ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Vyvgart®:argenx Switzerland SA
Information professionnelle complète Afficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Efgartigimod alfa.
L’efgartigimod alfa est un fragment Fc dérivé d’une immunoglobuline G1 (IgG1) recombinante humaine issu de cellules d’ovaires de hamster chinois (CHO) par la technologie de l’ADN recombinant.
Excipients
Phosphate monosodique monohydraté, phosphate disodique anhydre, chlorure de sodium, chlorhydrate d’arginine, polysorbate 80 (E 433), eau pour préparations injectables.
Chaque flacon contient 67,2 mg de sodium.

Indications/Possibilités d’emploi

Vyvgart est indiqué en association au traitement standard chez les patients adultes atteints de myasthénie auto-immune généralisée et présentant des anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine (RACh).

Posologie/Mode d’emploi

L’efgartigimod alfa doit être administré par un professionnel de la santé et sous la supervision d’un médecin expérimenté dans la prise en charge des patients atteints de maladies neuromusculaires.
Posologie usuelle
La dose recommandée est de 10 mg/kg en perfusion intraveineuse d’une heure, à administrer par cycles d’une perfusion hebdomadaire pendant 4 semaines. L’administration des cycles de traitement suivants dépend de l’évaluation clinique. La fréquence des cycles de traitement peut varier d’un patient à l’autre (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
Durant le programme de développement clinique, le délai le plus court pour démarrer un nouveau cycle de traitement était de 7 semaines après la première perfusion du cycle précédent. La sécurité de l’instauration d’un nouveau cycle moins de 7 semaines après le début du cycle de traitement précédent n’a pas été établie. Dans les essais cliniques, 7 des 19 patients (37%) qui ne remplissaient pas le critère d’évaluation clinique après le premier cycle de traitement ont présenté une réponse lors du deuxième cycle de traitement. Aucune donnée contrôlée versus placebo n’est disponible sur l’efficacité de cycles de traitement supplémentaires chez les patients qui n’ont pas répondu après deux cycles.
Chez les patients pesant 120 kg ou plus, la dose recommandée est de 1 200 mg (3 flacons) par perfusion (voir rubrique «Remarques concernant la manipulation»).
Aucune expérience n’est disponible concernant l’efficacité chez les patients atteints de myasthénie auto-immune généralisée n’ayant pas répondu précédemment à un traitement par échange plasmatique (PLEX).
Afin d’assurer la traçabilité des médicaments biotechnologiques, il convient de documenter pour chaque traitement le nom commercial et le numéro de lot.
Instructions posologiques particulières
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Aucune donnée n’est disponible chez les patients atteints d’insuffisance hépatique. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance hépatique (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Les données de sécurité et d’efficacité chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère sont limitées. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère. Les données de sécurité et d’efficacité chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée sont très limitées et elles sont inexistantes chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
Patients âgés
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients de 65 ans et plus (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
Enfants et adolescents
La sécurité et l’efficacité de l’efgartigimod alfa dans la population pédiatrique n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Prise retardée
Si une perfusion programmée n’est pas possible, le traitement peut être administré jusqu’à 3 jours avant ou après la date programmée. Le schéma d’administration initial doit ensuite être repris jusqu’à la fin du cycle de traitement. Si l’administration d’une dose doit être repoussée de plus de 3 jours, cette dose ne doit pas être administrée afin de respecter un intervalle d’au moins 3 jours entre deux doses consécutives.
Mode d’administration
Ce médicament doit uniquement être administré en perfusion intraveineuse, comme décrit dans la rubrique «Remarques concernant la manipulation». Ne pas l’administrer en injection rapide ou en bolus intraveineux. Il doit être dilué dans une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) avant administration.
Le médicament doit être administré sur une heure. Un traitement approprié pour les réactions liées à la perfusion et les réactions d’hypersensibilité doit être facilement disponible avant l’administration de l’efgartigimod alfa. En cas de réactions à la perfusion, la perfusion doit être administrée à un débit plus faible, interrompue ou elle peut être arrêtée définitivement (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique «Remarques concernant la manipulation».

Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique «Composition».

