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Information professionnelle sur Xolair® Solution injectable en stylo prérempli:Novartis Pharma Schweiz AG
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Mises en garde et précautions

Réactions allergiques, anaphylaxie
Des réactions allergiques locales ou systémiques, incluant une anaphylaxie mettant en jeu le pronostic vital et un choc anaphylactique, peuvent survenir lors de l'utilisation de l'omalizumab. Ils peuvent également survenir après une période de traitement plus longue. La plupart de ces réactions sont survenues dans les 2 heures suivant la première injection et les injections suivantes de Xolair, mais certaines sont survenues plus de 2 heures et même plus de 24 heures après l'injection. La plupart des réactions anaphylactiques sont survenues lors des 3 premières administrations de Xolair. Les 3 premières administrations doivent donc être réalisées par un professionnel de santé ou sous la surveillance de celui-ci. Des antécédents d'anaphylaxie non liés à l'omalizumab peuvent constituer un facteur de risque d'anaphylaxie suite à l'administration de Xolair. Par conséquent, Xolair doit être administré par un professionnel de santé aux patients ayant des antécédents connus d'anaphylaxie. De plus, des médicaments doivent toujours être immédiatement disponibles pour le traitement d'une réaction anaphylactique après l'administration de Xolair. Les patients doivent être informés que de telles réactions sont possibles et qu'un traitement médical immédiat est nécessaire en cas de réaction allergique. En cas de réactions sévères, le traitement par Xolair doit être arrêté immédiatement (voir «Effets indésirables»).
Une maladie sérique et des symptômes de type maladie sérique, qui sont des réactions allergiques de type III retardées, ont été rarement observés chez des patients traités par des anticorps monoclonaux humanisés, dont l'omalizumab. Le début survenait généralement 1 à 5 jours après la première injection ou une injection ultérieure, même après une longue durée de traitement. Les symptômes évocateurs d'une maladie sérique comprennent une arthrite/arthralgie, un rash (urticaire ou autres formes), de la fièvre et une lymphadénopathie. Les antihistaminiques et les corticoïdes peuvent être utiles pour prévenir ou traiter cette maladie. Les patients doivent être informés de la nécessité de signaler les symptômes évocateurs.
Syndrome de Churg-Strauss et syndrome hyperéosinophilique
Les patients présentant un asthme allergique sévère peuvent rarement présenter un syndrome hyperéosinophilique systémique ou une vascularite granulomateuse à éosinophiles allergique (syndrome de Churg-Strauss, polyangéite granulomateuse à éosinophiles), les deux étant généralement traités par des corticostéroïdes systémiques.
Immunogénicité
Dans de rares cas, les patients peuvent développer des anticorps contre l'omalizumab, comme cela est possible avec tous les anticorps humanisés issus de l'ADN recombinant.
De faibles titres d'anticorps anti-Xolair ont été détectés chez environ 1 patient sur 1843 (< 0.1%) traités par Xolair. Ces données reflètent le pourcentage de patients dont les résultats de test ont été considérés comme positifs à l'aide d'un dosage ELISA pour la recherche d'anticorps contre Xolair et dépendent fortement de la sensibilité et de la spécificité du dosage. De plus, l'incidence observée des réactions positives pour les anticorps lors du dosage peut être influencée par divers facteurs tels que la manipulation des échantillons, le moment du prélèvement des échantillons, d'autres médicaments concomitants et d'autres maladies présentes. Par conséquent, la comparaison de l'incidence des anticorps anti-Xolair avec celle des anticorps vis-à-vis d'autres produits peut induire en erreur.
Affections cérébrovasculaires
Dans les études cliniques contrôlées menées chez des adultes et des adolescents âgés de 12 ans et plus, des événements cérébrovasculaires incluant une attaque ischémique transitoire et un accident vasculaire cérébral ischémique ont été observés plus fréquemment chez les patients traités par Xolair que dans le groupe de contrôle (cf. «Effets indésirables»).
Infections parasitaires (helminthiases)
Les IgE peuvent être impliquées dans la réponse immunologique à certaines infestations par les helminthes. Une étude a été menée au Brésil, dans laquelle des patients vivant dans une région à haut risque d'infestations par des helminthes ont été traités pendant 1 an par l'omalizumab. 53% (36/68) des patients traités par l'omalizumab et 42% (29/69) des patients traités par placebo ont présenté une herlminthiase diagnostiquée par examen des selles. La différence entre les deux groupes pour ce qui est des helminthiases n'est pas satistiquement significative. L'évolution, la sévérité de la maladie et la réponse au traitement de l'infection n'ont pas été modifiées. Le taux d'helminthiase dans le programme clinique, qui n'était pas conçu pour détecter de telles maladies, a été inférieur à 1 cas pour 1000 patients. Cependant, la prudence est recommandée chez les patients à haut risque d'helminthiase, en particulier lorsqu'ils voyagent dans des zones endémiques. Si les patients ne répondent pas au traitement anti-helminthique recommandé, l'arrêt du traitement par Xolair doit être envisagé.
Tumeurs malignes
Au cours des premières études cliniques, un déséquilibre numérique concernant le cancer a été observé dans le groupe avec traitement actif par rapport au groupe témoin. Les différents types de tumeurs, la durée relativement courte du traitement et l'état clinique individuel font qu'un lien de causalité semble peu probable. L'incidence globale observée de tumeurs malignes dans le programme de développement clinique de Xolair a été comparable à celle rapportée dans la population générale. Des études ultérieures ont montré que le risque relatif de tumeurs malignes n'est pas augmenté avec Xolair. Cependant, en l'état actuel des données, on ne peut pas pas exclure totalement la possibilité d'un léger déséquilibre (voir «Effets indésirables»).
Généralités
Xolair n'est pas indiqué dans le traitement des exacerbations aiguës de l'asthme, du bronchospasme aigu ou de l'état de mal asthmatique.
Xolair n'a pas été étudié chez les patients présentant un syndrome d'hyper-IgE, une aspergillose bronchopulmonaire allergique ou dans la prévention des réactions allergiques.
Xolair n'a pas été suffisamment étudié en cas de dermatite atopique, de rhinite allergique ou d'allergie alimentaire.
Le traitement par Xolair n'a pas été étudié chez les patients présentant une maladie auto-immune, une maladie à complexes immuns ou une insuffisance rénale ou hépatique préexistante. La prudence est recommandée lorsque Xolair est utilisé chez ces patients.
L'arrêt brutal des corticostéroïdes systémiques ou inhalés en cas d'asthme allergique ou de polypes nasaux n'est pas recommandé après l'instauration du traitement par Xolair. La réduction des corticoïdes doit avoir lieu sous surveillance médicale et doit être progressive si nécessaire.

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