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Information professionnelle sur Roclanda®:Santen SA
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Propriétés/Effets

Classe pharmacothérapeutique : médicaments ophtalmologiques, antiglaucomateux et myotiques,
Code ATC
S01EE51
Mécanisme d’action
Roclanda contient deux substances actives : le latanoprost et le nétarsudil. Ces deux composants réduisent la PIO en augmentant l’écoulement de l’humeur aqueuse. Bien que le latanoprost et le nétarsudil réduisent tous deux la PIO en augmentant l’écoulement de l’humeur aqueuse, leurs mécanismes d’action sont différents.
Des études chez l’animal et chez l’homme semblent indiquer que le principal mécanisme d’action du nétarsudil, un inhibiteur de Rho-kinase, est l’augmentation de l’écoulement par la voie trabéculaire. Ces études suggèrent également que le nétarsudil abaisse la PIO en réduisant la pression veineuse épisclérale.
Des études chez l’animal et chez l’homme indiquent que le principal mécanisme d’action du latanoprost, un analogue de la prostaglandine F2α, est l’augmentation de l’écoulement par la voie uvéosclérale, même s’il a été rapporté chez l’homme une augmentation de la facilité d’écoulement par les voies usuelles (diminution de la résistance).
Pharmacodynamique
Voir « Mécanisme d’action »
Efficacité clinique
Roclanda a été évalué dans 3 études cliniques multicentriques de phase III, randomisées et en double aveugle, conduites auprès de 1 686 patients atteints de glaucome à angle ouvert ou d’hypertonie intraoculaire. Les études 301 et 302 ont été menées chez des patients ayant une PIO < 36 mmHg et ont comparé l’effet en termes de réduction de la PIO de l’association latanoprost + nétarsudil, administrée une fois par jour, à ceux obtenus lors de l’administration individuelle du nétarsudil 0,02 % une fois par jour et du latanoprost 0,005 % une fois par jour. La durée du traitement était de 12 mois pour l’étude 301 et de 3 mois pour l’étude 302. L’âge médian des participants à l’étude était de 66 ans (entre 18 et 99 ans). L’étude 303 a évalué l’efficacité hypotensive oculaire de l’association latanoprost + nétarsudil par rapport à Ganfort® (bimatoprost 0,03 %/timolol 0,5 %). La durée du traitement était de 6 mois.
Les études 301 et 302 ont été conçues pour montrer la supériorité de l’association latanoprost + nétarsudil, administrée une fois par jour le soir par rapport à ses composants individuels, le nétarsudil 0,02 % une fois par jour et le latanoprost 0,005 % une fois par jour. Le critère principal d’évaluation de l’efficacité était la PIO moyenne (estimée selon la méthode des moindres carrés), déterminée pour chacune des 9 mesures réalisées à 8 h, 10 h et 16 h, le jour 15, le jour 43 et le jour 90. L’effet de l’association latanoprost + nétarsudil, en termes de réduction de la PIO moyenne était supérieur de 1 à 3 mmHg à l’effet d’une monothérapie de nétarsudil 0,02 % ou de latanoprost 0,005 % pendant 3 mois (Figures 1 et 2). Dans l’étude 301, les réductions de la PIO étaient maintenues, montrant la supériorité statistique de l’association latanoprost + nétarsudil pendant la période de traitement de 12 mois. Dans tous les cas, les différences au niveau de la PIO moyenne (estimée selon la méthode des moindres carrés) étaient cliniquement pertinentes et statistiquement significatives (p < 0,0001) jusqu’au mois 3. Environ 30 % des patients inclus dans les études de phase III avaient une PIO ≥ 27 mmHg à l’inclusion (132, 136 et 143 patients respectivement dans les groupes de traitement par latanoprost + nétarsudil, par latanoprost et par nétarsudil). Chez ces patients, il a été observé avec l’association latanoprost + nétarsudil une efficacité hypotonisante significativement supérieure à celle de ses composants individuels à tous les temps de mesure. Dans les deux études, le médicament en association a induit une réduction supplémentaire de la PIO de 1,7 mmHg à 3,7 mmHg par rapport au latanoprost en monothérapie et de 3,4 mmHg à 5,9 mmHg par rapport au nétarsudil en monothérapie.
Figure 1 : Étude 301 - PIO moyenne (mmHg) par groupe de traitement et différence entre les traitements au niveau de la PIO moyenne

latanoprost + nétarsudil versus nétarsudil
IC à 95 %

3,0

(2,5 ; 3,6)

