CompositionPrincipes actifs
Bromure de rocuronium
Excipients
Acétate de sodium trihydraté (E 262), Chlorure de sodium, Acide acétique glacial (pour ajustement du pH) (E 260), Eau pour préparations injectables.
Contient 8 mg/5 ml de sodium
Indications/Possibilités d’emploiRocuronium Aguettant est indiqué chez l'adulte et l'enfant à partir de 2 ans, comme adjuvant de l'anesthésie générale afin de faciliter l'intubation trachéale au cours d'une induction de routine et obtenir un relâchement musculaire général au cours des interventions chirurgicales.
Posologie/Mode d’emploiPosologie
Comme les autres agents de blocage neuromusculaire, Rocuronium Aguettant ne doit être administré que par un médecin expérimenté familiarisé avec l'action et l'utilisation de ces médicaments ou sous sa surveillance.
Comme les autres agents de blocage neuromusculaire, la posologie de Rocuronium Aguettant doit être déterminée individuellement, en étant adaptée à chaque patient. La détermination de la posologie doit tenir compte de la méthode d'anesthésie utilisée, de la durée présumée de l'intervention chirurgicale, de la méthode de sédation employée et de la durée présumée de la ventilation mécanique, des interactions éventuelles avec d'autres médicaments administrés de manière concomitante et de l'état du patient.
L'utilisation d'une technique de surveillance neuromusculaire appropriée est recommandée pour l'évaluation du bloc neuromusculaire ainsi que pour la récupération de la fonction musculaire.
Les anesthésiques inhalés potentialisent l'effet de blocage neuromusculaire de Rocuronium Aguettant. Cette potentialisation ne devient cliniquement significative au cours de l'anesthésie que lorsque les anesthésiques inhalés ont atteint les concentrations tissulaires nécessaires à une interaction. Par conséquent, au cours des interventions chirurgicales supérieures à 1 heure sous anesthésie par inhalation, il convient de diminuer les doses d'entretien de Rocuronium Aguettant et de réduire leur fréquence d'administration (voir «Interactions»).
Chez l'adulte, les recommandations posologiques suivantes sont fournies à titre indicatif pour l'intubation trachéale, pour obtenir un relâchement musculaire satisfaisant au cours d'interventions chirurgicales de courte à longue durée et pour une utilisation à court terme en soins intensifs.
Interventions chirurgicales
·Intubation trachéale
Adultes
La dose standard d'intubation pendant une induction de routine est de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium; cette dose permet d'obtenir des conditions d'intubation adéquates en 60 secondes chez 75-80% des patients.
Pour faciliter l'intubation trachéale au cours de l'induction en séquence rapide de l'anesthésie, une dose de 1 mg/kg-de bromure de rocuronium est recommandée. Cette dose permet également d'atteindre des conditions d'intubation adéquates en 60 secondes chez pratiquement tous les patients. Si une dose de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium est utilisée pour l'induction anesthésique en séquence rapide, il est recommandé d'intuber le patient seulement 80 à 90 secondes après l'administration.
Population pédiatrique
Chez l'enfant (≥2 ans) de plus de 10 kg, la dose d'intubation recommandée au cours d'une anesthésie de routine est similaire à celle de l'adulte.
Rocuronium Aguettant ne doit pas être administré aux enfants de moins de 2 ans car les subdivisions de la graduation de la seringue pré-remplie ne permettent pas une administration précise du produit chez ces populations (voir «Remarques concernant la manipulation»). Néanmoins, d'autres formulations de rocuronium sont disponibles.
L'expérience acquise avec le bromure de rocuronium au cours d'une induction en séquence rapide chez des patients pédiatriques est limitée. Le bromure de rocuronium n'est donc pas recommandé pour faciliter les conditions d'intubation trachéale au cours d'une induction en séquence rapide chez des patients pédiatriques.
Patients gériatriques et patients atteints d'une affection hépatique et/ou des voies biliaires et/ou d'une insuffisance rénale
La dose standard d'intubation chez des patients gériatriques et des patients atteints d'une affection hépatique et/ou des voies biliaires et/ou d'une insuffisance rénale au cours d'une induction anesthésique de routine est de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium. Chez les patients chez lesquels une durée d'action prolongée est attendue, une dose de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium doit être envisagée pour l'induction anesthésique en séquence rapide. Si une dose de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium est utilisée pour l'induction anesthésique en séquence rapide, il est recommandé d'intuber le patient uniquement 80 à 90 secondes après l'administration du bromure de rocuronium.
·Doses plus élevées
Si l'administration d'une dose plus élevée est justifiée: des patients ayant reçu des doses initiales allant jusqu'à 2 mg/kg de bromure de rocuronium n'ont présenté aucun effet cardiovasculaire indésirable. Le recours à une dose plus élevée raccourcit le délai d'action et augmente la durée d'action (voir «Propriétés/Effets»).
