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Information professionnelle sur Périndopril Amlodipine Indapamide Spirig HC®, comprimés pelliculés:Spirig HealthCare AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Mises en garde et précautions

Toutes les mises en garde relatives à chacun des monocomposants, citées ci-après, doivent également s'appliquer à l'association fixe Périndopril Amlodipine Indapamide Spirig HC.
Mises en garde spéciales
Lithium
Périndopril/indapamide
L'utilisation concomitante de l'association périndopril/indapamide avec du lithium n'est généralement pas recommandée (voir rubrique «Interactions»).
Neutropénie/agranulocytose/thrombocytopénie/anémie
Périndopril
Des cas de neutropénie/agranulocytose, de thrombocytopénie et d'anémie ont été rapportés chez des patients recevant des IEC. Il est rare qu'une neutropénie survienne chez les patients ayant une fonction rénale normale sans autre facteur de risque. Le périndopril doit être utilisé avec précaution chez des patients présentant une maladie vasculaire du collagène, recevant un traitement immuno-suppresseur, de l'allopurinol ou du procaïnamide, ou une association de ces facteurs de risque, en particulier s'il existe une altération pré-existante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont présenté des infections sérieuses qui, dans quelques cas, ne répondaient pas à une antibiothérapie intensive. Si périndopril est utilisé chez de tels patients, une surveillance régulière de la formule sanguine (comptage des globules blancs) est conseillée et les patients devront être prévenus de signaler tout signe d'infection (par ex.: mal de gorge, fièvre).
Hypersensibilité/ angio-œdème
Périndopril
Un angio-œdème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un IEC, dont périndopril. Ceci peut survenir à tout moment durant le traitement. Dans de tels cas, le périndopril doit être arrêté immédiatement et le patient doit être gardé sous surveillance jusqu'à disparition complète des symptômes. En cas de localisation uniquement au niveau de la face et des lèvres, l'œdème régresse en général sans traitement, les antihistaminiques pouvant être utilisés pour soulager les symptômes. L'angio-œdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, un traitement d'urgence doit être administré rapidement. Ce dernier peut inclure l'administration d'une solution d'adrénaline sous-cutanée 1:1000 (0,3 ml à 0,5 ml) et/ou le dégagement des voies aériennes.
Un taux plus important d'angio-œdème a été observé chez les patients de race noire sous IEC.
Les patients avec des antécédents d'angio-œdème non lié à la prise d'un IEC peuvent présenter un risque accru d'angio-œdème sous IEC (voir rubrique «Contre-indications»).
Un angio-œdème intestinal a été rarement signalé chez les patients traités par un IEC. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements); dans certains cas, ce n'était pas précédé d'angio-œdème facial et les taux de C-1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été fait par un scanner abdominal, une échographie, ou au cours d'un acte chirurgical. Les symptômes ont disparu à l'arrêt de l'IEC. L'angio-œdème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patient sous IEC (voir rubrique «Effets indésirables»). L'utilisation concomitante d'IEC avec les inhibiteurs de la néprilysine (endopeptidase neutre, NEP) (par exemple l'association sacubitril/valsartan ou racécadotril), les inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et les gliptines (par exemple linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine) peut entrainer un risque accru d'angio-œdème (par exemple gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubriques «Contre-indications» et «Interactions»). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d'un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et les gliptines (par exemple linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine) chez un patient prenant déjà un IEC.
Les IEC, dont Périndopril Amlodipine Indapamide Spirig HC, ne doivent pas être co-administrés avec des inhibiteurs de la NEP (e.g. l'association sacubitril/valsartan ou racécadotril). Le risque d'angio-oedème peut en effet être accru chez les patients traités de manière concomitante par sacubitril/valsartan ou racécadotril.
Un délai minimal de 36 heures doit être respecté entre le début d'un traitement avec Périndopril Amlodipine Indapamide Spirig HC et la prise de la dernière dose de sacubitril/valsartan.
