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Effets indésirables

Plus de 5700 patients souffrant de différents types de tumeurs malignes ont été traités dans le cadre d'études cliniques avec le bévacizumab (en général en association avec une chimiothérapie). Le profil de sécurité de cette population d'étude est présenté ci-dessous. Les effets indésirables observés le plus fréquemment dans toutes les études cliniques ont été les suivants : hypertension, fatigue ou asthénie, diarrhée, nausées et douleurs abdominales.
Les effets indésirables les plus sévères ont été les suivants :
perforations gastro-intestinales;
hémorragies, y compris hémorragies pulmonaires ou hémoptysies, qui étaient plus fréquentes chez les patients avec NSCLC;
thromboembolie artérielle.
L'hypertension, la protéinurie, les saignements mucocutanés et pulmonaires sont dose-dépendantes.
Les effets indésirables sont énumérés par classes de systèmes d'organes MedDRA (SOC) et sont classés dans les catégories suivantes : très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 et <1/10), occasionnels (≥1/1000 et <1/100), rares (≥1/10'000 et <1/1000), très rares (<1/10'000). La plupart des effets indésirables sont des réactions qu'on observe habituellement au cours d'une chimiothérapie. Vegzelma peut cependant renforcer ces réactions en combinaison avec les médicaments de chimiothérapie.
L'érythrodysesthésie palmo-plantaire [syndrome mains-pieds] sous l'association avec la doxorubicine liposomale pégylée ou la capécitabine, la neuropathie périphérique sensitive sous l'association avec le paclitaxel ou l'oxaliplatine ou encore les problèmes unguéaux ou la perte de cheveux sous l'association avec le paclitaxel en sont des exemples.
Infections et infestations
Fréquents : septicémie, abcès, cellulite, infection.
Rares : fasciite nécrosante.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquents : neutropénie fébrile, leucopénie, neutropénie, thrombocytopénie.
Fréquents : anémie, lymphopénie.
Affections du système immunitaire
Fréquents : hypersensibilité, réactions anaphylactiques, réactions liées à la perfusion.
Affections endocriniennes
Très fréquents : insuffisance ovarienne.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquents : anorexie, hypomagnésémie, hyponatrémie.
Fréquents : déshydratation.
Affections du système nerveux
Très fréquents : neuropathie sensorielle périphérique, dysgueusie, céphalées, dysarthrie. Fréquents : apoplexie, syncope, somnolence.
Rares : syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (LEPR).
Très rares : encéphalopathie hypertensive.
Affections oculaires
Très fréquents : maladie oculaire, hypersécrétion lacrymale.
Affections cardiaques
Fréquents : insuffisance cardiaque chronique, tachycardie supraventriculaire.
Affections vasculaires
Très fréquents : hypertension.
Fréquents : thromboembolie artérielle, thrombose veineuse profonde, hémorragie.
Fréquence inconnue : microangiopathie thrombotique rénale, se manifestant cliniquement par une protéinurie, anévrismes et dissections artérielles.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquents : dyspnée, épistaxis, rhinite, toux.
Fréquents : embolie pulmonaire, hypoxie, dyspnée, épistaxis, dysphonie.
Fréquence inconnue : perforation de la cloison nasale, hypertension pulmonaire.
Affections gastro-intestinales
Très fréquents : diarrhée, nausées, vomissements, douleurs abdominales, constipation, stomatite, rectorragie.
Fréquents : perforation intestinale, iléus, obstruction intestinale, fistules rectovaginales (celles-ci surviennent avec la plus grande fréquence dans la catégorie des fistules entérovaginales), trouble gastro-intestinal, stomatite, proctodynies.
Fréquence inconnue : ulcère gastro-intestinal.
Affections hépatobiliaires
Fréquence inconnue : perforation de la vésicule biliaire.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquents : dermatite exfoliative, sécheresse cutanée, coloration de la peau.
Fréquents : syndrome palmo-plantaire/mains-pieds.
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Très fréquents : arthralgie.
Fréquents : faiblesse musculaire, myalgie, douleurs rachidiennes.
Fréquence inconnue : ostéonécrose de la mâchoire. Des cas d'ostéonécrose en d'autres sites que l'os de la mâchoire ont été constatés chez des patients pédiatriques traités par du bévacizumab (voir «Posologie/Mode d’emploi, Instructions spéciales pour la posologie»).
