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Mises en garde et précautions

Syndrome de relargage de cytokines (SRC)
Des cas de SRC pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou être mortels se sont produits chez des patients ayant reçu l'epcoritamab. Les signes et symptômes les plus fréquents du SRC incluent de la fièvre, une hypotension et une hypoxie. Les autres signes et symptômes de SRC observés chez plus de deux patients comprenaient des frissons, une tachycardie, des céphalées et une dyspnée.
La plupart des événements de SRC sont survenus au cours du cycle 1 et ont été associés à la première dose complète d'epcoritamab. Afin de minimiser le risque de SRC, administrer des corticoïdes en prophylaxie (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Les patients doivent être surveillés pour détecter les signes et les symptômes d'un SRC après l'administration d'epcoritamab au cycle 1 et aux cycles suivants, le cas échéant et selon la détermination du médecin.
Dès les premiers signes ou symptômes d'un SRC, un traitement conformément aux directives pratiques en vigueur doit être instauré. Les patients doivent être avertis des signes et symptômes d'un SRC et du fait qu'ils doivent contacter leur médecin et de consulter immédiatement un médecin si des signes ou symptômes d'un SRC apparaissent à tout moment. La prise en charge du SRC peut nécessiter le report temporaire ou l'arrêt d'epcoritamab en fonction de la sévérité du SRC (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Les patients doivent être surveillés à proximité d'un établissement de santé (ou alternativement, hospitalisés) pendant 24 heures afin de détecter l'apparition de signes et symptômes de SRC et/ou d'ICANS pendant le cycle 1 jour 1 et jour 8 (LDGCB) ou pendant le cycle 1 jour 1, jour 8, jour 15 et jour 22 (LF).
Les patients atteints de LDGCB doivent être hospitalisés pendant 24 heures après l'administration de la dose de 48 mg du cycle 1 jour 15 afin de surveiller l'apparition de signes et symptômes d'un SRC et/ou d'un ICANS.
Des cas de lymphohistiocytose hémophagocytaire (LHH), y compris des cas mortels, ont été rapportés chez des patients traités par epcoritamab. La LHH doit être envisagée en cas de présentation atypique d'un SRC, si celui-ci ne répond pas au traitement et/ou en présence de signes cliniques de LHH, tels qu'une fièvre persistante, des cytopénies, une hyperferritinémie, une coagulopathie et une augmentation des enzymes hépatiques. En cas de suspicion de LHH, le traitement par epcoritamab doit être interrompu et un traitement pour la LHH doit être mis en place conformément aux directives pratiques actuelles.
Événements neurologiques y compris le syndrome de neurotoxicité associé aux cellules immunitaires effectrices (ICANS)
Des cas d'ICANS, dont un mortel, se sont produits chez des patients ayant reçu l'epcoritamab. Un ICANS peut se manifester sous forme d'aphasie, d'altération du niveau de conscience, d'altération des facultés cognitives, de faiblesse motrice, de convulsions et d'œdème cérébral. La majorité des cas d'ICANS se sont produits au cours du cycle 1 du traitement par l'epcoritamab, mais certains cas ont débuté tardivement. Un ICANS peut survenir en même temps qu'un SRC, après la disparition d'un SRC ou en l'absence d'un SRC.
Les patients doivent être surveillés pour détecter les signes et symptômes d'un ICANS après l'administration d'epcoritamab au cycle 1 et aux cycles suivants, le cas échéant et selon la détermination du médecin. Dès les premiers signes ou symptômes d'un ICANS, un traitement conformément aux directives pratiques en vigueur doit être instauré. Les patients doivent être informés des signes et symptômes d'un ICANS et de la possibilité que l'événement se manifeste tardivement. Les patients doivent contacter leur médecin et consulter immédiatement un médecin si des signes ou symptômes d'un ICANS apparaissent à tout moment. Le traitement par l'epcoritamab doit être reporté ou arrêté conformément aux recommandations (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Les patients doivent être surveillés à proximité d'un établissement de santé (ou alternativement, hospitalisés) pendant 24 heures afin de détecter l'apparition de signes et symptômes de SRC et/ou d'ICANS pendant le cycle 1 jour 1 et jour 8 (LDGCB) ou pendant le cycle 1 jour 1, jour 8, jour 15 et jour 22 (LF).
Les patients atteints de LDGCB doivent être hospitalisés pendant 24 heures après l'administration de la dose de 48 mg du cycle 1 jour 15 afin de surveiller l'apparition de signes et symptômes d'un SRC et/ou d'un ICANS.
Infections graves
Le traitement par l'epcoritamab peut être associé à un risque accru d'infections. Des infections graves, dont certaines d'issue fatale, sont survenues chez des patients traités par l'epcoritamab dans les études cliniques (voir «Effets indésirables»).
L'administration d'epcoritamab doit être évitée chez les patients présentant des infections systémiques actives cliniquement significatives.
Si nécessaire, administrer une prophylaxie antimicrobienne pendant le traitement par l'epcoritamab et envisager de réaliser des tests pour surveiller la réactivation d'infections (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Une prophylaxie contre la pneumonie à Pneumocystis jirovecii (PJP) et les infections par le virus de l’herpès est fortement recommandée, en particulier en cas d’utilisation concomitante de stéroïdes (voir «Posologie/Mode d’emploi»). L'apparition de signes et symptômes d'infection, avant et après l'administration d'epcoritamab, doit être surveillée, et les patients doivent être traités de manière appropriée. En cas de neutropénie fébrile, les patients doivent doivent faire l'objet d'un bilan infectieux et être traités par des antibiotiques, des solutés de remplissage et d'autres soins de support, conformément aux recommandations locales.
