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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Ésoméprazole ut ésoméprazole magnésium dihydraté.
Excipients
Copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d’éthyle (1:1) (sodium laurilsulfate (E487), polysorbate 80 (E433))
Talc
Citrate de triéthyle
Hypromellose (E464)
Granulés au sucre et au amidon (saccharose 5.65 mg)
Stéarate de magnésium (E470b)
Hydroxypropylcellulose (E463)
Monostéarate de glycérol 40-55%
Cellulose microcristalline (E460)
Povidone
Macrogol 6000
Crospovidone
Fumarate de stéaryle sodique
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol 400
Oxyde de fer (rouge) (E172)
Oxyde de fer (jaune) (E172)
Un comprimé de Burn-X contient 0.082 mg de sodium.

Indications/Possibilités d’emploi

Traitement à court terme des symptômes de reflux (par ex. brûlures d’estomac, reflux acides) chez l’adulte.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle
Adultes
La dose recommandée est de 1 comprimé gastrorésistant de Burn-X (20 mg d’ésoméprazole) par jour.
Il peut s’avérer nécessaire de prendre les comprimés pelliculés pendant 2-3 jours consécutifs pour obtenir une amélioration des symptômes. La durée de traitement est de 2 semaines au maximum. Le traitement doit être arrêté dès que tous les symptômes ont disparu.
Le patient doit être informé de la nécessité de consulter un médecin si aucune amélioration des symptômes n'est obtenue après 2 semaines de traitement continu.
Mode d’administration
Les comprimés gastrorésistants de Burn-X doivent être avalés avec un peu de liquide. Les comprimés ne doivent être ni mâchés ni écrases.
Instructions posologiques particulières
Enfants et adolescents
Burn-X ne présente aucun bénéfice significatif chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans dans l’indication «traitement de courte durée des symptômes du reflux gastro-œsophagien (par ex. pyrosis et renvois acides)».
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients âgés.
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale. Les patients atteints d’insuffisance rénale sévère doivent demander l’avis d’un médecin avant de prendre Burn-X, étant donné l’expérience limitée dont on dispose chez ces patients. (cf. «Pharmacocinetique»).
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée. Les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère doivent cependant demander l’avis d’un médecin avant de prendre Burn-X (cf. «Mises en garde et précautions» ainsi que «Pharmacocinetique»).

Contre-indications

Burn-X ne doit pas être utilisé en cas d’hypersensibilité connue à la substance active ésoméprazole, aux benzimidazoles substitués ou à l’un d’autres composants des comprimés gastrorésistants.
L’ésoméprazole ne doit pas être utilisé en association avec le nelfinavir (voir «Interactions»).

