Données précliniquesLors des études menées chez l'animal, la toxicité rapportée après l'administration de doses élevées de lidocaïne consistait en des effets sur le système nerveux central et sur le système cardiovasculaire.
Génotoxicité
La lidocaïne n'a pas démontré de potentiel génotoxique lors d'essais de génotoxicité in vitro et in vivo. En revanche, la 2,6-xylidine, un métabolite de la lidocaïne, a présenté une activité génotoxique.
Carcinogénicité
Il n'a pas été mené d'études visant à évaluer le potentiel cancérigène de la lidocaïne. Dans une étude sur la cancérogénicité menée chez le rat avec exposition trans-placentaire et traitement post-partum des animaux sur 2 ans avec des doses élevées de 2,6-xylidine, des tumeurs malignes et bénignes ont été observées, principalement dans la cavité nasale (ethmoturbinalia). L'importance clinique de ces résultats n'a pas été déterminée.
Toxicité sur la reproduction
Lors d'études de toxicité sur la fonction de reproduction menées chez le lapin, des effets embryotoxiques ou fœtotoxiques de la lidocaïne ont été détectés à des doses de 25 mg/kg administrées en sous-cutané. Chez le rat, la lidocaïne n'a pas eu d'effet sur le développement post-natal de la progéniture à des doses inférieures à la plage toxique pour les mères. Il n'a pas été observé d'altération de la fertilité de rats mâles ou femelles après administration de lidocaïne.
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