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Effets indésirables

Données d'études cliniques chez l'adulte (psoriasis, rhumatisme psoriasique, maladie de Crohn et colite ulcéreuse)
Les données de sécurité décrites ci-après renseignent sur l'exposition à STELARA lors de 14 études de phase 2 et de phase 3 menées sur 6710 patients adultes (4135 atteints de psoriasis et/ou de rhumatisme psoriasique, 1749 atteints de la maladie de Crohn et 826 atteints de colite ulcéreuse).
Celles-ci englobent des expositions à STELARA durant au moins 1 an, 2 ans ou 4 ans dans les phases contrôlées et non contrôlées des études cliniques (3648, 2871, 2194 patients atteints de psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse), ainsi que des expositions durant au moins 5 ans (1148 patients atteints de psoriasis, de rhumatisme psoriasique et de maladie de Crohn).
Les événements indésirables les plus fréquents (>5%) dans la partie contrôlée des études cliniques à STELARA dans toutes les indications ont été l'apparition de rhinopharyngites et de céphalées. La plupart de ces événements ont classifiés comme légers et un arrêt du traitement n'a pas été nécessaire. Globalement, le profil de sécurité de STELARA était comparable chez les patients dans toutes les indications.
Le tableau 4 ci-dessous répertorie les effets indésirables survenus au cours des essais cliniques ou après la commercialisation. La fréquence de ces événements repose sur les effets indésirables observés dans les phases contrôlées.
Les effets indésirables sont répertoriés selon les classes de systèmes d'organes MedDRA et la fréquence, conformément à la convention suivante:
très fréquents (≥1/10),
fréquents (≥1/100, <1/10),
occasionnels (≥1/1000, <1/100),
rares (≥1/10 000, <1/1000),
très rares (≤1/10 000),
fréquence inconnue (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 4: récapitulatif des effets indésirables observés

Infections et infestations

Fréquents: infection des voies respiratoires supérieures, rhinopharyngite, sinusite.

Occasionnels: cellulite, infections dentaires, herpes zoster, infections des voies respiratoires inférieures*, infections virales des voies respiratoires supérieures, infection fongique vulvovaginale.

Affections du système immunitaire

Occasionnels: réactions d'hypersensibilité (y compris éruption cutanée, urticaire)*.

Rares: réactions graves (y compris anaphylaxie, angio-œdème).

Affections psychiatriques

Occasionnels: dépressions.

Affections du système nerveux

Fréquents: vertiges, céphalées.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquents: douleurs oropharyngées.

Occasionnels: nez bouché.

Rares: alvéolite allergique*, pneumonie à éosinophiles*.

Très rares: pneumonie organisée*.

Affections gastro-intestinales

Fréquents: diarrhées, nausées, vomissements.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquents: prurit.

Occasionnels: acné, psoriasis pustuleux*, exfoliation cutanée.

Rares: dermatite exfoliative (érythrodermie)*, vascularite d'hypersensibilité*.

Très rare: lupus érythémateux cutané*

Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif

Fréquents: maux de dos, douleurs musculaires, arthralgies.

Très rare: Syndrome de type lupus*

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquents: fatigue, érythème au site d'injection, douleur au site d'injection.

Occasionnels: réactions au site d'injection (p.ex. hémorragie, hématome et irritation, induration, gonflement et prurit), asthénie.

