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Information professionnelle sur Comboval®:Labatec Pharma SA
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Interactions

Ce médicament ne doit pas être pris avec d’autres médicaments contenant du paracétamol, de l’ibuprofène, de l’acide acétylsalicylique ou des salicylates, ou avec d’autres anti-inflammatoires (AINS), sauf sur prescription d’un médecin.
Ibuprofène :
Comme avec d’autres produits à base d’ibuprofène, les combinaison suivantes avec Comboval doivent être évitées :
·Classe dicoumarol : Les AINS peuvent accroître l’effet des anticoagulants comme la warfarine. Des études expérimentales démontrent que l’ibuprofène renforce les effets de la warfarine sur le temps de saignement. Les AINS et la classe dicoumarol sont métabolisés par la même enzyme, CYP2C9.
·Antiagrégants plaquettaires : Les AINS ne doivent pas être combinés avec des antiagrégants plaquettaires comme la ticlopidine en raison de l’inhibition additive de la fonction plaquettaire (voir ci-dessous).
·Méthotrexate : Les AINS inhibent la sécrétion tubulaire du méthotrexate, et certaines interactions métaboliques avec une clairance réduite du méthotrexate peuvent également en découler. Le risque d’interaction potentielle entre un AINS et le méthotrexate doit également être pris en compte dans le cadre d’un traitement à faible dose par méthotrexate, en particulier chez les patients souffrant d'insuffisance rénale. Lorsqu’un traitement d’association est administré, la fonction rénale doit être surveillée. Il conviendra d’être prudent si un AINS et du méthotrexate sont administrés dans un intervalle de 24 heures, dans la mesure où les taux plasmatiques de méthotrexate peuvent augmenter, induisant une toxicité accrue. En conséquence, dans le traitement à forte dose par méthotrexate, il convient d’éviter systématiquement la prescription d’AINS.
·Acide acétylsalicylique : L’administration concomitante d’ibuprofène et d’acide acétylsalicylique n’est généralement pas recommandée en raison de la possibilité d’augmentation des effets indésirables. Les données expérimentales suggèrent que l’ibuprofène pourrait inhiber compétitivement l’effet de l’acide acétylsalicylique à faible dose sur l’agrégation plaquettaire lorsqu’ils sont administrés concomitamment. Malgré des incertitudes concernant l’extrapolation de ces données en situation clinique, la possibilité que l'utilisation régulière au long cours de l’ibuprofène puisse réduire l’effet cardioprotecteur de l’acide acétylsalicylique à faible dose ne peut être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n’est considéré comme probable en cas de prise occasionnelle d’ibuprofène (voir «Propriétés/Effets»).
·Lithium : L’ibuprofène réduit la clairance rénale du lithium, entraînant une augmentation possible des taux de lithium sérique. Cette association doit être évitée sauf si des contrôles fréquents du lithium sérique peuvent être effectués, avec une possibilité de réduire la dose de lithium.
·Glycosides cardiaques : Les AINS peuvent exacerber l’insuffisance cardiaque, réduire la filtration glomérulaire et augmenter les taux plasmatiques de glycosides cardiaques (digoxine).
·Mifépristone : Une diminution de l’efficacité du médicament peut théoriquement survenir en raison de l’activité antiprostaglandine des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) incluant l’acide acétylsalicylique. Selon des données limitées, la co-administration d’AINS le jour de l’administration de prostaglandine n’affecte pas défavorablement les effets du mifépristone ou de la prostaglandine sur la maturation du col ou la contractilité utérine et ne réduit pas l’efficacité clinique sur l’interruption médicale de grossesse.
·Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) : Il existe un risque majoré d’insuffisance rénale aiguë, généralement réversible, chez les patients atteints d'insuffisance rénale (par exemple patients déshydratés et/ou âgés) lorsqu’un traitement par IEC ou antagonistes de l’angiotensine II est administré simultanément à un AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase-2. Cette combinaison doit donc être administrée avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance rénale, en particulier chez les patients âgés. Les patients doivent être correctement hydratés et un contrôle de la fonction rénale doit être envisagé après l’initiation du traitement d’association, ainsi qu’à intervalles réguliers pendant le traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
·Bêta-bloquants : Les AINS neutralisent l’effet hypotenseur des médicaments bloquant les récepteurs bêta-adrénergiques.
·Sulfonylurées : De rares cas d’hypoglycémie ont été rapportés chez des patients sous traitement par sulfonylurée recevant de l’ibuprofène.
·Zidovudine : Des données démontrent un risque majoré d’hémarthroses et d’hématome chez les hémophiles VIH-positifs recevant un traitement concomitant par zidovudine et ibuprofène.
·Quinolones : les données animales indiquent que les AINS peuvent augmenter le risque de convulsions associées aux quinolones. Les patients sous AINS et quinolone peuvent être à risque majoré de convulsions.
