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Propriétés/Effets

Code ATC
A02BC05
Mécanisme d’action
L’ésoméprazole est un énantiomère du racémate oméprazole. L’ésoméprazole diminue la sécrétion d’acide gastrique grâce à un mécanisme d’action précis et spécifique. L’ésoméprazole est une base faible; il est concentré dans le milieu fortement acide des canalicules sécrétoires de la cellule pariétale où il est converti en sa forme active. Au niveau de la cellule pariétale, l’ésoméprazole provoque un blocage de l’enzyme H+/K+-ATPase, la pompe à protons; il inhibe ainsi très efficacement la sécrétion acide basale comme la sécrétion produite par un stimulus.
Pharmacodynamique
Effet pharmacodynamique sur la sécrétion dacide gastrique
L’effet apparaît dans un délai d’une heure après l’administration orale de 20 ou 40 mg d’ésoméprazole. En cas de prise répétée de 20 mg d’ésoméprazole, 1× par jour, durant 5 jours, la valeur maximale moyenne de la sécrétion d’acide après une stimulation par la pentagastrine est réduite de 90% (mesure effectuée le 5ème jour, environ 6 à 7 h après la prise de la substance).
Après une administration orale de 20 ou 40 mg d’ésoméprazole durant 5 jours, il a été possible de maintenir un pH intragastrique supérieur à 4 pendant en moyenne 13 ou 17 heures.
La proportion des patients dont le pH intragastrique a dépassé 4 pendant au moins 8, 12 ou 16 heures était de 76%, 54% et 24% après une prise de 20 mg d’ésoméprazole et de 97%, 92% et 56% avec 40 mg d’ésoméprazole.
Si l’on utilise la surface sous la courbe (AUC) de la concentration plasmatique en fonction du temps, il est possible d’établir un rapport entre l’inhibition de l’acidité et l’AUC.
Au cours du traitement par les médicaments anti-sécrétoires, la concentration de gastrine dans le sérum augmente en réponse à la réduction de la sécrétion gastrique acide. Aussi, la CgA augmente à cause de la diminution de l’acidité gastrique. Le taux de CgA augmenté peut interférer avec les recherches diagnostiques de tumeurs neuroendocrines.
Des données publiées disponibles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons doivent être arrêtés entre 5 jours et 2 semaines avant les mesures de la CgA, ceci afin de permettre aux taux de CgA qui pourraient être faussement élevés après un traitement par IPP de revenir aux valeurs de référence.
Une augmentation du nombre de cellules ECL en relation possible avec l’augmentation des concentrations sériques de la gastrine a été observée chez certains patients traités au long cours avec l’ésoméprazole.
La diminution de l'acidité gastrique, quelle qu’en soit la cause, notamment celle induite par les inhibiteurs de la pompe à protons IPPs, augmente dans l’estomac le nombre de bactéries que l'on trouve normalement dans le tube digestif. Le traitement par IPPs pourrait augmenter légèrement le risque d'infections gastro-intestinales dues à des germes tels que par Salmonella et Campylobacter et, éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.
Efficacité clinique
Il a été démontré que l’administration de 20 mg d’ésoméprazole une fois par 24 heures pendant 2 semaines traite efficacement un pyrosis fréquent.
Dans deux études pivots multicentriques, randomisées, menées en double aveugle et contrôlées contre placebo, 234 participants ayant des antécédents récents de pyrosis fréquent ont été traités par 20 mg d’ésoméprazole pendant 4 semaines. Les symptômes associés au reflux acide (tels que pyrosis et renvois acides) ont été évalués rétrospectivement sur une période de 24 heures. Dans les deux études, l’ésoméprazole à la dose de 20 mg a été significativement plus efficace que le placebo sur le principal critère d’évaluation, la disparition complète du pyrosis définie comme l’absence de pyrosis au cours des 7 jours précédant la visite finale (33.9-41.6% vs placebo 11.9-13.7%, p<0.001). Le critère d’évaluation secondaire de la disparition complète du pyrosis, définie comme l’absence de pyrosis consignée dans le journal du patient pendant 7 jours consécutifs, a été statistiquement significatif aussi bien à la semaine 1 (10.0-15.2% vs placebo 0.9-2.4%, p=0.014, p<0.001) qu’à la semaine 2 (25.2-35.7% vs placebo 3.4-9.0%, p<0.001).
Les autres critères d’évaluation secondaires étaient concordants avec le critère principal, y compris le soulagement du pyrosis aux semaines 1 et 2, le pourcentage de journées de 24 heures sans pyrosis aux semaines 1 et 2, la sévérité moyenne du pyrosis aux semaines 1 et 2 et le temps d’obtention de la première disparition et de la disparition durable du pyrosis sur une période de 24 heures et pendant la nuit, en comparaison avec le placebo. Env. 78% des sujets du bras traité par 20 mg d'ésoméprazole ont rapporté une première disparition du pyrosis pendant la première semaine de traitement, contre 52-58% des sujets sous placebo. Le temps d’obtention de la disparition durable du pyrosis, défini comme le temps écoulé jusqu'à la première consignation de 7 jours consécutifs sans pyrosis a été significativement plus court dans le groupe traité par 20 mg d'ésoméprazole (39.7-48.7% jusqu’au jour 14 vs placebo 11.0-20.2%).
Le temps moyen d’obtention de la première disparition du pyrosis nocturne a été de 1 jour. Cette valeur a été statistiquement significative par rapport au placebo dans une étude (p=0.048) et presque significative dans une autre étude (p=0.069). Environ 80% des nuits étaient sans pyrosis pendant toutes les périodes et 90% des nuits étaient sans pyrosis dans la semaine 2 de toutes les études, contre 72.4-78.3% pour le placebo. Lévaluation de la disparition du pyrosis par les médecins investigateurs a concordé avec celle des participants; elle a montré des différences statistiquement significatives entre l’ésoméprazole (34.7-41.8%) et le placebo (8.0-11.4%). En outre, pendant la période d’évaluation de 2 semaines, l’ésoméprazole a été jugé significativement plus efficace contre les renvois acides que le placebo (58.5-63.6% vs placebo 28.3-37.4%).
D’après l’évaluation globale (Overall Treatment Evaluation, OTE) des patients à la semaine 2, 78.0-80.7% des patients du groupe traité par 20 mg d’ésoméprazole ont déclaré que leur symptômes s’étaient améliorés (versus 72.4-78.3% pour le placebo). La majorité de ces patients ont estimé que ce changement était important à extrêmement important pour l’accomplissement de leurs activités de la vie quotidienne (79-86% à la semaine 2).

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