3,0

(2,4 ; 3,6)

2,4

(1,9 ; 3,0)

3,2

(2,6 ; 3,8)

2,9

(2,3 ; 3,5)

2,3

(1,7 ; 2,8)

3,1

(2,5 ; 3,8)

3,2

(2,5 ; 3,8)

2,0

(1,4 ; 2,6)

latanoprost + nétarsudil versus latanoprost
IC à 95 %

2,3

(1,7 ; 2,8)

2,6

(2,0 ; 3,2)

2,3

(1,8 ; 2,9)

1,7

(1,1 ; 2,4)

1,9

(1,3 ; 2,5)

1,7

(1,1 ; 2,2)

1,5

(0,9 ; 2,1)

1,7

(1,1 ; 2,3)

1,3

(0,7 ; 1,9)

À chaque temps de mesure après l’inclusion, la PIO moyenne (estimée selon la méthode des moindres carrés) a été obtenue à l’aide d’une analyse de covariance ajustée selon la PIO à l’inclusion et portait sur les données observées chez tous les patients randomisés (238 dans le groupe latanoprost + nétarsudil, 244 dans le groupe nétarsudil, 236 dans le groupe latanoprost).
Figure 2 : Étude 302 - PIO moyenne (mmHg) par groupe de traitement et différence entre les traitements au niveau de la PIO moyenne

latanoprost + nétarsudil versus nétarsudil
IC à 95 %

3,4

(2,8 ; 3,9)

2,7

(2,2 ; 3,2)

2,2

(1,7 ; 2,8)

3,2

(2,6 ; 3,8)

2,9

(2,3 ; 3,4)

2,3

(1,8 ; 2,9)

3,6

(3,0 ; 4,2)

2,8
(2,3 ; 3,4)

2,4

(1,9 ; 2,9)

latanoprost + nétarsudil versus latanoprost
IC à 95 %

2,0

(1,5 ; 2,6)

2,4

(1,9 ; 2,9)

1,9

(1,3 ; 2,4)

1,5

(0,9 ; 2,1)

1,9

(1,3 ; 2,4)

1,6

(1,0 ; 2,1)

1,5

(0,9 ; 2,2)

2,0

(1,4 ; 2,5)

1,5

(1,0 ; 2,1)