·Dose d'entretien
Adultes
La dose d'entretien recommandée est de 0,15 mg/kg de bromure de rocuronium; en cas d'anesthésie inhalatoire à long terme, la dose doit être réduite à 0,075 - 0,1 mg/kg de bromure de rocuronium. Il est préférable d'administrer ces doses d'entretien lorsque la hauteur de la réponse musculaire est revenue à 25 % de la valeur de contrôle ou lorsqu'apparaissent 2 ou 3 réponses à la stimulation par train-de-quatre (TOF).
Population pédiatrique
Chez l'enfant (≥12 ans) de plus de 35 kg, la dose d'intubation recommandée au cours d'une anesthésie de routine et la dose d'entretien sont similaires à celles de l'adulte.
Une dose d'entretien ne convient pas aux enfants de moins de 12 ans, car les subdivisions de la graduation de la seringue pré-remplie ne permettent pas une administration précise du produit chez cette population. Néanmoins, d'autres formulations de rocuronium sont disponibles pour l'administration de doses d'entretien chez cette population.
Patients gériatriques et patients atteints d'une affection hépatique et/ou des voies biliaires et/ou d'une insuffisance rénale
Indépendamment de la technique d'anesthésie utilisée, la dose d'entretien recommandée pour ces patients est de 0,075 à 0,1 mg/kg de bromure de rocuronium.
·Patients en surcharge pondérale ou obèses
Chez le patient en surcharge pondérale ou obèse (défini comme ayant un poids corporel supérieur ou égal à 30 % du poids idéal), les doses doivent être réduites et calculées en se basant sur le poids idéal.
Utilisation de courte durée en soins intensifs
·Intubation trachéale
Pour l'intubation trachéale, les doses recommandées sont les mêmes que celles pour les interventions chirurgicales.
·Populations particulières
Rocuronium Aguettant n'est pas recommandé pour faciliter la ventilation mécanique dans les populations pédiatrique et gériatrique, en raison d'un manque de données concernant la sécurité et l'efficacité d'une telle utilisation.
Mode d'administration
Rocuronium Aguettant est administré par voie intraveineuse en bolus (voir «Remarques particulières»).
Contre-indicationsHypersensibilité au rocuronium ou à l'ion bromure ou à l'un des excipients.
Mises en garde et précautionsÉtant donné que le bromure de rocuronium entraîne une paralysie des muscles respiratoires, une ventilation mécanique est obligatoire chez les patients recevant ce médicament jusqu'à ce qu'une respiration spontanée suffisante soit rétablie. Comme pour tous les myorelaxants, une évaluation préalable doit être effectuée afin d'établir si des difficultés d'intubation peuvent être anticipées, en particulier lorsqu'ils sont utilisés pour une induction anesthésique en séquence rapide.
En cas de difficultés d'intubation nécessitant cliniquement une inversion immédiate du bloc neuromusculaire induit par le rocuronium, l'utilisation du sugammadex doit être envisagée.
Curarisation résiduelle
Comme avec les autres agents de blocage neuromusculaire, une curarisation résiduelle a été rapportée avec le bromure de rocuronium. Afin de prévenir les complications liées à une curarisation résiduelle, il est recommandé de procéder à l'extubation uniquement lorsque le patient a suffisamment récupéré du bloc neuromusculaire. Les patients âgés (65 ans ou plus) peuvent présenter un risque accru de bloc neuromusculaire résiduel.
D'autres facteurs pouvant entraîner une curarisation résiduelle après l'extubation en phase post-opératoire (comme certaines interactions médicamenteuses ou l'état du patient) doivent aussi être pris en considération. Même s'ils ne sont pas utilisés en pratique courante, l'administration de sugammadex ou d'un autre antagoniste (un inhibiteur de l'acétylcholinestérase par exemple) doit être envisagée, en particulier dans les cas où la survenue d'une curarisation résiduelle est probable (voir «Surdosage» et «Propriétés/Effets»).
Anaphylaxie
Des réactions anaphylactiques peuvent se produire après l'administration d'agents de blocage neuromusculaire (voir «Effets indésirables»). Des précautions doivent systématiquement être prises pour traiter de telles réactions. Il convient de faire preuve d'une extrême prudence en particulier en cas d'antécédents connus de réactions anaphylactiques aux agents de blocage neuromusculaire, puisqu'il a été rapporté une hypersensibilité allergique croisée avec des agents de blocage neuromusculaire. Comme il est connu que les agents de blocage neuromusculaire peuvent provoquer une libération d'histamine, à la fois localement au niveau du site d'injection et au niveau systémique, l'apparition d'un prurit et d'un érythème au site d'injection et/ou des réactions histaminoïdes (anaphylactoïdes) systémiques doivent toujours être envisagées lors de l'administration de ces médicaments.