Affections du rein et des voies urinaires
Très fréquents : protéinurie.
Fréquents : infection urinaire.
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquents : douleurs dans la région du bassin.
Affections congénitales, familiales et génétiques
Des cas d’anomalies foetales (déformations des extrémités ; encéphalocèle ; communications interventriculaires, persistance du canal artériel ou absence d’artère coronaire) ont été observés chez des femmes traitées par le bévacizumab en monothérapie ou en association avec des chimiothérapies connues pour être embryotoxiques (voir «Grossesse» et «Données précliniques»).
Troubles généraux et anomalies au site dadministration
Très fréquents : asthénie, fatigue, pyrexie, douleurs, inflammation des muqueuses.
Fréquents : léthargie, douleurs, inflammation des muqueuses.
Investigations
Très fréquents : perte de poids.
Description de certains effets indésirables
Perforations gastro-intestinales et fistules (voir «Mises en garde et précautions»)
Le bévacizumab a été associé à des cas de perforations gastro-intestinales sévères. Ces événements étaient variables en termes de type et de degré de sévérité et pouvaient aller de la simple présence d'air libre dans la cavité abdominale à l'examen radiographique, disparaissant spontanément sans traitement, à des perforations intestinales avec abcès abdominal et évolution fatale. Dans certains cas, ces événements étaient liés à une inflammation intra-abdominale causée par un ulcère gastrique, une nécrose tumorale, une diverticulite ou une colite sur chimiothérapie.
Dans les études cliniques, des perforations gastro-intestinales sont survenues avec une incidence inférieure à 1% chez les patients présentant un cancer du poumon non épidermoïde et non à petites cellules, avec une incidence allant jusqu'à 1,3% chez les patients présentant un cancer du sein métastatique, avec une incidence allant jusqu'à 2% chez les patients avec carcinome rénal métastatique ou cancer de l'ovaire et avec une incidence allant jusqu'à 2,7% (y compris les fistules et les abcès gastro-intestinaux) chez les patients présentant un carcinome métastatique du côlon ou du rectum. Des perforations gastro-intestinales ont également été rapportées chez les patients avec récidive de glioblastome. Dans une étude clinique réalisée chez des patientes atteintes d'un cancer du col utérin persistant, récidivant ou métastatique (étude GOG-0240), 3,2% des patientes ont présenté des perforations gastro-intestinales (de tous grades). Toutes ces patientes avaient subi préalablement une radiothérapie sur la région du bassin.
Environ un tiers des cas de perforation gastro-intestinale grave ont évolué vers le décès des patients, soit 0,2% à 1% de l'ensemble des patients traités par du bévacizumab.
Dans des essais cliniques avec le bévacizumab, on a rapporté jusqu'à 2% de fistules gastro-intestinales (de tous grades) chez les patients atteints d'un cancer colorectal ou ovarien métastatique et un peu moins fréquemment chez les patients ayant d'autres types de tumeurs.
Dans une étude conduite chez des patientes avec cancer du col utérin persistant, récidivant ou métastatique, l'incidence des fistules entérovaginales était de 8,3% sous bévacizumab contre 0,9% dans le groupe contrôle. Une radiothérapie avait été réalisée dans la région du bassin chez toutes ces patientes.
Les patientes avec fistules entérovaginales peuvent en outre développer des occlusions intestinales nécessitant un traitement chirurgical et une dérivation (stomie).
Fistules situées hors du tractus gastro-intestinal (voir «Mises en garde et précautions»)
Le bévacizumab a été associé à des cas de fistules graves, y compris des fistules avec évolution fatale.
Dans une étude réalisée chez des patientes avec cancer du col utérin persistant, récidivant ou métastatique (GOG-0240), 1,8% des patientes sous bévacizumab et 1,4% de celles du groupe contrôle ont développé des fistules vaginales, vésicales ou génitales sans communication avec le tractus gastro- intestinal.
