Mises en garde et précautionsDes effets systémiques des corticostéroïdes administrés par voie nasale peuvent survenir en particulier en cas d'administration à hautes doses sur une période prolongée. Le risque de survenue de ces effets est toutefois moins élevé qu'avec les corticostéroïdes administrés par voie orale et peuvent varier d'un patient à l'autre ainsi que d'un médicament contenant des corticostéroïdes à l'autre. Les effets systémiques possibles sont un syndrome de Cushing, un faciès cushingoïde, une suppression surrénalienne, un retard de croissance chez l'enfant et l'adolescent, une cataracte, un glaucome et, plus rarement, une série de modifications psychiques ou comportementales, notamment une hyperactivité psychomotrice, des troubles du sommeil, une anxiété, une dépression ou une agressivité (en particulier chez l'enfant).
Un retard de croissance a été observé chez des enfants traités par des corticostéroïdes intranasaux aux doses approuvées. Il est recommandé de contrôler régulièrement la croissance des enfants et adolescents traités par un corticostéroïde intranasal sur une période prolongée. Si la croissance est ralentie, le traitement doit être réévalué dans le but de réduire si possible la posologie à la plus faible dose permettant un contrôle efficace des symptômes.
L'administration de corticostéroïdes par voie nasale à des doses supérieures à la dose recommandée peut entraîner une inhibition de la fonction surrénalienne cliniquement significative. Dans des situations de stress ou avant une chirurgie programmée, une administration supplémentaire de corticoïdes par voie générale doit être envisagée si des éléments indiquent que la dose recommandée sera dépassée.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'autres troubles visuels chez un patient, il convient d'adresser le patient à un ophtalmologue afin d'en rechercher les causes potentielles, notamment une cataracte, un glaucome ou une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale (CSC), décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale. Chez les patients qui présentent des altérations de l'acuité visuelle ou des antécédents d'élévation de la pression oculaire, de glaucome et/ou de cataracte, une surveillance étroite est indiquée.
S'il y a une raison de supposer une altération de la fonction surrénalienne, le passage d'une corticothérapie systémique à Azelastin-Fluticason-Mepha spray nasal devra alors se faire avec prudence.
Azelastin-Fluticason-Mepha spray nasal subissant un effet de premier passage hépatique important, l'exposition systémique au propionate de fluticasone administré par voie intranasale risque d'augmenter chez les patients présentant une maladie hépatique sévère, ce qui peut entraîner une fréquence plus élevée d'effets indésirables systémiques. La prudence est requise en cas d'insuffisance hépatique sévère.
Chez les patients atteints de tuberculose ou d'infections non traitées de tout type ou ayant subi récemment une intervention chirurgicale ou une blessure dans la région du nez et de la bouche, on procèdera à une évaluation des bénéfices éventuels et des risques éventuels du traitement par Azelastin-Fluticason-Mepha spray nasal.
Il convient de traiter de façon appropriée les infections des voies nasales, mais elles ne représentent pas une contre-indication spécifique au traitement par Azelastin-Fluticason-Mepha spray nasal.
Ce médicament contient 0,1 mg de chlorure de benzalkonium par 1 g de suspension, équivalent à 0.014 mg/nébulisation. Le chlorure de benzalkonium peut provoquer des irritations ou un gonflement à l'intérieur du nez, surtout s'il est utilisé sur une longue période. En plus il peut provoquer des réactions cutanées.
Ritonavir
L'utilisation concomitante de ritonavir n'est pas recommandée en raison du risque d'augmentation de l'exposition systémique à la fluticasone (voir «Interactions»).
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