Utilisation avec du suxaméthonium
En cas d'utilisation de suxaméthonium pour l'intubation, il est conseillé de ne pas administrer le bromure de rocuronium avant que le patient n'ait récupéré du bloc neuromusculaire induit par le suxaméthonium (voir «Interactions»).
Comme le bromure de rocuronium est toujours utilisé avec d'autres médicaments et qu'il existe un risque d'hyperthermie maligne pendant l'anesthésie, même en l'absence de facteurs déclenchants connus, les médecins doivent connaître les symptômes précoces, le diagnostic de confirmation et le traitement de l'hyperthermie maligne avant le début de l'anesthésie. Des études chez l'animal ont montré que le bromure de rocuronium n'est pas un facteur déclenchant d'hyperthermie maligne.
De rares cas d'hyperthermie maligne ont été observés avec le bromure de rocuronium au cours de la surveillance post-commercialisation. Cependant, le lien de causalité n'a pas été prouvé.
Les conditions suivantes peuvent modifier les caractéristiques pharmacocinétiques et/ou pharmacodynamiques du bromure de rocuronium:
Affection hépatique et/ou des voies biliaires et insuffisance rénale
Comme le bromure de rocuronium est éliminé par les urines et la bile, il doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une affection hépatique et/ou des voies biliaires et/ou une insuffisance rénale cliniquement significatives. Chez ces patients, un allongement de la durée d'action a été observé à des doses de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Allongement du temps circulatoire
Lorsqu'il existe un allongement du temps circulatoire, comme en cas d'affections cardiovasculaires, d'âge avancé et d'œdèmes avec augmentation du volume de distribution, le délai d'action peut être augmenté. La durée d'action peut également être allongée en raison de la réduction de la clairance plasmatique.
Affections neuromusculaires
Comme les autres agents de blocage neuromusculaire, le bromure de rocuronium doit être utilisé avec une extrême prudence chez les patients atteints d'affections neuromusculaires (myasthénie grave), d'affections musculaires (myopathie) ou en présence de séquelles motrices (parésie, plégie) à distance d'un accident aigu (traumatisme médullaire, poliomyélite, immobilisation prolongée) car dans de tels cas, la réponse aux agents de blocage neuromusculaire peut être considérablement altérée. L'ampleur et la nature de cette altération peuvent varier de manière considérable. Chez les patients atteints d'une myasthénie grave, d'un syndrome myasthénique (Lambert-Eaton) ou d'une myopathie, de faibles doses de bromure de rocuronium peuvent avoir des effets marqués. Chez les patients présentant des séquelles motrices, il existe une diminution de la sensibilité au bromure de rocuronium (doses plus élevées). Dans ces situations, il convient d'ajuster la posologie de bromure de rocuronium en fonction de la réponse.
Hypothermie
Au cours d'interventions chirurgicales sous hypothermie, l'effet curarisant du bromure de rocuronium est plus intense et de plus longue durée.
Obésité
Comme avec les autres agents de blocage neuromusculaire, le bromure de rocuronium peut présenter un allongement de sa durée d'action et une augmentation du temps de récupération spontanée chez les patients obèses lorsque la dose est calculée sur le poids réel.
Chez le patient en surcharge pondérale ou chez le patient obèse (surpoids supérieur à 30 % ou plus par rapport au poids idéal), les doses doivent être réduites en se basant sur le poids théorique.
Brûlures
Les patients présentant des brûlures sont connus pour développer une résistance aux myorelaxants non dépolarisants. Il est donc recommandé d'ajuster la posologie en fonction de la réponse.
Conditions pouvant augmenter les effets du bromure de rocuronium
Hypokaliémie (par exemple après des vomissements sévères, des diarrhées ou un traitement diurétique), hypermagnésémie, hypocalcémie (après des transfusions massives), hypoprotéinémie, déshydratation, acidose, hypercapnie, cachexie.
Des perturbations électrolytiques significatives, des modifications du pH sanguin ou une déshydratation doivent donc être corrigées dans la mesure du possible avant l'administration du bromure de rocuronium.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par seringue pré-remplie, c'est-à-dire qu'il est essentiellement «sans sodium».
InteractionsIl a été montré que les médicaments suivants modifient l'intensité et/ou la durée de l'action des curarisants non dépolarisants.
Augmentation de l'effet
·Les anesthésiques volatils halogénés potentialisent le bloc neuromusculaire induit par le bromure de rocuronium. Cet effet ne se manifeste qu'avec les doses d'entretien (voir «Posologie/Mode d'emploi»). L'inversion du bloc neuromusculaire avec les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase peut également être inhibée.
