives. Dans une série de modèles expérimentaux sur l’animal, il a été prouvé que le étodolac exerce ses effets analgésiques par un mécanisme périphérique.
Efficacité clinique
Chez les patients souffrant de rhumatismes, les propriétés anti-inflammatoires et analgésiques d’étodolac entraînent un soulagement marqué des symptômes tels que raideur matinale, douleurs nocturnes, douleurs au repos ou au mouvement et œdèmes articulaires, permettant ainsi d’améliorer la mobilité du patient.
Chez des patients atteints de douleurs aiguës, l’administration de comprimés pelliculés d’étodolac a entraîné une diminution significative de la douleur ½ – 1 heure après des interventions chirurgicales générales, dentaires, ou après une épisiotomie. L’effet analgésique optimal a été atteint environ une heure après l’administration de comprimés pelliculés d’étodolac.

Pharmacocinétique

Absorption
Les concentrations plasmatiques maximales atteintes après administration d’une seule dose de 300 mg sont en moyenne de 21,3 µg/ml au bout d’environ 1,5 heures. La valeur de l’AUC(0–24), estimée sur la base de la proportionnalité des doses dans la plage comprise entre 200 mg et 400 mg, est d’environ 106 mg/l·h pour une dose unique de 300 mg.
Après administration répétée d’une dose quotidienne d’étodolac retard 600 mg durant 3 jours, les concentrations plasmatiques maximales atteintes sont de 11,9 µg/ml au bout de 8 heures.
Distribution
La biodisponibilité relative d’étodolac retard 600 mg, par rapport à une administration biquotidienne de la forme conventionnelle, est de 90%. Ceci permet de démontrer la bioéquivalence des deux schémas thérapeutiques.
L’étodolac est lié aux protéines sériques à plus de 99%.
L’étodolac pénètre facilement dans le liquide synovial. Une fois la phase de distribution achevée, les taux de l’étodolac libre mesurés dans le liquide synovial sont significativement plus élevés que ceux déterminés dans le sérum.
Métabolisme
La dégradation métabolique est surtout faite par Hydroxylation à la position 6, 7 et 8 de la molécule et par conjugaison à l’acide glucuronique.
Élimination
La demi-vie sérique est de 7–8 heures environ en moyenne. Dans diverses études ayant utilisé de l’étodolac radio marqué, 60% de la radioactivité administrée ont été éliminés en 24 heures et 92% au bout de 7 jours. Environ 74% de la dose administrée (moins de 5% sous la forme étodolac) sont éliminés par voie rénale et 19% par voie fécale.
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction hépatique et rénale
On n’a constaté aucune différence dans les concentrations pharmacologiquement actives d’étodolac chez les insuffisants rénaux ou hépatiques.
Patients âgés, enfants et adolescents
Des études menées chez des patients âgés et des jeunes volontaires ont révélé que la pharmacocinétique était indépendante de l’âge du sujet.

Données précliniques

Toxicité aiguë
La toxicité aiguë du principe actif (LD50) chez la souris est de 883–1141 mg/kg par voie orale et de 333–379 mg/kg par voie intra-péritonéale.
Toxicité chronique
Chez le chien un dosage de 10 mg/kg/jour par voie orale pendant 1 an est bien toléré. Les premiers effets toxiques liés à la substance sont observés lors d’une administration chronique de 90 mg/kg/jour.
Génotoxicité
Les tests n’ont pas montré un effet mutagène de l’étodolac.
Toxicité sur la reproduction
Des dosages d’étodolac de 2–10 mg/kg/jour chez la souris et de 2–14 mg/kg/jour chez le rat et le lapin ne provoquent pas d’effets embryon-toxiques ou tératogènes. La fertilité des rats masculins n’est pas influencée jusqu’à des dosages de 15 mg/kg/jour. La capacité de reproduction des rats femelle était dérangée par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines (dystocie, durée d’accouchement prolongée).
Effet ulcérogène
Le rapport entre la dose ulcérogène et la dose thérapeutique (DU50/DT50) est chez le rat 11,5 (facteur de sécurité).

Remarques particulières

Influence sur les méthodes de diagnostic
Test de laboratoire: les tests de la bilirubine peuvent donner des résultats faussement positifs en raison de la présence de métabolites phénoliques de l’étodolac dans les urines.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Ne pas conserver au-dessus de 25 °C, dans l’emballage d’origine et hors de la portée des enfants.

Numéro d’autorisation

68635 (Swissmedic).

Présentation

Étodolac NOBEL retard 600 mg: 30 et 100 comprimés pelliculés (non sécables) [B]

Titulaire de l’autorisation

NOBEL Pharma Schweiz AG, Risch.

Mise à jour de l’information

Février 2023.

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