ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Bijuva:Labatec Pharma SA
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Interactions

Aucune étude d'interactions n'a été réalisée avec Bijuva.
Interactions pharmacocinétiques
Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique des hormones sexuelles
Inducteurs enzymatiques
Le métabolisme des œstrogènes et des progestatifs peut être accéléré par l'utilisation concomitante de médicaments inducteurs d'enzymes hépatiques, notamment les enzymes du cytochrome P450. Cela peut réduire l'efficacité et entraîner des troubles hémorragiques. L'induction enzymatique maximale ne se manifeste généralement qu'au bout de 2 à 3 semaines, mais peut persister pendant au moins 4 semaines après l'arrêt du traitement. Parmi ces principes actifs figurent entre autres les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, l'éfavirenz, le felbamate, la griséofulvine, le modafinil, la névirapine, l'oxcarbazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine, le topiramate ainsi que le millepertuis (Hypericum perforatum).
Le ritonavir, l'amprénavir, le nelfinavir et le télaprévir ont également des propriétés d'induction enzymatique lorsqu'ils sont utilisés avec des hormones stéroïdiennes, bien qu'ils soient connus pour être de puissants inhibiteurs enzymatiques.
Inhibiteurs enzymatiques
Les médicaments inhibant l'action des enzymes de métabolisation (tels que les antifongiques azolés, les macrolides, le cobicistat) peuvent augmenter les taux plasmatiques d'œstrogènes et de progestatifs et renforcer ainsi leurs effets souhaités et indésirables.
Interférence avec la circulation entéro-hépatique
Aucune interaction pharmacocinétique n'est à escompter lors de l'administration concomitante à court terme (jusqu'à 10 jours) d'antibiotiques n'interagissant pas avec le système enzymatique du CYP3A4. On ne dispose pas de données suffisantes concernant les interactions possibles lors d'une comédication à long terme avec des antibiotiques (p.ex. en cas de borréliose ou d'ostéomyélite). Dans ces cas-là, une réduction des taux des principes actifs consécutive à un effet sur la circulation entéro-hépatique n'est pas à exclure (p.ex. pour les pénicillines et les tétracyclines).
Influence des hormones sexuelles sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
Les hormones sexuelles peuvent également influencer le métabolisme d'autres médicaments. Ainsi, les œstrogènes peuvent inhiber les enzymes du CYP450 par inhibition compétitive. Cela doit être pris en compte en particulier pour les substrats à fenêtre thérapeutique étroite, tels que le tacrolimus et la ciclosporine A (CYP450 3A4, 3A3), le fentanyl (CYP450 3A4) ou la théophylline (CYP450 1A2). Sur le plan clinique, ce phénomène peut conduire à des taux plasmatiques augmentés du principe actif concerné, voire à des concentrations toxiques. Dans le cas d'une telle comédication, les patientes doivent donc faire l'objet d'une surveillance étroite. Une réduction de la dose des substrats du CYP450 peut s'avérer nécessaire. Il y a lieu de souligner que les taux plasmatiques de ces principes actifs baissent à nouveau à l'arrêt de Bijuva et que la dose doit être adaptée en conséquence afin de garantir une efficacité adéquate.
À l'inverse, les hormones sexuelles peuvent également entraîner une diminution des concentrations plasmatiques d'autres principes actifs. Ainsi, lors de l'administration concomitante d'associations œstroprogestatives (incluant les préparations de THS) et de lamotrigine, un antiépileptique, on a observé une augmentation cliniquement significative de la clairance de la lamotrigine, s'accompagnant d'une diminution significative correspondante des taux plasmatiques de lamotrigine. Une telle baisse des concentrations plasmatiques peut être associée à une réduction du contrôle des crises. Un ajustement de la dose de lamotrigine peut être nécessaire.
Après l'arrêt de la préparation hormonale, les taux de lamotrigine augmentent à nouveau, de sorte que la patiente doit également être surveillée pendant cette phase et que la dose de lamotrigine doit être réduite le cas échéant.
Interactions dont le mécanisme n'est pas connu
Dans des études cliniques, l'administration concomitante de contraceptifs combinés à base d'éthinylestradiol et de certaines associations de principes actifs utilisées dans le traitement des infections par le VHC (ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir; glécaprévir/pibrentasvir; sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir) a entraîné significativement plus fréquemment une augmentation cliniquement pertinente du taux d'ALAT (incluant des cas d'augmentation à plus de cinq fois la limite supérieure de la normale), par rapport aux patientes traitées uniquement par les agents antiviraux. En revanche, en cas d'utilisation d'autres œstrogènes (notamment de l'estradiol tel qu'il est contenu dans Bijuva), l'incidence d'une augmentation des transaminases n'a pas été plus élevée que chez les patientes sans traitement œstrogénique. Toutefois, en raison du nombre limité de femmes prenant ce type de médicaments à base d'autres œstrogènes, la prudence est en principe de mise en cas d'administration concomitante d'œstrogènes avec l'une des associations de principes actifs mentionnées.

2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home