·Après intubation avec utilisation de suxaméthonium (voir «Mises en garde et précautions»)
Autres médicaments:
·Antibiotiques: aminosides et antibiotiques polypeptidiques, lincosamides et antibiotiques acylamino-pénicilliniques
·Diurétiques, quinidine et son isomère la quinine, sels de magnésium, inhibiteurs calciques, sels de lithium, anesthésiques locaux (lidocaïne intraveineuse, bupivacaïne en épidurale) et administration aiguë de phénytoïne ou de β-bloquants.
·Une recurarisation a été rapportée après l'administration post-opératoire des substances suivantes: aminosides, lincosamides, antibiotiques polypeptidiques et acylamino-pénicilliniques, quinidine, quinine et sels de magnésium (voir «Mises en garde et précautions»).
Diminution de l'effet
·Administration chronique antérieure de corticoïdes, phénytoïne ou carbamazépine
·Inhibiteurs de protéase (gabexate, ulinastatine).
·Chlorure de calcium, chlorure de potassium
Effet variable
·L'administration d'autres agents de blocage neuromusculaire non dépolarisants en association avec le bromure de rocuronium peut provoquer une potentialisation ou une atténuation du bloc neuromusculaire, en fonction de l'ordre d'administration et de l'agent de blocage neuromusculaire utilisé.
·Le suxaméthonium, administré après l'administration du bromure de rocuronium, peut potentialiser ou atténuer l'effet de blocage neuromusculaire.
Effet du bromure de rocuronium sur d'autres médicaments
·L'administration de bromure de rocuronium en association avec la lidocaïne peut raccourcir le délai d'action de la lidocaïne.
Population pédiatrique
·Aucune étude d'interaction officielle n'a été réalisée. Les interactions mentionnées ci-dessus pour les adultes ainsi que les mises en garde spéciales et précautions d'emploi (voir «Mises en garde et précautions») doivent également être prises en compte pour la population pédiatrique.
Grossesse, allaitementGrossesse
Pour le bromure de rocuronium, il n'existe aucune donnée clinique disponible sur des grossesses exposées. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryofoetal, la mise bas et le développement post-natal.
Ce médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
Remarque:
Chez les patientes qui reçoivent des sels de magnésium en raison d'une toxémie gravidique, il peut être impossible ou difficile de neutraliser le bloc neuromusculaire induit par les myorelaxants car les sels de magnésium renforcent le bloc neuromusculaire. Chez ces patientes, il faut donc réduire la dose de Rocuronium Aguettant et l'ajuster selon la réponse musculaire.
Allaitement
On ne sait pas si le bromure de rocuronium est excrété dans le lait maternel. Des études réalisées chez l'animal ont montré des taux insignifiants de bromure de rocuronium dans le lait maternel.
Le bromure de rocuronium ne doit être administré aux femmes qui allaitent qu'en cas de nécessité absolue.
Fertilité
Il n'existe pas de données disponibles sur les effets du bromure de rocuronium sur la fertilité.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesComme le bromure de rocuronium est utilisé en anesthésie générale, les mesures de précautions habituelles applicables après une anesthésie générale doivent être prises pour les patients ambulatoires.
Effets indésirablesLes réactions indésirables les plus fréquentes comprennent une douleur/réaction au site d'injection, des modifications des signes vitaux et un bloc neuromusculaire prolongé. Les effets indésirables graves le plus fréquemment rapportés au cours de la surveillance post-commercialisation sont les «réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes» ainsi que les symptômes associés.
Voir également les explications après le tableau ci-dessous.
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Classe de systèmes d'organes MedDRA
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Terme préférentiel MedDRA 1
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Peu fréquent/rare2 (<1/100 à ≥1/10 000)
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Très rare2 (<1/10 000)
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Fréquence indéterminée 2 (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
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Affections du système immunitaire
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Hypersensibilité Réaction anaphylactique Réaction anaphylactoïde Choc anaphylactique Choc anaphylactoïde
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Affections du système nerveux
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Paralysie flasque
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Affections oculaires
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Mydriase3 Pupilles fixes3
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Affections cardiaques
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Tachycardie
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Syndrome de Kounis
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Affections vasculaires
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Hypotension
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Choc et collapsus circulatoire Bouffées de chaleur
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
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Bronchospasme
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané
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Angiœdème Urticaire Éruption cutanée Éruption érythémateuse
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Affections musculo-squelettiques et systémiques
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Faiblesse musculaire
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration
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Inefficacité du médicament Diminution de l'effet du médicament/de la réponse thérapeutique Augmentation de l'effet du médicament/de la réponse thérapeutique Douleur au site d'injection Réaction au site d'injection
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Œdème facial Hyperthermie maligne
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Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
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Bloc neuromusculaire prolongé Allongement du délai de récupération après l'anesthésie
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Complication respiratoire de l'anesthésie
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1 Les fréquences ont été estimées en se basant sur les rapports de surveillance post-commercialisation et sur les données de la littérature générale.
