ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Sogroya®:Novo Nordisk Pharma AG
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Mises en garde et précautions

Après la fin de la fermeture des plaques épiphysaires, le somapacitan n'est plus efficace pour stimuler la croissance et ne doit plus être utilisé.
Une tumeur intracrânienne doit être inactive et un traitement antitumoral doit être terminé avant le début du traitement par somapacitan. En cas de signes de croissance tumorale, le traitement doit être interrompu.
Des concentrations d'IGF-1 plus élevées ont été observées au début de chaque intervalle posologique sous somapacitan que sous un traitement conventionnel par GH avec des médicaments à base de GH appliquées quotidiennement. En particulier, le dépassement de la limite supérieure de la normale de 2 SDS a été plus fréquent qu'avec le traitement conventionnel. On ne sait pas si cela est associé à des risques à long terme élevés (tels que les tumeurs ou le diabète de type II).
Les risques décrits ci-après ont été observés sous administration d'hormone de croissance recombinante. On peut s'attendre à ce qu'ils s'appliquent de manière similaire au somapacitan. On ne dispose jusqu'à présent que d'une expérience limitée pour le somapacitan seul.
Néoplasies
En principe, les patients sous traitement par somapacitan doivent être surveillés attentivement afin de déceler tout développement éventuel de tumeurs.
Les patients présentant des antécédents de maladies tumorales (y compris des tumeurs intracrâniennes) étaient exclus des études cliniques. Sogroya ne doit donc pas être utilisé chez ces patients pour des raisons de précaution. Si toutefois un traitement doit être instauré, le patient doit être surveillé étroitement pendant le traitement par somapacitan afin de déceler toute récidive éventuelle de la tumeur.
Chez un nombre restreint d'enfants traités par GH, la survenue d'une leucémie a été rapportée. Il n'existe toutefois aucune preuve qu'un traitement par GH augmente l'incidence des leucémies chez les patients ne présentant pas de facteurs prédisposants.
Chez les patients ayant survécu à une maladie maligne pendant l'enfance (appelés «childhood cancer survivors») et traités par hormone de croissance, une légère augmentation globale des néoplasies secondaires a été observée. Il s'agissait le plus souvent de tumeurs intracrâniennes, en particulier de méningiomes. Ces tumeurs ont surtout été observées chez des patients ayant reçu une radiothérapie de la tête pour le traitement de leur première néoplasie.
Hypertension intracrânienne bénigne
En cas de céphalées sévères ou récurrents, de troubles visuels, de nausées et/ou de vomissements, il est recommandé de réaliser un examen ophtalmique afin de détecter un éventuel œdème papillaire. Si la présence d'une stase papillaire est confirmée, le diagnostic d'hypertension intracrânienne bénigne (pseudotumeur cérébrale) doit être envisagé et, le cas échéant, le traitement par hormone de croissance doit être arrêté.
On ne dispose que d'une expérience insuffisante sur la poursuite du traitement chez les patients présentant une hypertension intracrânienne. En cas de reprise du traitement par hormones de croissance, une surveillance attentive des symptômes éventuels d'une augmentation de la pression intracrânienne est nécessaire.
Troubles du métabolisme du glucose
Un traitement par hormone de croissance peut réduire la sensibilité à l'insuline, en particulier chez les patients prédisposés qui utilisent des doses plus élevées. Par conséquent, une hyperglycémie peut survenir chez les patients dont la capacité de sécrétion d'insuline est insuffisante. En conséquence, une tolérance réduite au glucose non diagnostiquée précédemment ou un diabète sucré manifeste peut survenir au cours du traitement par hormone de croissance. Pour cette raison, la glycémie doit être surveillé régulièrement chez tous les patients traités par hormones de croissance, en particulier chez ceux présentant des facteurs de risque de diabète sucré, p.ex. adiposité, anamnèse familiale positive du diabète ou co-médication avec des corticostéroïdes.
Chez les patients présentant un diabète sucré préexistant ou une tolérance réduite au glucose, le somapacitan doit être utilisé avec prudence et sous surveillance étroite du métabolisme du glucose. Au début d'un traitement par hormone de croissance, il peut être nécessaire d'adapter le traitement antidiabétique (voir aussi «Interactions»).
Fonction thyroïdienne
L'hormone de croissance augmente la conversion extra thyroïdienne de la T4 en T3 et peut ainsi révéler une hypothyroïdie latente. Une hypothyroïdie peut se développer, en particulier chez les patients souffrant d'une affection hypophysaire à un stade avancé. Étant donné qu'une hypothyroïdie affecte la réponse à un traitement par hormone de croissance, la fonction thyroïdienne doit être régulièrement contrôlée et, le cas échéant, un traitement de substitution par hormone thyroïdienne doit être instauré.
Pancréatite
Des cas de pancréatite ont été rapportés sous traitement par GH, en particulier chez les enfants. En cas de troubles abdominaux haut aigus chez un patient sous traitement par Sogroya, il convient d'envisager la possibilité d'une pancréatite.
Insuffisance corticosurrénalienne
Sous traitement par GH, il peut y avoir une réduction de l'activité de la 11β-hydroxystéroïde déshydrogénase de type 1, une enzyme impliquée dans la synthèse du cortisol. Cela peut démasquer une insuffisance corticosurrénalienne secondaire latente, ce qui peut nécessiter un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Par ailleurs, une augmentation de la dose d'entretien et/ou de la dose de stress peut s'avérer nécessaire après l'instauration du traitement par GH chez les patients déjà sous traitement de substitution par glucocorticoïdes en raison d'une insuffisance corticosurrénalienne connue (voir «Interactions»). Les patients doivent donc être surveillés afin de déceler une diminution des taux de cortisol. Chez les patients présentant une insuffisance corticosurrénalienne connue, il convient de veiller en particulier à la nécessité d'augmenter la dose de glucocorticoïdes.