Un délai minimal de 36 heures doit être respecté entre le début d'un traitement avec sacubitril/valsartan et la prise de la dernière dose d'un traitement par Périndopril Amlodipine Indapamide Spirig HC (voir rubriques «Contre-indications» et «Interactions»).
Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation
Périndopril
Des cas isolés de réactions anaphylactoïdes soutenues mettant en jeu le pronostic vital ont été signalés lors de l'administration d'un IEC pendant un traitement de désensibilisation avec du venin d'hyménoptère (par ex.: abeilles, guêpes). Le traitement par IEC doit être administré avec précaution chez les patients allergiques suivant un traitement de désensibilisation, et être évité chez ceux recevant une immunothérapie aux venins. Cependant, ces réactions ont pu être évitées en interrompant transitoirement le traitement par IEC pendant au moins 24 heures avant le traitement chez les patients qui nécessitent à la fois un traitement par IEC et une désensibilisation.
Réactions anaphylactoïdes pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL)
Périndopril
Rarement, des patients prenant des IEC ont présenté des réactions anaphylactoïdes mettant en jeu le pronostic vital lors d'une aphérèse des LDL avec adsorption sur du sulfate de dextran. Ces réactions ont pu être évitées en interrompant transitoirement le traitement par IEC avant chaque aphérèse.
Patients hémodialysés
Périndopril
Des réactions anaphylactoïdes ont été signalées chez des patients dialysés avec des membranes de haute perméabilité (par ex.: AN 69®) et suivant un traitement concomitant par IEC. Chez ces patients, il faut envisager l'emploi d'un autre type de membrane de dialyse ou l'utilisation d'agents antihypertenseurs appartenant à une classe différente.
Diurétiques épargneurs de potassium, sels de potassium
Périndopril
L'association de périndopril avec des diurétiques épargneurs de potassium ou des sels de potassium n'est généralement pas recommandée (voir rubrique «Interactions»).
Grossesse
Périndopril
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques «Contre-indications» et «Grossesse/allaitement»).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Périndopril
Voir «Interactions».
Encéphalopathie hépatique
Indapamide
En cas d'atteinte hépatique et particulièrement en cas de déséquilibre électrolytique,, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique pouvant conduire à un coma hépatique. Dans ce cas, l'administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.
Photosensibilité
Indapamide
Des cas de photosensibilité ont été rapportés avec les diurétiques thiazidiques et apparentés (voir rubrique «Effets indésirables»). Si une réaction de photosensibilité apparaît durant le traitement, il est recommandé d'arrêter le traitement. Si l'administration d'un diurétique est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les parties du corps exposées au soleil ou aux rayons UVA artificiels.
Précautions d'emploi
Fonction rénale
Périndopril/indapamide
En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), le traitement est contreindiqué.
Périndopril Amlodipine Indapamide Spirig HC peut être administré chez les patients avec une clairance de la créatinine ≥60 ml/min, mais n'est pas recommandé chez les patients avec une clairance de la créatinine entre 30 et 60 ml/min. Chez ces patients, une adaptation individuelle des monocomposants est recommandée.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine 30-60 ml/min), le traitement est contre-indiqué avec Périndopril Amlodipine Indapamide Spirig HC contenant l'association périndopril et indapamide à la dose de respectivement 10 mg et 2,5 mg (par ex.: Périndopril Amlodipine Indapamide Spirig HC 10 mg/5 mg/2,5 mg et 10 mg/10 mg/2,5 mg).
Chez certains patients hypertendus sans lésion rénale apparente préexistante et dont le bilan sanguin rénal témoigne d'une insuffisance rénale fonctionnelle, le traitement sera interrompu et éventuellement repris soit à posologie réduite, soit avec un seul des constituants.
Chez ces patients, le suivi médical habituel devra inclure un contrôle périodique de la créatinine et du potassium après 2 semaines de traitement puis tous les deux mois pendant la période de stabilité thérapeutique. L'insuffisance rénale a été principalement rapportée chez les patients en insuffisance cardiaque sévère ou insuffisance rénale sous-jacente avec sténose de l'artère rénale.
