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PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Gadopiclénol
Excipients
Tétraxétan, trométamol, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables
Teneur en sodium : max. 0,46 mg/ml (0,02 mmol/ml), en tenant compte des ajouts variables d'hydroxyde de sodium.

Indications/Possibilités d’emploi

Chez les adultes
ELUCIREM est un produit de contraste à base de gadolinium qui est indiqué chez les adultes pour une utilisation en imagerie par résonance magnétique (IRM) afin de détecter et visualiser des lésions présentant une vascularisation anormale
- Dans le SNC (voir « Mises en garde et précautions » et « Propriétés/Effets »)
- Dans d'autres parties du corps (voir « Mises en garde et précautions » et « Propriétés/Effets »)
ELUCIREM ne doit être utilisé que si les informations diagnostiques sont essentielles et ne peuvent pas être obtenues avec l'imagerie par résonance magnétique sans rehaussement de contraste.

Posologie/Mode d’emploi

Dosage général
La dose recommandée de gadopiclénol est de 0,05 mmol/kg de masse corporelle (équivalente à 0,1 ml/kg de masse corporelle) pour toutes les indications. Aucune dose supérieure à 0,05 mmol/kg de masse corporelle ne doit être utilisée, car la sécurité d'emploi de doses plus élevées n'a pas été prouvée. La dose la plus faible possible doit être utilisée pour obtenir un rehaussement de contraste suffisant à des fins diagnostiques. La dose requise doit être calculée en fonction du poids du patient et ne doit pas dépasser les informations de dose suivantes:

Masse corporelle
en kilogrammes (kg)

Volume
en millilitres (ml)

Quantité
en millimoles (mmol)

10

1

0,5

20

2

1

30

3

1,5

40

4

2

50

5

2,5

60

6

3

70

7

3,5

80

8

4

90

9

4,5

100

10

5

110

11

5,5

120

12

6

130

13

6,5

140

14

7

Lors de l'utilisation d'un produit de contraste, les règles d'hygiène générales relatives aux solutions stériles doivent être respectées (voir « Remarques particulières »).
Administration
La dose recommandée est administrée par voie intraveineuse sous forme d'injection en bolus. L'IRM avec rehaussement de contraste peut commencer peu après l'injection en fonction des séquences d'impulsions utilisées et du protocole de l'examen. Les séquences pondérées en T1 sont particulièrement adaptées aux examens avec rehaussement de contraste.
L'administration intraveineuse du produit de contraste doit être effectuée si possible en position allongée. Comme l'expérience montre que la plupart des effets indésirables surviennent peu après l'administration, le patient doit être surveillé pendant l'administration d'ELUCIREM et au moins une demi-heure après (voir « Mises en garde et précautions »).
Populations particulières
Population pédiatrique
La sécurité d'emploi et l'efficacité d'ELUCIREM chez les enfants et les adolescents n'ont pas encore été suffisamment prouvées.
Patients âgés (65 ans et plus)
Aucune adaptation posologique n'est considérée comme nécessaire. La prudence est recommandée de manière générale chez les patients âgés.
Patients présentant une insuffisance rénale
L'adaptation posologique n'est pas jugée nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale de tout grade. Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine estimée DFGe < 30 ml/min/1,73 m²) et chez les patients en période pré ou post-opératoire de transplantation hépatique, ELUCIREM ne doit être utilisé qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque, car le taux d'effets indésirables est plus élevé. L'utilisation n'est indiquée que si les informations diagnostiques sont essentielles et ne sont pas disponibles avec l'IRM sans rehaussement de contraste. Si l'administration est indiquée, la dose de 0,05 mmol/kg de masse corporelle ne doit pas être dépassée. Une seule dose doit être utilisée pendant un examen IRM. En raison de l'absence d'informations sur les administrations répétées, l'injection d'ELUCIREM ne doit pas être réitérée. (Voir aussi « Mises en garde et précautions », « Insuffisance rénale et fibrose néphrogénique systémique (FNS) »).

Contre-indications

Hypersensibilité au gadopiclénol ou à tout autre composant.
Ne pas effectuer d'injection intrathécale (ou épidurale).