Mises en garde et précautions

Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin avant de prendre Burn-Xdans les cas suivants:
-Les patients souffrant d’affections significatives pour lesquelles ils reçoivent d’autres médicaments. Les anticoagulants oraux, l’atazanavir, la phénytoïne ne doivent notamment pas être pris avec Burn-X sans surveillance médicale.
-En cas d’anémie, de perte de poids significative et involontaire, de vomissements répétés ou sanguinolents, de troubles de la déglutition, de présence de sang dans les selles, ainsi que de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, il convient d’exclure une tumeur maligne, car le traitement par l’ésoméprazole peut en atténuer les symptômes et retarder le diagnostic.
-En cas d’antécédents d’ulcères gastriques ou d’opérations gastro-intestinales.
-En cas de traitement symptomatique continu de troubles digestifs ou de pyrosis pendant 4 semaines ou plus.
-En cas d’ictère ou d’affection hépatique/rénale sévère.
-Patients âgés de plus de 55 ans présentant des symptômes de reflux d’apparition récente ou s’étant modifiés récemment.
-Patients devant subir une endoscopie.
-En cas de grossesse avérée, possible ou prévue resp. chez les femmes allaitantes.
Il ne faut pas prendre simultanément d’autres «inhibiteurs de la sécrétion acide» quel d’autres inhibiteurs de la pompe à protons ou des antagonistes H2.
Burn-X ne doit pas être administré aux enfants et adolescents de moins de 18 ans.
En présence de signes inquiétants, comme une perte de poids involontaire significative, des vomissements persistants, une dysphagie, une hématémèse ou une melaena, et si on suspecte un ulcère gastrique, il convient d’en exclure le caractère malin avant l’instauration du traitement avec Burn-X. Sans clarification préalable de la malignité, des symptômes peuvent être masqués par un traitement et le diagnostic peut être retardé. Les patients souffrant de troubles persistants et récidivants de type digestion difficile (dyspepsie) ou brûlures d’estomac (pyrosis) doivent régulièrement consulter leur médecin. Les patients âgés de plus de 55 ans et prenant quotidiennement des médicaments non soumis à prescription médicale en raison d’une digestion difficile ou de brûlures d’estomac doivent en informer leur pharmacien ou leur médecin.
Les patients ne doivent pas prendre Burn-X en traitement préventif à long terme.
Interférence avec les analyses de laboratoire
Pendant le traitement avec des médicaments inhibiteurs de l’acidité, le taux sérique de gastrine augmente en réaction à la sécrétion réduite d’acidité. Le taux de chromogranine A (CgA) augmente également en réaction à la sécrétion réduite d’acidité. Le taux accru de CgA peut interférer avec des analyses effectuées pour le diagnostic de tumeurs neuroendocrines. Il est mentionné dans la littérature que tout traitement avec un IPP doit être interrompu 5 à 14 jours avant le dosage de la CgA réalisé dans le cadre du diagnostic ou du contrôle de l’évolution de tumeurs neuroendocrines, étant donné que les taux de CgA accrus par le traitement se normalisent en l’espace de 5 à 14 jours (ou d’une période plus longue dans de rares cas). Ce dosage doit être répété si les taux de CgA sont encore trop élevés après cet intervalle.
Infections gastrointestinales
La diminution de l’acidité dans l’estomac peut, de manière générale, augmenter le nombre de bactéries dans l’estomac. Un traitement par des substances qui inhibent l’acidité peut entraîner une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales, notamment par des salmonelles ou par Campylobacter, ou éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.
Association avec d’autres médicaments
L’administration concomitante d’ésoméprazole et de médicaments tels que l’atazanavir ou le nelfinavir n’est pas recommandée (voir «Interactions»).
L’administration concomitante d’ésoméprazole et de clopidogrel est déconseillée (voir «Interactions»).
Fractures osseuses
Les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, surtout lors d’une utilisation prolongée (>1 an) à dose élevée, accroître modérément le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, en particulier chez les patients âgés ou présentant d’autres facteurs de risque connus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Ce risque accru pourrait aussi être dû partiellement à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être traités conformément aux directives cliniques applicables et recevoir un apport suffisant en vitamine D et en calcium.
Hypomagnésémie
Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités pendant au moins trois mois, mais dans la majorité des cas pendant un an, par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l’ésoméprazole. Des manifestations sérieuses d’hypomagnésémie telles qu’états d’épuisement, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmies ventriculaires peuvent survenir, mais elles peuvent aussi se développer de façon insidieuse et passer ainsi inaperçues. Après l’administration de magnésium et l’arrêt de la prise de l’IPP, l’hypomagnésémie s’est améliorée chez la plupart des patients affectés. Chez les patients devant recevoir un traitement prolongé ou prenant un IPP en association avec de la digoxine ou d’autres médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (par ex. diurétiques), le médecin doit envisager des contrôles périodiques des taux de magnésium au cours du traitement par l’IPP.
Lupus érythémateux cutané subaigu
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très peu fréquents de Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS). Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s’accompagnent d’arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d’arrêter Burn-X. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Excipients revêtant un intérêt particulier
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé gastrorésistant, c.-à-d. il est presque «sans sodium».
Sucrose
Les patients atteints de la rare intolérance héréditaire au galactose/fructose, une malabsorption du glucose et du galactose ou une insuffisance en sucraseisomaltase ne doivent pas prendre ce médicament.

