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Information professionnelle sur Sugammadex Spirig HC®:Spirig HealthCare AG
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Propriétés/Effets

Code ATC
V03AB35
Le sugammadex forme un complexe sélectif en se liant spécifiquement à des myorelaxants.
Mécanisme d'action
Le sugammadex est une gamma cyclodextrine modifiée qui forme un complexe avec le rocuronium et le vécuronium (agents de blocage neuromusculaire). Cette interaction diminue ainsi la quantité de curare disponible pour la liaison aux récepteurs nicotiniques de la jonction neuromusculaire, provoquant une décurarisation après un bloc neuromusculaire induit par le rocuronium et le vécuronium.
Pharmacodynamique
Le sugammadex a été administré à des doses allant de 0,5 mg/kg à 16 mg/kg au cours d'études dose-réponse sur la décurarisation après un bloc neuromusculaire induit par le rocuronium (0,6; 0,9; 1,0 et 1,2 mg/kg de bromure de rocuronium avec ou sans doses d'entretien) ainsi que sur la décurarisation après un bloc neuromusculaire induit par le vécuronium (0,1 mg/kg de bromure de vécuronium avec ou sans doses d'entretien) à différents délais et différents niveaux de relaxation. Dans ces études, une relation dose-réponse a été observée de manière évidente.
Efficacité clinique
Le sugammadex peut être administré à différents moments après l'administration de bromure de vécuronium et de rocuronium.
Décurarisation en routine – bloc neuromusculaire profond
Dans une étude pivot, les patients ont été randomisés pour recevoir soit du rocuronium soit du vécuronium. Après la dernière dose de rocuronium ou de vécuronium, et la réapparition de 1 ou 2 réponses au PTC, les patients ont reçu soit 4,0 mg/kg de sugammadex soit 70 μg/kg de néostigmine selon un ordre randomisé. Le délai (minutes) entre le début de l'administration du sugammadex ou de la néostigmine et la récupération d'un rapport T4/T1 de 0,9 a été:
Tableau 3: Délai (minutes) entre l'administration du sugammadex ou de la néostigmine et la récupération d'un rapport T4/T1 de 0,9 au cours d'un bloc neuromusculaire profond (1 à 2 réponses au PTC) induit par injection de rocuronium ou de vécuronium

Curare

Schéma thérapeutique

Sugammadex
(4,0 mg/kg)

Néostigmine
(70 µg/kg)

Rocuronium

N

37

37

Médiane (minutes)

2,7

49,0

Valeurs extrêmes

1,2-16,1

13,3-145,7

Vécuronium

N

47

36

Médiane (minutes)

3,3

49,9

Valeurs extrêmes

1,4-68,4

46,0-312,7

Décurarisation en routine – bloc neuromusculaire modéré
Dans une autre étude pivot, les patients ont été randomisés pour recevoir soit du rocuronium soit du vécuronium. Après la dernière dose de rocuronium ou de vécuronium, et réapparition de T2, les patients ont reçu soit 2,0 mg/kg de sugammadex soit 50 µg/kg de néostigmine selon un ordre randomisé. Le délai (en minutes) entre le début de l'administration du sugammadex ou de la néostigmine et la récupération d'un rapport T4/T1 de 0,9 était:
Tableau 4: Délai (minutes) entre l'administration du sugammadex ou de la néostigmine à la réapparition de T2 et la récupération d'un rapport T4/T1 de 0,9 après injection de rocuronium ou vécuronium

Curare

Schéma thérapeutique

Sugammadex
(2,0 mg/kg)

Néostigmine
(50 µg/kg)

Rocuronium

N

48

48

Médiane (minutes)

1,4

17,6

Valeurs extrêmes

0,9-5,4

3,7-106,9

Vécuronium

N

48

45

Médiane (minutes)

2,1

18,96

Valeurs extrêmes

1,2-64,2

2,9-76,2

La décurarisation par le sugammadex d'un bloc neuromusculaire induit par le rocuronium a été comparée à la décurarisation par la néostigmine d'un bloc neuromusculaire induit par le cisatracurium. À la réapparition de T2, une dose de 2,0 mg/kg de sugammadex ou de 50 μg/kg de néostigmine a été administrée. Le sugammadex a entraîné une décurarisation du bloc neuromusculaire induit par le rocuronium plus rapide par rapport à une décurarisation du bloc neuromusculaire induit par le cisatracurium avec la néostigmine.
Tableau 5: Délai (minutes) entre l'administration du sugammadex ou de la néostigmine à la réapparition de T2 et la récupération d'un rapport T4/T1 de 0,9 après injection de rocuronium ou cisatracurium

Curare

Schéma thérapeutique

Rocuronium et sugammadex
(2,0 mg/kg)

Cisatracurium et néostigmine
(50 µg/kg)

N

34

39

Médiane (minutes)

