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Information professionnelle sur Pomalidomid Zentiva®:Helvepharm AG
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Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Mises en garde et précautions

Le pomalidomide est un analogue du thalidomide. Le thalidomide a des effets tératogènes connus chez l'homme, lesquels provoquent des anomalies congénitales graves menaçant le pronostic vital de l'enfant à naître. Chez le rat et le lapin, le pomalidomide s'est avéré tératogène lorsqu'il a été administré pendant la phase d'organogenèse majeure (voir «Données précliniques»). Si le pomalidomide est pris pendant la grossesse, il faut s'attendre à un effet tératogène chez l'homme.
Programme de prévention de la grossesse
Programme pour les patientes
Les conditions du programme de prévention de la grossesse doivent être remplies par toutes les patientes, à moins de pouvoir certifier que la patiente est dans l'impossibilité de procréer.
Critères pour l'évaluation du potentiel de procréer
Toute patiente ou conjointe de patient est considérée comme capable de procréer, à moins qu'elle ne remplisse au moins l'une des conditions suivantes:
·Âge ≥50 ans et aménorrhée naturelle depuis ≥1 an*,
·Déficience ovarienne prématurée avérée,
·Antécédent de salpingo-oophorectomie bilatérale, de ligature des trompes bilatérale ou d'hystérectomie,
·Génotype XY, syndrome de Turner, aplasie de l'utérus,
*Une aménorrhée après un traitement anticancéreux n'exclut pas la capacité de procréer.
Consultation
Le pomalidomide est contre-indiqué chez les femmes capables de procréer qui ne remplissent pas toutes les conditions ci-dessous:
·La patiente comprend le risque tératogène attendu auquel serait exposé un enfant à naître.
·Elle comprend la nécessité d'une contraception fiable sans interruption commencée 4 semaines avant le début du traitement, poursuivie pendant toute la durée du traitement, pauses de traitement comprises, et pendant les 4 semaines suivant la fin du traitement.
·Même en cas d'aménorrhée, toute patiente en âge de procréer doit respecter strictement toutes les recommandations fournies pour une contraception efficace.
·Elle doit être capable de respecter les exigences d'une méthode de contraception fiable.
·Elle est informée et a compris les conséquences d'une grossesse ainsi que la nécessité de consulter rapidement le médecin si une grossesse est suspectée.
·Elle comprend la nécessité de faire des tests de grossesse toutes les 4 semaines et accepte de s'y soumettre.
·Elle a confirmé avoir compris les risques et mesures de sécurité nécessaires dans le cadre d'un traitement par le pomalidomide.
Chez les femmes en mesure de procréer, le médecin prescripteur doit s'assurer que:
·La patiente remplit les conditions indiquées ci-dessus.
·La patiente remplit les conditions spécifiées par le programme de prévention de la grossesse, y compris confirmation d'une compréhension suffisante.
·La patiente a appliqué des mesures contraceptives suffisantes au moins 4 semaines avant le début du traitement, continue à appliquer des mesures contraceptives suffisantes pendant toute la durée du traitement, pauses de traitement comprises, et continuera à les appliquer encore au moins 4 semaines au-delà de la fin du traitement. Chez les patientes nécessitant un traitement immédiat par le pomalidomide, une contraception adéquate, associée à l'utilisation de préservatifs, doit être assurée pendant les 7 jours précédant le début du traitement.
·Un test de grossesse fait avant le traitement soit négatif.
Contraception
Les femmes en mesure de procréer doivent appliquer une méthode de contraception fiable pendant les 4 semaines précédant le début du traitement, pendant toute la durée du traitement, pauses de traitement comprises, et pendant les 4 semaines suivant la fin du traitement. Chez les patientes nécessitant un traitement immédiat par le pomalidomide, une contraception adéquate, associée à l'utilisation de préservatifs, doit être assurée pendant les 7 jours précédant le début du traitement. Si une méthode de contraception fiable n'a pas été utilisée auparavant, la patiente doit être adressée à un service médical de consultation capable de conseiller et informer la patiente de façon approfondie pour le choix d'une méthode contraceptive fiable.
Les méthodes de contraception suivantes peuvent être considérées comme fiables:
- Méthodes indépendantes de la patiente:
·Implant,
·Acétate de médroxyprogestérone retard,
·Stérilisation.