À chaque temps de mesure après l’inclusion, la PIO moyenne (estimée selon la méthode des moindres carrés) a été obtenue à l’aide d’une analyse de covariance ajustée selon la PIO à l’inclusion et portait sur les données observées chez tous les patients randomisés (245 dans le groupe latanoprost + nétarsudil, 255 dans le groupe nétarsudil, 250 dans le groupe latanoprost).
Environ 67 % des patients inclus dans les groupes de traitement par latanoprost + nétarsudil des études de phase III étaient d’origine caucasienne et 30 % étaient d’origine africaine ou afro-américaine. Plus de la moitié d’entre eux avaient 65 ans ou plus. À l’exception de l’incidence de la cornée verticillée (voir « Effets indésirables »), aucune autre différence en ce qui concerne le profil de sécurité n’a été observée selon les origines ethniques ou les tranches d’âge.
Dans les études 301 et 302, les taux de participation des patients jusqu’à la fin de l’étude étaient plus faibles dans les groupes de traitement par latanoprost + nétarsudil que dans le groupe de traitement par latanoprost. Les taux d’arrêt du traitement au mois 3 en raison d’événements indésirables étaient de 8,7 % dans les groupes nétarsudil + latanoprost combinés contre 7,6 % dans les groupes nétarsudil combinés et 1,0 % dans les groupes latanoprost combinés. Dans l’étude, les taux d’arrêt du traitement au mois 12 en raison d’événements indésirables étaient de 19,7 % dans le groupe de traitement par latanoprost + nétarsudil contre 21,7 % dans le groupe nétarsudil et 1,7 % dans le groupe latanoprost. La majorité des arrêts du traitement étaient associés à des événements indésirables oculaires. L’événement indésirable le plus fréquemment signalé associé à un arrêt du traitement dans le groupe latanoprost + nétarsudil était l’hyperhémie conjonctivale (7,6 % au mois 12). La majorité des événements indésirables oculaires signalés avec l’association latanoprost + nétarsudil étaient d’intensité légère.
L’étude 303 était une étude prospective, en double aveugle, randomisée, multicentrique, avec comparateur actif, à groupes parallèles, d’une durée de 6 mois, évaluant la sécurité d’emploi et l’efficacité hypotensive oculaire de l’association latanoprost + nétarsudil par rapport à l’association bimatoprost + timolol chez 430 patients atteints d’une pression intraoculaire élevée. Les patients ont été affectés aléatoirement à un schéma thérapeutique à dose fixe programmé d’une goutte de latanoprost + nétarsudil (218 patients), une fois par jour (1x/j) chaque soir dans les deux yeux ou d’une goutte du comparateur bimatoprost + timolol (212 patients), 1x/j chaque soir dans les deux yeux pendant environ 180 jours après une période de sevrage.
Le critère d’évaluation principal de l’efficacité était la comparaison de l’association latanoprost + nétarsudil à l’association bimatoprost + timolol sur la PIO moyenne aux temps de mesure spécifiés de la semaine 2, de la semaine 6 et du mois 3. L’analyse principale a été effectuée chez la population ITT (en intention de traiter) avec une imputation par la méthode de Monte Carlo par chaînes de Markov (MCCM). Cette analyse a démontré la non-infériorité clinique de la solution ophtalmique latanoprost + nétarsudil, par rapport à bimatoprost + timolol, administrée 1x/j chez la population ITT, la limite supérieure des IC à 95 % se situant autour de la différence (latanoprost + nétarsudil – bimatoprost + timolol) ≤ 1,5 mmHg sur l’ensemble des 9 temps de mesure et ≤ 1,0 mmHg à la majorité (6 sur 9) des temps de mesure entre la semaine 2 et le mois 3, répondant ainsi aux critères de succès. Le seuil de non-infériorité clinique de l’association latanoprost + nétarsudil 1x/j par rapport à bimatoprost + timolol 1x/j (différence entre groupes ≤ 1,5 mmHg) a été démontré chez la population PP (per protocol) à 8 des 9 temps de mesure (8 h, 10 h et 16 h) de la semaine 2 jusqu’au mois 3, en utilisant la méthode MCCM. Toutefois, la non-infériorité clinique n’a pas été globalement satisfaite dans la mesure où, au temps de mesure de 8 h de la semaine 6, la limite supérieure de l’IC à 95 % était de 1,55. Globalement, une réduction similaire de la PIO moyenne d’environ 9,5 mmHg a été observée sur l’ensemble de la journée, entre les deux groupes de traitement, latanoprost + nétarsudil et bimatoprost + timolol.
Le taux global d’arrêt du traitement à l’étude en raison d’événements indésirables émergeant du traitement (EIET) était de 11,2 %. Davantage de patients dans le groupe de traitement latanoprost + nétarsudil 1x/j ont arrêté le traitement à l’étude en raison d’un EIET (20,2 %) par rapport au groupe bimatoprost + timolol 1x/j (1,9 %), et la majorité des EIET entraînant un arrêt du traitement était des EIET oculaires. Aucun événement indésirable grave lié au traitement n’a été rapporté dans les groupes de traitement, et le profil de sécurité demeure cohérent avec le profil connu de l’association latanoprost + nétarsudil, et/ou du latanoprost ou du nétarsudil seul.
L’efficacité et la sécurité de l’association latanoprost + nétarsudil chez les patients présentant une atteinte de l’épithélium cornéen ou des pathologies oculaires comorbides, comme une pseudœxfoliation ou le syndrome de dispersion pigmentaire, n’ont pas été établies.

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