Mises en garde et précautions

Hypersensibilité
Comme avec d'autres produits de contraste contenant du gadolinium, des réactions d'hypersensibilité parfois fatales peuvent se produire. Ces réactions peuvent être de nature allergique (anaphylactiques lorsqu'elles sont graves) ou non allergique. Elles peuvent survenir immédiatement (dans les 60 minutes) ou être retardées (jusqu'à 7 jours après utilisation). Les réactions anaphylactiques sont immédiates et peuvent entraîner le décès. Elles sont indépendantes de la dose, peuvent survenir dès la première dose du médicament et sont souvent imprévisibles.
L'examen doit être pratiqué sous la supervision d'un médecin. En cas de survenue d'une réaction d'hypersensibilité, l'administration du produit de contraste doit être immédiatement arrêtée et, si nécessaire, un traitement spécifique doit être instauré. Une voie d'abord veineuse doit donc être maintenue tout au long de l'examen. Afin de pouvoir prendre des mesures d'urgence immédiates, le matériel de réanimation nécessaire (oxygène, adrénaline, antihistaminiques ou autres médicaments en fonction de la comédication, matériel de perfusion, intubation et ventilation) doit donc être prêt à être utilisé pour chaque examen, en plus des besoins du personnel en matière de traitement d'urgence. Il est indispensable de connaître toutes les mesures d'urgence. En particulier, il est important de tenir compte des circonstances particulières d'un système d'IRM (mauvaise accessibilité du patient, risque de champs magnétiques élevés).
La plupart des effets indésirables survenant dans les minutes qui suivent l'administration, le patient doit être surveillé pendant l'administration d'ELUCIREM et au moins une demi-heure après (voir aussi « Effets indésirables »).
Le risque de réaction est plus élevé chez les patients présentant une prédisposition allergique, un asthme ou des antécédents de réaction à un produit de contraste. Avant l'injection d'un produit de contraste, le patient doit donc être interrogé sur les allergies existantes (par exemple, rhume des foins, intolérance au produit de contraste, urticaire), l'asthme ou d'autres risques. Les symptômes d'un asthme existant peuvent s'aggraver à la suite de l'injection d'un produit de contraste. Chez ces patients, la décision d'utiliser ELUCIREM doit être prise après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque.
Insuffisance rénale et fibrose néphrogénique systémique (FNS)
Avant l'utilisation d'ELUCIREM, il est recommandé de déterminer la présence d'une insuffisance rénale par des analyses biologiques chez tous les patients.
Des cas de fibrose néphrogénique systémique (FNS) ont été rapportés après injection de certains produits de contraste contenant du gadolinium chez des patients présentant une insuffisance rénale aiguë ou chronique sévère (DFG < 30 ml/min/1,73 m2).
Les patients devant bénéficier d'une transplantation hépatique sont particulièrement à risque, car l'incidence de l'insuffisance rénale aiguë dans ce groupe est élevée. Étant donné qu'il est possible que des cas de FNS surviennent avec ELUCIREM, il ne doit donc être administré aux patients présentant une insuffisance rénale sévère ou durant la période pré ou post opératoire d'une transplantation hépatique qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque et seulement si les informations diagnostiques sont essentielles et ne peuvent pas être obtenues avec une IRM sans rehaussement de contraste.
La réalisation d'une hémodialyse peu de temps après l'utilisation d'ELUCIREM pourrait faciliter l'élimination du produit de l'organisme. Il n'est pas prouvé que l'instauration d'une hémodialyse peut prévenir ou traiter la FNS chez les patients qui ne sont pas déjà dialysés.
Patients âgés
L'élimination rénale d'ELUCIREM pouvant diminuer avec l'âge, une évaluation soigneuse de la perte de la fonction rénale chez les patients de plus de 65 ans est particulièrement importante.
Manque d'expérience à long terme
ELUCIREM a été étudié dans des essais cliniques chez des patients à une dose unique maximale. Il n'y a pas de données sur l'utilisation répétée et aucune expérience à long terme avec ELUCIREM.
Population de patients limitée
ELUCIREM a été évalué dans deux études de phase III (SNC: GDX-44-010, autres parties du corps : GDX-44-011). Les patients présentant une insuffisance rénale (DFGe < 30 ml/min/1,73 m²) et les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive de classe III/IV (NYHA) ont été exclus des deux études. Les patients présentant des maladies inflammatoires du SNC (par exemple, les patients présentant un épisode aigu de sclérose en plaques, etc.) ont été exclus de l'étude GDX-44-010. Les patients présentant des maladies inflammatoires ou des inflammations (p. ex. pancréatite) ont été exclus de l'étude GDX-44-011. Pour l'étude des autres parties du corps, les populations de patients sont trop petites pour certaines parties du corps et certains systèmes d'organes pour pouvoir tirer des conclusions statistiquement solides (voir « Propriétés/Effets »).
Crises du SNC
Comme pour les autres produits de contraste contenant du gadolinium, une prudence particulière est recommandée chez les patients dont le seuil de déclenchement des crises est inférieur. Des précautions telles qu'une surveillance étroite doivent être prises. Toutes les mesures pour le traitement d'une éventuelle crise doivent être prêtes à l'utilisation.
Extravasation
Il faut faire attention à bien injecter par voie intraveineuse pendant l'administration. En cas d'extravasation, l'injection doit être immédiatement arrêtée. Des réactions d'intolérance locales peuvent se produire et nécessiter un traitement local et une surveillance.
Rétention de gadolinium
Après administration de produits de contraste contenant du gadolinium, celui-ci reste détectable dans le cerveau, les os, la peau et d'autres organes pendant des mois, voire des années. Les données disponibles sont insuffisantes (pas de données à long terme, pas de données après administration répétée d'ELUCIREM, peu de données chez les patients présentant une insuffisance rénale avec administration d'ELUCIREM), pour déterminer si des valeurs de rétention du gadolinium comparables ou déviantes surviennent aux doses recommandées d'ELUCIREM par rapport à d'autres agents de contraste macrocycliques autorisés contenant du gadolinium.
Risques associés à l'administration intrathécale
L'administration intrathécale de produits de contraste à base de gadolinium (GBCA) peut entraîner des réactions indésirables graves telles que la mort, le coma, l'encéphalopathie et les crises convulsives. La sécurité d'emploi et l'efficacité d'ELUCIREM n'ont pas été établies en cas d'administration intrathécale. ELUCIREM n'est pas autorisé pour une administration intrathécale.
Teneur en sodium
ELUCIREM contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose (calculée pour une personne pesant 70 kg), c'est-à-dire qu'il est pratiquement « sans sodium ».