2 Les fréquences exactes ne peuvent pas être obtenues à partir des données de la surveillance post-commercialisation. Pour cette raison, la fréquence de notification a été divisée en 2 plutôt qu'en 5 catégories.
3 Associé à une éventuelle augmentation de la perméabilité ou atteinte de l'intégrité de la barrière hémato-encéphalique (BHE).
Effets de classe
Réactions anaphylactiques
Bien que très rares, des réactions anaphylactiques sévères aux agents de blocage neuromusculaire, dont le bromure de rocuronium, ont été rapportées. Ces réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes incluent des symptômes tels que bronchospasme, modifications cardiovasculaires (hypotension, tachycardie, collapsus/choc circulatoire, par exemple) et manifestations cutanées (angiœdème, urticaire, par exemple). Dans certains cas, ces réactions ont été mortelles. En raison de leur sévérité potentielle, ces réactions doivent toujours être envisagées et impliquent de prendre les précautions adéquates (voir également «Mises en garde et précautions»).
Libération d'histamine et réactions histaminoïdes
Comme il est connu que les agents de blocage neuromusculaire peuvent provoquer une libération d'histamine, à la fois localement au niveau du site d'injection et au niveau systémique, l'apparition d'un prurit et d'un érythème au site d'injection et/ou des réactions histaminoïdes (anaphylactoïdes) systémiques doivent toujours être envisagées lors de l'administration de ces médicaments (voir également «Réactions anaphylactiques» ci-dessus).
Bloc neuromusculaire prolongé
L'effet indésirable le plus fréquent des médicaments de la classe des agents de blocage neuromusculaire est la prolongation de l'effet pharmacologique au-delà de la durée nécessaire. Ceci peut aller d'une faiblesse des muscles squelettiques à une paralysie profonde et prolongée des muscles squelettiques entraînant une insuffisance respiratoire ou une apnée.
Réactions locales au site d'injection
Pendant l'induction en séquence rapide de l'anesthésie, une douleur à l'injection a été rapportée, surtout lorsque le patient n'avait pas encore complètement perdu conscience et en particulier lorsque le propofol était utilisé comme agent d'induction. Dans des études cliniques, une douleur à l'injection a été observée chez 16 % des patients anesthésiés par une induction en séquence rapide au moyen de propofol et chez moins de 0,5 % des patients anesthésiés par une induction en séquence rapide au moyen de fentanyl et de thiopental.
Population pédiatrique
Une méta-analyse portant sur 11 études cliniques réalisées chez des patients pédiatriques (n = 704) avec le bromure de rocuronium (jusqu'à 1 mg/kg) a montré que la tachycardie était un effet indésirable apparaissant avec une fréquence de 1,4 %.
Déclaration des effets indésirables suspectés
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageEn cas de surdosage et de bloc neuromusculaire prolongé, le patient doit être maintenu sous ventilation assistée et sédation. Dans cette situation, deux options sont possibles pour la décurarisation:
(1) Chez l'adulte, le sugammadex peut être utilisé pour inverser un bloc intense (total) et profond. La dose de sugammadex administrée dépend de l'intensité du bloc neuromusculaire.
(2) Un inhibiteur de l'acétylcholinestérase (par exemple néostigmine, édrophonium ou pyridostigmine) ou du sugammadex peut être utilisé dès le début de la récupération spontanée, et doit être administré à des doses adéquates. Cette administration est guidée par les données fournies par le monitorage instrumental de la curarisation avec notamment la présence de 4 réponses franches au niveau de l'adducteur du pouce après une stimulation en train de quatre.
Lorsque l'administration d'un inhibiteur de l'acétylcholinestérase ne permet pas d'inverser les effets neuromusculaires du bromure de rocuronium, la ventilation doit être poursuivie jusqu'à ce que la respiration spontanée soit rétablie. L'administration répétée d'un inhibiteur de l'acétylcholinestérase peut être dangereuse.
Dans des études menées chez l'animal, une altération sévère de la fonction cardiovasculaire, conduisant finalement à une insuffisance cardiaque, n'est apparue qu'à une dose cumulée de 750 x DE90 (135 mg/kg de bromure de rocuronium).
Propriétés/EffetsCode ATC
M03A C09
Mécanisme d'action
Rocuronium Aguettant (bromure de rocuronium) est un agent de blocage neuromusculaire non-dépolarisant à action rapide. Il possède toutes les propriétés pharmacologiques propres à cette classe thérapeutique (curares). Il agit de manière compétitive en bloquant les récepteurs cholinergiques nicotiniques de la plaque motrice. Cette action est antagonisée par les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase tels que la néostigmine, l'édrophonium ou la pyridostigmine.