Ce médicament est généralement déconseillé en cas de sténose bilatérale des artères rénales ou de rein fonctionnel unique.
Périndopril
Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale (en cas d'insuffisance cardiaque, de déplétion hydrosodée, etc…):
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime hyposodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose œdèmo-ascitique.
Le blocage de ce système par un IEC peut de ce fait causer, en particulier lors de la première prise et pendant les deux premières semaines du traitement, une chute soudaine de la pression artérielle et/ou une élévation de la créatininémie, indiquant une insuffisance rénale fonctionnelle. Ceci peut parfois survenir de façon aigüe à tout moment au cours du traitement, bien que cela soit rare.
Dans de tels cas, le traitement doit être initié à un dosage plus faible et augmenté progressivement. Chez les patients présentant une cardiopathie ischémique ou une pathologie vasculaire cérébrale, une chute importante de la pression sanguine pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
Indapamide
Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit 220 µmol/l pour un adulte).
Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient. L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique au début du traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
Amlodipine
L'amlodipine peut être utilisée à des doses normales chez les insuffisants rénaux. Les modifications des concentrations plasmatiques d'amlodipine ne sont pas corrélées avec le degré d'insuffisance rénale.
L'effet de l'association Périndopril Amlodipine Indapamide Spirig HC n'a pas été testé sur le dysfonctionnement rénal. Pour l'insuffisance rénale, les doses de Périndopril Amlodipine Indapamide Spirig HC doivent respecter celles de chaque composant pris séparément.
Hypotension et déplétion hydrosodée
Périndopril/indapamide
Il existe un risque d'hypotension soudaine en présence d'une déplétion sodique préexistante (en particulier chez les individus présentant une sténose de l'artère rénale). Les signes cliniques de déplétion hydrosodée, pouvant survenir à l'occasion d'un épisode intercurrent de diarrhée ou de vomissements, seront systématiquement recherchés. Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques doit être effectuée chez ces patients.
Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d'une perfusion intraveineuse de solution saline isotonique.
Une hypotension transitoire ne constitue pas une contre-indication à la poursuite du traitement. Après rétablissement d'une volémie et d'une pression artérielle satisfaisantes, le traitement peut reprendre, à dose réduite ou avec un seul des composants.
Indapamide
Tout traitement diurétique peut provoquer une diminution des niveaux de sodium, ce qui peut avoir des conséquences graves. La diminution du taux de sodium peut être initialement asymptomatique et il est donc essentiel de procéder à des examens réguliers. Les examens doivent être plus fréquents chez les sujets âgés et les cirrhotiques (voir rubriques «Effets indésirables» et «Surdosage»).
L'hyponatrémie associée à l'hypovolémie peut entrainer une déshydratation et une hypotension orthostatique. La perte concomitante d'ions chlorés peut mener à une alcalose métabolique secondaire compensatrice: l'incidence et le degré de cet évènement sont faibles.
Kaliémie
Périndopril/indapamide
L'association de l'indapamide avec le périndopril et l'amlodipine ne permet pas d'éviter la survenue d'une hypokaliémie, en particulier chez les diabétiques ou les insuffisants rénaux. Comme pour toute association d'un diurétique à un agent antihypertenseur, une surveillance régulière des niveaux de kaliémie doit être réalisée.