Interactions

Aucune étude sur les interactions avec d'autres médicaments n'a été réalisée.
Compte tenu de la possibilité de réactions d'intolérance allergiques ou allergoïdes, l'utilisation de préparations susceptibles d'affecter le traitement d'urgence et la compensation cardiovasculaire doit être prise en compte: par exemple, les bêta-bloquants, les substances vasoactives, les inhibiteurs de l'ECA, les ARA-II.

Grossesse, Allaitement

Il n'existe pas de données sur l'utilisation d'ELUCIREM chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont montré un passage placentaire mais n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir la rubrique « Données précliniques »). ELUCIREM ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins que la situation clinique de la patiente enceinte ne nécessite son administration.
Allaitement
Les produits de contraste contenant du gadolinium sont excrétés dans le lait maternel en très petites quantités. Aux doses cliniques, par conséquent, et en raison de la faible absorption intestinale, aucun effet n'est prévu sur le nourrisson allaité. L'allaitement doit être interrompu pendant une période de 24 heures après l'administration d'Elucirem.
Fertilité
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'altération de la fertilité (voir la rubrique « Données précliniques »).

Classe de système d'organe

Fréquence

Peu fréquent

Rare

Inconnue

Affections du système immunitaire

Éruption maculo-papuleuse

Hypersensibilité*

Réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes

Affection du rein et des voies urinaires

Augmentation des valeurs de créatinine, diminution du DFGe

Insuffisance rénale aiguë

Affections vasculaires

Augmentation de la tension artérielle

Affections du système nerveux

Maux de tête

Altération du goût

Affections gastro-intestinales

-

Diarrhée, nausées, douleurs abdominales, vomissements

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Réaction au site d'injection**

Fatigue, chaleur

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude correspondante n'a été réalisée.

Effets indésirables

Les effets secondaires survenus au cours des essais cliniques portant sur ELUCIREM étaient généralement d'intensité légère à modérée et transitoire. Les réactions au point d'injection, les maux de tête, les nausées, la fatigue et la diarrhée ont été les plus fréquemment observés.
Les effets indésirables sont répertoriés par classe de système d'organe et par fréquence comme suit : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence inconnue (fréquence non déterminable à partir des données disponibles). Les données suivantes sont basées sur les études cliniques menées sur un total de 1 047 sujets ayant reçu ELUCIREM à des doses allant de 0,025 mmol/kg à 0,3 mmol/kg de masse corporelle :
* Voir la description supplémentaire ci-dessous
** La réaction au site d'injection comprend les termes suivants : douleur au site d'injection, œdème au site d'injection, sensation de froid au site d'injection, sensation de chaleur au site d'injection, hématome au site d'injection et érythème au site d'injection.
Description de certains effets indésirables
Hypersensibilité
Une réaction d'hypersensibilité est un effet secondaire généralement connu des produits de contraste à base de gadolinium (voir la rubrique « Mises en garde et précautions »). Un ou plusieurs symptômes peuvent survenir de façon simultanée ou consécutive. Il s'agit le plus souvent de réactions cutanées, respiratoires, gastro-intestinales, inflammatoires, neurologiques et/ou cardiovasculaires. Les réactions indésirables initiales aux médicaments peuvent être le signe d'un choc imminent, mais conduisent rarement au décès. Des réactions indésirables non graves jugées comme des signes d'hypersensibilité ont été signalées au cours des essais cliniques, notamment des réactions immédiates (dermatite allergique, érythème, dyspnée, oppression dans la gorge) et tardives (œdème périorbitaire, éruption cutanée, éruption maculo-papuleuse et démangeaisons).
Fibrose néphrogénique systémique
Après administration de produits de contraste contenant du gadolinium, celui-ci reste détectable dans le cerveau, les os, la peau et d'autres organes pendant des mois, voire des années. Les données disponibles sont insuffisantes (pas de données à long terme, pas de données après administration répétée d'ELUCIREM, peu de données chez les patients présentant une insuffisance rénale avec administration d'ELUCIREM), pour déterminer si des valeurs de rétention du gadolinium comparables ou déviantes surviennent aux doses recommandées d'ELUCIREM par rapport à d'autres agents de contraste macrocycliques autorisés contenant du gadolinium.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