Mises en garde et précautions

Patients atteints de myasthénie de classe V selon la Myasthenia Gravis Foundation of America (MGFA)
Le traitement par efgartigimod alfa n’a pas été étudié chez les patients atteints de myasthénie de classe V selon la MGFA (à savoir la crise myasthénique), définie comme nécessitant une intubation avec ou sans ventilation mécanique, sauf dans le cadre de soins postopératoires de routine. La séquence d’instauration du traitement entre les thérapies établies pour la crise myasthénique et l’efgartigimod alfa, ainsi que leurs interactions potentielles, doivent être prises en compte (voir rubrique «Interactions»).
Infections
La réduction transitoire des taux d’IgG provoquée par l’efgartigimod alfa peut augmenter le risque d’infections (voir rubriques «Effets indésirables» et «Propriétés/Effets»). Les infections les plus fréquemment observées lors des études cliniques étaient les infections des voies aériennes supérieures et les infections des voies urinaires (voir rubrique «Effets indésirables»).
L’apparition de signes cliniques et de symptômes d’infections durant le traitement par Vyvgart doit être surveillée chez les patients. Chez les patients présentant une infection active, le rapport bénéfice/risque du maintien ou de l’arrêt du traitement par efgartigimod alfa doit être pris en compte tant que l’infection n’est pas guérie. En cas d’infection grave, il convient d’attendre que l’infection soit guérie avant de reprendre le traitement par efgartigimod alfa.
Réactions liées à la perfusion et réactions d’hypersensibilité
Des réactions à la perfusion telles qu’un rash ou un prurit peuvent survenir. Dans l’étude clinique, les réactions à la perfusion ont été d’intensité légère à modérée et n’ont pas entraîné l’arrêt définitif du traitement. L’apparition de signes cliniques et de symptômes d’une réaction à la perfusion doit être surveillée chez les patients pendant l’administration et dans l’heure qui suit. En cas de réaction et selon l’intensité de la réaction, il convient d’administrer la perfusion à un débit plus faible, d’interrompre la perfusion ou de l’arrêter définitivement et de mettre en place les mesures de soutien appropriées. Une fois la réaction résolue, l’administration peut être reprise avec prudence en fonction de l’évaluation clinique.
Des cas de réaction anaphylactique ont été signalés après la mise sur le marché. En cas de suspicion d’une réaction anaphylactique, l’administration de Vyvgart doit être immédiatement interrompue et un traitement médical approprié doit être mis en place. Les patients doivent être informés de la survenue possible ainsi que des signes et symptômes des réactions d’hypersensibilité et anaphylactiques. Il doit aussi leur être indiqué de contacter immédiatement leur professionnel de santé en cas d’apparition de ces réactions.
Immunisation
Tous les vaccins doivent être administrés conformément aux recommandations vaccinales.
La sécurité d’une immunisation par des vaccins vivants ou des vaccins vivants atténués et la réponse à l’immunisation par ces vaccins pendant le traitement par efgartigimod alfa sont inconnues. L’administration de vaccins vivants ou de vaccins vivants atténués est généralement déconseillée chez les patients en cours de traitement par efgartigimod alfa. Si une vaccination par des vaccins vivants ou des vaccins vivants atténués s’avère nécessaire, ces vaccins doivent être administrés au moins 4 semaines avant le traitement et au moins 2 semaines après la dernière dose d’efgartigimod alfa.
Les autres vaccins peuvent être administrés si nécessaire à tout moment pendant le traitement par efgartigimod alfa.
Immunogénicité
Lors de l’étude en double aveugle contrôlée versus placebo, des anticorps préexistants se liant à l’efgartigimod alfa ont été détectés chez 25 patients atteints de myasthénie auto-immune généralisée sur 165 (15%). Des anticorps anti-efgartigimod alfa induits par le traitement ont été détectés chez 17 patients sur 83 (21%). Chez 3 de ces 17 patients, les anticorps anti-médicaments induits par le traitement ont persisté jusqu’à la fin de l’étude. Des anticorps neutralisants ont été détectés chez 6 patients traités par Vyvgart sur 83 (7%), y compris chez les 3 patients présentant des anticorps antimédicaments persistants induits par le traitement. La ré-administration du traitement n’a pas entraîné d’augmentation de l’incidence des anticorps anti-efgartigimod alfa ni de leurs titres.
Aucune conséquence apparente des anticorps anti-efgartigimod alfa sur l’efficacité ou la sécurité clinique, ni sur les paramètres pharmacocinétiques et pharmacodynamiques n’a été observée.
Traitements immunosuppresseurs et anticholinestérasiques
En cas de diminution ou d’interruption d’un traitement par immunosuppresseurs non stéroïdiens, corticoïdes et anticholinestérasiques, les patients doivent faire l’objet d’une étroite surveillance afin de déceler tout signe d’exacerbation de la maladie.
Teneur en sodium
Ce médicament contient 67,2 mg de sodium dans chaque flacon, soit 3,4% de l’apport journalier maximum recommandé par l’OMS (2 g de sodium) chez l’adulte.