Des cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP), dont des cas d'issue fatale, ont été rapportés chez des patients traités par l'epcoritamab, ayant également reçu un traitement antérieur par d'autres médicaments immunosuppresseurs. Si des symptômes neurologiques évocateurs d'une LEMP apparaissent au cours du traitement par l'epcoritamab, le traitement par l'epcoritamab doit être arrêté et des mesures diagnostiques appropriées doivent être mises en place.
Syndrome de lyse tumorale (SLT)
Des cas de SLT ont été rapportés chez des patients recevant l'epcoritamab (voir «Effets indésirables»). Il est recommandé d'hydrater les patients présentant un risque accru de SLT et de leur administrer un traitement prophylactique à base d'un agent hypo-uricémiant. Les patients doivent être surveillés afin que des signes et symptômes de SLT puissent être détectés, en particulier les patients présentant une charge tumorale élevée ou des tumeurs à prolifération rapide et les patients présentant une fonction rénale réduite. Les paramètres de la biochimie sanguine doivent être contrôlés et les anomalies traitées rapidement.
Poussée tumorale
Des cas de poussée tumorale ont été rapportés chez des patients traités par l'epcoritamab (voir «Effets indésirables»). Les manifestations peuvent inclure des douleurs et des gonflements localisés. Compte tenu du mécanisme d'action d'epcoritamab, la poussée tumorale est probablement due à l'afflux de lymphocytes T vers les sites tumoraux après l'administration d'epcoritamab.
Il n'a pas été identifié de facteurs de risque spécifiques de la poussée tumorale. Cependant, il existe un risque accru de lésions et de morbidité en raison d'un effet de masse lié à la poussée tumorale chez les patients présentant des tumeurs volumineuses situées à proximité étroite des voies respiratoires et/ou d'un organe vital. Les patients traités par l'epcoritamab doivent être surveillés afin que les poussées tumorales au niveau des sites anatomiques critiques soient détectées et évaluées.
Maladie n'exprimant pas le CD20
Les données disponibles concernant les patients atteints d'un LDGCB CD20-négatif ou d'un LF CD20-négatif traités par l'epcoritamab sont limitées, et il est possible que les patients atteints d'un LDGCB CD20-négatif ou d'un LF CD20-négatif puissent présenter un bénéfice moindre par rapport aux patients atteints d'un LDGCB CD20-positif ou d'un LF CD20-positif respectivement. Les risques et bénéfices potentiels associés au traitement par l'epcoritamab des patients atteints d'un LDGCB CD20-négatif ou d'un LF CD20-négatif doivent être pris en compte.
Hépatotoxicité
Des cas d'élévation des taux d'enzymes hépatiques ont été rapportés chez des patients traités par l'epcoritamab (voir «Effets indésirables») et un événement de grade 5 est survenu.
Surveiller les enzymes hépatiques et la bilirubine au début et pendant le traitement, si cela est cliniquement indiqué et traiter conformément aux recommandations et pratiques standards/locales.
Réactivation de l'hépatite B
Une réactivation peut se produire chez les patients traités par des médicaments dirigés contre les cellules B du virus de l'hépatite B (VHB), ce qui peut entraîner une hépatite fulminante et une insuffisance hépatique, parfois même la mort. Les patients dont la sérologie VHB est positive doivent être surveillés pour détecter les symptômes cliniques indiquant une réactivation du VHB et des tests de laboratoire doivent être effectués pendant le traitement par l'epcoritamab.
Cytopénies
L'epcoritamab peut provoquer des cytopénies graves ou sévères, y compris une neutropénie, une anémie et une thrombocytopénie (voir «Effets indésirables»).
Au cours du traitement par l'epcoritamab, les valeurs sanguines doivent être constamment surveillées. En fonction de la gravité des cytopénies, suspendre temporairement ou arrêter définitivement l'epcoritamab (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Immunisation
Les vaccins vivants et/ou vivants atténués ne doivent pas être administrés en même temps que le traitement par l'epcoritamab. Aucune étude n'a été menée chez des patients ayant reçu des vaccins vivants.
Traitement antérieur par CAR-T
Au total, 12 patients sur 215 atteints d'un lymphome folliculaire récidivant ou réfractaire et traités par epcoritamab avaient reçu un traitement antérieur par CAR-T. Ces données sont trop limitées pour fournir des informations fiables sur l'efficacité de l'epcoritamab chez les patients atteints d'un lymphome folliculaire récidivant ou réfractaire ayant reçu un traitement antérieur par CAR-T. Ces patients présentaient une charge de morbidité plus élevée et avaient reçu plus de traitements antérieurs par rapport aux patients sans un traitement antérieur par CAR-T. Des effets indésirables graves sont survenus plus fréquemment chez les patients ayant reçu un traitement par CAR-T que chez les patients sans un traitement antérieur par CAR-T.
Excipients à effet notoire
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c'est-à-dire qu'il est pratiquement «sans sodium».
Ce médicament contient 21,84 mg de sorbitol par flacon. Les patients souffrant d'intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas recevoir ce médicament, sauf en cas de nécessité absolue.

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