·Thiazides, préparations thiazidiques et diurétiques de l’anse : Les AINS peuvent neutraliser l’effet diurétique du furosémide et du bumétanide, possiblement via l’inhibition de la synthèse des prostaglandines. Ils peuvent également neutraliser l’effet hypotenseur des thiazides.
·Diurétiques épargneurs de potassium : L’administration concomitante peut entraîner une hyperkaliémie.
·Aminoglycosides : Les AINS peuvent réduire l’excrétion des aminoglycosides.
·Inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (ISRS) : Les ISRS et les AINS induisent chacun un risque majoré de saignement, notamment du tractus gastro-intestinal. Ce risque est accru avec un traitement d’association. Le mécanisme peut potentiellement être lié à une réduction de la capture de la sérotonine dans les plaquettes (voir «Mises en garde et précautions»).
·Cyclosporine : L’administration concomitante d’AINS et de cyclosporine pourrait majorer le risque de néphrotoxicité en raison de la diminution de la synthèse de prostacycline dans le rein. En conséquence, en cas de traitement combiné, la fonction rénale doit être étroitement surveillée.
·Captopril : Les études expérimentales indiquent que l’ibuprofène neutralise les effets du captopril sur l’excrétion de sodium.
·Tacrolimus : L’administration concomitante d’AINS et de tacrolimus serait capable d’augmenter le risque de néphrotoxicité en raison de la diminution de la synthèse de prostacycline dans le rein. En conséquence, en cas de traitement d’association, la fonction rénale doit être étroitement surveillée.
·Corticoïdes : Le traitement concomitant induit un risque accru d’ulcération ou d'hémorragie gastro-intestinale.
·Inhibiteurs du CYP2C9 : L’administration concomitante d’ibuprofène et d’inhibiteurs du CYP2C9 peut augmenter l’exposition à l’ibuprofène (substrat du CYP2C9). Dans une étude sur le voriconazole et le fluconazole (inhibiteurs du CYP2C9), une augmentation de l’exposition à l’ibuprofène S(+) d’environ 80 à 100% a été démontrée. Une réduction de la dose d’ibuprofène doit être envisagée lorsque des inhibiteurs puissants du CYP2C9 sont administrés simultanément, en particulier lorsque de l’ibuprofène à forte dose est administré avec le voriconazole ou le fluconazole.
·Phénytoïne : Les taux plasmatiques de phénytoïne peuvent être augmentés dans le traitement concomitant par ibuprofène ; par conséquent, le risque de toxicité peut être accru.
·Probénécide et sulfinpyrazone : Les médicaments contenant du probénécide ou de la sulfinpyrazone peuvent retarder l’excrétion de l’ibuprofène.
·Extraits de plantes : Le ginkgo biloba peut augmenter le risque de saignement avec les AINS.
Paracétamol :
·Le probénécide inhibe la liaison du paracétamol à l’acide glucuronique, entraînant ainsi une réduction de la clairance du paracétamol par un facteur de 2 environ. Chez les patients prenant simultanément du probénécide, la dose de paracétamol doit être réduite.
·Des médicaments inducteurs d’enzyme comme certains antiépileptiques (phénytoïne, phénobarbital, carbamazépine) ont diminué l’AUC plasmatique du paracétamol à environ 60% dans les études pharmacocinétiques. D’autres substances ayant des propriétés inductrices enzymatiques (rifampicine, Hypericum) pourraient également entraîner une diminution des concentrations de paracétamol. En outre, le risque d’atteinte hépatique au cours du traitement à la dose maximale recommandée de paracétamol est probablement supérieur chez les patients recevant des inducteurs enzymatiques.
·La zidovudine pourrait affecter le métabolisme du paracétamol et vice versa, ce qui pourrait renforcer la toxicité des deux substances.
·Anticoagulants (warfarine) - la posologie peut devoir être réduite si le paracétamol et l’anticoagulant sont pris pendant une période prolongée.
·Une hépatotoxicité sévère aux doses thérapeutiques ou avec des surdoses modérées de paracétamol a été rapportée chez des patients recevant de l’isoniazide seul ou avec d’autres médicaments contre la tuberculose.
·Le paracétamol peut affecter la pharmacocinétique du chloramphénicol. La surveillance des taux plasmatiques de chloramphénicol est recommandée en cas d’association du paracétamol avec un traitement par injection de chloramphénicol.
·L’éthanol augmente la toxicité du paracétamol, possiblement en induisant une production hépatique de produits hépatotoxiques dérivés du paracétamol.
·Il convient d'être prudent lors de l'utilisation concomitante de paracétamol et de flucloxacilline, car la prise simultanée a été associée à une acidose métabolique à trou anionique élevé (AMTAE), en particulier chez les patients présentant des facteurs de risque (voir «Mises en garde et précautions»).
Effets sur les tests biologiques
La prise de paracétamol peut affecter les analyses d’acide urique utilisant de l’acide phosphotungstique et les dosages de glycémie utilisant la glucose oxydase/peroxydase.
Population pédiatrique
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.

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