Des cas occasionnels (≥0,1% à <1,0%) d'autres types de fistules (p.ex. fistules trachéo-oesophagiennes, broncho-pleurales ou urogénitales ou des fistules des voies biliaires) sont rapportés pour différentes indications. Des cas de fistules ont également été signalés dans le cadre des rapports d'expérience post- marketing. La survenue de tels événements a été observée à différents moments des cycles thérapeutiques avec du bévacizumab. Ils pouvaient se manifester dès la première semaine ou après plus d'une année de traitement, dans la plupart des cas cependant durant les six premiers mois du traitement.
Hémorragies
Dans les études cliniques sur toutes les indications, l'incidence globale des événements hémorragiques de grade 3–5 selon les NCI-CTC chez les patients traités par du bévacizumab se situait entre 0,4%-6,9% contre 0–4,5% chez les patients des groupes contrôle sous chimiothérapie seule.
Les événements hémorragiques consistaient essentiellement en hémorragies d’origine tumorale (voir plus loin) et saignements mucocutanés mineurs (p.ex. épistaxis).
Hémorragies dorigine tumorale
Des hémorragies pulmonaires/hémoptysies sévères ou massives, parfois fatales, ont surtout été observées dans le cadre d’études cliniques chez des patients avec cancer pulmonaire non à petites cellules (NSCLC). Il y avait parmi ces cas des hémorragies dans le système nerveux central (SNC) chez des patients avec métastases au niveau du SNC et chez des patients avec glioblastome.
Des hémorragies intracrâniennes sont possibles chez les patients avec glioblastome. Durant l’étude AVF3708g, une hémorragie au niveau du SNC a été rapportée chez 2,4% (2/84) des patients traités par du bévacizumab en monothérapie (grade 1 dans les deux cas) et chez 3,8% (3/79) des patients sous bévacizumab plus irinotécan (grades 1, 2 et 4).
La présence d'une histologie épidermoïde, les antirhumatismaux/anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les anticoagulants, une radiothérapie réalisée au préalable, le traitement par du bévacizumab une anamnèse d'athérosclérose, les tumeurs localisées au niveau central et les cavitations tumorales avant ou pendant le traitement font partie des facteurs de risque possibles. Les seuls critères corrélés de façon statistiquement significative avec les hémorragies étaient le traitement par du bévacizumab et l'histologie épidermoïde.
L'incidence des hémoptysies sévères ou fatales était de 31% chez les patients atteints d'un cancer pulmonaire non à petites cellules (NSCLC) avec histologie épidermoïde connue et de 9% sans histologie épidermoïde (événements de tous degrés de sévérité) vs 5% sous chimiothérapie seule.
Des événements de grade 3-5 ont été rapportés chez près de 2,3% des patients sous bévacizumab + chimiothérapie versus <1% chez les patients traités par chimiothérapie seule.
Une hémorragie/hémoptysie pulmonaire sévère ou massive peut survenir d'un instant à l'autre et près de deux tiers des hémorragies pulmonaires sévères ont connu un décours fatal (voir «Mises en garde et précautions»).
Des hémorragies gastro-intestinales, y compris des rectorragies et des melaena, ont été décrites chez les patients avec cancer du côlon ou du rectum et ont été considérées comme des hémorragies d'origine tumorale, dont l'incidence sous chimiothérapie plus du bévacizumab est augmentée par rapport à la chimiothérapie seule.
Des hémorragies d'origine tumorale ont également été observées, dans de rares cas, avec d'autres types de tumeurs et d'autres localisations tumorales. Ainsi, un patient avec hépatome et métastases occultes du SNC a présenté une hémorragie au niveau du système nerveux central et de constants saignements par infiltrations à partir d'un sarcome nécrosé au niveau de la cuisse.
Une analyse rétrospective exploratrice des données provenant de 13 études randomisées chez des patients atteints de différents types de tumeurs a montré que 3 patients sur 91 avec métastases cérébrales (3,3%) avaient des hémorragies du SNC (toutes de grade 4) sous bévacizumab. Dans le groupe sans bévacizumab, 1 seul cas d'hémorragie du SNC (grade 5) a été signalé sur 96 patients au total (1%). Un cas d'hémorragie du SNC de grade 2 a été rapporté chez des patients avec métastases cérébrales traités par du bévacizumab.
