Données précliniquesDes études sur le développement embryofœtal menées chez les rats et les lapins ont mis en évidence une toxicité pour le développement chez les deux espèces. Chez les rats, des effets tératogènes dose-dépendants ont été observés, à toutes les doses de sparsentan testées, sous la forme de malformations crâniofaciales, d’anomalies du squelette, d’une augmentation de la létalité embryofœtale et d’une réduction du poids fœtal, et ce à des expositions 8 fois et 13 fois supérieures à l’ASC chez l’homme pour les doses de 800 mg/jour et de 400 mg/jour. Chez les lapins, aucune malformation fœtale ni aucun effet sur la viabilité embryofœtale ou sur la croissance fœtale n’ont été observés. Cependant, une augmentation des modifications du squelette (côtes cervicales surnuméraires) a été observée à une exposition d’environ 0,10 et 0,2 fois l’ASC chez l’être humain pour les doses de 800 mg/jour et 400 mg/jour.
Dans l’étude sur le développement prénatal et postnatal menée chez le rat, une toxicité maternelle incluant le décès a été observée à une exposition ~8 fois et 13 fois supérieure à l’ASC chez l’être humain pour les doses de 800 mg/jour et 400 mg/jour; une toxicité maternelle a également été observée à une exposition ~2 fois et 3 fois supérieure à l’ASC chez l’être humain pour les doses de 800 mg/jour et 400 mg/jour. Une augmentation de la mortalité des petits et une croissance réduite de ces derniers ont été observées à une exposition ~8 fois et 13 fois supérieure à l’ASC chez l’être humain pour les doses de 800 mg/jour et 400 mg/jour, et une croissance réduite a également été observée à une exposition ~2 fois et 3 fois supérieure à l’ASC chez l’être humain pour les doses de 800 mg/jour et 400 mg/jour.
Études sur des animaux juvéniles
Des études menées sur des rats juvéniles ont démontré qu’aucun effet indésirable toxicologique général n’était observé à une posologie allant jusqu’à 10 mg/kg/jour et qu’aucune toxicité pour la reproduction chez les mâles ou les femelles n’était observée jusqu’à 60 mg/kg/jour lorsque l’administration commençait au jour postnatal 14 (ce qui est l’équivalent d’enfants d’un an). Une toxicité vasculaire est apparue à des doses ≥ 3 mg/kg/jour lorsque l’administration commençait au jour postnatal 7 (ce qui est l’équivalent de nouveau-nés).
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