- Méthodes dépendantes de la patiente:
·Renoncement total aux rapports hétérosexuels,
·Rapports hétérosexuels uniquement avec un partenaire stérilisé par une vasectomie attestée par deux examens confirmant l'absence de spermatozoïdes,
·Contraceptifs oraux à la progestérone seule.
En raison du risque accru de thromboembolies veineuses sous pomalidomide, les contraceptifs oraux œstro-progestatifs ne sont pas recommandés. Si une patiente utilise déjà des contraceptifs oraux œstro-progestatifs, il convient de considérer le passage à une autre méthode de contraception. Le risque de thromboembolies veineuses persiste pendant 4 à 6 semaines après l'arrêt du contraceptif oral œstro-progestatif. Si aucune autre méthode ne peut être utilisée, on considérera une prévention antithrombotique pendant la durée d'utilisation du contraceptif oral œstro-progestatif. La patiente doit être dûment informée du risque de thromboembolie veineuse.
Les dispositifs intra-utérins (stérilets) sont associés à un risque accru d'infections lors de la mise en place et peuvent provoquer des saignements vaginaux ou règles irrégulières. Ces méthodes ne sont donc pas recommandées.
Test de grossesse
Des tests de grossesse avec une sensibilité d'au moins 25 UI/ml hCG doivent être effectués chez les femmes capables de procréer.
Chaque cas d'une patiente dont le test de grossesse est positif doit, sans attendre, être reporté au Swiss Teratogen Information Service (STIS) à Lausanne, au moyen du formulaire Swissmedic «Annonce d'effets indésirables suspectés d'un médicament (EI)».
- Avant le début du traitement
Un test de grossesse sous contrôle médical doit être réalisé lors de la consultation où le pomalidomide est prescrit ou au cours des trois jours suivant la visite chez le médecin prescripteur. À la date du test, la patiente doit avoir appliqué une méthode contraceptive fiable depuis au moins 4 semaines. Le test doit assurer que la patiente n'est pas enceinte au début du traitement par le pomalidomide.
- Avant le début du traitement chez les patientes nécessitant un traitement immédiat
Une détermination quantitative du taux sérique de hCG doit être faite immédiatement. Après 7 jours d'application d'une méthode de contraception efficace, associée à l'utilisation de préservatifs, le test doit être répété. Si les deux tests confirment que la patiente n'est pas enceinte, le traitement peut être commencé.
- Pendant et après le traitement
Un test de grossesse doit être fait toutes les 4 semaines pendant le traitement, et 4 semaines après la fin du traitement. Ces tests de grossesse doivent être faits pendant les visites chez le médecin pour la prescription du pomalidomide ou dans les trois jours précédant une telle visite.
Les tests de grossesse et la prescription et remise du pomalidomide doivent de préférence avoir lieu le même jour. Le pomalidomide doit être remise au plus tard sous 7 jours à compter de la date de prescription.
Programme chez les patients de sexe masculin
Chez les patients de sexe masculin, les données cliniques attestent du passage de la substance dans le sperme pendant la prise de pomalidomide. Les patients dont la partenaire est en mesure de procréer doivent de ce fait utiliser des préservatifs lors des rapports sexuels pendant le traitement par Pomalidomid Zentiva et au moins pendant les 7 jours après l'arrêt du traitement. Les hommes traités par Pomalidomid Zentiva doivent remplir les conditions suivantes:
·Ils doivent avoir compris le risque tératogène attendu s'ils ont des rapports sexuels avec une femme en mesure de procréer.
·Ils doivent avoir compris et accepté qu'ils doivent utiliser des préservatifs pour tous les rapports sexuels avec une femme en mesure de procréer pendant toute la durée du traitement, pauses de traitement comprises, et pendant les 7 jours suivant la fin du traitement.
Le médecin prescripteur doit assurer que les patients de sexe masculin ont compris et accepté d'utiliser des préservatifs pendant toute la durée du traitement, pauses du traitement compris, et pendant les 7 jours suivant la fin du traitement, s'ils ont des rapports sexuels avec une femme en mesure de procréer.
Les patients ne doivent en aucun cas faire un don de sperme pendant leur traitement par Pomalidomid Zentiva ou pendant les 7 jours suivant la fin de ce traitement.