Dans toutes les études cliniques menées sur le bévacizumab, des saignements mucocutanés ont été observés chez jusqu'à 50% des patients traités par du bévacizumab. La plupart du temps, il s'agissait d'une épistaxis de grade 1 ayant duré moins de 5 minutes, ayant régressé sans intervention médicale et n'ayant pas nécessité de modification du schéma thérapeutique du bévacizumab et moins fréquemment de saignements de la muqueuse buccale ou vaginale de moindre grade. Le risque semble être dose-dépendant.
Hypertension (voir «Mises en garde et précautions»)
L'incidence des hypertensions (de tous les grades de sévérité) a atteint 42,1% chez les patients sous bévacizumab contre 14% dans les groupes de contrôle. L'incidence globale des hypertensions de grade 3 et 4 se situait entre 0,4% et 17,9%. Une hypertension de grade 4 (crise hypertensive) a été observée chez 1,0% des patients sous bévacizumab contre 0,2% sous chimiothérapie seule.
L'hypertension était en général contrôlée de manière adéquate par les antihypertenseurs oraux, tels que les inhibiteurs de l'ECA, les diurétiques et les antagonistes du calcium. Elle n'a que rarement conduit à l'arrêt du traitement par du bévacizumab ou à une hospitalisation.
Dans de très rares cas, des encéphalopathies hypertensives, dont certaines avec issue fatale, ont été signalées (voir «Mises en garde et précautions»). Le risque d'hypertension associé au bévacizumab n'était corrélé ni avec les caractéristiques de départ, ni avec la maladie de base, ni avec les traitements concomitants du patient.
Syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible
Deux cas confirmés de LEPR (0,8%) ont été rapportés dans le cadre d'un essai clinique. Les symptômes régressent ou s'améliorent en règle générale en quelques jours, même si quelques patients ont souffert de séquelles neurologiques.
Thromboembolies
Thromboembolies artérielles
Une augmentation de l'incidence des accidents thromboemboliques artériels a été observée, notamment celle des accidents vasculaires cérébraux, des infarctus du myocarde, des attaques ischémiques transitoires et d'autres événements thromboemboliques artériels.
L'incidence globale des événements thromboemboliques artériels s'est élevée jusqu'à 5,9% chez les patients sous bévacizumab contre 2,1% chez les patients du groupe contrôle. Un décours fatal a été rapporté chez 0,8% des patients traités par du bévacizumab plus chimiothérapie versus 0,5% de ceux sous chimiothérapie seule. Des accidents vasculaires cérébraux (y compris les attaques ischémiques transitoires) sont survenus chez ≤2,3% des patients sous bévacizumab contre 0,5% des patients du groupe contrôle. L'incidence de l'infarctus du myocarde était de 1,4% chez les patients sous bévacizumab contre 0,7% chez les patients des groupes contrôle.
L'étude clinique AVF2192g a inclus des patients avec cancer du côlon ou du rectum métastatique ne pouvant plus être traités par l'irinotécan. Des événements thromboemboliques artériels ont été rapportés chez 11% (11/100) des patients sous bévacizumab versus 5,8% (6/104) dans le groupe contrôle sous chimiothérapie seule. Dans une étude clinique non contrôlée (AVF3708g), menée chez des patients atteints d'un glioblastome récidivant, des événements thromboemboliques artériels ont été observés chez 6,3% (5/79) des patients traités par du bévacizumab associé à l'irinotécan et chez 4,8% (4/84) des patients traités par du bévacizumab seul.
Thromboembolies veineuses (voir «Mises en garde et précautions»)
Des événements thromboemboliques veineux de grade 3-5 ont été observés chez ≤7,8% des patients sous bévacizumab plus chimiothérapie contre 4,9% chez les patients sous chimiothérapie seule. Les patients ayant déjà soufferts d'un événement thromboembolique veineux par le passé pourraient présenter un risque accru de récidive s'ils sont traités par du bévacizumab en combinaison avec la chimiothérapie, par rapport aux patients sous chimiothérapie seule.
Dans une étude clinique chez des patientes avec cancer du col utérin persistant, récidivant ou métastatique (étude GOG-0240), des événements thromboemboliques veineux de grade 3 à 5 ont été rapportés chez près de 10,6% des patientes sous chimiothérapie et bévacizumab versus 5,4% dans le groupe des patientes sous chimiothérapie seule.