Interactions

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
L’efgartigimod alfa peut diminuer les concentrations de composés se liant au récepteur néonatal Fc (FcRn) humain, à savoir les immunoglobulines, les anticorps monoclonaux ou les dérivés d’anticorps contenant le domaine Fc humain de la sous-classe des IgG. Dans la mesure du possible, il est recommandé de reporter l’initiation d’un traitement par ces produits jusqu’à 2 semaines après la dernière dose d’un cycle de traitement par Vyvgart. Par mesure de précaution, les patients recevant Vyvgart alors qu’ils sont sous traitement avec ces produits seront étroitement surveillés, afin d’évaluer si la réponse à ces produits en termes d’efficacité est celle attendue.
L’échange plasmatique, l’immunoadsorption et la plasmaphérèse peuvent réduire les taux circulants d’efgartigimod alfa.
Tous les vaccins doivent être administrés conformément aux recommandations vaccinales.
L’interaction potentielle avec les vaccins a été étudiée dans le cadre d’un modèle non clinique utilisant l’hémocyanine de patelle (KLH) comme antigène. L’administration hebdomadaire de 100 mg/kg chez le singe n’a pas eu d’impact sur la réponse immunitaire à l’immunisation par KLH.
L’administration de vaccins vivants ou de vaccins vivants atténués est généralement déconseillée chez les patients en cours de traitement par efgartigimod alfa. Si une vaccination par des vaccins vivants ou des vaccins vivants atténués s’avère nécessaire, ces vaccins doivent être administrés au moins 4 semaines avant le traitement et au moins 2 semaines après la dernière dose d’efgartigimod alfa (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).

Grossesse, Allaitement

Grossesse
Il n’existe aucune donnée sur l’utilisation de l’efgartigimod alfa pendant la grossesse. Les anticorps, y compris les anticorps monoclonaux thérapeutiques, sont connus pour être activement transportés à travers le placenta (après 30 semaines de grossesse) en se liant au FcRn.
L’efgartigimod alfa peut être transmis de la mère au fœtus en développement. Étant donné que l’efgartigimod alfa est susceptible de faire baisser les taux d’anticorps maternels et d’inhiber le passage des anticorps maternels au fœtus, une réduction de la protection passive du nouveau-né est envisagée. Par conséquent, l’administration de vaccins vivants ou de vaccins vivants atténués aux nourrissons exposés in utero à l’efgartigimod alfa devra être évaluée au regard du rapport bénéfice/risque (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Le traitement par Vyvgart chez les femmes enceintes ne doit être envisagé que si le bénéfice clinique est supérieur aux risques.
Allaitement
Il n’existe aucune donnée concernant la présence de l’efgartigimod alfa dans le lait maternel, ni concernant ses effets sur l’enfant allaité ou sur la lactation. Aucune étude chez l’animal portant sur le passage de l’efgartigimod alfa dans le lait n’a été réalisée; par conséquent, une excrétion dans le lait maternel ne peut être exclue. On sait que des IgG maternelles se retrouvent dans le lait maternel. Aucune étude n’est disponible concernant d’éventuelles modifications des IgG maternelles dans le lait et une protection passive du nouveau-né pendant le traitement par Vyvgart. Le traitement par efgartigimod alfa chez les femmes allaitantes ne doit être envisagé que si le bénéfice clinique est supérieur aux risques.
Fertilité
Il n’existe aucune donnée concernant les effets de l’efgartigimod alfa sur la fertilité humaine. Les études chez l’animal n’ont montré aucun impact de l’efgartigimod alfa sur les paramètres de fertilité chez les mâles et les femelles (voir rubrique «Données précliniques»).

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Vyvgart n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment observés étaient les infections des voies aériennes supérieures et les infections des voies urinaires (10,7% et 9,5%, respectivement).
Liste des effets indésirables
La sécurité de Vyvgart a été évaluée chez 167 patients (84 patients traités avec l’efgartigimod et 83 patients traités avec le placebo) atteints de myasthénie auto-immune généralisée lors de l’étude clinique de phase III en double aveugle contrôlé versus placebo de 26 semaines.
Le tableau 1 présente les effets indésirables décrits dans l’essai clinique de phase 3, en double aveugle, contrôlé versus placebo, d’une durée de 26 semaines, achevé, portant sur l’efgartigimod alfa et dans des rapports spontanés. Les effets indésirables sont listés par classe de systèmes d’organes et par terme préféré. Les catégories de fréquence sont définies comme suit: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ou fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de fréquence décroissante.
Tableau 1. Effets indésirables

