Données précliniquesToxicité en administration répétée
Dans les études de toxicité à doses répétées menées sur des primates non humains, une dégénérescence vésiculaire/hyperplasie des cellules épithéliales et des infiltrats de cellules mononucléaires ont été observés dans divers tissus à une exposition cliniquement significative. Dans le pancréas, cela s'est parfois manifesté sous forme d'une dégénérescence des cellules acineuses pancréatiques, et parfois sous forme d'une fibrose et d'une dégénérescence /régénérescence canalaire, et s'est accompagné d'une élévation des concentrations plasmatiques d'amylase et de lipase. Les résultats chez les primates non humains sont d'une pertinence clinique incertaine et certains sont potentiellement liés à des infections secondaires à l'effet pharmacologique du zilucoplan, mais d'autres mécanismes ne peuvent être exclus.
Génotoxicité
Le zilucoplan a montré des résultats négatifs au test de mutagénicité in vitro (test d'Ames), au test d'aberration chromosomique in vitro, et au test du micronoyau in vivo sur des cellules de moelle osseuse de rat.
Carcinogénicité
Aucune étude de carcinogénicité n'a été réalisée avec le zilucoplan.
Toxicité sur la reproduction
Dans une étude de fertilité chez le singe mâle, une dégénérescence/déplétion minime à légère de la lignée germinale a été observée à des expositions cliniquement pertinentes, mais la gravité n'a pas augmenté avec la dose. Aucun impact sur la spermatogenèse n'a été observé. Dans les organes reproducteurs femelles (vagin, col de l'utérus, utérus), des infiltrats de cellules mononucléaires avec dégénérescence épithéliale et métaplasie épidermoïde du col de l'utérus ont été observés.
L'administration sous-cutanée de zilucoplan (0, 1, 2 ou 4 mg/kg/jour) à des singes gravides pendant toute la période de gestation a conduit avec tous les dosages à une légère augmentation des pertes prénatales, sans toxicité pour la mère. La dose testée la plus faible a été associée à une exposition maternelle (ASC) correspondant à la dose maximale recommandée chez l'homme de 32,4 mg/jour. Chez les primates non humains, aucun effet n'a été constaté sur la parturition, le développement post-natal du nourrisson, ni sur les pertes post-natales.
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