Périndopril
Des élévations de la kaliémie ont été observées chez certains patients traités avec des IEC, dont périndopril. Les IEC peuvent causer une hyperkaliémie parce qu'ils inhibent la libération de l'aldostérone. L'effet n'est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Les facteurs de risque d'hyperkaliémie sont une insuffisance rénale, une dégradation de la fonction rénale, l'âge (> 70 ans), le diabète, les événements intercurrents tels que déshydratation, décompensation cardiaque aiguë, acidose métabolique, utilisation concomitante de diurétiques épargneurs de potassium (par ex.: spironolactone, éplérénone, triamtérène ou amiloride), de suppléments potassiques ou de substituts du sel contenant du potassium ou la prise d'autres traitements augmentant la kaliémie (par ex.: héparine, autres IEC, ARA II, acide acétylsalicylique ≥3 g/jour, inhibiteurs COX-2 et AINS non sélectifs, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime ou encore le cotrimoxazole aussi connu comme triméthoprime/sulfamethoxazole) et en particulier les antagonistes de l'aldostérone ou les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine. L'utilisation de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium ou de substituts de sel contenant du potassium, en particulier chez des patients ayant une fonction rénale altérée, peut provoquer une élévation significative de la kaliémie. L'hyperkaliémie peut entraîner des arythmies graves, parfois fatales. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées. Si l'utilisation concomitante des agents mentionnés ci-dessus est jugée nécessaire, ils doivent être utilisés avec prudence et un contrôle fréquent de la kaliémie doit être effectué (voir rubrique «Interactions»).
Indapamide
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Une hypokaliémie peut provoquer des troubles musculaires. Des cas de rhabdomyolyse ont été reportés, principalement dans un contexte d'hypokaliémie sévère. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,4 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à haut risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens et les insuffisants cardiaques.
Dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou iatrogène. L'hypokaliémie, de même que la bradycardie, agit comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales.
Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la 1ère semaine qui suit la mise en route du traitement.
La constatation d'une hypokaliémie nécessite sa correction. Une hypokaliémie associée à un faible taux sérique de magnésium peut être réfractaire au traitement à moins que le taux de magnésium sérique ne soit corrigé.
Calcémie
Indapamide
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie marquée peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie non diagnostiquée. Dans ce cas, le traitement doit être interrompu avant d'explorer la fonction parathyroïdienne (voir rubrique «Effets indésirables»).
Magnésium plasmatique
Il a été démontré que les thiazidiques et les diurétiques apparentés, incluant l'indapamide, augmentent l'excrétion urinaire de magnésium, ce qui peut entrainer une hypomagnésémie (voir rubriques «Interactions» et «Effets indésirables»).
Hypertension rénovasculaire
Périndopril
Le traitement adéquat de l'hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation.
Chez les patients atteints de sténose artérielle rénale bilatérale ou de sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par un IEC, le risque d'hypotension et d'insuffisance rénale est majoré (voir rubrique «Contre-indications»). Le traitement par diurétiques peut être un facteur contributif. Une perte de la fonction rénale peut survenir même chez les patients atteints de sténose artérielle rénale unilatérale avec des modifications mineures de la créatinine sérique.
Hyperaldostéronisme primaire
Périndopril
Les patients atteints d'hyperaldostéronisme primaire ne répondent généralement pas aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du système rénine-angiotensine. De ce fait, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez ces patients.
Toux
Périndopril
Une toux sèche a été signalée avec l'utilisation des IEC. Elle est caractérisée par sa persistance, ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. Une étiologie iatrogène doit être envisagée en présence de ce symptôme. Si l'on préfère toujours prescrire un IEC, la poursuite du traitement peut être envisagée.
Athérosclérose
Périndopril
Le risque d'hypotension existe chez tous les patients mais une attention particulière doit être portée aux patients présentant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale en commençant le traitement à faible dose.
Crise hypertensive
Amlodipine
La sécurité d'emploi et l'efficacité de l'amlodipine au cours d'une crise hypertensive n'ont pas été établies.
Insuffisance cardiaque
Amlodipine
Les patients atteints d'insuffisance cardiaque doivent être traités avec précaution.
Dans une étude à long terme contrôlée versus placebo chez des patients atteints d'insuffisance cardiaque sévère (classes NYHA III et IV), l'incidence rapportée des œdèmes pulmonaires a été supérieure dans le groupe traité par l'amlodipine que dans le groupe placebo. Les inhibiteurs calciques, dont l'amlodipine, doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque congestive, car ils peuvent augmenter le risque d'évènements cardiovasculaires et de mortalité.