La dose quotidienne maximale testée chez l'homme était de 0,3 mmol/kg de masse corporelle, ce qui correspond à six fois la dose recommandée. Aucun symptôme d'intoxication à la suite d'un surdosage n'a été observé à ce jour en utilisation clinique. À des doses plus élevées, peu de cas de détérioration de la fonction rénale ont été observés.
ELUCIREM peut être éliminé de l'organisme par hémodialyse. Toutefois, il n'est pas démontré que l'hémodialyse soit appropriée dans la prévention de la fibrose néphrogénique systémique (FNS).

Propriétés/Effets

Code ATC
V08CA12
Mécanisme d’action
L'effet de rehaussement du contraste est assuré par le gadopiclénol, un complexe macrocyclique non ionique du gadolinium (paramagnétique) dont la fraction active accélère les taux de relaxation des protons d'eau à proximité dans le corps, ce qui entraîne une augmentation de l'intensité du signal (luminosité) des tissus dans l'IRM pondérée en T1. Cette augmentation de l'intensité du signal peut simultanément entraîner une augmentation du contraste de l'image. Les séquences pondérées en T2/T2* peuvent entraîner une diminution de la puissance du signal.
Pharmacodynamique
Lors d'une IRM, la visualisation des tissus normaux et pathologiques dépend en partie de petites fluctuations de l'intensité du signal de fréquence radio qui sont conditionnées par des
• différences de densité des protons
• différences de temps de relaxation spin-réseau ou longitudinale (T1)
• différences de temps de relaxation spin-spin ou transversale (T2).
Lorsqu'il est placé dans un champ magnétique externe (patient dans une IRM), le gadopiclénol raccourcit les temps de relaxation T1 et T2 dans les tissus ciblés. La mesure dans laquelle un produit de contraste peut influencer le taux de relaxation de l'eau tissulaire (1/T1 ou 1/T2) est appelée relaxivité (R1 ou R2).
En raison de sa structure chimique, le gadopiclénol présente une forte relaxivité molaire dans l'eau. Le gadopiclénol peut échanger plus d'énergie spin-réseau grâce à deux molécules d'eau étroitement liées au gadolinium. En raison de sa haute relaxivité, le gadopiclénol peut être administré à la demi-dose de gadolinium par rapport à d'autres produits de contraste non spécifiques contenant du gadolinium, tout en offrant le même rehaussement de contraste. La haute relaxivité du gadopiclénol est obtenue sans interactions protéiques in vivo, puisque la relaxivité dans le milieu physiologique est comparable à celle de l'eau et n'a qu'une faible dépendance sur la force du champ magnétique (0,47 T à 3,0 T, à 37 °C).

r1 [l/(mmol*s)]

r2 [l/(mmol*s)]