Classe de systèmes d’organes (SOC)

Effet indésirable

Catégorie de fréquence

Infections et infestations*

Infection des voies aériennes supérieures (10,7%)

Très fréquent

Infection des voies urinaires

Fréquent

Bronchite

Fréquent

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactiquea

Fréquence inconnue

Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif

Myalgie

Fréquent

Lésions, intoxications et complications d’interventions

Céphalées liées à une intervention

Fréquent

* Voir le paragraphe «Description d’effets indésirables spécifiques et informations complémentaires»
a Issus de signalements spontanés après la mise sur le marché
Description deffets indésirables spécifiques et informations complémentaires
Infections
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans l’étude contrôlée de phase 3 étaient les infections, dont les infections des voies aériennes supérieures (10,7% [n = 9] des patients traités par efgartigimod alfa et 4,8% [n = 4] des patients traités par placebo) et les infections des voies urinaires (9,5% [n = 8] des patients traités par efgartigimod alfa et 4,8% [n = 4] des patients traités par placebo).
Les infections ont pour la plupart présenté une gravité légère à modérée chez les patients ayant reçu l’efgartigimod alfa (≤ grade 2 selon les critères CTCAE, Common Terminology Criteria for Adverse Events).
Dans l’ensemble, dans l’étude contrôlée de phase 3 de 26 semaines, des infections liées au traitement ont été signalées chez 46,4% (n = 39) des patients traités par efgartigimod alfa et chez 37,3% (n = 31) des patients traités par placebo. Le délai médian entre l’initiation du traitement et l’apparition des infections était de 6 semaines.
Céphalées liées à une intervention
Des céphalées liées à une intervention ont été rapportées chez 4,8% des patients traités par efgartigimod alfa et chez 1,2% des patients traités par placebo. Des céphalées liées à une intervention ont été signalées lorsqu’il a été estimé que des céphalées étaient chronologiquement liées à la perfusion intraveineuse d’efgartigimod alfa. Les céphalées étaient légères à modérées dans l’ensemble, à l’exception d’un événement qui a été signalé comme sévère (grade 3).
Tous les autres effets indésirables étaient légers ou modérés, à l’exception d’un cas de myalgie (grade 3).
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Il n’existe pas de signes et symptômes spécifiques connus de surdosage avec l’efgartigimod alfa. En cas de surdosage, les effets indésirables ne devraient pas être différents de ceux observés à la dose recommandée. La survenue d’effets indésirables doit être surveillée et un traitement symptomatique et de soutien approprié doit être instauré. Il n’existe pas d’antidote spécifique en cas de surdosage avec l’efgartigimod alfa.