Insuffisance cardiaque chronique (ICC)
Une insuffisance cardiaque chronique (ICC) a été observée dans toutes les indications tumorales testées à ce jour. Elle survenait cependant essentiellement chez des patients avec cancer du sein métastatique. Une aggravation de l'ICC de grade 3 ou plus sous l'effet du bévacizumab est survenue chez 3,5% des cas contre 0,9% chez les patients du groupe contrôle. Dans la plupart des études cliniques avec le bévacizumab, les patients avec ICC préexistante (de grade NYHA II-IV) sont préalablement exclus. C'est pourquoi on ne dispose pas d'informations au sujet du risque d'ICC dans cette population de test.
Les antécédents de traitement d'anthracyclines et/ou de radiothérapie dirigée sur la paroi thoracique pourraient constituer des facteurs de risque pour l'évolution vers une ICC (voir «Mises en garde et précautions»).
Dans une étude clinique réalisée chez des patients atteints d'un lymphome diffus à grandes cellules B, une incidence accrue d'ICC a été observée après administration de bévacizumab avec une dose cumulative de doxorubicine supérieure à 300 mg/m2. Dans cette étude de phase III, l'association rituximab/cyclophosphamide/doxorubicine/vincristine/prednisone (R-CHOP) plus bévacizumab a été comparée à R-CHOP sans bévacizumab. Dans les deux bras thérapeutiques, l'incidence de l'ICC a certes été supérieure à celle observée lors des études antérieures avec le traitement seul par la doxorubicine, mais le taux a été plus élevé dans le bras traité par R-CHOP plus bévacizumab (16,1% vs. 6,1%). Le recrutement dans l'étude et les traitements en cours par le bévacizumab ont été arrêtés à l'initiative du Data Safety Monitoring Board.
Cicatrisation (voir «Mises en garde et précautions»)
Etant donné que le bévacizumab peut compromettre la cicatrisation, les patients qui avaient subi une importante intervention chirurgicale au cours des derniers 28 jours ont été exclus de toute participation à des études de phase III.
Sur l'ensemble des études cliniques sur le cancer colorectal métastatique, on n'a pas trouvé d'augmentation du risque d'hémorragies postopératoires ou de complications en termes de guérison cicatricielle chez les patients ayant subi une intervention chirurgicale majeure dans les 28-60 jours ayant précédé le début du traitement par le bévacizumab. On a observé un risque augmenté dans les 60 jours de l'incidence des saignements postopératoires et des complications de la guérison cicatricielle après une chirurgie majeure lorsque le patient était en cours de traitement par du bévacizumab au moment de l'intervention. L'incidence oscillait entre 10% (4/40) et 20% (3/15).
L'utilisation du bévacizumab a entraîné des complications graves de la cicatrisation, à l'issue fatale dans certains cas (voir «Mises en garde et précautions en général»).
Dans les études sur le carcinome mammaire local récidivant et métastatique, jusqu'à 1,1% des patients sous bévacizumab ont présenté des troubles de la cicatrisation des plaies de grade 3-5, par rapport à jusqu'à 0,9% dans le bras contrôle.
Dans une étude chez des patients avec récidive de glioblastome (étude AVF3708g), l'incidence des complications de plaie postopératoires (y compris déhiscence de la plaie sur le site de la crâniotomie avec écoulement de liquide céphalorachidien) était de 3,6% chez les patients ayant reçu du bévacizumab en monothérapie, contre 1,3% chez les patients traités par l'association du bévacizumab plus irinotécan.
Protéinurie
Dans certaines études cliniques, une protéinurie a été signalée en tant qu'effet indésirable chez 0,7% à 38% des patients sous bévacizumab.
Son degré de sévérité allait d'une protéinurie cliniquement asymptomatique, passagère ou faiblement prononcée à un syndrome néphrotique. Une protéinurie de grade 3 a été observée chez jusqu'à 8,1% des patients traités, et une protéinurie de grade 4 (syndrome néphrotique) a été observée chez jusqu'à 1,4% des patients traités.
Les patients avec anamnèse d'hypertension artérielle présentent éventuellement un risque accru de protéinurie lorsqu'ils sont traités par du bévacizumab. Certains indices suggèrent une possible relation entre une protéinurie de grade 1 et la dose de bévacizumab. On recommande d'effectuer une recherche systématique de protéinurie dès le début d'un traitement par du bévacizumab. Dans la plupart des études cliniques, les taux de protéines urinaires de ≥2 g/24 h entraînaient l'interruption du traitement par du bévacizumab jusqu'à ce que la valeur soit redescendue à <2 g/24 h.