Intensité du champ magnétique

0,47 T

1,5 T

3 T

0,47 T

1,5 T

3 T

Relaxivité molaire dans l'eau

12,5

12,2

11,3

14,6

15,0

13,5

Relaxivité molaire en milieu biologique

13,2

12,8

11,6

15,1

15,1

14,7

En raison de sa structure macrocyclique, le gadopiclénol a une stabilité thermodynamique et cinétique élevée. En fait, dans l'expérience in vitro, il faut plus de temps pour obtenir une décomplexation à 50 % ou une libération à un pH de 1,2 et une température de 37 °C (la demi-vie est d'environ 20 jours).
Électrophysiologie cardiaque
Même en cas de surdosage de 6 fois du gadopiclénol (soit 0,3 mmol/kg), aucun allongement cliniquement significatif de l'intervalle QT n'a été observé chez les patients adultes.
Efficacité clinique
Deux études pivot de phase III (GDX-44-010, GDX-44-011) ont inclus des patients adultes faisant l'objet d'une IRM avec du gadopiclénol (0,05 mmol/kg de masse corporelle) et d'une IRM avec du gadobutrol (0,1 mmol/kg de masse corporelle), après constatation définitive d'une pathologie dans le SNC ou une autre partie du corps au moyen d'une IRM ou d'une TDM avant l'inclusion dans l'étude. Les deux études n'ont pas inclus les patients présentant des symptômes mais pour lesquels aucune imagerie diagnostique n'avait été précédemment effectuée (patients naïfs d'IRM ou de TDM). Les patients présentant une insuffisance rénale (DFGe < 30 ml/min/1,73 m²) et les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive de classe III/IV (NYHA) ont été exclus des deux études.
L'étude GDX-44-010 (n=256 patients) a été utilisée pour étudier le SNC. Elle incluait 5 patients (n = 2,1 %) présentant une affection de la moelle spinale. Les patients présentant des maladies inflammatoires du SNC (par exemple, les patients présentant un épisode aigu de sclérose en plaques, etc.) ont été exclus de l'étude.
L'étude GDX-44-011 (n = 304 patients) a été utilisée pour étudier d'autres parties du corps (tête et cou, thorax, abdomen, bassin et système musculo-squelettique). Les patients présentant des maladies inflammatoires ou des inflammations (p. ex. pancréatite) ont été exclus de l'étude. La puissance statistique de l'étude GDX-44-011 a été établie pour obtenir un résultat statistiquement significatif pour l’ensemble des parties du corps sur le nombre total de 304 patients. La puissance statistique de l'étude GDX-44-011 n'était pas suffisante pour prouver un résultat statistiquement fiable pour chaque partie du corps (tête et cou, thorax, abdomen, bassin et système musculo-squelettique) ou pour les différents organes.
Visualisation des lésions
Le critère d'évaluation principal était l'évaluation de la visualisation des lésions selon trois critères (délimitation des bords, morphologie interne et degré de rehaussement du contraste) par trois lecteurs indépendants en aveugle, à l'aide d'une échelle de 4 points. La moyenne des scores pour chacun des trois critères de visualisation des lésions a été calculée comme la somme des scores pour les trois lésions les plus représentatives, divisée par le nombre total de lésions.
Les deux études ont montré :
• La supériorité de l'IRM combinée sans contraste/avec rehaussement de contraste (appariée) par ELUCIREM® par rapport à l'IRM sans contraste pour les trois critères de visualisation des lésions (p < 0,0001 pour les trois lecteurs [n = 3 lecteurs], tests t appariés sur lésions appariées).
• La non-infériorité du gadopiclénol à une dose de 0,05 mmol/kg par rapport au gadobutrol à 0,1 mmol/kg (p < 0,0001 pour les trois lecteurs, tests t appariés sur lésions appariées).
Tableau de l'étude GDX-44-010: Visualisation des lésions du SNC par patient en fonction du lecteur : Comparaison de l'examen sans contraste par rapport à l'administration d'ELUCIREM 0,05 mmol/kg i.v. avec les données sans contraste (appariées)

n

Moyenne des MC (ET)

Différence d'IC à 95 %

Données appariées

Données sans contraste

Différence*

Délimitation des bords

Lecteur 1

227

3,90 (0,02)

2,08 (0,02)

1,82 (0,03)

(1,76 ; 1,88)

Lecteur 2

229

3,64 (0,04)

1,74 (0,04)

1,90 (0,05)

(1,81 ; 2,00)

Lecteur 3

202

3,97 (0,03)

2,61 (0,03)

1,36 (0,04)

(1,29 ; 1,44)

Morphologie interne

Lecteur 1

227

3,92 (0,03)

1,66 (0,03)

2,26 (0,03)

(2,20 ; 2,33)

Lecteur 2

229

3,65 (0,03)

1,88 (0,03)

1,77 (0,04)

(1,69 ; 1,85)

Lecteur 3

202

3,97 (0,04)

2,01 (0,04)

1,96 (0,05)

(1,85 ; 2,06)

Degré de rehaussement du contraste

Lecteur 1

227

3,77 (0,03)

1,00 (0,03)

2,77 (0,04)

(2,69 ; 2,85)

Lecteur 2

229

3,58 (0,03)

1,00 (0,03)

2,58 (0,05)

(2,49 ; 2,67)

Lecteur 3

202

3,90 (0,02)

1,00 (0,02)

2,90 (0,03)

(2,84 ; 2,95)