Propriétés/Effets

Code ATC
L04AA58
Mécanisme d’action
L’efgartigimod alfa est un fragment d’anticorps IgG1 humain conçu pour renforcer l’affinité avec le récepteur néonatal Fc (FcRn). L’efgartigimod alfa se lie au FcRn, ce qui entraîne une diminution des taux d’IgG circulantes, y compris les auto-anticorps IgG pathogènes. L’efgartigimod alfa n’a pas d’impact sur les taux des autres immunoglobulines (IgA, IgD, IgE ou IgM), ni sur les taux d’albumine.
Les auto-anticorps IgG sont la cause sous-jacente de la pathogenèse de la myasthénie auto-immune. Ils affectent la transmission neuromusculaire en se liant aux récepteurs de l’acétylcholine (RACh), aux récepteurs tyrosine kinase spécifiques du muscle (MuSK) ou à la protéine 4 des récepteurs des lipoprotéines de basse densité (LRP4).
Pharmacodynamique
Lors d’une étude en double aveugle contrôlée versus placebo menée chez des patients atteints de myasthénie auto-immune généralisée, l’efgartigimod alfa à la posologie recommandée a fait baisser les taux sériques d’IgG ainsi que les taux d’auto-anticorps anti-RACh (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»). La diminution moyenne maximale en pourcentage des taux d’IgG totaux par rapport aux valeurs de référence était de 61% une semaine après la dernière perfusion du cycle de traitement initial et le retour aux taux de référence a été atteint 9 semaines après la dernière perfusion. Des effets similaires ont également été observés pour tous les sous-types d’IgG. La diminution des taux d’auto-anticorps anti-RACh a présenté une évolution similaire, avec une diminution moyenne maximale en pourcentage de 58% une semaine après la dernière perfusion et un retour aux taux de référence 7 semaines après la dernière perfusion. Des modifications similaires ont été observées au cours du deuxième cycle de l’étude.
Efficacité clinique
L’efficacité de l’efgartigimod alfa dans le traitement des adultes atteints de myasthénie auto-immune généralisée a été évaluée dans une étude multicentrique randomisée, en double aveugle et contrôlée versus placebo de 26 semaines.
Dans cet étude, les patients devaient remplir les critères principaux suivants lors de la sélection:
§score MGFA (Myasthenia Gravis Foundation of America) de classe II, III ou IV;
§patients testés positifs ou négatifs aux tests sérologiques détectant les anticorps anti-RACh;
§score MG-ADL total (score mesurant l’impact de la myasthénie sur les activités de la vie quotidienne) ≥ 5;
§traitement de la myasthénie auto-immune à doses stables, notamment par inhibiteurs de l’acétylcholinestérase (AChE), par corticoïdes ou par traitement immunosuppresseur non stéroïdien, seul ou en association [les immunosuppresseurs non stéroïdiens incluaient, entre autres, l’azathioprine, le méthotrexate, la ciclosporine, le tacrolimus, le mycophénolate mofétil et le cyclophosphamide] avant l’inclusion;
§taux d’IgG d’au moins 6 g/l.
Ont été exclus des études les patients présentant une myasthénie auto-immune généralisée avec un score MGFA de classe V, les patients présentant une absence documentée de réponse clinique au traitement par échange plasmatique; les patients traités par plasmaphérèse (échange plasmatique), par administration intraveineuse d’immunoglobulines humaines normales un mois et par anticorps monoclonaux six mois avant l’initiation du traitement, les patients ayant subi une thymectomie dans les trois mois précédant l’entrée dans l’étude ainsi que les patients présentant une infection active (aiguë ou chronique) par le virus de l’hépatite B, une séropositivité au virus de l’hépatite C et un diagnostic de SIDA, une infection sévère au cours des 8 dernières semaines et une maladie maligne sous-jacente qui n’avait pas été traitée avec succès au cours des trois années précédentes, thymome malin inclus.
Au total, 167 patients ont été inclus dans l’étude et ont été randomisés pour recevoir soit l’efgartigimod alfa (n = 84), soit le placebo (n = 83). Les caractéristiques à l’inclusion étaient similaires entre les deux groupes de traitement de l’étude, notamment l’âge médian au moment du diagnostic [45 (19 à 81) ans], le sexe [la plupart des patients étaient des femmes; 75% (efgartigimod alfa) contre 66% (placebo)], l’origine ethnique [la plupart des patients étaient de type caucasien; 84,4%] et le délai médian depuis le diagnostic [8,2 ans (efgartigimod alfa) et 6,9 ans (placebo)].
La majorité des patients (77% dans chaque groupe de traitement) ont été testés positifs aux anticorps anti-RACh et 23% des patients ont été testés négatifs aux anticorps anti-RACh.
Au cours de l’étude, plus de 80% des patients de chaque groupe de traitement ont reçu des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, plus de 70% des patients de chaque groupe de traitement ont reçu des corticoïdes, et environ 60% des patients de chaque groupe de traitement ont reçu des traitements immunosuppresseurs non stéroïdiens, à des doses stables. Lors de l’entrée dans l’étude, environ 30% des patients de chaque groupe de traitement n’avaient jamais été traités par des immunosuppresseurs non stéroïdiens.
Le score total des activités de la vie quotidienne (MG-ADL) médian était de 9,0 dans les deux groupes de traitement, et le score total QMG (Quantitative Myasthenia Gravis) médian était de 17 et 16 dans les groupes efgartigimod alfa et placebo, respectivement.
Les patients ont été traités par efgartigimod alfa selon le schéma posologique recommandé et ont reçu 3 cycles de traitement au maximum (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»).
L’efficacité de l’efgartigimod alfa a été évaluée à l’aide de l’échelle mesurant l’impact de la myasthénie sur les activités de la vie quotidienne (score MG-ADL, Myasthenia Gravis-Specific Activities of Daily Living). Le score total est compris entre 0 et 24, les scores les plus élevés correspondant à une plus grande atteinte. Dans cette étude, un patient était qualifié de répondeur au score MG-ADL s’il présentait une diminution ≥ 2 points du score MG-ADL total par rapport à la valeur de référence du cycle de traitement, pendant au moins 4 semaines consécutives, la première diminution intervenant au plus tard 1 semaine après la dernière perfusion du cycle.
L’efficacité de l’efgartigimod alfa a également été mesurée à l’aide du score QMG total, un système d’évaluation de la faiblesse musculaire sur une échelle allant de 0 à 39, où les valeurs élevées correspondent à une atteinte sévère. Dans cette étude, un patient était qualifié de répondeur au score QMG s’il présentait une diminution ≥ 3 points du score QMG total par rapport à la valeur de référence du cycle de traitement, pendant au moins 4 semaines consécutives, la première diminution intervenant au plus tard 1 semaine après la dernière perfusion du cycle.
Le critère d’évaluation principal de l’efficacité était la comparaison du pourcentage de répondeurs au score MG-ADL au cours du premier cycle de traitement (C1) entre les groupes traités de la population séropositive aux anticorps anti-RACh.
Un critère d’évaluation secondaire importante était la comparaison du pourcentage de répondeurs au score QMG pendant le premier cycle de traitement (C1) entre les deux groupes de traitement chez les patients séropositifs aux anticorps anti-RACh.
Tableau 2. Répondeurs aux scores MG-ADL et QMG pendant le cycle 1 dans la population séropositive aux anticorps anti-RACh (ensemble d’analyse en ITT modifiée)