* rapportées après la mise sur le marché.
Description d'effets indésirables spécifiques et informations complémentaires
Infections
Lors d'études contrôlées contre placebo sur les patients atteints de psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse, la fréquence des infections ou des infections graves chez les patients traités par STELARA et ceux recevant un placebo était comparable. Pendant la phase contrôlée contre placebo des études cliniques menées sur les patients atteints de psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse, le taux d'infection était de 1,36 et de 1,34 par année de suivi-patient respectivement sous traitement par STELARA et sous placebo. Des infections graves survenaient à une fréquence de 0,03 dans les deux groupes de patients traités, par STELARA ou par placebo.
Dans les parties contrôlées et non contrôlées des études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse (représentant 15 227 années-patients d'exposition chez 6710 patients et un suivi médian de 1,2 année; 1,7 année pour les études sur le psoriasis et le rhumatisme psoriasique, 0,6 année pour les études sur la maladie de Crohn et 2,3 année pour les études sur la colite ulcéreuse), le taux d'infection chez les patients traités par STELARA était de 0,85 par année de suivi-patient et celui des infections graves de 0,02 par année de suivi-patient (289 infections graves sur 15 227 années de suivi-patients); parmi ces infections graves survenues chez les patients traités par STELARA, ont été rapportés des cas de pneumonie, d'abcès périanal, de cellulite, de diverticulite, de gastroentérite et d'infection virale.
Chez les patients atteints de tuberculose latente, recevant également de l'isoniazide, aucun cas de développement de tuberculose n'a été observé au cours des études cliniques.
Tumeurs malignes
Pendant la phase contrôlée contre placebo des études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse, l'incidence des tumeurs malignes (carcinomes basocellulaires et carcinomes spinocellulaires exceptés) chez les patients traités par STELARA était de 0,11 pour 100 années de suivi-patient et de 0,23 pour les patients recevant un placebo.
L'incidence des cancers cutanés non mélanomateux (carcinome basocellulaire et carcinome spinocellulaire) était de 0,43 pour 100 années-patients pour les patients traités par STELARA et de 0,46 pour 100 années-patients pour les patients recevant un placebo.
Dans les phases contrôlées et non contrôlées des études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse (représentant 15 205 années-patients d'exposition chez 6710 patients et un suivi médian de 1,2 année: 1,7 année pour les études sur le psoriasis et le rhumatisme psoriasique, 0,6 année pour la maladie de Crohn et 2,3 année pour la colite ulcéreuse), l'incidence des tumeurs malignes (carcinomes basocellulaires et carcinomes spinocellulaires exceptés) était de 0,54 pour 100 années de suivi-patient chez les patients traités par STELARA.
L'incidence standardisée de ces tumeurs malignes dans la population générale des États-Unis (conformément à la banque de données SEER) est de 0,93 [intervalle de confiance à 95%: 0,71;1,20], corrigée pour l'âge, le sexe et l'ethnie, et elle est comparable à l'incidence rapportée chez des patients traités par STELARA.
L'incidence des cancers cutanés non mélanomateux était de 0,49 pour 100 années de suivi-patients chez les patients traités par STELARA. Le ratio de patients atteints de cancer basocellulaire versus spinocellulaire (3:1) est comparable à celui attendu dans la population générale des États-Unis (conformément à la banque de données SEER, corrigé pour l'âge, le sexe et l'ethnie). Les tumeurs malignes le plus fréquemment observées – tumeurs cutanées non mélanomateuses exclues – étaient le cancer de la prostate, le cancer colorectal, le mélanome et le cancer du sein.
Réactions d'hypersensibilité et réactions à la perfusion
Voie sous-cutanée
Lors des phases contrôlées des études cliniques de STELARA sur le psoriasis et le rhumatisme psoriasique, 1% des patients a développé un exanthème ou de l'urticaire.
Des réactions d'hypersensibilité graves, dont des anaphylaxies et des angio-œdèmes, ont été rapportées depuis la commercialisation.
Voie intraveineuse
Dans les études sur le traitement d'induction par voie intraveineuse lors de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse, aucun cas d'anaphylaxie, ni d'autre réaction grave à la perfusion n'a été rapporté. Au cours de ces études, 2,2% des 785 patients du groupe placebo et 1,9% des 790 patients traités par la dose recommandée de STELARA ont présenté des effets indésirables pendant la perfusion ou dans l'heure qui a suivi cette dernière.
Immunogénicité
Durant les essais cliniques réalisés chez des patients atteints de psoriasis ou de rhumatisme psoriasique, jusqu'à 12,4% des patients traités par STELARA ont développé des anticorps contre l'ustekinumab. Chez les patients testés positivement pour des anticorps anti-ustekinumab, l'efficacité tendait à être inférieure; la présence d'anticorps n'exclut toutefois pas de réponse clinique. La majorité des patients testés positifs pour des anticorps anti-ustekinumab était porteuse d'anticorps neutralisants. Dans des études cliniques portant sur la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse, 2,9% resp. 4,6% des patients ont développé des anticorps dirigés contre l'ustekinumab, après avoir été traités pendant 1 année par l'ustekinumab. Il n'y a pas de corrélation apparente entre le développement d'anticorps dirigés contre l'ustekinumab et la survenue de réactions au site d'injection.
Données d'études cliniques menées auprès de patients pédiatriques' atteints de psoriasis
La sécurité de STELARA a été évaluée au cours de 2 études de phase 3 incluant des patients pédiatriques présentant un psoriasis en plaques modéré à sévère. Dans la première étude, 110 patients âgés de 12 à 17 ans ont été traités durant une période allant jusqu'à 60 semaines (CADMUS) et dans la deuxième étude, 44 patients âgés de 6 à 11 ans ont été traités sur une période allant jusqu'à 56 semaines (CADMUS Jr.). Dans les deux études, de manière générale, les événements indésirables rapportés étaient comparables à ceux obtenus dans les études précédentes menées auprès d'adultes atteints de psoriasis en plaques. Les données concernant la sécurité à long terme chez les enfants et les adolescents sont limitées.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

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