Interactions

Effets de lésoméprazole sur la pharmacocinétique dautres médicaments
Comme l’ésoméprazole est un énantiomère de l’oméprazole, il est utile d’indiquer les interactions rapportées avec l’oméprazole.
Médicaments dont la résorption est dépendante du pH
L’inhibition de l’acidité gastrique sous ésoméprazole ou sous un autre IPP peut provoquer une augmentation ou une réduction de l’absorption de médicaments dont l’absorption est influencée par le pH intragastrique. Comme en cas d’utilisation d’autres inhibiteurs de l’acidité intragastrique, l’absorption de médicaments tels que le kétoconazole, l’itraconazole ou l’erlotinib peut être réduite et l’absorption de médicaments tels que la digoxine peut être accrue au cours d’un traitement par l’ésoméprazole. Chez des sujets sains, l’administration concomitante d’oméprazole (20 mg par jour) et de digoxine a conduit à une augmentation de 10% de la biodisponibilité de la digoxine (chez 2 sujets, l’augmentation a atteint jusqu’à 30%).
Médicaments métabolisés par le CYP2C19
L’ésoméprazole inhibe le CYP2C19, la principale enzyme impliquée dans son métabolisme. La concentration plasmatique de substances métabolisées par le CYP2C19, comme le diazépam, le citalopram, l’imipramine, la clomipramine, la phénytoïne etc. peut par conséquent augmenter, ce qui peut nécessiter une réduction de la dose. Cela doit surtout être pris en compte en cas de prise irrégulière.
Diazépam
En cas d’administration concomitante de 30 mg d’ésoméprazole et de diazépam, on a observé une réduction de la clairance du diazépam de 45%. L’augmentation des taux plasmatiques de diazépam n’a toutefois été observée qu’au plus tôt 12 heures après administration. Les taux plasmatiques se situent alors au-dessous de la fourchette thérapeutique, ce qui rend improbable une interaction clinique.
Phénytoïne
En cas d’administration concomitante de 40 mg d’ésoméprazole et de phénytoïne, les concentrations plasmatiques minimales de phénytoïne ont augmenté de 13% chez des épileptiques. Il est donc recommandé de surveiller les taux plasmatiques de phénytoïne lors de l’instauration ou de l’arrêt du traitement par l’ésoméprazole.
Warfarine
Lors de l’administration concomitante de 40 mg d’ésoméprazole à des patients traités par la warfarine, la concentration plasmatique minimale de l’isomère R de la warfarine, moins actif, a certes légèrement augmenté, mais les temps de coagulation sont néanmoins restés à l’intérieur de la fourchette acceptable. Depuis la mise sur le marché, des cas d’augmentation cliniquement significative de l’INR sous traitement concomitant par la warfarine ont été toutefois signalés. Une surveillance étroite est recommandée au début et à la fin d’un traitement par la warfarine ou d’un traitement par d’autres dérivés de la coumarine.
Cilostazol
Tout comme l’ésoméprazole, l’oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Dans une étude croisée, l’administration de 40 mg d’oméprazole chez des volontaires a augmenté la Cmax et l’AUC du cilostazol de 18 et de 26% respectivement, et celles d’un métabolite actif du cilostazol de 29 et de 69% respectivement.
Cisapride
L’administration concomitante de 40 mg d’ésoméprazole et de cisapride à des volontaires sains a entraîné une augmentation de 32% de l’AUC du cisapride et de 31% de sa demi-vie d’élimination, mais pas une augmentation significative des concentrations plasmatiques maximales. Après l’administration de cisapride seul, on a observé un léger allongement de l’intervalle QTc, mais cet allongement ne s’accentue pas après la prise de cisapride et d’ésoméprazole (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
Voriconazole
L’administration concomitante d’oméprazole (40 mg une fois par jour) et de voriconazole a augmenté la Cmax et l’AUC du voriconazole (un substrat du CYP2C19) respectivement de 15% et 41%.
Tacrolimus
Des taux sériques accrus de tacrolimus ont été rapportés lors d’une utilisation concomitante d’ésoméprazole et de tacrolimus. Les taux sériques de tacrolimus doivent être contrôlés au début ou à la fin du traitement par l’ésoméprazole.
Méthotrexate
Chez certains patients, on a observé un taux accru de méthotrexate lors d’un traitement concomitant avec un inhibiteur de la pompe à protons. Chez les patients recevant du méthotrexate fortement dosé, il est recommandé de suspendre l’administration d’ésoméprazole.
Inhibiteurs de protéases
Des interactions entre l’oméprazole et des agents antirétroviraux ont été rapportées. La signification clinique et les mécanismes de ces interactions rapportées ne sont pas toujours connus. Un pH intragastrique accru pendant un traitement à l’oméprazole peut éventuellement modifier l’absorption du médicament antirétroviral. D’autres mécanismes d’interaction possibles dépendent du CYP2C19.