Population

Efgartigimod alfa
n/N (%)

Placebo
n/N (%)

Valeur P

Différence Efgartigimod alfa-placebo (IC à 95%)

Score MG-ADL

Séropositifs aux anticorps anti-RACh

44/65 (67,7)

19/64 (29,7)

< 0,0001

38,0 (22,1; 54,0)

Score QMG

Séropositifs aux anticorps anti-RACh

41/65 (63,1)

9/64 (14,1)

< 0,0001

49,0 (34,5; 63,5)

Anticorps anti-RACh = anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine; MG-ADL = score mesurant l’impact de la myasthénie sur les activités de la vie quotidienne; QMG = Quantitative Myasthenia Gravis; ITT modifiée = intention de traiter modifiée; n = nombre de patients pour lesquels l’observation a été rapportée; N = nombre de patients dans l’ensemble d’analyse; IC = intervalle de confiance.
Régression logistique stratifiée en fonction du statut pour les anticorps anti-RACh (le cas échéant), la nationalité japonaise/non japonaise et le protocole de référence, avec le score MG-ADL de référence comme covariable/le score QMG comme covariable.
Valeur p bilatérale exacte.
Les analyses montrent qu’au cours du deuxième cycle de traitement, les taux de répondeurs au score MG-ADL ont été similaires à ceux du premier cycle de traitement (voir Tableau 3).
Tableau 3. Répondeurs aux scores MG-ADL et QMG pendant le cycle 2 dans la population séropositive aux anticorps anti-RACh (ensemble d’analyse en ITT modifiée)

Population

Efgartigimod alfa
n/N (%)

Placebo
n/N (%)

Score MG-ADL

Séropositifs aux anticorps anti-RACh

36/51 (70,6)

11/43 (25,6)

Score QMG

Séropositifs aux anticorps anti-RACh

24/51 (47,1)

5/43 (11,6)

Anticorps anti-RACh = anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine; MG-ADL = score mesurant l’impact de la myasthénie sur les activités de la vie quotidienne; QMG = Quantitative Myasthenia Gravis; ITT modifiée = intention de traiter modifiée; n = nombre de patients pour lesquels l’observation a été rapportée; N = nombre de patients dans l’ensemble d’analyse.
Chez les patients présentant un antécédent de thymectomie, 27 patients (60%) étaient répondeurs au score MG-ADL dans le groupe efgartigimod, contre 8 patients (27%) dans le groupe placebo.
D’après les données exploratoires, un début de réponse a été observé dans les 2 semaines suivant la première perfusion chez 37 patients (84%) traités par efgartigimod alfa sur 44 parmi les répondeurs au score MG-ADL séropositifs aux anticorps anti-RACh.
Dans l’étude en double aveugle contrôlée versus placebo (ARGX-113-1704) conformément au protocole de l’étude clinique, un cycle de traitement suivant ne pouvait être initié que si tous les critères suivants étaient satisfaits:
(1) la période minimale entre les cycles était de 8 semaines après la première perfusion du cycle précédent;
(2) le patient avait un score MG-ADL total de ≥ 5 points avec > 50% du score total étant dus à des symptômes non oculaires; et
(3) seulement pour les patients ayant obtenu un statut de répondeur (voir définition ci-dessus) dans le cycle de traitement précédent, et présentant une perte de réponse (définie par une réduction du score MG-ADL total de < 2 points par comparaison à la valeur du cycle initial). Dans l’ensemble de la population, le délai moyen avant le deuxième cycle de traitement dans le groupe efgartigimod alfa était de 13 semaines (ET: 5,5 semaines) et le délai médian était de 10 semaines (8 à 26 semaines) après la première perfusion du premier cycle de traitement.
Chez les 44 patients qui ont répondu au traitement (réduction de ≥ 2 points du score MG-ADL total dans le cycle respectif par rapport à la valeur initiale), la durée de l’amélioration clinique était de 5 semaines chez 5 patients (11%), de 6 à 7 semaines chez 14 patients (32%), de 8 à 11 semaines chez 10 patients (23%) et de 12 semaines ou plus chez 15 patients (34%).