MC : moindres carrés ; ET : erreur type ; IC : intervalle de confiance.
Seules les lésions appariées sont prises en compte. Les modèles mixtes basés sur l'ensemble d'analyse complet t (n = 239) incluent le facteur de visualisation des lésions comme variable dépendante, la modalité de l'IRM (IRM sans contraste ou basée sur un produit de contraste) comme variable fixe et le patient comme variable aléatoire.
*p<0,0001 pour toutes les comparaisons
Tableau de l'étude GDX-44-010: Visualisation des lésions du SNC par patient en fonction du lecteur:
Comparaison du produit de contraste: ELUCIREM 0,05 mmol/kg i.v. par rapport au gadobutrol 0,1 mmol/kg i.v.

n

Moyenne des MC (ET)

Différence d'IC à 95 %

Gadopiclénol

Gadobutrol

Différence*

Délimitation des bords

Lecteur 1

227

3,91 (0,02)

3,93 (0,02)

-0,02 (0,02)

[-0,06 ; 0,02]

Lecteur 2

231

3,64 (0,04)

3,60 (0,04)

0,03 (0,04)

[-0,04 ; 0,11]

Lecteur 3

220

3,97 (0,01)

3,95 (0,01)

0,02 (0,02)

[-0,01 ; 0,05]

Morphologie interne

Lecteur 1

227

3,93 (0,02)

3,93 (0,02)

-0,01 (0,02)

[-0,04 ; 0,03]

Lecteur 2

231

3,64 (0,04)

3,62 (0,04)

0,02 (0,03)

[-0,05 ; 0,09]

Lecteur 3

220

3,97 (0,02)

3,92 (0,02)

0,05 (0,02)

[0,01 ; 0,08]

Degré de rehaussement du contraste

Lecteur 1

227

3,78 (0,04)

3,77 (0,04)

0,01 (0,03)

[-0,04 ; 0,07]

Lecteur 2

231

3,57 (0,04)

3,52 (0,04)

0,05 (0,04)

[-0,03 ; 0,12]

Lecteur 3

220

3,89 (0,03)

3,81 (0,03)

0,09 (0,03)

[0,03 ; 0,15]

MC : moindres carrés ; ET : erreur type ; IC : intervalle de confiance.
Seules les lésions appariées sont prises en compte. Les modèles basés sur l'ensemble de protocole (n = 236) incluent le facteur de visualisation des lésions comme variable dépendante, le produit de contraste et la temporalité (IRM 1 ou IRM 2) comme variable fixe et le patient comme variable aléatoire.
Marge de non-infériorité : -0,35
*p<0,0001 pour toutes les comparaisons
Tableau de l'étude GDX-44-011: Visualisation des lésions corporelles par patient selon le lecteur: comparaison de l'examen sans contraste par rapport à l'examen avec ELUCIREM 0,05 mmol/kg i.v. avec les données sans contraste (appariées)

n

Moyenne des MC (ET)

Différence d'IC à 95 %

Données appariées

Données sans contraste

Différence*

Délimitation des bords

Lecteur 1

251

3,79 (0,03)

2,26 (0,03)

1,53 (0,04)

[1,46 ; 1,60]

Lecteur 2

230

3,48 (0,06)

3,01 (0,06)

0,47 (0,06)

[0,36 ; 0,58]

Lecteur 3

262

3,49 (0,03)

1,78 (0,03)

1,71 (0,04)

[1,65 ; 1,78]

Morphologie interne

Lecteur 1

251

3,80 (0,02)

1,99 (0,02)

1,81 (0,03)

[1,76 ; 1,87]

Lecteur 2

230

3,75 (0,05)

3,22 (0,05)

0,53 (0,06)

[0,42 ; 0,64]

Lecteur 3

262

3,72 (0,03)

1,69 (0,03)

2,03 (0,04)

[1,95 ; 2,11]

Degré de rehaussement du contraste

Lecteur 1

251

3,64 (0,03)

1,00 (0,03)

2,64 (0,04)

[2,56 ; 2,72]

Lecteur 2

230

2,82 (0,05)

1,00 (0,05)

1,82 (0,07)

[1,68 ; 1,96]

Lecteur 3

262

3,33 (0,03)

1,00 (0,03)

2,33 (0,04)

[2,26 ; 2,41]

IC : intervalle de confiance ; MC : moindres carrés ; ET : erreur type.
Seules les lésions appariées sont prises en compte. Les modèles basés sur l'ensemble d'analyse complet (n = 278) incluent le facteur de visualisation des lésions comme variable dépendante, la modalité de l'IRM (IRM sans contraste ou basée sur un produit de contraste) comme variable fixe et le patient comme variable aléatoire.
*p<0,0001 pour toutes les comparaisons
Tableau de l'étude GDX-44-011 : Visualisation des lésions corporelles par patient selon le lecteur :
Comparaison du produit de contraste : ELUCIREM 0,05 mmol/kg i.v. par rapport au gadobutrol 0,1 mmol/kg i.v.