Pour certains agents antirétroviraux tels que l’atazanavir et le nelfinavir, on a rapporté des taux sériques réduits lors d’une administration concomitante d’oméprazole. Par conséquent, une telle association n’est pas recommandée. L’administration d’oméprazole (40 mg, 1× par jour) chez des sujets sains recevant en même temps de l’atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg a entraîné une réduction considérable de l’exposition à l’atazanavir (réduction de l’AUC, de la Cmax et de la Cmin d’environ 75%). L’augmentation de la dose d’atazanavir à 400 mg n’a pas compensé l’influence de l’oméprazole sur l’exposition à l’atazanavir.
L’administration concomitante d’oméprazole (20 mg une fois par jour) et d’atazanavir 400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a entraîné une diminution d’environ 30% de l’exposition à l’atazanavir par rapport à l'exposition observée avec 300 mg d'atazanavir/100 mg ritonavir une fois par jour sans administration concomitante de 20 mg d’oméprazole une fois par jour.
L’administration concomitante d’oméprazole (40 mg une fois par jour) a réduit de 36-39% les valeurs moyennes de l'AUC, de la Cmax et de la Cmin du nelfinavir et de 75-92% les valeurs moyennes de l'AUC, de la Cmax et de la Cmin de son métabolite pharmacocinétiques M8. En raison des effets pharmacodynamiques et des caractéristiques pharmacocinétiques similaires de l’oméprazol et de l’ésoméprazole, l’administration concomitante de l’ésoméprazole et de l’atazanavir n’est pas recommandée. L’administration concomitante d’ésoméprazole et de nelfinavir est contre-indiquée (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»)
Une augmentation des taux sériques (de 80-100%) de saquinavir (en association avec le ritonavir) a été observée pendant un traitement concomitant par l’oméprazole (40 mg une fois par jour). Un traitement par 20 mg d’oméprazole une fois par jour n’a pas eu d’influence sur l’exposition au darunavir (en association avec le ritonavir) et à l’amprénavir (en association avec le ritonavir).
Un traitement par 20 mg d’ésoméprazole une fois par jour n’a pas eu d’influence sur l’exposition à l’amprénavir (avec ou sans administration concomitante de ritonavir). Le traitement par 40 mg d’oméprazole une fois par jour n’a pas eu d’effet sur l’exposition au lopinavir (en association avec le ritonavir).
Clopidogrel
Les études auprès de volontaires sains ont révélé une interaction pharmacocinétique/pharmacodynamique entre le clopidogrel et l’ésoméprazole. Dans une de ces études, le clopidogrel a été administré à une dose initiale de 300 mg, puis à une dose d’entretien de 75 mg par jour en association avec 40 mg d’ésoméprazole par jour. Les concentrations plasmatiques du métabolite actif du clopidogrel ont baissé en moyenne de 40% d’après les tests effectués les jours 5, 14 et 29 de l’étude. L’inhibition maximale de l’agrégation plaquettaire après stimulation par ADP a baissé de 14% en moyenne. L’interaction ne peut pas être évitée par un écart temporel entre l’administration du clopidogrel et l’administration de l’ésoméprazole. Des données contradictoires concernant la pertinence clinique de cette interaction PC/PD en termes de complications cardio-vasculaires sévères ont été rapportées par des études observationnelles et des études cliniques. Dans ces conditions, il est recommandé d’éviter une administration concomitante de clopidogrel et d’ésoméprazole.
Médicaments étudiés sans interactions cliniquement significatives
Il a été démontré que l’ésoméprazole n’a pas d’influence cliniquement significative sur la pharmacocinétique de l’amoxicilline ou de la quinidine.
Des études à court terme ayant évalué l’administration concomitante d’ésoméprazole et de naproxène n’ont pas révélé d’interactions pharmacocinétiques cliniquement significatives.
Effets sur lésoméprazole dautres médicaments inhibitant le CYP2C19 et/ou du CYP3A4
L’ésoméprazole est métabolisé par le CYP2C19 et le CYP3A4. L’administration concomitante d’ésoméprazole et de clarithromycine, un inhibiteur du CYP3A4 (500 mg 2× par jour), a eu pour conséquence de doubler l’AUC de l’ésoméprazole. L’administration concomitante d’ésoméprazole et d’un inhibiteur combiné du CYP2C19 et du CYP3A4 comme par ex. le voriconazole peut provoquer plus que le doublement de la Cmax et de l’AUC de l’ésoméprazole. Toutefois, une adaptation posologique de l’ésoméprazole lors d’une posologie usuelle n’est nécessaire dans aucun de ces deux cas.Un ajustement posologique doit cependant être envisagé chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère et lorsqu’un traitement au long cours est indiqué.
Effets sur lésoméprazole dautres médicaments induisant le CYP2C19 et/ou le CYP3A4
Les médicaments inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4 (par exemple rifampicine ou millepertuis (Hypericum perforatum)) peuvent réduire le taux sérique d’ésoméprazole en augmentant le métabolisme de l’ésoméprazole.