Pharmacocinétique

Distribution
D’après l’analyse des données pharmacocinétiques de la population de patients, le volume de distribution est de 13 litres.
Métabolisme
L’efgartigimod alfa devrait être dégradé par des enzymes protéolytiques en petits peptides et en acides aminés.
Élimination
La demi-vie terminale est de 80 à 120 heures (3 à 5 jours). D’après l’analyse des données pharmaco-cinétiques de la population de patients, la clairance est de 0,108 litre/heure. La masse moléculaire de l’efgartigimod alfa est d’environ 54 kDa, ce qui correspond à la valeur limite de filtration rénale des molécules.
Linéarité/non-linéarité
Le profil pharmacocinétique de l’efgartigimod alfa est linéaire, indépendamment de la dose ou du temps, avec une accumulation négligeable. La moyenne géométrique du ratio d’accumulation sur la base des concentrations maximales observées était de 1,12.
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction hépatique
Aucune étude pharmacocinétique spécifique n’a été réalisée chez les patients atteints d’insuffisance hépatique.
L’effet des marqueurs de la fonction hépatique comme covariables dans une analyse pharmaco-cinétique de population n’a pas montré d’impact sur la pharmacocinétique de l’efgartigimod alfa.
Troubles de la fonction rénale
Aucune étude pharmacocinétique spécifique n’a été réalisée chez les patients atteints d’insuffisance rénale.
L’effet du marqueur de la fonction rénale, le débit de filtration glomérulaire estimé [DFGe], en tant que covariable dans une analyse pharmacocinétique de population, a montré une diminution de la clairance, entraînant une augmentation limitée de l’exposition chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (DFGe compris entre 60 et 89 ml/min/1,73 m2). Aucune adaptation posologique spécifique n’est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale légère.
Les données disponibles concernant l’impact d’une insuffisance rénale modérée (DFGe compris entre 30 et 59 ml/min/1,73 m2) sur les paramètres pharmacocinétiques de l’efgartigimod alfa sont insuffisantes. Aucune donnée n’est disponible concernant l’impact d’une insuffisance rénale sévère (DFGe < 30 ml/min/1,73 m2) sur les paramètres pharmacocinétiques de l’efgartigimod alfa.
Âge, sexe, origine ethnique et poids corporel
La pharmacocinétique de l’efgartigimod alfa n’a pas été affectée par l’âge (19 à 78 ans), le sexe, ni l’origine ethnique.
Une analyse pharmacocinétique de population a montré que l’effet du poids corporel sur l’exposition à l’efgartigimod alfa était limité à une dose de 10 mg/kg chez les patients pesant jusqu’à 120 kg ainsi que chez les patients pesant 120 kg et plus recevant une dose plafonnée à 1200 mg/perfusion. Le poids corporel n’a pas eu d’effet sur le taux de diminution des IgG. Dans l’étude en double aveugle contrôlée versus placebo, 5 patients (3%) pesaient plus de 120 kg. Le poids corporel médian des patients sous efgartigimod alfa dans l’étude était de 76,5 kg (min. 49; max. 229).

Données précliniques

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité et de toxicologie après administrations répétées n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Dans les études portant sur la reproduction chez le rat et le lapin, l’administration intraveineuse d’efgartigimod alfa n’a pas entraîné d’effets indésirables sur la fertilité et la grossesse et aucun effet tératogène n’a été observé jusqu’à des doses correspondant à 11 fois (rats) et 56 fois (lapins) l’exposition (ASC) à la dose thérapeutique maximale recommandée.
Cancérogénicité et génotoxicité
Aucune étude n’a été réalisée pour évaluer le potentiel cancérigène et génotoxique de l’efgartigimod alfa.