Pharmacodynamique
La DE90 (dose nécessaire pour supprimer 90 % de la réponse musculaire, mesurée au niveau du pouce lors de la stimulation du nerf cubital) au cours d'une anesthésie intraveineuse est d'environ 0,3 mg/kg de bromure de rocuronium. Chez le nouveau-né et le nourrisson, la DE95 est plus faible que chez l'adulte et l'enfant (respectivement 0,25; 0,35 et 0,40 mg/kg).
La durée d'action clinique (c'est-à-dire la période comprise entre le moment de l'administration et l'apparition d'une récupération de 25 % de la hauteur de la réponse musculaire de contrôle) est de 30 à 40 minutes à une dose de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium. La durée d'action totale (temps nécessaire pour obtenir une récupération de 90 % de la hauteur de la réponse musculaire de contrôle) est de 50 minutes.
Après l'administration d'un bolus de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium, le délai moyen pour obtenir une récupération spontanée de 25 % à 75 % de la hauteur de la réponse musculaire de contrôle est de 14 minutes.
À de plus faibles doses de bromure de rocuronium comprises entre 0,3 et 0,45 mg/kg (1 – 1,5 x DE90), le délai d'action est plus long et la durée d'action est plus courte. À une dose plus élevée (2 mg/kg), la durée d'action est de 110 minutes.
Efficacité clinique
Intubation au cours d'une anesthésie de routine
L'injection intraveineuse d'une dose de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium (2 x DE90 sous anesthésie intraveineuse) permet d'obtenir des conditions d'intubation satisfaisantes en 60 secondes chez pratiquement tous les patients, avec des conditions d'intubation jugées excellentes dans 80 % des cas. Une paralysie musculaire générale appropriée pour réaliser tout type d'intervention est obtenue après 2 minutes. L'administration de 0,45 mg/kg de bromure de rocuronium permet d'obtenir des conditions d'intubation acceptables après 90 secondes.
Induction en séquence rapide
Au cours de l'induction en séquence rapide d'une anesthésie sous propofol ou fentanyl/thiopental, des conditions d'intubation adéquates sont atteintes en 60 secondes respectivement chez 93 % et 96 % des patients après l'administration d'une dose de 1,0 mg/kg de bromure de rocuronium.
Dans ces groupes, les conditions d'intubation sont jugées excellentes dans 70 % des cas.
La durée d'action clinique avec cette dose est proche de 1 heure, après quoi le bloc neuromusculaire peut être inversé en toute sécurité.
Au cours de l'induction en séquence rapide d'une anesthésie sous propofol ou fentanyl/thiopental, des conditions d'intubation adéquates sont atteintes en 60 secondes respectivement chez 81 % et 75 % des patients après l'administration d'une dose de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium.
Population pédiatrique
Le délai d'action moyen chez le nourrisson, le très jeune enfant et l'enfant après l'administration d'une dose d'intubation de 0,6 mg/kg est légèrement plus court que chez l'adulte. Une comparaison entre les différents groupes pédiatriques a montré que le délai d'action moyen chez le nouveau-né et l'adolescent (1 minute) est légèrement plus long que chez le nourrisson, le très jeune enfant et l'enfant (respectivement 0,4, 0,6 et 0,8 minutes).
La durée d'action et le temps de récupération sont généralement plus courts chez l'enfant que chez le nourrisson et l'adulte. Une comparaison entre les différents groupes pédiatriques a montré que le délai moyen de réapparition de T3 était prolongé chez le nouveau-né et le nourrisson (respectivement 56,7 et 60,7 minutes) par rapport au très jeune enfant, à l'enfant et à l'adolescent (respectivement 45,4; 37,6 et 42,9 minutes).
Moyenne (écart-type) du délai d'action et de la durée d'action clinique après une dose d'intubation initiale* de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium au cours d'une anesthésie (en phase d'entretien) sous sévoflurane/protoxyde d'azote et isoflurane/protoxyde d'azote (patients pédiatriques)
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Délai pour obtenir un bloc maximal ** (min)
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Délai de réapparition de T3** (min)
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Nouveau-nés (0 – 27 jours) n = 10
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0,98 (0,62)
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56,69 (37,04) n = 9
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Nourrissons (28 jours – 2 mois) n = 11
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0,44 (0,19) n = 10
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60,71 (16,52)
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Très jeunes enfants (3 – 23 mois) n = 28
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0,59 (0,27)
|
45,46 (12,94) n = 27
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Enfants (2 – 11 ans) n = 34
|
0,84 (0,29)
|
37,58 (11,82)
| |
Adolescents (12 – 17 ans) n = 31
|
0,98 (0,38)
|
42,90 (15,83) n = 30
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* Dose de rocuronium administrée en 5 secondes
** Calculé à partir de la fin de l'administration de la dose d'intubation de rocuronium.
Patients gériatriques et patients atteints d'une affection hépatique et/ou des voies biliaires et/ou d'une insuffisance rénale
La durée d'action de doses d'entretien de 0,15 mg/kg de bromure de rocuronium peut être un peu plus longue au cours d'une anesthésie sous enflurane et isoflurane chez les patients âgés et chez les patients présentant une affection hépatique ou rénale (environ 20 minutes) que chez les patients sans altération des fonctions des organes excréteurs sous anesthésie intraveineuse (environ 13 minutes) (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Aucun effet cumulé (augmentation progressive de la durée d'action) n'a été observé à des doses d'entretien répétées conformes aux recommandations.