n

Moyenne des MC (ET)

Différence d'IC à 95 %

Gadopiclénol

Gadobutrol

Différence*

Délimitation des bords

Lecteur 1

240

3,82 (0,02)

3,81 (0,02)

0,00 (0,03)

[-0,05 ; 0,05]

Lecteur 2

223

3,56 (0,05)

3,53 (0,05)

0,02 (0,04)

[-0,05 ; 0,10]

Lecteur 3

243

3,53 (0,03)

3,57 (0,03)

-0,04 (0,03)

[-0,10 ; 0,01]

Morphologie interne

Lecteur 1

240

3,83 (0,02)

3,83 (0,02)

-0,00 (0,03)

[-0,06 ; 0,05]

Lecteur 2

223

3,75 (0,04)

3,75 (0,04)

-0,00 (0,04)

[-0,07 ; 0,07]

Lecteur 3

243

3,74 (0,03)

3,77 (0,03)

-0,03 (0,02)

[-0,08 ; 0,02]

Degré de rehaussement du contraste

Lecteur 1

240

3,69 (0,04)

3,68 (0,04)

0,01 (0,04)

[-0,06 ; 0,09]

Lecteur 2

223

2,88 (0,07)

2,86 (0,07)

0,03 (0,05)

[-0,07 ; 0,12]

Lecteur 3

243

3,35 (0,04)

3,37 (0,04)

-0,02 (0,03)

[-0,08 ; 0,04]

MC : moindres carrés ; ET : erreur type ; IC : intervalle de confiance.
Seules les lésions appariées sont prises en compte.
Les modèles basés sur l'ensemble de protocole (n = 260) incluent le facteur de visualisation des lésions comme variable dépendante, le produit de contraste et la temporalité (IRM 1 ou IRM 2) comme variable fixe et le patient comme variable aléatoire.
Marge de non-infériorité : -0,35
*p<0,0001 pour toutes les comparaisons
Population pédiatrique
Les données cliniques sont insuffisantes chez les enfants et les adolescents.

Pharmacocinétique

Absorption
Il n'existe aucune donnée humaine sur l'absorption orale.
Distribution
Après une administration par voie intraveineuse, le gadopiclénol se répartit rapidement dans les compartiments extracellulaires. La liaison in vitro du 153Gd-gadopiclénol aux protéines plasmatiques humaines est négligeable et indépendante de la concentration de gadopiclénol, car le 153Gd-gadopiclénol ne se lie qu'à 0,0 à 1,8 % aux protéines plasmatiques humaines. La concentration maximale moyenne (Cmax) et l'aire sous la courbe (ASCinf) ont augmenté proportionnellement à la dose (0,025 à 0,3 mmol/kg de masse corporelle). Après une dose de 0,05 mmol/kg de masse corporelle, la Cmax moyenne (% CV) était de 525 (13 %) µg/ml, l'ASCinf moyenne était de 569 (15 %) µg*h/ml et le volume moyen de distribution Vd était de 12,9 (13 %) litres.
Métabolisme
Aucune biotransformation ou dégradation détectable du gadopiclénol n'a pu être observée.
Élimination
Le gadopiclénol est rapidement éliminé sous forme inchangée par les reins, par filtration glomérulaire passive. Après une dose de 0,05 mmol/kg, la demi-vie d'élimination plasmatique moyenne chez des volontaires sains ayant une fonction rénale normale était de 1,5 heure et la clairance était de 100 ± 10 ml/min. L'excrétion urinaire est la principale voie d'élimination, avec environ 98 % de la dose excrétée dans les urines après 48 heures, quelle que soit la dose administrée dans des reins sains.
Cinétique pour certains groupes de patients
Patients présentant une insuffisance rénale, patients dialysés
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée, plus de 90 % de la dose administrée a été excrétée dans les urines dans les 48 heures. Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, environ 84 % de la dose administrée a été excrétée dans les urines dans les 5 jours.
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale (IRT), une hémodialyse a éliminé efficacement le gadopiclénol du plasma, car le pourcentage de diminution de la concentration sanguine était de 95 à 98 % à la fin de la première séance d'hémodialyse de 100 % et après la troisième séance d'hémodialyse.
Tableau : Effet de l'insuffisance rénale sur la pharmacocinétique du gadopiclénola, b

Normale (DFGe ≥ 90 ml/min)

Légère (DFGe 60 à < 90 ml/min)

Modérée (DFGe 30 à < 60 ml/min)

Sévère (DFGe 15 à < 30 ml/min)