Grossesse, Allaitement

Grossesse
Des études de reproduction chez l’animal n’ont pas démontré de risque fœtal mais on ne dispose pas d’étude contrôlée chez la femme enceinte.
Les risques potentiels pour l’homme ne sont pas connus.
La prudence est de mise en cas d’emploi pendant la grossesse.
Allaitement
On ignore si l’ésoméprazole passe dans le lait maternel. Aucune étude n’a été menée chez des mères qui allaitent. Ésoméprazole Axapharm ne doit donc pas être utilisé pendant l’allaitement.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

L’ésoméprazole a une légère influence sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines. Des effets indésirables tels que vertiges et troubles visuels surviennent occasionnellement (voir «Effets indésirables»). Les patients qui sont concernés ne doivent pas conduire ou utiliser de machines.

Effets indésirables

Les céphalées, les douleurs abdominales, la diarrhée et les vomissements font partie des effets indésirables les plus fréquemment rapportés lors des études cliniques (également après la commercialisation). Les effets indésirables suivants ont été observés ou suspectés au cours des études cliniques portant sur l’ésoméprazole et/ou depuis sa mise sur le marché. Aucun d’entre eux n’était dépendant de la dose.
Les définitions de fréquence suivantes sont utilisées:
«Fréquent» (≥1/100, <1/10)
«Occasionnel» (≥1/1000, <1/100),
«Rare» (≥1/10'000, <1/1000),
«Très rare» (<1/10'000),
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare: leucopénie, thrombopénie.
Très rare: agranulocytose, pancytopénie.
Affections du système immunitaire
Rare: réactions d’hypersensibilité (par ex. œdème angioneurotique, réactions anaphylactiques/choc).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Occasionnel: œdèmes périphériques.
Rare: hyponatrémie.
Très rare: hypomagnésémie (voir «Mises en garde et précautions»); une hypomagnésémie sérieuse peut entraîner une hypocalcémie; une hypomagnésémie peut entraîner une hypokaliémie.
Affections psychiatriques
Occasionnel: troubles du sommeil.
Rare: agitation, confusion, dépression.
Très rare: agressivité, hallucinations.
Affections du système nerveux
Fréquent: maux de tête.
Occasionnel: obnubilation, vertiges, paresthésie, somnolence.
Rare: modifications du goût.
Affections oculaires
Rare: vision floue.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinaux
Rare: constriction des voies respiratoires (bronchospasme).
Affections gastro-intestinaux
Fréquent: douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulences, nausée, vomissement, polypes des glandes fundiques (bénins).
Occasionel: sécheresse de la bouche.
Rare: stomatite, candidose gastro-intestinale.
Très rare: colite microscopique.
Affections hépatobiliaires
Occasionnel: augmentation du taux des enzymes hépatiques.
Rare: hépatite avec ou sans ictère.
Très rare: insuffisance hépatique, encéphalopathie hépatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnel: dermatite, prurit, urticaire, rash.
Rare: alopézie, photosensibilité.
Très rare: érythème exsudatif multiforme, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), lupus érythémateux cutané subaigu (LECS), pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS).
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Occasionnel: fractures de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale.
Rare: arthralgies, myalgies.
Très rare: faiblesse musculaire.
Affections du rein et des voies urinaires
Très Rare: néphrite interstitielle.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très Rare: gynécomastie.
Troubles généraux et anomalies au site dadministration
Rare: malaise, transpiration accrue.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Les symptômes provoqués par un surdosage délibéré en ésoméprazole (nausées, selles molles et faiblesse) ont été transitoires (expérience limitée avec une dose dépassant 240 mg par jour).
On n’a relevé aucun incident après l’administration de doses uniques de 80 mg d’ésoméprazole.
On ne connaît pas d’antidote spécifique.
La majeure partie de l’ésoméprazole est liée aux protéines; l’ésoméprazole n’est donc pas rapidement dialysable.
Comme dans tout cas de surdosage, le traitement doit être symptomatique et des mesures générales de soutien doivent être mises en place.