1,9

7,2

Valeurs extrêmes

0,7-6,4

4,2-28,2

Décurarisation immédiate
Le délai de récupération d'un bloc neuromusculaire induit par la succinylcholine (1,0 mg/kg) a été comparé au délai de récupération par le sugammadex à 16 mg/kg 3 minutes après un bloc neuromusculaire induit par le rocuronium (1,2 mg/kg).
Tableau 6: Délai (minutes) entre l'administration de rocuronium et celle de sugammadex ou de succinylcholine et une récupération de 10% de T1

Curare

Schéma thérapeutique

Rocuronium et sugammadex
(16,0 mg/kg)

Succinylcholine
(1,0 mg/kg)

N

55

55

Médiane (minutes)

4,2

7,1

Valeurs extrêmes

3,5-7,7

3,7-10,5

Dans une analyse de résultats compilés, les délais de récupération suivants, dans le cas d'une administration de 16 mg/kg de sugammadex après administration de 1,2 mg/kg de bromure de rocuronium, ont été rapportés:
Tableau 7: Délai (minutes) entre l'administration de sugammadex 3 minutes après le rocuronium et la récupération d'un rapport T4/T1 de 0,9; 0,8 ou 0,7

T4/T1 de 0,9

T4/T1 de 0,8

T4/T1 de 0,7

N

65

65

65

Médiane (minutes)

1,5

1,3

1,1

Valeurs extrêmes

0,5-14,3

0,5-6,2

0,5-3,3

Insuffisance rénale
L'efficacité et la sécurité du sugammadex ont été comparées chez des patients chirurgicaux avec et sans insuffisance rénale sévère dans le cadre de deux études ouvertes. Dans l'une de ces études, le sugammadex (4 mg/kg, n=68) a été administré après l'induction d'un bloc neuromusculaire par rocuronium (1 à 2 réponses au compte post-tétanique). Dans l'autre étude, le sugammadex (2 mg/kg, n=30) a été administré après rétablissement de T2. La durée de récupération a été plus longue chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère que chez les patients sans insuffisance rénale (rapport T4/T1 de 0,9: en médiane 3,25 minutes vs 1,52 minute dans la première étude et 2,00 minutes vs 1,39 minute dans la deuxième étude, voir «Mises en garde et précautions»). Dans ces études, aucune curarisation résiduelle et aucune recurarisation n'a été rapportée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
Influence sur l'intervalle QTc
Trois études cliniques totalisant n=287 patients ont examiné spécifiquement les variations de l'intervalle QTc sous sugammadex seul, sous sugammadex associé au rocuronium ou au vécuronium et sous sugammadex associé au propofol ou au sévoflurane. Aucun allongement cliniquement significatif du QT/QTc n'a été constaté sous sugammadex versus placebo dans ces études. Les constats intégrés des examens par ECG et des effets indésirables observés dans les études de phases II à III soutiennent cette observation.
Patients présentant une obésité morbide
Une étude chez 188 patients diagnostiqués avec une obésité morbide (indice de masse corporelle ≥40 kg/m2), a évalué le délai de récupération après un bloc neuromusculaire modéré ou profond induit par le rocuronium ou le vécuronium. Les patients ont reçu 2 mg/kg ou 4 mg/kg de sugammadex, selon le degré de blocage, dosé en fonction du poids corporel réel ou idéal de manière randomisée et en double aveugle. Regroupé par profondeur du bloc et par curarisant, le délai médian jusqu'à la récupération d'un rapport T4/T1 ≥0,9 a été statistiquement significativement plus rapide chez les patients ayant reçu une dose en fonction du poids corporel réel que chez les patients ayant reçu une dose en fonction du poids corporel idéal (1,8 vs 3,3 minutes; p <0,0001).
Sécurité
Le sugammadex a été utilisé sans problèmes chez des patients présentant des complications pulmonaires ou cardiaques.
Patients atteints d'une maladie systémique sévère
Une étude chez 331 patients de classe ASA 3 ou 4 a évalué l'incidence des arythmies liées au traitement (bradycardie sinusale, tachycardie sinusale ou autres arythmies cardiaques) après l'administration de sugammadex.
Chez les patients ayant reçu du sugammadex (2 mg/kg, 4 mg/kg ou 16 mg/kg), l'incidence des arythmies liées au traitement était généralement similaire à celle de la néostigmine (50 µg/kg à une dose maximale de 5 mg) + glycopyrrolate (10 µg/kg à une dose maximale de 1 mg). Le pourcentage de patients présentant une bradycardie sinusale liée au traitement était significativement plus faible dans le groupe sugammadex à 2 mg/kg par rapport au groupe néostigmine (p=0,026). Le pourcentage de patients présentant une tachycardie sinusale liée au traitement était significativement plus faible dans le groupe sugammadex à 2 mg/kg et 4 mg/kg par rapport au groupe néostigmine (p=0,007 et 0,036, respectivement). Le profil de sécurité chez les patients de classes ASA 3 et 4 était généralement similaire à celui observé chez les patients adultes dans les études cumulatives de phases I à III, par conséquent, aucun ajustement posologique n'est nécessaire (voir «Effets indésirables»).

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