ASCinf (µg·h/ml)

1 113 (24 %)

1 711 (31 %)

2 759 (28 %)

9 671 (18 %)

CLr (ml/min)

96 (10 %)

76 (23 %)

44 (25 %)

14 (26 %)

t1/2(h)

1,9

3,3

3,8

11,7

a Après administration d'une dose unique de gadopiclénol 0,1 mmol/kg (correspondant à 2 fois la dose recommandée).
b DFGe : valeur du DFG estimée basée sur une formule d'estimation et exprimée en ml/min. Pour convertir de ml/min/1,73 m2 à ml/min, multiplier par la surface corporelle et diviser cette valeur par 1,73.
Patients présentant une altération de la fonction hépatique
Le profil pharmacocinétique n'a pas été étudié dans cette population.
Autres facteurs démographiques
Aucune différence dans la pharmacocinétique du gadopiclénol n'a été observée entre les hommes
et les femmes.

Données précliniques

Sur la base d'études expérimentales sur la pharmacologie de sécurité, la toxicité à doses répétées, la génotoxicité et la toxicité pour la reproduction et le développement, les études précliniques ne révèlent aucun risque particulier pour l'homme. Aucune étude de carcinogénicité n'a été réalisée avec le gadopiclénol.
Des études de toxicité à dose unique et répétée chez des rats nouveau-nés et juvéniles (avant et après l'allaitement) ont montré que le gadopiclénol a été bien toléré à toutes les doses testées (jusqu'à huit fois l'exposition humaine maximale recommandée) et n'a eu aucun effet sur la croissance, le développement pendant l'allaitement, le comportement général ou la maturation sexuelle.

Remarques particulières

Incompatibilités
Aucune connue.
En raison d'un manque d'études, ELUCIREM ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments.
Stabilité
La solution injectable ne contenant pas conservateur, le produit de contraste une fois ouvert doit être utilisé rapidement et les éventuels restes doivent être éliminés.
Lors de l'ouverture des flacons avec un trocart contenant un filtre stérile, le contenu peut être conservé à température ambiante pendant 24 heures ou utilisé cliniquement.
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention « EXP » sur l'emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Tenir hors de la portée des enfants.
Conserver à température ambiante (15 à 25°C).
Les seringues préremplies ne doivent pas être exposées au gel.
Remarques concernant la manipulation
Instructions d'hygiène
Lors de l'utilisation d'un produit de contraste, les règles d'hygiène générales relatives aux solutions stériles doivent être respectées. Comme les solutions ne sont pas conservées, les quantités résiduelles non utilisées dans une séquence d'examen doivent être éliminées.
Lors de l'utilisation avec des pousse-seringues ou des pompes à perfusion, les mesures d'hygiène supplémentaires suivantes doivent être suivies : Le produit de contraste ne peut être prélevé qu'au moyen d'un système fermé, équipé au moins d'un trocart avec capuchon de protection, d'un filtre à air et d'un raccord Luer avec raccord de tuyau direct. Les flacons ne peuvent être percés qu'une seule fois. Les instructions d'utilisation fournies par le fabricant des kits d'échantillonnage et de remplissage et des pousse-seringues doivent être prises en compte. Les raccords de tuyaux menant au patient doivent être équipés de valves anti-retour testées de manière hygiénique et remplacés à chaque fois. Les quantités résiduelles dans les flacons, les seringues préremplies et les tuyaux d'alimentation doivent être jetés au minium à la fin de chaque programme quotidien.
Documentation patient
L'étiquette détachable, qui se trouve sur les flacons ou les seringues pré-remplies, doit être collée dans le dossier du patient pour une meilleure traçabilité. La documentation du produit de contraste contenant du gadolinium utilisé et la dose utilisée doivent être consignées.

Numéro d’autorisation

69037, 68791 (Swissmedic)

Présentation

Flacons en verre de type I avec bouchons en caoutchouc.
Elucirem solution injectable en flacon de 3 ml : 1 [B]
Elucirem solution injectable en flacon de 7,5 ml : 1 [B]
Elucirem solution injectable en flacon de 10 ml : 1 [B]
Elucirem solution injectable en flacon de 15 ml : 1 [B]
Elucirem solution injectable en flacon de 30 ml : 1 [B]
Seringues préremplies en polypropylène (sans latex) scellées avec un bouchon à piston élastomérique et une seringue en élastomère.
Elucirem solution injectable en seringue préremplie de 7,5 ml : 1 [B]
Elucirem solution injectable en seringue préremplie de 10 ml : 1 [B]

Titulaire de l’autorisation

Guerbet AG, Zurich

Mise à jour de l’information

Juillet 2023

2024 ©ywesee GmbH
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