Soins intensifs
Après une perfusion continue prolongée en soins intensifs, le temps de récupération du rapport TOF à 0,7 dépend de la profondeur du bloc neuromusculaire à la fin de la perfusion. Après une perfusion continue de 20 heures ou plus, la durée médiane (intervalle) entre le retour de T2 à la stimulation en TOF et la récupération du rapport TOF à 0,7 est approximativement de 1,5 (1 – 5) heures chez les patients sans atteinte multiviscérale et de 4 (1 – 25) heures chez les patients avec atteinte multiviscérale.
Chirurgie cardiovasculaire
Chez les patients subissant une intervention cardiovasculaire, les modifications cardiovasculaires les plus fréquentes au début du bloc maximal après l'administration de 0,6 à 0,9 mg/kg de bromure de rocuronium, sont une légère augmentation, cliniquement non significative, de la fréquence cardiaque de 9 % au maximum et une élévation de la pression artérielle moyenne, de 16 % au maximum, par rapport aux valeurs de contrôle.
Antagonisation de l'effet myorelaxant
L'action du bromure de rocuronium peut être antagonisée soit par du sugammadex, soit par des inhibiteurs de l'acétylcholinestérase (néostigmine, pyridostigmine ou édrophonium).
Le sugammadex peut être administré pour une inversion de routine (à 1 – 2 réponses au Compte Post-Tétanique [PTC] jusqu'à la réapparition du T2) ou pour une inversion immédiate (3 minutes après l'administration du bromure de rocuronium). Les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase peuvent être administrés à la réapparition du T2 ou lors des premiers signes de récupération clinique.
PharmacocinétiqueAbsorption
Aucune données disponible.
Distribution
Après l'administration intraveineuse d'un bolus unique de bromure de rocuronium, l'évolution de la concentration plasmatique dans le temps s'effectue en trois phases exponentielles. Chez l'adulte, la demi-vie d'élimination moyenne (intervalle de confiance à 95 %) est de 73 (66 – 80) minutes, le volume (apparent) de distribution à l'équilibre est de 203 (193 – 214) ml/kg et la clairance plasmatique est de 3,7 (3,5 – 3,9) ml/kg/min.
Métabolisme
Aucune données disponible.
Élimination
Le bromure de rocuronium est éliminé par voie biliaire et urinaire. Environ 40 % sont éliminés par les urines en 12 à 24 heures. Après l'administration d'une dose de bromure de rocuronium radiomarqué, l'excrétion de la substance radiomarquée se fait en moyenne à 47 % dans l'urine et à 43 % dans les selles après 9 jours. Environ 50 % de rocuronium sont retrouvés sous forme inchangée.
Cinétique pour certains groupes de patients
Patients gériatriques et patients atteints d'une affection hépatique et/ou des voies biliaires et/ou d'une insuffisance rénale
Des études contrôlées ont montré une clairance plasmatique réduite chez les patients âgés et les patients présentant une insuffisance rénale, sans toutefois atteindre le niveau de significativité statistique dans la plupart des études. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, la demi-vie d'élimination moyenne était plus longue de 30 minutes et la clairance plasmatique moyenne était réduite de 1 ml/kg/min (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Soins intensifs
Après une perfusion continue pendant 20 heures ou plus pour faciliter la ventilation mécanique, la demi-vie d'élimination moyenne et le volume (apparent) de distribution moyen à l'état d'équilibre étaient augmentées. Des études cliniques ont mis en évidence une grande variabilité entre les patients, liée à la nature et à l'importance de la défaillance organique (un ou plusieurs organes) et à l'état du patient. Chez les patients présentant une défaillance multiviscérale, la demi-vie d'élimination moyenne (± écart-type) est de 21,5 (± 3,3) heures, le volume (apparent) de distribution à l'état d'équilibre de 1,5 (± 0,8) l/kg et la clairance plasmatique de 2,1 (± 0,8) ml/kg/min.
Données précliniquesDes effets ont été observés chez l'animal uniquement à des expositions considérées comme suffisamment supérieures à l'exposition maximale observée chez l'homme, et ont peu de signification clinique.
Il n'existe pas de modèle animal approprié pour imiter la situation clinique extrêmement complexe des patients en unités de soins intensifs. Par conséquent, la sécurité de Rocuronium Aguettant lorsqu'il est utilisé pour faciliter la ventilation mécanique dans les unités de soins intensifs est principalement basée sur les résultats obtenus dans les études cliniques.