Propriétés/Effets

Code ATC
A02BC05
Mécanisme d’action
L’ésoméprazole est un énantiomère du racémate oméprazole. L’ésoméprazole diminue la sécrétion d’acide gastrique grâce à un mécanisme d’action précis et spécifique. L’ésoméprazole est une base faible; il est concentré dans le milieu fortement acide des canalicules sécrétoires de la cellule pariétale où il est converti en sa forme active. Au niveau de la cellule pariétale, l’ésoméprazole provoque un blocage de l’enzyme H+/K+-ATPase, la pompe à protons; il inhibe ainsi très efficacement la sécrétion acide basale comme la sécrétion produite par un stimulus.
Pharmacodynamique
Effet pharmacodynamique sur la sécrétion dacide gastrique
L’effet apparaît dans un délai d’une heure après l’administration orale de 20 ou 40 mg d’ésoméprazole. En cas de prise répétée de 20 mg d’ésoméprazole, 1× par jour, durant 5 jours, la valeur maximale moyenne de la sécrétion d’acide après une stimulation par la pentagastrine est réduite de 90% (mesure effectuée le 5ème jour, environ 6 à 7 h après la prise de la substance).
Après une administration orale de 20 ou 40 mg d’ésoméprazole durant 5 jours, il a été possible de maintenir un pH intragastrique supérieur à 4 pendant en moyenne 13 ou 17 heures.
La proportion des patients dont le pH intragastrique a dépassé 4 pendant au moins 8, 12 ou 16 heures était de 76%, 54% et 24% après une prise de 20 mg d’ésoméprazole et de 97%, 92% et 56% avec 40 mg d’ésoméprazole.
Si l’on utilise la surface sous la courbe (AUC) de la concentration plasmatique en fonction du temps, il est possible d’établir un rapport entre l’inhibition de l’acidité et l’AUC.
Au cours du traitement par les médicaments anti-sécrétoires, la concentration de gastrine dans le sérum augmente en réponse à la réduction de la sécrétion gastrique acide. Aussi, la CgA augmente à cause de la diminution de l’acidité gastrique. Le taux de CgA augmenté peut interférer avec les recherches diagnostiques de tumeurs neuroendocrines.
Des données publiées disponibles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons doivent être arrêtés entre 5 jours et 2 semaines avant les mesures de la CgA, ceci afin de permettre aux taux de CgA qui pourraient être faussement élevés après un traitement par IPP de revenir aux valeurs de référence.
Une augmentation du nombre de cellules ECL en relation possible avec l’augmentation des concentrations sériques de la gastrine a été observée chez certains patients traités au long cours avec l’ésoméprazole.
La diminution de l'acidité gastrique, quelle qu’en soit la cause, notamment celle induite par les inhibiteurs de la pompe à protons IPPs, augmente dans l’estomac le nombre de bactéries que l'on trouve normalement dans le tube digestif. Le traitement par IPPs pourrait augmenter légèrement le risque d'infections gastro-intestinales dues à des germes tels que par Salmonella et Campylobacter et, éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.
Efficacité clinique
Il a été démontré que l’administration de 20 mg d’ésoméprazole une fois par 24 heures pendant 2 semaines traite efficacement un pyrosis fréquent.