Remarques particulières

Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique «Remarques concernant la manipulation».
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
Stabilité après dilution
Une fois diluée, la préparation pour perfusion ne doit pas être conservée. La stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 24 heures entre 2 °C et 8 °C. Pour des raisons microbiologiques, à moins que la méthode de dilution n’exclue les risques de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. S’il n’est pas utilisé immédiatement, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver au réfrigérateur (2 - 8 °C).
Ne pas congeler.
Conserver dans l’emballage d’origine pour protéger le contenu de la lumière. Ne pas secouer.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique «Stabilité après dilution».
Conserver hors de portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
La solution d’efgartigimod alfa diluée dans une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) peut être administrée à l’aide de poches de perfusion en polyéthylène (PE), en chlorure de polyvinyle (PVC), en éthylène-acétate de vinyle (EVA) et en copolymère éthylène-propylène (poches en polyoléfines), des lignes de perfusion en PE, PVC et polyuréthanepolypropylène, avec des filtres en polyuréthane (PUR) ou en PVC munis d’une membrane du filtre en polyéthersulfone (PES) ou en polyfluorure de vinylidène (PVDF).
En utilisant les formules du tableau ci-dessous, effectuer les calculs suivants:
§La dose de Vyvgart requise en fonction du poids corporel du patient à la dose recommandée de 10 mg/kg. Pour les patients pesant plus de 120 kg, utiliser un poids corporel de 120 kg pour calculer la dose. La dose totale maximale par perfusion est de 1 200 mg. Chaque flacon contient 400 mg d’efgartigimod alfa à une concentration de 20 mg/ml.
§Le nombre de flacons nécessaires.
§Le volume de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%). Le volume total du médicament dilué est de 125 ml.
Tableau 4. Formules

Étape 1 – Calculer la dose (mg)

10 mg/kg x poids (kg)

Étape 2 – Calculer le volume de solution à diluer (ml)

dose (mg) ÷ 20 mg/ml

Étape 3 – Calculer le nombre de flacons

volume de solution à diluer (ml) ÷ 20 ml

Étape 4 – Calculer le volume de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) (ml)

125 ml – volume de solution à diluer (ml)

Dilution
§Vérifier à l’œil nu que le contenu du flacon est limpide à légèrement opalescent, incolore à jaune pâle, et dépourvu de particules. Si des particules sont visibles et/ou si le liquide contenu dans le flacon a changé de couleur, ne pas utiliser le flacon. Ne pas agiter les flacons.
§Respecter les règles d’asepsie tout au long de la préparation de la solution diluée:
-Prélever délicatement la quantité requise de Vyvgart dans autant de flacons que nécessaire à l’aide d’une seringue et d’une aiguille stériles (voir Tableau 4). Jeter tout liquide non utilisé des flacons.
-Transférer la dose calculée du produit dans une poche de perfusion.
-Diluer le produit prélevé en ajoutant la quantité calculée de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) jusqu’à obtenir un volume total de 125 ml.
-Retourner délicatement la poche de perfusion contenant le produit dilué sans l’agiter afin de garantir le mélange complet du produit et du diluant.
Administration
§Inspecter à l’œil nu la solution pour s’assurer de l’absence de particules avant administration.
§Perfuser la totalité des 125 ml de médicament dilué sur une heure en utilisant un filtre de 0,2 µm. Administrer la totalité de la solution et finir en rinçant toute la ligne avec une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%).
§Vyvgart doit être administré immédiatement après dilution et la perfusion de la solution diluée doit être terminée dans les 4 heures suivant la dilution.
§La stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 24 heures entre 2 °C et 8 °C. Du point de vue microbiologique, à moins que la méthode de dilution n’exclue les risques de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. S’il n’est pas utilisé immédiatement, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur. Ne pas congeler. Laisser le médicament dilué revenir à la température ambiante avant de l’administrer. La perfusion doit être terminée dans les 4 heures qui suivent sa sortie du réfrigérateur. Le médicament dilué ne doit pas être réchauffé d’aucune autre façon que par l’air ambiant.
§En cas de survenue de réactions liées à la perfusion, la perfusion doit être administrée à un débit plus faible, interrompue ou arrêtée définitivement (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
§Ne jamais injecter d’autres médicaments dans les orifices latéraux de perfusion ni les mélanger à Vyvgart.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Numéro d’autorisation

69286 (Swissmedic)

Présentation

Solution à diluer dans des flacons en verre (type I) de 20 ml à usage unique avec bouchon en caoutchouc (butyle, siliconé), joint en aluminium et capsule amovible en polypropylène.
Boîte de 1 flacon. (A)

Titulaire de l’autorisation

argenx Switzerland SA, 1202 Genève

Mise à jour de l’information

Octobre 2023

2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home