Réactions d’hypersensibilité, réactions anaphylactiques (y compris choc anaphylactique), réactions liées à la perfusion
Dans certaines études cliniques, des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes ont été rapportées plus fréquemment chez les patients ayant reçu du bévacizumab en association avec une chimiothérapie que chez les patients traités exclusivement par une chimiothérapie. L'incidence de ces réactions observées dans certaines études cliniques avec le bévacizumab est considérée comme élevée (jusqu'à 5% des patients traités par le bévacizumab).
Insuffisance ovarienne/fertilité (voir «Mises en garde et précautions» et «Grossesse/Allaitement»)
L'incidence des nouveaux cas d'insuffisance ovarienne, définie par une aménorrhée pendant trois mois ou plus, des taux de FSH ≥30 mUI/ml et un test de grossesse négatif sur la base de la β-HCG sérique, a été évaluée dans une sous-étude conduite chez 295 femmes pré-ménopausées dans le cadre du programme de développement clinique en cours. Parmi les patientes qui recevaient le bévacizumab, de nouveaux cas d'insuffisance ovarienne ont été rapportés plus fréquemment que dans le groupe témoin (39% vs 2,6%). Après l'interruption du traitement par le bévacizumab, la fonction ovarienne s'est rétablie chez la plupart des patientes. Les effets à long terme d'un traitement par le bévacizumab sur la fertilité ne sont pas connus.
Infections
Une étude randomisée en double aveugle, contrôlée contre placebo, sur le bévacizumab en association avec une chimiothérapie et une radiothérapie (pas d'application autorisée pour aucune maladie) a révélé un taux accru d'infections de tout degré ainsi qu'un taux accru d'infections de degré 3 à 5 suite à l'administration supplémentaire de bévacizumab par rapport à une chimiothérapie et une radiothérapie seule.
Ostéonécrose de la mâchoire (cf. «Mises en garde et précautions»)
Des cas d'ostéonécroses de la mâchoire ont été rapportés chez des patients traités par du bévacizumab. La plupart de ces cas sont survenus chez des patients présentant des facteurs de risque connus de survenue d'une ostéonécrose, notamment une administration intraveineuse de bisphosphonates et/ou des antécédents de maladies dentaires ayant nécessité des interventions médico-dentaires invasives.
Patients âgés
Dans des études cliniques randomisées, le risque d'événement thromboembolique artériel tel qu'accident vasculaire cérébral, accident ischémique transitoire et infarctus du myocarde était plus élevé chez les patients de plus de 65 ans sous bévacizumab que chez ceux de moins de 65 ans (voir «Mises en garde et précautions» ainsi que «Effets indésirables/Thromboembolies»). D'autres réactions avec une augmentation de l'incidence, observées chez les patients de >65 ans, étaient les leucopénies et les thrombopénies de grade 3-4, de même que les neutropénies de tous grades, des diarrhées, des nausées, des céphalées et une fatigue.
Anomalies biologiques
Sous traitement par du bévacizumab, il peut se produire une diminution du nombre de neutrophiles et de leucocytes, ainsi qu'une protéinurie.
Dans toutes les études cliniques, on a pu observer les modifications suivantes des valeurs de laboratoire de grade 3 à 4 avec une augmentation de l'incidence (≥2%) chez les patients sous bévacizumab plus chimiothérapie par rapport aux patients du groupe contrôle traités par chimiothérapie seule : hyperglycémie, diminution de l'hémoglobine, hypokaliémie, hypophosphatémie, hyponatrémie, augmentation des taux sériques de phosphatase alcaline, thrombopénie, élévation du temps de prothrombine et de la valeur de l'INR (Normalised Ratio). Des études cliniques ont révélé que l'utilisation du bévacizumab est associée à une augmentation passagère de la créatinine sérique (d'un facteur 1,5 à 1,9 par rapport à la valeur initiale) avec et sans protéinurie. L'augmentation de la créatinine sérique observée au cours du traitement par du bévacizumab n'a pas été accompagnée d'une incidence accrue d'insuffisance rénale cliniquement manifeste.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

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