Dans deux études pivots multicentriques, randomisées, menées en double aveugle et contrôlées contre placebo, 234 participants ayant des antécédents récents de pyrosis fréquent ont été traités par 20 mg d’ésoméprazole pendant 4 semaines. Les symptômes associés au reflux acide (tels que pyrosis et renvois acides) ont été évalués rétrospectivement sur une période de 24 heures. Dans les deux études, l’ésoméprazole à la dose de 20 mg a été significativement plus efficace que le placebo sur le principal critère d’évaluation, la disparition complète du pyrosis définie comme l’absence de pyrosis au cours des 7 jours précédant la visite finale (33.9-41.6% vs placebo 11.9-13.7%, p<0.001). Le critère d’évaluation secondaire de la disparition complète du pyrosis, définie comme l’absence de pyrosis consignée dans le journal du patient pendant 7 jours consécutifs, a été statistiquement significatif aussi bien à la semaine 1 (10.0-15.2% vs placebo 0.9-2.4%, p=0.014, p<0.001) qu’à la semaine 2 (25.2-35.7% vs placebo 3.4-9.0%, p<0.001).
Les autres critères d’évaluation secondaires étaient concordants avec le critère principal, y compris le soulagement du pyrosis aux semaines 1 et 2, le pourcentage de journées de 24 heures sans pyrosis aux semaines 1 et 2, la sévérité moyenne du pyrosis aux semaines 1 et 2 et le temps d’obtention de la première disparition et de la disparition durable du pyrosis sur une période de 24 heures et pendant la nuit, en comparaison avec le placebo. Env. 78% des sujets du bras traité par 20 mg d'ésoméprazole ont rapporté une première disparition du pyrosis pendant la première semaine de traitement, contre 52-58% des sujets sous placebo. Le temps d’obtention de la disparition durable du pyrosis, défini comme le temps écoulé jusqu'à la première consignation de 7 jours consécutifs sans pyrosis a été significativement plus court dans le groupe traité par 20 mg d'ésoméprazole (39.7-48.7% jusqu’au jour 14 vs placebo 11.0-20.2%).
Le temps moyen d’obtention de la première disparition du pyrosis nocturne a été de 1 jour. Cette valeur a été statistiquement significative par rapport au placebo dans une étude (p=0.048) et presque significative dans une autre étude (p=0.069). Environ 80% des nuits étaient sans pyrosis pendant toutes les périodes et 90% des nuits étaient sans pyrosis dans la semaine 2 de toutes les études, contre 72.4-78.3% pour le placebo. Lévaluation de la disparition du pyrosis par les médecins investigateurs a concordé avec celle des participants; elle a montré des différences statistiquement significatives entre l’ésoméprazole (34.7-41.8%) et le placebo (8.0-11.4%). En outre, pendant la période d’évaluation de 2 semaines, l’ésoméprazole a été jugé significativement plus efficace contre les renvois acides que le placebo (58.5-63.6% vs placebo 28.3-37.4%).
D’après l’évaluation globale (Overall Treatment Evaluation, OTE) des patients à la semaine 2, 78.0-80.7% des patients du groupe traité par 20 mg d’ésoméprazole ont déclaré que leur symptômes s’étaient améliorés (versus 72.4-78.3% pour le placebo). La majorité de ces patients ont estimé que ce changement était important à extrêmement important pour l’accomplissement de leurs activités de la vie quotidienne (79-86% à la semaine 2).