Modifications du squelette
Une épiphysiolyse de la tête fémorale peut se produire plus souvent chez les patients présentant des troubles endocriniens (tels qu'un déficit en GH). Une maladie de Legg-Calvé-Perthes peut également se manifester plus fréquemment chez les patients de petite taille. Cela peut se traduire par une claudication ou des douleurs de la hanche ou du genou. Les parents doivent être informés de la nécessité de surveiller de tels symptômes et, le cas échéant, les signaler immédiatement au médecin traitant.
Une scoliose peut se manifester ou s'aggraver chez tout enfant en phase de croissance rapide. Étant donné que le somapacitan augmente le taux de croissance, il convient d'être attentif aux éventuels signes d'une scoliose pendant le traitement. Cependant, rien n'indique à ce jour qu'un traitement par l'hormone de croissance augmente l'incidence ou la sévérité d'une scoliose.
Réactions au site d'administration
Dans les études cliniques, des réactions au site d'injection ont été observées chez environ 5% des patients. Celles-ci étaient généralement légères et ont régressé dans la majorité des cas après une courte période. Il s'agissait le plus souvent d'hématomes (3%), de douleurs (1.5%) ou de gonflements (0.8%).
Immunogénicité
Un traitement par hormone de croissance peut entraîner le développement d'anticorps dirigés contre le médicament concerné. Dans l'étude pivot, l'incidence des anticorps n'était pas significativement différente entre le somapacitan et le médicament à base de GH utilisé comme comparateur. La capacité de liaison des anticorps trouvés était faible et aucune influence sur l'efficacité ou la sécurité d'emploi n'était perceptible. Aucun anticorps neutralisant n'a été détecté. Néanmoins, les anticorps anti-somapacitan doivent être déterminés chez tout patient ne répondant pas au traitement, en plus de la recherche d'autres causes possibles.
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions graves d'hypersensibilité systémique (par ex., anaphylaxie, angio-œdème) ont été rapportées lors de l'utilisation d'autres médicaments à base de GH. En cas de réaction de ce type, l'administration de Sogroya doit être immédiatement arrêtée, un traitement approprié doit être instauré et le patient doit être surveillé jusqu'à la disparition des symptômes.
Lipohypertrophie
Si Sogroya est administré pendant une période prolongée au même endroit, une lipohypertrophie peut survenir. Afin de réduire ce risque, il convient de changer régulièrement de site d'injection (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Interaction avec les œstrogènes exogènes
Les œstrogènes exogènes (contenus p.ex. dans les contraceptifs hormonaux combinés) peuvent réduire la concentration d'IGF-1 dans le sérum, en particulier lorsqu'ils sont administrés par voie orale, et ainsi diminuer l'efficacité d'un traitement par hormone de croissance. Par conséquent, des méthodes non hormonales doivent être utilisées pour la contraception, le cas échéant, et les patientes doivent être conseillées en conséquence.
Affections critiques aiguës
L'utilisation de GH à des doses pharmacologiques a été associée à une mortalité accrue chez les patients atteints d'affections critiques aiguës consécutive à une intervention chirurgicale à cœur ouvert ou dans la région abdominale, à un polytraumatisme ou en cas d'insuffisance respiratoire aiguë (voir «Contre-indications»). Il n'existe aucune donnée concernant un traitement de substitution chez les patients présentant un déficit en GH. Chez les patients traités par Sogroya et atteints d'une affection critique aiguë, le bénéfice attendu de la poursuite du traitement doit être attentivement évalué par rapport au risque potentiel.
Mesures de précaution supplémentaires
En cas d'insuffisance hépatique, l'exposition au somapacitan est augmentée (voir «Pharmacocinétique», section «Cinétique pour certains groupes de patients»). D'autre part, en cas de troubles de la fonction hépatique, la capacité du foie à sécréter davantage d'IGF-1 après stimulation par la GH est réduite, de sorte que la réponse au traitement peut être réduite. L'administration de Sogroya n'est pas recommandée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child Pugh B et C).
Dans une étude contrôlée par placebo chez l'adulte, le passage d'une concentration normale à une concentration élevée de phosphate dans le sérum a été observée plus fréquemment sous somapacitan que sous placebo. Même dans une étude pédiatrique (avec un nombre limité de cas), un tel décalage était plus fréquent sous somapacitan que dans le groupe témoin sous un médicament à base de somatropine administré quotidiennement.
Chez les patients adultes présentant un déficit en GH, on sait que les femmes ont des besoins plus élevés en GH que les hommes. On ne dispose pas à ce jour de données suffisantes sur d'éventuelles différences liées au sexe chez les patientes présentant un déficit en GH infantile après avoir atteint la puberté. Il ne peut toutefois pas être exclu qu'avec une posologie identique, les filles doivent s'attendre à un traitement moins efficace que les garçons après la puberté. Par conséquent, il est recommandé de surveiller attentivement la réponse au traitement par GH chez les filles après le début de la puberté.
Dans la population pédiatrique, le somapacitan a été étudié exclusivement chez des patients pédiatriques présentant un déficit en GH (appelé petite taille hypophysaire). Aucune donnée n'est disponible concernant d'autres formes de troubles de la croissance tels que le retard de croissance dû au syndrome de Turner, les troubles de la croissance en cas d'insuffisance rénale chronique, le syndrome de Prader-Willi ou les troubles de la croissance chez les patients présentant un retard de croissance intra-utérin (SGA= Small for Gestational Age). Par conséquent, Sogroya ne doit pas être utilisé dans ces groupes de patients.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par ml, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home