Sténose de la valve mitrale et aortique/cardiomyopathie hypertrophique
Périndopril
Les IEC doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant une obstruction au niveau du système d'éjection du ventricule gauche.
Autres populations à risque
Périndopril
Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l'hyperkaliémie), le traitement doit être initié sous contrôle médical, à dose initiale réduite. Un traitement par bêtabloquants chez les patients hypertendus présentant une insuffisance coronarienne ne doit pas être arrêté: le traitement par IEC sera ajouté au bêtabloquant.
Patients diabétiques
Périndopril
Chez les patients diabétiques sous antidiabétiques oraux ou insuline, la glycémie doit être étroitement surveillée, en particulier pendant le premier mois de traitement par l'IEC.
Indapamide
Il importe chez les diabétiques de contrôler la glycémie notamment en présence d'hypokaliémie.
Particularités ethniques
Périndopril
Comme pour les autres IEC, périndopril est apparemment moins efficace sur la diminution de la pression artérielle chez les patients de race noire que chez les autres, probablement en raison de la fréquence plus élevée des états de rénine basse dans la population de race noire.
Chirurgie / Anesthésie
Périndopril
Les IEC peuvent provoquer une hypotension en cas d'anesthésie, en particulier lorsque l'anesthésique administré est un agent à potentiel hypotenseur.
Il est donc recommandé d'arrêter le traitement avec des IEC à durée d'action longue comme le périndopril la veille de l'opération, si possible.
Insuffisance hépatique
Périndopril
Les IEC ont été rarement associés à un syndrome débutant par une jaunisse cholestatique et pouvant conduire à une hépatite nécrosante fulminante et (parfois) à la mort. Le mécanisme de ce syndrome n'est pas élucidé. Les patients sous IEC qui présentent une jaunisse ou une élévation importante des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par IEC et une surveillance médicale appropriée sera mise en place (voir rubrique «Effets indésirables»).
Amlodipine
La demi-vie de l'amlodipine est augmentée et son aire sous la courbe (ASC) est plus grande chez les patients atteints d'insuffisance hépatique; les recommandations posologiques n'ont pas été établies. Par conséquent, l'amlodipine devra être initiée à la dose efficace la plus faible et avec précaution, aussi bien durant l'initiation du traitement que lors de l'augmentation de la dose. Une augmentation posologique lente et une surveillance attentive peuvent être nécessaires chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère.
Les effets de l'association Périndopril Amlodipine Indapamide Spirig HC n'ont pas été testés dans le dysfonctionnement hépatique. En prenant en compte les effets de chaque composant individuel de cette association, Périndopril Amlodipine Indapamide Spirig HC est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère et les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée devront être traités avec prudence.
Acide urique
Indapamide
Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée.
Sujet âgé
Périndopril/amlodipine
La fonction rénale et la kaliémie doivent être évaluées avant le début du traitement. La dose initiale est ensuite ajustée selon la réponse tensionnelle, particulièrement en cas de déplétion hydrosodée, afin d'éviter la survenue brutale d'une hypotension.
Chez le sujet âgé, une augmentation de posologie de l'amlodipine doit être effectuée avec précaution (voir rubriques «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif (indapamide) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Effusion choroïdienne, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle-fermé:
Les sulfamides, ou dérivés des sulfamides, peuvent provoquer une réaction idiosyncrasique donnant lieu à une effusion choroïdienne avec un champ visuel défectueux, une myopie transitoire et un glaucome aigu secondaire à angle-fermé. Les symptômes incluent un début aigu de diminution de l'acuité visuelle ou une douleur oculaire et surviennent généralement dans les heures à quelques semaines suivant l'initiation du traitement. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut induire une perte permanente de la vision. La première mesure à adopter est l'arrêt du traitement le plus rapidement possible. Un recours rapide à un traitement médicamenteux ou à la chirurgie peut s'avérer nécessaire si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque de survenue d'un glaucome aigu à angle fermé peuvent inclure les antécédents d'allergie aux sulfamides ou à la pénicilline.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

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