Précautions supplémentaires
Les patients et patientes doivent être instruits de ne jamais donner ce médicament à d'autres personnes et de rapporter les gélules non utilisées à leur médecin ou à leur pharmacien à la fin du traitement.
Les professionnels de santé et les aidants doivent porter des gants jetables pour manipuler la plaquette ou la gélule. Les femmes enceintes ou qui pensent l'être ne doivent pas manipuler la plaquette ou la gélule.
Autres mises en garde et précautions
Effets indésirables hématologiques
Les patients doivent être surveillés pour détecter l'apparition d'effets indésirables hématologiques, en particulier d'une neutropénie. L'hémogramme complet doit être surveillé une fois par semaine pendant les 8 premières semaines, puis une fois par mois. Une modification de dose peut être nécessaire (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
Evénements thrombo-emboliques
On a rapporté des événements thrombo-emboliques veineux (principalement des thromboses veineuses profondes et des embolies pulmonaires). C'est pourquoi, un traitement anticoagulant est conseillé (sauf s'il est contre-indiqué). La décision de mettre en place des mesures prophylactiques anti-thrombotiques devra être prise après une évaluation attentive des facteurs de risque sous-jacents propres à chaque patient.
Affections cardiaques
Des cas d'insuffisance cardiaque, y compris d'insuffisance cardiaque congestive, d'œdème pulmonaire et de fibrillation auriculaire ont été rapportés, surtout chez les patients ayant présenté une affection cardiaque antérieure ou des facteurs de risque cardiaque. Lorsqu'il est envisagé de traiter ces patients par le pomalidomide, la prudence s'impose ainsi qu'une surveillance régulière des signes et symptômes d'une insuffisance cardiaque.
Syndrome de lyse tumorale
Un syndrome de lyse tumorale peut survenir. Les patients ayant le plus grand risque de syndrome de lyse tumorale sont ceux qui ont une charge tumorale élevée avant le traitement. Ces patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite, et des précautions appropriées doivent être prises.
Réactions allergiques et réactions cutanées sévères
Des cas d'angiœdème, d'anaphylaxie et de réactions cutanées sévères, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SJS), le syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique - TEN), et une réaction médicamenteuse accompagnée d'une éosinophilie et de symptômes systémiques (DRESS), ont été rapportés. Le DRESS peut se manifester sous forme d'éruption cutanée ou de dermatite exfoliative associée à une éosinophilie, une fièvre et/ou une lymphadénopathie avec complications systémiques comme une hépatite, une néphrite, une pneumopathie inflammatoire, une myocardite et/ou une péricardite. Ces événements peuvent être fatals. L'interruption ou l'arrêt du traitement par le pomalidomide doit être envisagé(e) en cas d'éruption cutanée de grade 2 ou 3. Pomalidomide doit être arrêté en cas d'angiœdème, d'anaphylaxie, d'éruption cutanée de grade 4, de dermatite exfoliative ou d'éruption bulleuse, ou de suspicion d'un SJS, d'une TEN ou d'un DRESS. Après l'interruption en raison de ces réactions, le traitement ne doit pas être repris.
Étourdissements et confusion
Des étourdissements et une confusion ont été rapportés. Il convient d'indiquer aux patients les situations dans lesquelles les étourdissements ou la confusion peuvent constituer un problème.
Cancers secondaires
Des cancers secondaires ont été rapportés chez des patients recevant le pomalidomide. Le médecin doit examiner soigneusement les patients avant et pendant le traitement en utilisant les méthodes habituelles de dépistage des cancers pour surveiller le développement de cancers secondaires et instaurer un traitement le cas échéant.
Troubles de la fonction hépatique
Des élévations importantes des taux d'alanine-aminotransférase et de bilirubine sériques ont été observées chez les patients traités par le pomalidomide (voir rubrique «Effets indésirables»). Il existe également des cas d'hépatite, y compris de réactivation de l'hépatite B, qui ont donné lieu à l'arrêt du pomalidomide. Un contrôle régulier de la fonction hépatique est conseillé.
