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Propriétés/Effets

Code ATC
L01XX79
Mécanisme d'action
L'éflornithine est un analogue structurel de l'ornithine. Il agit comme un inhibiteur irréversible de l'ornithine décarboxylase (ODC), une enzyme qui régule la synthèse des polyamines, telles que la putrescine, la spermidine et la spermine, présentes dans presque toutes les cellules vivantes et qui jouent un rôle important dans la division et la différenciation des cellules.
L'inhibition de l'activité de l'ODC interrompt la synthèse des polyamines et inhibe la croissance et la différenciation cellulaire.
Les polyamines sont également essentielles à la transformation néoplasique. L'inhibition de la synthèse des polyamines par l'éflornithine entraîne un arrêt de la croissance sur une série de cellules de mammifères malignes et non malignes et inhibe de manière avérée la phase de promotion et de progression de la carcinogenèse.
Pharmacodynamique
Le traitement par l'éflornithine diminue la taille de la tumeur et l'activité métabolique glycolytique des cellules tumorales. Les rapports exposition-effets de l'éflornithine et l'évolution temporelle des réactions pharmacodynamiques ne sont pas connus, mais le traitement par l'éflornithine pendant une période allant jusqu'à 2 ans a entraîné une rémission prolongée pouvant atteindre 5 ans (7 ans au total).
Efficacité clinique
Étude pivot 3b
L'efficacité de l'éflornithine dans le traitement des HRNB a été évaluée dans une étude multicentrique, en ouvert, portant sur un seul principe actif, menée chez des enfants et des adolescents atteints de HRNB en rémission. L'âge moyen était de 4 ans avec une fourchette allant de 1 à 17 ans au début de l'étude (étude 3b). Les patients ont été répartis en deux cohortes: Strate 1, patients atteints de HRNB, définis comme ayant une réponse partielle (RP) ou mieux sans atteinte de la moelle osseuse et lésions résiduelles métaboliques inactives, qui sont inclus dans l'étude dans les 120 jours suivant l'arrêt du traitement standard terminé par l'immunothérapie, ou Strate 2, patients atteints de HRNB ayant atteint la RP ou mieux, avec une maladie réfractaire au traitement ou après une rechute. Au total, 141 patients ont été inclus dans l'étude 3b, dont 106 dans la Strate 1 et 35 dans la Strate 2 (28 en rechute et 7 avec maladie réfractaire au traitement). Le critère d'évaluation principal était la survie sans événement (EFS) définie par la progression de la maladie, la récidive, un deuxième cancer ou le décès, quelle qu'en soit la cause. Son principal critère d'évaluation secondaire était la survie globale (SG), définie comme le décès, quelle qu'en soit la cause. L'étude 3b était prospective afin de comparer les résultats avec les taux d'EFS indiqués dans la littérature ci-dessous.
Les résultats en termes d'EFS et de SG pour un sous-groupe de patients de l'étude 3b ont été comparés à une base de données de contrôle externe de l'étude ANBL0032, fournie par le Children's Oncology Group, États-Unis. L'étude ANBL0032 a inclus des patients atteints de HRNB ayant reçu antérieurement un traitement d'induction et de consolidation et ayant obtenu au moins une réponse partielle (sans tenir compte de la moelle osseuse) avant la transplantation autologue de cellules souches. Les patients ont été traités par une immunothérapie d'entretien, comprenant le dinutuximab, le facteur de stimulation des colonies de granulocytes-macrophages, l'interleukine-2 et l'acide cis-rétinoïque et suivis jusqu'à 10 ans au total.
Étude contrôlée en externe
Pour une analyse comparative de l'étude 3b et de l'étude ANBL0032, des patients ayant obtenu au moins une réponse partielle sur la base d'imagerie et qui n'ont pas présenté d'événement EFS à la fin du traitement antérieur (comprenant l'induction, la consolidation et l'immunothérapie d'entretien par le dinutuximab), ont été sélectionnés parmi les deux études avant le début du traitement par l'éflornithine (pour l'étude 3b) ou au moins 30 jours après l'arrêt de l'immunothérapie (pour l'étude ANBL0032). Au total, 90 patients traités par l'éflornithine dans l'étude 3b et 270 patients au total dans l'étude ANBL0032 ont été sélectionnés pour comparer les résultats de l'EFS et de l'OS selon un algorithme de score de propension et un rapport de 1:3.
Les caractéristiques démographiques de la population d'analyse primaire (n = 360) étaient: 59% de sexe masculin; âge moyen de 3 ans au moment du diagnostic (intervalle: 0,1 à 20,1); 87,8% de patients blancs, 6,4% de patients noirs, 4,4% de patients asiatiques et 1,4% d'une autre origine ethnique. La majorité des patients avaient une maladie de stade 4 (86%) et une amplification de MYCN a été observée dans 44% des tumeurs. La réponse à l'immunothérapie s'est conclue par une réponse complète (RC; 87%), une très bonne réponse partielle (TBRP; 8%) ou une réponse partielle (RP; 5%).
Les résultats d'efficacité de la comparaison sont présentés dans le tableau 6 ci-dessous.
Tableau 6 Comparaison de l'efficacité dans l'étude 3b versus l'étude ANBL0032 PER-Analyse du contrôle externe

Éflornithine (n=90)

Pas d'éflornithine (n=270)

EFS, KME1

Taux (IC à 95%) à 2 ans

86,7%
(77,7–92,2%)

78,9%
(73,5–83,3%)

Taux (IC à 95%) à 4 ans

84,4%
(75,2–90,5%)

72,8%
(67,0–77,7%)

Hazard ratio (IC à 95%)

0,49 (0,28–0,86)

SG

Taux (IC à 95%) à 2 ans

98,9%
(92,3–99,8%)

93%
(89,2–95,4%)

Taux (IC à 95%) à 4 ans

95,5%
(88,5–98,3%)

84,5%
(79,5–88,3%)

Hazard ratio
(IC à 95%)

0,33 (0,16–0,70)

1 Estimateur de Kaplan-Meier

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