Pharmacocinétique

Absorption
L’ésoméprazole est instable en milieu acide; il est par conséquent administré per os sous forme de comprimés gastro-résistants (constitués de micropellets gastro-résistants). In vivo, la transformation en énantiomère R est négligeable. L’absorption de l’ésoméprazole est rapide; les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 1 à 2 h après l’administration. La biodisponibilité absolue est de 64% après la prise d’une dose unique de 40 mg et atteint 89% après administration répétée 1× par jour. Les valeurs correspondantes pour 20 mg sont respectivement de 50% et 68%.
La prise d’aliments ralentit et diminue l’absorption de l’ésoméprazole mais ce phénomène n’a toutefois pas d’influence notable sur l’effet de l’ésoméprazole sur l’acidité intragastrique.
Distribution
Le volume de distribution apparent à l’état stationnaire est d’environ 0.22 l/kg chez des volontaires sains. L’ésoméprazole se lie aux protéines plasmatiques à raison de 97%.
Métabolisme
L’ésoméprazole est totalement métabolisé par le système du cytochrome P450. La majeure partie de l’ésoméprazole est métabolisée par l’enzyme polymorphe CYP2C19, responsable de la formation des métabolites hydroxylés et déméthylés. Le reste du métabolisme dépend de l’iso-enzyme spécifique CYP3A4, responsable de la formation du principal métabolite plasmatique, l’ésoméprazole sulfone.
Ces paramètres reflètent principalement la pharmacocinétique que l’on observe chez les personnes dont l’enzyme CYP2C19 est fonctionnelle, appelées «métaboliseurs rapides».
Élimination
La clairance plasmatique totale est d’environ 17 l/h après administration d’une dose unique et d’environ 9 l/h après une prise répétée.
La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 1.3 h après administration répétée d’une dose quotidienne unique.
L’AUC augmente après administration répétée d’ésoméprazole. Cette augmentation dépend de la dose et conduit à un rapport dose/AUC non linéaire après une administration répétée. Cette dépendance du temps et de la dose est imputable à une réduction du métabolisme de premier passage et une diminution de la clairance systémique, causées vraisemblablement par une inhibition de l’enzyme CYP2C19 par l’ésoméprazole et/ou son métabolite sulfone. L’ésoméprazole est totalement éliminé du plasma et n’entraîne pas d’accumulation en cas d’utilisation normale.
L’exposition totale (AUC) et le tmax (temps jusqu’à l’obtention de la concentration plasmatique maximale d’ésoméprazole) après l’administration répétée de 20 mg ou de 40 mg d’ésoméprazole chez l’adolescent (de 12 à 18 ans) se sont avérés similaires, pour les deux doses, aux valeurs observées chez l’adulte.
Les principaux métabolites de l’ésoméprazole n’exercent aucun effet sur la sécrétion acide de l’estomac. Près de 80% d’une dose d’ésoméprazole administrée par voie orale sont éliminés dans l’urine comme métabolites, le reste l’étant par les fèces. On retrouve moins de 1% de la substance sous forme inchangée dans l’urine.
Cinétique pour certains groupes de patients
Environ 3% de la population possèdent une enzyme CYP2C19 non fonctionnelle et sont par conséquent appelés «métaboliseurs lents». Dans ce groupe de patients, le métabolisme de l’ésoméprazole est catalysé principalement par le CYP3A4. Après administration quotidienne répétée d’une dose unique de 40 mg d’ésoméprazole, l’AUC moyenne augmente de 35% à 65% chez les métaboliseurs lents par rapport aux métaboliseurs rapides. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes sont supérieures d’environ 60%. Cette exposition plus importante n’a vraisemblablement pas de conséquences cliniques.
Patients âgés
Le métabolisme de l’ésoméprazole ne subit aucune modification chez les patients âgés (71-80 ans).
Sexe
Après une prise unique de 40 mg d’ésoméprazole, la valeur moyenne de la surface située sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps est plus élevée (d’environ 30%) chez les femmes que chez les hommes. Cependant, on n’a pas observé de différence entre les sexes après la prise répétée d’une dose par jour. Ces observations n’ont pas d’incidences sur la posologie de l’ésoméprazole dans les deux sexes.
Insuffisance hépatique
En cas d’insuffisance hépatique légère à modérée, le métabolisme de l’ésoméprazole peut être perturbé. En cas d’insuffisance hépatique grave, le taux de métabolisme est diminué, ce qui provoque un doublement de l’AUC de l’ésoméprazole. C’est pourquoi il ne faut pas dépasser une dose de 20 mg, en cas d’insuffisance hépatique grave. L’ésoméprazole et ses principaux métabolites n’ont aucune tendance à s’accumuler en cas d’administration quotidienne unique.
Insuffisance rénale
Il n’existe pas d’études portant sur les insuffisants rénaux. Comme seule l’élimination des métabolites de l’ésoméprazole – mais non de la substance inchangée – se fait par voie rénale, on ne s’attend à aucune modification du métabolisme de l’ésoméprazole chez les insuffisants rénaux.

Données précliniques

Les études précliniques dites «corrélationnelles» – basées sur des études classiques de toxicité après administration répétée, des études de génotoxicité et des études de toxicité pour la reproduction – n’ont révélé aucun danger particulier pour l’homme.
Des études de cancérogénicité menées sur des rats traités par le mélange racémique ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Ces modifications constatées chez le rat sont la conséquence d’une hypergastrinémie importante et prolongée, résultant de la diminution de la production d’acidité gastrique. On les observe chez le rat après traitement prolongé par des inhibiteurs de la sécrétion d’acide.

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP.» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à température ambiante pas au-dessus de 25°C à l’abri de l’humidité dans l’emballage original et hors de la portée des enfants.
Pour les comprimés gastro-résistants conditionnés dans un flacon en plastique, bien refermer celui-ci après chaque prélèvement.

Numéro d’autorisation

68814 (Swissmedic).

Présentation

Burn-X 20 mg: emballages blister de 7 et 14 comprimés gastrorésistants. [D]

Titulaire de l’autorisation

axapharm ag, 6340 Baar.

Mise à jour de l’information

Octobre 2022.

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