Remarques particulièresIncompatibilités
Le bromure de rocuronium est physiquement incompatible avec des solutions contenant les médicaments suivants: amphotéricine, amoxicilline, azathioprine, céfazoline, cloxacilline, dexaméthasone, diazépam, énoximone, érythromycine, famotidine, furosémide, succinate sodique d'hydrocortisone, insuline, méthohexital, méthylprednisolone, succinate sodique de prednisolone, thiopental, triméthoprime et vancomycine. Le bromure de rocuronium est également incompatible avec Intralipid. Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans «Remarques concernant la manipulation».
Quand Rocuronium Aguettant est administré par la même ligne de perfusion que d'autres médicaments, il faut veiller à ce que cette ligne de perfusion soit rincée soigneusement (par exemple avec du NaCl à 0,9%) entre l'administration d'Rocuronium Aguettant et celle de médicaments pour lesquels une incompatibilité avec Rocuronium Aguettant a été prouvée ou dont la compatibilité avec Rocuronium Aguettant n'est pas démontrée.
Influence sur les méthodes de diagnostic
Aucune données disponible
Stabilité
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Stabilité après ouverture
Après ouverture, le médicament doit être utilisé immédiatement.
Remarques particulières concernant le stockage
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.
Ce médicament peut être conservé à des températures ne dépassant pas 30 °C pendant une durée maximale de 12 semaines. Dans tous les cas, une fois retiré du stockage réfrigéré, le médicament doit être jeté après 12 semaines. Le produit ne doit pas être remis au réfrigérateur après avoir été conservé à l'extérieur.
Tenir hors de portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Instructions d'utilisation:
Veuillez préparer la seringue avec précautions de la manière suivante:
La seringue pré-remplie est à utiliser chez un seul patient. Jetez la seringue après utilisation. Ne pas réutiliser.
Le contenu d'un blister non ouvert et non endommagé est stérile et le blister ne doit pas être ouvert avant que la seringue ne soit prête à être utilisée.
Le produit doit être inspecté visuellement avant l'administration afin de déceler la présence de particules ou une coloration anormale. Seule une solution limpide et incolore à jaunâtre-brun pâle, dépourvue de particules ou de précipités doit être utilisée.
Le médicament ne doit pas être utilisé si le dispositif d'inviolabilité sur la seringue est rompu.
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des signes visibles de dégradation.
La surface externe de la seringue pré-remplie est stérile jusqu'à l'ouverture du blister. Le blister ne doit pas être ouvert avant l'utilisation.
Lorsqu'il est manipulé en conditions d'asepsie, ce médicament, une fois retiré du blister, peut être placé sur un champ stérile.
Le volume à administrer doit être calculé en fonction de la posologie appropriée.
La seringue pré-remplie ne convient pas à une administration précise du produit à des enfants de moins de 2 ans (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
1) Retirez la seringue pré-remplie stérile du blister.
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2) Poussez sur le piston pour libérer le bouchon. Le procédé de stérilisation peut avoir fait adhérer le bouchon au corps de la seringue.
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3) Enlevez le capuchon en le dévissant de manière à rompre la bande d'inviolabilité. Ne pas toucher le raccord Luer exposé afin d'éviter toute contamination.
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4) Vérifiez que la bande d'inviolabilité à la pointe de la seringue a été complètement retirée. Si ce n'est pas le cas, remettez le capuchon en place et dévissez à nouveau.
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5) Chassez l'air en enfonçant doucement le piston.
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6) Raccordez la seringue au dispositif d'abord vasculaire à l'aide d'un système luer/luer lock. Poussez lentement le piston pour injecter le volume requis. Administrez le produit selon la voie d'administration appropriée.
La seringue pré-remplie ne convient pas pour une utilisation avec un pousse-seringue. La seringue pré-remplie est un produit prêt à l'emploi; elle ne convient pas à une dilution dans une poche de perfusion.
Toute seringue qui a été endommagée ou qui a été manipulée sans respecter les conditions d'asepsie ne doit pas être utilisée.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Numéro d’autorisation69473 (Swissmedic).
Présentation5 ml de solution injectable en seringue pré-remplie (polypropylène), sans aiguille, munie d'un bouchon de piston (chlorobutyl) et graduée (par graduations de 0,2 ml de 0 à 5 ml) à l'aide d'une étiquette transparente auto-adhésive. Un embout de fermeture (polypropylène) protège la pointe de la seringue.
La seringue pré-remplie est conditionnée individuellement dans un blister transparent.
Disponible en boîtes de 10 seringues pré-remplies. (B)
Titulaire de l’autorisationAguettant Suisse SA
Route de Jussy, 35
1226, Thônex
Mise à jour de l’informationJanvier 2024
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