Données précliniquesLes données précliniques issues des études conventionnelles sur la pharmacologie de sécurité, la toxicité en administration unique, la toxicité en administration répétée, la génotoxicité, la toxicité pour la reproduction et la phototoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Chez des rats juvéniles, traités par le rivaroxaban à partir du 10e jour de vie pendant une durée maximale de 3 mois, des signes d’augmentation des effets pharmacodynamiques ont été observés. Aucun indice de toxicité spécifique à un organe n’a été constaté.
Pharmacologie de sécurité
Dans des études portant sur la pharmacologie de sécurité, le rivaroxaban n’a montré aucun effet délétère sur le système cardiovasculaire et respiratoire, le système nerveux central ainsi que sur la fonction rénale et gastro-intestinale (doses allant jusqu’à 30 mg/kg, 38 fois la concentration plasmatique thérapeutique). Des études cardiovasculaires menées in vitro et in vivo n’ont fourni aucun indice d’un potentiel arythmogène du rivaroxaban.
Génotoxicité
Des études de génotoxicité (test d’Ames, test de cytogénétique in vitro et test du micronoyau chez la souris) n’ont montré aucun résultat négatif.
Carcinogénicité
Des études portant sur la carcinogénicité menée chez des souris et des rats pendant deux ans à une posologie maximale de 60 mg/kg/jour de rivaroxaban n’ont fourni aucun indice d’un potentiel carcinogène.
Toxicité sur la reproduction
Des essais sur la toxicité de reproduction menés chez des rats à une dose allant jusqu’à 200 mg/kg de rivaroxaban (33 à 50 fois la concentration plasmatique thérapeutique) n’ont eu aucun effet sur la fertilité masculine et féminine. Des études sur la toxicité de développement ont montré chez le rat à partir d’une dose de 10 mg/kg (4 fois la concentration plasmatique thérapeutique) et chez le lapin à partir d’une dose de 2.5 mg/kg (3 fois la concentration plasmatique thérapeutique) une toxicité embryonnaire ainsi que des effets sur le placenta attribué essentiellement à une augmentation de la tendance hémorragique. Des indices d’un effet tératogène primaire n’ont pas été constatés.
Autres données
Un test de phototoxicité in vitro (test 3T3) n’a révélé aucun risque pour l’utilisation thérapeutique prévue du rivaroxaban.
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