Infections
Des infections (24,0 à 30,9% de grade 3 ou 4) se sont présentées chez 55,0 à 80,2% des patients qui avaient reçu un traitement d'association avec le pomalidomide dans des études cliniques. Des infections des voies respiratoires supérieures et des pneumonies étaient les infections qui sont survenues le plus fréquemment. Des infections à issue fatale (grade 5) sont survenues chez 2,7 à 4,0% des patients. Chez 2,0 à 2,9% des patients, les infections ont conduit à l'arrêt du pomalidomide.
Les patients présentant des facteurs de risque connus de survenue d'infections doivent être étroitement surveillés. Il convient de conseiller à tous les patients de contacter immédiatement un médecin dès le premier signe d'une infection (p.ex. toux, fièvre, etc.), afin d'en diminuer si possible la sévérité par un traitement précoce.
De rares cas de réactivation de l'hépatite B ont été rapportés à la suite du traitement par le pomalidomide en association avec la dexaméthasone chez des patients présentant des antécédents d'infection par le virus de l'hépatite B (VHB). Certains de ces cas ont évolué vers une insuffisance hépatique aiguë et ont conduit à l'arrêt du traitement par le pomalidomide. La sérologie VHB doit être déterminée avant l'initiation du traitement par le pomalidomide. Chez les patients ayant un résultat positif au dépistage du virus de l'hépatite B, une consultation chez un médecin spécialisé dans le traitement de l'hépatite B est recommandée. La prudence s'impose en cas d'administration de pomalidomide en association avec la dexaméthasone chez des patients préalablement infectés par le VHB. Ces patients doivent être étroitement surveillés tout au long du traitement afin de détecter les signes et symptômes d'infection active par le VHB.
Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LMP)
Des cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive, y compris ceux ayant un issue fatale, ont été observés en lien avec le pomalidomide. Dans ce contexte, la LMP est survenue quelques mois à années après le début du traitement par pomalidomide.
Les médecins doivent surveiller les patients à intervalles réguliers et considérer la LMP comme un diagnostique différentiel chez les patients présentant une apparition ou aggravation de symptômes neurologiques, des signes ou symptômes cognitifs ou comportementaux. Les patients doivent être invités à informer leurs partenaires ou aidants au sujet de leur traitement car ceux-ci pourraient remarquer des symptômes dont le patient n’est pas conscient.
L’évaluation liée à la LMP doit se reposer une analyse neurologique, une IRM du cerveau ainsi qu’un test de dépistage de l’ADN du virus JC (VJC) dans le liquide céphalo-rachidien à l’aide de la réaction en chaîne de la polymérase (PCR) ou d’une biopsie du cerveau avec test de dépistage du VJC. Un résultat négatif au test PCR du VJC n’exclut pas une LMP. Les résultats de l’IRM peuvent être déjà visibles avant l’apparition des signes et symptômes cliniques. Des cas de LMP qui ont été diagnostiqués sur la base de résultats IRM et la présence de l’ADN du VJC dans le liquide céphalo-rachidien en l’absence de signes ou symptômes cliniques spécifiques à la LMP ont été rapportés. Nombreux de ces patients ont ensuite présentés des symptômes d’une LMP. Par conséquent, une surveillance par IRM des signes d’une LMP peut être utile et tous les résultats suspects doivent mener à une analyse minutieuse pour permettre, le cas échéant, un diagnostic précoce de la LMP. Un suivi et une évaluation supplémentaires peuvent être nécessaires, si aucun autre diagnostic ne peut être posé.
Si une LMP est suspectée, la prise du pomalidomide doit être suspendue jusqu’à ce qu’une LMP soit exclue.
Si une LMP a été confirmée, le pomalidomide doit être interrompu durablement.
Troubles rénaux
Dans des études cliniques, on a observé un taux plus élevé d'effets indésirables hématologiques (anémie et thrombocytopénie) et rénaux (lésions rénales aiguës) (voir aussi «Propriétés/Effets») chez les patients dont la clairance de la créatinine était ≤45 ml/min, et ayant reçu le pomalidomide en association avec le bortézomib et la dexaméthasone. Ces patients doivent être soigneusement surveillés.
Pour des précisions relatives à d'autres médicaments utilisés en association avec le pomalidomide, il convient de se référer à l'information destinée aux professionnels du médicament concerné.
Sodium
Ce médicament renferme moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par gélule, ce qui signifie qu'il s'agit d'un médicament pratiquement «sans sodium».

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